Chap. N° 15

 

Premier principe de

la thermodynamique

et bilan énergétique

Exercices

Cours.

Exercices 2024


 
 
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Exercices :

Préparation à l'ECE

DS

1)- Exercice 05 page 312 : Déterminer un volume molaire.

2)- Exercice 07 page 312 : Exprimer une mass volumique.

3)- Exercice 08 page 312 : Calculer une masse volumique.

4)- Exercice 09 page 313 : Définir l’énergie interne.

5)- Exercice 11 page 313 : Connaître l’énergie microscopique.

6)- Exercice 13 page 313 : Distinguer des variations d’énergie.

7)- Exercice 15 page313 : Reconnaître le mode de transfert de l’énergie.

8)- Exercice 17 page 314 : Connaître le premier principe .

9)- Exercice 21 page 314 : Prévoir l’évolution de l’énergie interne.

10)- Exercice 23 page 315 : Pression d’un gaz.

11)- Exercice 26 page 316 : Il y a film et film.

12)- Exercice 29 page 317 : Équation de Van der Waals.

13)- DS N° 01 :Le principe de la montgolfière (30 min) : exercice 31 page 318.

14)- DS N° 02 : Géothermie (50 min) : exercice 32 page 319.

15)- Préparation à ECE : Identification d’un échantillon métallique.

 

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Sous forme de tableau

1)- Exercice 05 page 312 : Déterminer un volume molaire :

Déterminer un volume molaire :

 

1. Exprimer le volume molaire Vm d’un gaz parfait en fonction des données littérales de l’équation d’état.

2. Calculer le volume molaire Vm d’un gaz parfait :

a. Dans les conditions normales de température et de pression :

Ta = 273 K et Pa = 1,013 × 105 Pa ;

b. Dans les conditions standard de température et de pression :

Tb = 298 K et Pb = 1,00 × 105 Pa 

-  Données :

-  Équation d’état du gaz parfait : P . V = n . R . T

-  Constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1

 

Déterminer un volume molaire :

 

1.  Volume molaire Vm d’un gaz parfait.

-  Équation d’état du gaz parfait :

-  Cette équation relie les différentes grandeurs macroscopiques qui permettent de le décrire.

P . V = n . R . T

P

Pression en pascal (Pa)

V

Volume en mètre cube (m3)

n

Quantité de matière en mole (mol)

R

Constante du gaz parfait :

R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

T

Température absolue en kelvin (K)

-  Volume du gaz parfait :

- volume  

-  Expression du volume molaire du gaz parfait :

-  C’est le volume d’une mole de gaz : n = 1

-  volume molaire 

2.  Calcul du volume molaire Vm d’un gaz parfait :

a.  Valeur dans les CNTP :

-  Ta = 273 K et Pa = 1,013 × 105 Pa ;

-  Vm = 22,4 L / mol 

b.  Valeur dans les CSTP :

-  Tb = 298 K et Pb = 1,00 × 105 Pa ;

-  Vm = 24,8 L / mol à 25 °C 

-  La valeur du volume molaire d’un gaz est très sensible à celles de la température T et de la Pression P.

Volume molaire du butane :

Le gaz parfait

Quanntité de matière d'un gaz

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2)- Exercice 07 page 312 : Exprimer une masse volumique :

Exprimer une masse volumique :

 

1.  Masse volumique ρ, quantité de matière n et masse molaire M.

a. Rappeler l’expression de la masse volumique ρ d’un corps, puis l’exprimer en faisant apparaître la quantité de matière n et la masse molaire M.

b. Donner l’expression de la quantité de matière n d’un gaz parfait en fonction des données littérale de l’équation d’état.

2. Exprimer la masse volumique ρ d’un gaz parfait en fonction de sa masse molaire M et des grandeurs de la question 1. b.

3. L’expression de la question 1. b est-elle toujours valide si la pression devient très grande ?

-  Données :

-  Équation d’état du gaz parfait : P . V = n . R . T

 

Exprimer une masse volumique :

 

1.  Masse volumique ρ, quantité de matière n et masse molaire M.

a.  Expression de la masse volumique ρ d’un corps.

 masse volumique ρ = m / V

ρ

Masse volumique d’une substance (kg . m–3 )

m

Masse de la substance en kilogramme (kg)

V

Volume de la substance en mètre cube (m3)

-  Quantité de matière : n

-  Masse molaire : M

-  Masse : m = n . M

-  Masse volumique d’une substance gazeuse :

- masse volumique ρ  

b.  Expression de la quantité de matière n d’un gaz parfait en fonction des données littérale de l’équation d’état.

-  Équation d’état du gaz parfait :

-  Cette équation relie les différentes grandeurs macroscopiques qui permettent de le décrire.

P . V = n . R . T

P

Pression en pascal (Pa)

V

Volume en mètre cube (m3)

n

Quantité de matière en mole (mol)

R

Constante du gaz parfait : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

T

Température absolue en kelvin (K)

-  Quantité de matière d’un gaz parfait :

-  Quantité de matière 

2.  Expression la masse volumique ρ d’un gaz parfait en fonction de sa masse molaire M et des grandeurs de la question 1. b.

-  masse volumique ρ 

3.  Validité de l’expression de la question 1. b :

-  Dans le cas présent, on utilise le modèle du gaz parfait.

GAZ PARFAIT

À l’échelle macroscopique

Grandeur physique

À l’échelle microscopique

Comportement

Le gaz parfait est au repos

à la température T (K)

Mouvement incessant et

désordonné des entités du gaz

Pas d’interaction entre

les entités assimilées à des

points matériels

La pression P (Pa) est faible

Pas de chocs entre les entités de gaz

Chocs seulement entre les entités

du gaz et la paroi

La masse volumique

masse volumique ρ

(kg . m–3) est très faible

Les entités du gaz sont éloignées

les unes des autres.

-  Si la pression devient très grande :

-  Le modèle du gaz parfait n’est plus respecté (les entités du gaz sont de plus en plus proches,

la masse volumique augmente, il apparaît des interactions entre les entités, il y a des chocs entre les entités).

-  La relation précédente n’est plus valide.

haut

3)- Exercice 08 page 312 : Calculer une masse volumique :

Calculer une masse volumique :

 

-  La masse volumique de l’air assimilé à un gaz parfait dans les conditions normales de température et de pression est  :

1,293 g . L–1.(CNTP : T1 = 273 K et P1 = 1,013 × 105 Pa)

-  Calculer la masse volumique de l’air dans les conditions standard de température et de pression

(CSTP : T2 = 298 K et P2 = 1,000 × 105 Pa).

-  Données :

-  Équation d’état du gaz parfait : P . V = n . R . T

-  Constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1

- "Masse molaire de l'air" : M = 28,965 g . mol–1

C'est la masse de 22,4 L d'air dans les conditions normales de température et de pression.

 

Calculer une masse volumique :

-  Masse volumique de l’air dans les conditions standard de température et de pression

(CSTP : T2 = 298 K et P2 = 1,000 × 105 Pa).

-  À cette température et à cette pression, on peut encore assimiler l’air à un gaz parfait :

masse volumique ρ = m / V 

ρ

Masse volumique d’une substance (kg . m–3 )

m

Masse de la substance en kilogramme (kg)

V

Volume de la substance en mètre cube (m3)

   Première méthode :

-  Dans les CNTP : ρair = 1,293 g . L–1

-  L’air est un mélange de gaz, principalement du diazote et du dioxygène.

-  D’équation d’état du gaz parfait, on déterminer la relation donnant la « quantité de matière » n d’air dans les CNTP :

-  n 

-  Dans les conditions standard, on peut écrire :

-  n 

-  On peut en déduire la relation suivante après simpification :

-  relation 

-  De cette expression, on tire la relation qui donne le volume V2 de la même masse m d’air dans les conditions standard :

-  relation 

-  Dans les CNTP : 

m

Masse d’air  

m = 1,293 g

V1

Volume d’air

V1 = 1,293 L

T1

Température de l’air

T1 = 273 K

P1

Pression de l’air

P1 = 1,013 × 105 Pa

ρ1

 masse volumique ρ

ρ1 = 1,293 g . L–1

-  Dans les CSTP :

m

Masse d’air  

m = 1,293 g

V2

Volume d’air

 relation

T2

Température de l’air

T2 = 298 K

P2

Pression de l’air

P2 = 1,000 × 105 Pa

ρ2

 masse volumique ρ2

ρ2? g . L–1

-  On peut calculer la valeur de V2 :

-  V2 = 1,12 L 

-  Puis, on calcule la valeur de la masse volumique ρ2 de l’air dans ces conditions :

-  masse volumique ρ2 

-  Application numérique :

-  masse volumique ρ2 = 1,17 g / L 

-  Tableau de valeurs :

m

Masse d’air  

m = 1,293 g

V2

Volume d’air

V21,12 L

T2

Température de l’air

T2 = 298 K

P2

Pression de l’air

P2 = 1,000 × 105 Pa

ρ2

 

ρ2 ≈ 1,17 g . L1

   Deuxième méthode :  (si on connaît la masse molaire de l'air)

-  On considère que l’air est un gaz parfait :

-  La masse molaire de l’air :  M = 28,965 g . mol–1

-  La masse volumique ρ d’un gaz parfait en fonction

   de sa masse molaire M :

- masse volumique ρ  

-  Application numérique :

- masse volumique ρ2 = 1,17 g / L  

   Troisième méthode :  (si, on ne connaît pas la "masse molaire" de l'air)

-  On peut trouver une relation donnant la masse volumique de l’air en fonction de T, P et ρ1 :

-  Dans les CNTP : masse volumique ρ1

-  Dans les CSTP  : masse volumique ρ2

-  masse volumique ρ2

-  Application numérique :

-  masse volumique ρ2 = 1,17 g / L 

 

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4)- Exercice 09 page 313 : Définir l’énergie interne :

Définir l’énergie interne :

 

On étudie l’échauffement d’une plaquette de frein lors d’un freinage.

1.  Proposer un système d’étude et identifier alors le milieu extérieur.

2.  Définir l’énergie interne.

 

 

Définir l’énergie interne :

 

1.  Système d’étude :

-  S = {plaquette de frein}

-  Les plaquettes de frein sont composées de deux principaux éléments :

-  un socle en acier ;

-  et d’un matériau de friction : la garniture.

-  La garniture (élément d’usure) est composée de plusieurs éléments organiques ou métallique qui doivent supporter de hautes températures.

-  Exemples : cuivre, graphite, particules céramiques, fer, et bronze.

  plaquette de frein

-  Le milieu extérieur : tout ce qui ne fait pas partie du système.

-  ME = {disque, support, étrier, air, …}

2.  Définition de l’énergie interne.

-  L’énergie interne est la somme des énergies cinétique et potentielle microscopiques,

c’est l'énergie liée à sa structure interne microscopique des entités qui constituent la garniture,

-  L’énergie interne est notée : U.

-  Unité : joule (J)

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5)- Exercice 11 page 313 : Connaître l’énergie microscopique :

Connaître l’énergie microscopique :

 

De l’eau est maintenue à ébullition dans une casserole.

-  Relier le début et la fin des phrases

L’énergie potentielle

microscopique de l’eau

●  ●

Est modifiée.

 

 

 

 

L’énergie cinétique

microscopique de l’eau

●  ●

Reste constante

 

 

Connaître l’énergie microscopique :

-  Énergie potentielle microscopique :

-  Au niveau microscopique, à toute liaison entre deux particules du système est associée une énergie potentielle microscopique.

-  L’énergie potentielle microscopique est due aux interactions gravitationnelle,  électromagnétique, forte et faible entre les particules qui constituent le système.

-  On distingue les énergies potentielles microscopiques chimique, électrique, magnétique et nucléaire.

-  Les énergies potentielles résultent de l’énergie de liaisons chimiques et de l’énergie de masse des noyaux.

-  On peut citer d’autres formes d’énergies potentielles microscopiques qui résultent de liaisons intermoléculaires entre les molécules qui constituent le système étudié.

-  Ces énergies potentielles microscopiques varient lors d’un changement d’état de la matière : fusion, liquéfaction, solidification.

-  L’énergie cinétique microscopique :

-  À l'échelle microscopique, les particules constituant le système sont animées de mouvements individuels.

-  Cette agitation augmente avec la température, on l'appelle l'agitation thermique.

-  C’est l’énergie cinétique microscopique.

-  Plus la température d’un système est élevée, plus l’agitation thermique des particules qui le constituent est grande et plus son énergie cinétique microscopique est grande.

-  Dans le cas présent : «De l’eau est maintenue à ébullition dans une casserole».

ébullition de l'eau

-  Il se produit un changement d’état physique.

-  De l’eau à l’état liquide passe à l’état gazeux.

-  Au cours du changement d’état, la température du système (eau de la casserole) garde la même valeur.

-  C’est la température d’ébullition de l’eau : T = 100 ° C (sous la pression atmosphérique P = 1,013 × 105 Pa)

-  Elle est constante.

-  En conséquence, l’énergie cinétique microscopique du système reste constante

   (T = 100 ° C).

-  L’énergie potentille microscopique est modifiée (changement d’état).

-  Elle augmente.

L’énergie potentielle

microscopique de l’eau

–––

Est modifiée.

 

 

 

 

L’énergie cinétique

microscopique de l’eau

–––

Reste constante

 Diagramme d’état de l’eau :

Diagramme de l'eau 

QCM

 

Cohésion de la matière

 

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6)- Exercice 13 page 313 : Distinguer des variations d’énergie :

Distinguer des variations d’énergie :

 Terre

 Une météorite se dirige vers la Terre à grande vitesse et pénètre dans l’atmosphère en s‘échauffant et en fondant partiellement.

À cause des interactions avec les molécules de la haute atmosphère, elle atteint une vitesse limite.

1.  Expliquer pourquoi l’énergie mécanique Em de la météorite diminue.

2.  Justifier le fait que toutes les formes d’énergie de la météorite sont modifiées.

-  Donnée :

-  Énergie potentielle de la météorite en interaction avec la Terre :

-  Énergie potentielle 

-  Avec EP = 0 J si la distance r est entre les deux corps est infinie.

 

Distinguer des variations d’énergie :

-  Énergie potentielle de la météorite en interaction avec la Terre :

-  Énergie potentielle 

-  Avec EP = 0 J si la distance r est entre les deux corps est infinie.

 

1.  Évolution de l’énergie mécanique Em de la météorite :

-  L’énergie mécanique Em d’un système macroscopique résulte de contributions macroscopiques.

-  L’énergie mécanique Em d’un système est la somme de son énergie cinétique EC et de son énergie potentielle EP.

-  Relation :

-  Em = EC + EP.

-  Unité : joule (J)

-  Dans le cas présent,

-  La météorite atteint une vitesse limite : vlim = constante

-  L’énergie cinétique EC de la météorite devient constante.

-  D’autre part, la météorite se rapproche de la Terre, la distance r entre la Terre et la météorite diminue.

-  Le terme augmente terme

-  Mais l’énergie potentielle Énergie potentielle de la météorite diminue.

-  L’énergie mécanique Em de la météorite diminue.

2.  Modification des formes d’énergie de la météorite.

-  La météorite possède de l’énergie mécanique macroscopique Em et cette énergie diminue.

-  Elle possède de l’énergie interne U

-  C’est-à-dire :

-  De l’énergie cinétique microscopique ;

-  De l’énergie potentielle microscopique.

-  Comme la météorite s’échauffe en se rapprochant de la Terre, son énergie cinétique microscopique (agitation thermique) augmente.

-  Son énergie cinétique microscopique est modifiée.

-  De plus la météorite fond partiellement lorsqu’elle se rapproche de la Terre.

-  Il se produit un changement d’état physique, passage de l’état solide à l’état liquide.

-  Ceci entraîne une modification de la structure de la météorite et donc une modification de son énergie potentielle microscopique.

-  Son énergie potentielle microscopique augmente.

 

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7)- Exercice 15 page 313 : Reconnaître le mode de transfert de l’énergie :

 

Reconnaître le mode de transfert de l’énergie :

 skieur

skieur 

Lors d’une descente, les skis sont soumis à des forces de frottement exercées par la piste.

1.  Le transfert d’énergie de la piste sur le système {skis} s’effectue-t-il par travail ou par transfert thermique ?

2.  Préciser le signe de ce transfert.

 

Reconnaître le mode de transfert de l’énergie :

 

1.  Transfert d’énergie de la piste sur le système {skis} :

-  Travail ou par transfert thermique ?

-  Les skis sont soumis à des forces de frottement exercées par la piste.

-  Lors du déplacement du skieur, les forces de frottement effectuent un travail W.

-  Le transfert d’énergie entre les skis et la piste s’effectue par travail W.

-  D’autre part, il se produit un échauffement local de la neige qui constitue la piste.

-  Il se produit aussi un transfert thermique des skis vers la piste.

2.  Signe de ce transfert.

-  Le travail des forces de frottement est résistant W < 0 J.

-  Le système {skis} perd de l’énergie et le système {piste} gagne de l’énergie.

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8)- Exercice 17 page 314 : Connaître le premier principe :

Connaître le premier principe :

 

Le premier principe, pour un système au repos macroscopique échangeant de l’énergie mais pas de matière avec le milieu extérieur

et qui évolue d’un état initial à un état final, s’écrit :

ΔUi→f = W + Q

1.  Indiquer le nom et l’unité de chaque grandeur.

2.  Préciser la convention qui détermine le signe.

 

 

Connaître le premier principe :

 

1.  Nom et l’unité de chaque grandeur.

ΔUi→f = W + Q

ΔUi→f : Variation d’énergie interne (joule : J)

W : Travail (électrique ou mécanique)  (joule : J)

Q : Transfert thermique (joule : J)

2.  Convention qui détermine le signe.

  Établissement d’un bilan énergétique :

-  Il faut :

-  Définir le système au repos macroscopique, l’extérieur est alors le reste de l’Univers ;

-  Écrire le premier principe de la thermodynamique ;

-  Relever tous les transferts d’énergie ayant lieu entre le système et le milieu extérieur

-  Repérer le sens de chaque transfert d’énergie ;

-  Attribuer un signe positif si l’énergie est reçue par le système ;

-  Attribuer un signe négatif si l’énergie est cédée par le système ;

-  Effectuer la somme de tous ces transferts :

-  Si la somme est positive, l’énergie interne du système a augmenté ;

-  Si la somme est négative, l’énergie interne du système a diminué.

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9)- Exercice 21 page 314 : Prévoir l’évolution de l’énergie interne :

Prévoir l’évolution de l’énergie interne :

 

On souhaite refroidir de 5 ° C une masse m de jus de fruit considéré comme incompressible.

1.  Donner l’expression de la variation d’énergie interne ΔUi→f du système {jus de fruit}

en fonction notamment de la masse du système et de sa variation de température entre l’état initial et l’état final.

2.  Prévoir le signe de la variation d’énergie interne de ce système.

 

 

Prévoir l’évolution de l’énergie interne :

 

 

1.  Expression de la variation d’énergie interne ΔUi→f du système {jus de fruit} :

-  La variation d’énergie interne ΔUi→f d’une masse m de substance dont la température varie

d’une valeur initiale θi à une valeur finale θf, sans changement d’état, est donnée par la relation suivante :

ΔUi→f = m . c . (θf – θi ) = m . c . Δθ

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : masse de jus de fruit en kilogramme (kg)

c : capacité thermique massique du jus de fruit

(J.kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1)

θf – θi = Δθ : Variation de température en (°C) ou (K)

θi : Température à l’état initial en (°C) ou (K)

θf : Température à l’état final en (°C) ou (K)

 

2.  Signe de la variation d’énergie interne de ce système.

-  On souhaite refroidir de 5 ° C une masse m de jus de fruit considéré comme incompressible.

-  La température du système {jus de fruit} diminue :

-  Δθ = – 5 ° C

-  Le système {jus de fruit} perd de l’énergie : Il cède de l'énergie au milieu extérieur.

-  ΔUi→f < 0 J

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10)- Exercice 23 page 315 : Pression d’un gaz :

Pression d’un gaz :

 

Les appareils respiratoires contenant une bouteille d’air comprimé permettent aux sapeurs-pompiers de travailler dans des atmosphères toxiques lors d’un incendie.

L’air contenu dans une bouteille d’air comprimé de volume

V1 = 6,0 L est à la pression P1 = 300 bar et à la température T1 = 290 K.

Pour simplifier l’étude, on considère que, dans ces conditions de température et de pression, cet air peut être assimilé à un gaz parfait.

1.  Exprimer la quantité de matière n d’air contenu dans la bouteille.

2.  On souhaite calculer le volume V2 d’air que cette bouteille peut libérer à la température T2 = 320 K et à la pression atmosphérique Patm = 1,013 × 105 Pa.

a.  Exprimer la quantité de matière n de l’air en fonction des données de la question 2.

b.  Calculer la valeur du volume V2.

3.  En opération, le volume d’air inspiré par un pompier peut atteindre 90 L par minute.

 Quelle peut être la durée de l’intervention ?

-  Données :

-  1 bar = 1 × 105 Pa.

-  R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

 

Pression d’un gaz :

1.  Quantité de matière n d’air contenu dans la bouteille.

-  On considère que, dans ces conditions de température et de pression, l’air peut être assimilé à un gaz parfait.

-  On peut utiliser l’équation d’état des gaz parfaits :

-  Cette équation relie les différentes grandeurs macroscopiques qui permettent de le décrire.

P . V = n . R . T

P

Pression en pascal (Pa)

V

Volume en mètre cube (m3)

n

Quantité de matière en mole (mol)

R

Constante du gaz parfait :

R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

T

Température absolue en kelvin (K)

- Relation donnant la quantité de matière d'air contenu dans la bouteille :

-  n 

-  Application numérique : pour le plaisir.

-  n = 75 mol 

2.  Volume V2 d’air que cette bouteille peut libérer la bouteille :

-  La température T2 = 320 K

-  La pression atmosphérique Patm = 1,013 × 105 Pa.

a.  Quantité de matière n de l’air en fonction des données de la question 2.

-  On utilise l’équation d’état des gaz parfaits :

-  n 

b.  Valeur du volume V2.

-   V2

-  Application numérique :

-  V2 = 2,0 E3 L 

3.  Durée de l’intervention :

-  En opération, le volume d’air inspiré par un pompier peut atteindre 90 L par minute.

-  On connait le débit volumique de l’air :

-  DV = 90 L . min–1

-  delta t = 22 min 

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11)- Exercice 26 page 316 : Il y a film et film :

Il y a film et film :

 film

Une alternative aux films plastiques alimentaires est le film à la cire d’abeille.

Une couche fine de cire d’abeille, d’huile de jojoba et de résine de pin est déposée sur un tissu en coton biologique.

Chaque film est lavable et réutilisable environ 120 fois.

Pour fabriquer la couche de cire, on utilise une cuve en aluminium de masse m0 = 0,250 kg, chauffée par un conducteur ohmique.

 La puissance électrique Pelec de l’appareil est 200 W.

La cuve contient m1 = 100 g de cire solide.

L’ensemble est initialement à la température ambiante θa = 19 ° C.

1.  Cire et échanges d’énergie :

a.  Calculer la variation d’énergie interne ΔU1 du système {cuve et cire} nécessaire pour atteindre la température de fusion de la cire.

b.  Quelles formes d’énergie de la cire sont modifiées lors du chauffage ?

2.  Premier principe :

a.  Rappeler le premier principe pour le système et en déduire le transfert thermique Q1 à apporter au système par l’appareil pour atteindre la température de fusion.

b.  Indiquer le signe de Q1.

c.  Calculer la durée Δt1 de chauffage nécessaire pour réaliser ce transfert thermique.

3.  Il faut attendre une durée de Δt2 = 6,0 min pour que la cire fonde totalement. Calculer le transfert thermique Q2 correspondant.

4.  En déduire le transfert thermique Qtot nécessaire à la fusion de 100 g de cette cire.

-  Données :

-  Température de fusion de la cire : θf = 64 ° C

-  Capacités thermiques massiques :

-  De l’aluminium : cAl(s) = 897 J . kg–1 . °C–1

-  De la cire : ccire = 3,4 × 103 J . kg–1 . °C–1

 

Il y a film et film :

 film

1.  Cire et échanges d’énergie :

a.  Calcul de la variation d’énergie interne ΔU1 du système {cuve et cire} :

-  Système d’étude : {cuve et cire} 

-  Il est incompressible.

-  Il est constitué :

-  Cuve en aluminium de masse :  m0 = 0,250 kg,

-  La cuve contient de la cire solide :  m1 = 100 g.

-  Température initiale du système : θi = θa = 19 ° C

-  Température finale du système : θf = θf = 64 ° C

-  Transfert par chaleur produisant une élévation de température (sans changement d’état) :

-  La variation d’énergie interne ΔU d’une masse m de substance dont la température varie d’une valeur initiale θi à une valeur finale θf, sans changement d’état,

est donnée par la relation suivante :

ΔU = m . c . (θf – θi) = m . c . Δθ

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : masse de la substance en kilogramme (kg)

c : capacité thermique massique 

(J.kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1)

θf – θi = Δθ : Variation de température en (°C) ou (K)

-  Dans le cas présent, le système est constitué d’une cuve en aluminium et de cire d’abeille :

-  ΔU1 = m0 . cAl(s) . (θf – θa) + m1 . ccire . (θf – θa)

-  ΔU1 = (m0 . cAl(s) + m1 . ccire ) . (θf – θa)

-  ΔU1 = (0,250 × 897 + 0,100 × 3,4 × 103) . (64 – 19)

-  ΔU1 ≈ 2,53 × 104 J

-  ΔU1 ≈ 2,5 × 104 J

b.  Formes d’énergie de la cire modifiées lors du chauffage :

-  La température du système augmente :

-  La température de la cire augmente.

-  L’agitation thermique des entités chimiques qui constituent la cire augmente.

-  L’énergie cinétique microscopique des entités chimiques qui constituent la cire augmente.

-  On chauffe la cire, mais elle ne fond pas. Il n’y a pas de changement d’état physique.

-  L’énergie potentielle microscopique de la cire ne varie pas.

2.  Premier principe :

a.  Énoncé du premier principe pour le système.

-  Énoncé :

-  La variation ΔUi→f d’énergie interne d’un système,

-  Qui n’échange pas de matière avec le milieu extérieur,

-  Au repos macroscopique,

-  Qui évolue d’un état initial (i) à un état final (f)

-  Est égale à la somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur,

-  Par travail W et / ou par transfert thermique Q :

ΔUi→f = W + Q

ΔUi→f : Variation d’énergie interne (joule : J)

W : Travail (électrique ou mécanique)  (joule : J)

Q : Transfert thermique (joule : J)

-  Dans le cas présent,

-  Le système d’étude : {cuve et cire} 

-  La somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur :

-  Le système reçoit de l’énergie du milieu extérieur grâce au conducteur ohmique sous forme de transfert thermique.

-  Transfert thermique : Q1 

-  Il ne reçoit pas de transfert d’énergie par travail : W = 0 J.

-  Enfin, on néglige les transferts thermiques entre l’air ambiant et le système {cuve et cire}.

-  On peut écrire :

-  ΔUa→f = Q1

 

b.  Signe de Q1.

-  Le milieu extérieur cède de l’énergie par transfert thermique au système {cuve et cire} 

-  Le système {cuve et cire} gagne l’énergie Q1

-  Q1 > 0 J

c.  Calcul de la durée Δt1 de chauffage nécessaire pour réaliser ce transfert thermique.

-  Le transfert thermique Q1 provient de l’énergie reçue par travail électrique par l’intermédiaire du conducteur ohmique.

-  Il fournit l’énergie électrique :

-  Welec = Pelec . Δt1

-  Il en découle que :

-  Welec = Pelec . Δt1 = Q1

-  On en déduit l’expression suivante :

-  delta t1 = 2,1 min 

3.  Transfert thermique Q2 correspondant.

-  Durée de Δt2 = 6,0 min pour que la cire fonde totalement.

-  Le transfert thermique Q2 correspond au passage de 100 g de cire de l’état solide à l’état liquide à la température constante de fusion de la cire θf = 64 ° C.

-  Elle correspond à l’énergie électrique cédée par le milieu extérieur par l’intermédiaire du conducteur ohmique de puissance 200 W pendant la durée Δt2 = 6 min.

-  Q2 = Welec = Pelec . Δt2

-  Q2 = 200 × 6,0 × 60

-  Q2 ≈ 7,2 × 104 J

4.  Transfert thermique Qtot nécessaire à la fusion de 100 g de cette cire.

-  Choix du système :

-  Si le système d’étude est : {cuve et cire} :

-  Alors l’énergie totale est :

-  Qtot = Q1 + Q2

-  Qtot ≈ 2,5 × 104 + 7,2 × 104

-  Qtot ≈ 9,7 × 104 J

-  Maintenant, si le système d’étude est la cire exclusivement :

-  Qtot représente le transfert thermique suivant :

-  Premier temps on chauffe 100 g de cire de 19 ° C à 64 ° C ;

-  Q1 = m1 . ccire . (θf – θa)

-  Q1 = 0,100 × 3,4 × 103 × (64 – 19)

-  Q1 ≈ 1,53 × 104 J

-  Q1 ≈ 1,5 × 104 J

-  Deuxième temps,  on fait fondre les 100 g de cire

-  Q2 ≈ 7,2 × 104 J

-  Qtot = Q1 + Q2

-  Qtot ≈ 1,5 × 104 J + 7,2 × 104 J

-  Qtot ≈ 8,7 × 104 J

  Chaleur latente de changement d’état :

-  L’énergie transférée lors d’un changement d’état d’un kilogramme d’une espèce chimique est l’énergie massique de changement d’état, notée L de cette espèce.

-  Cette énergie est aussi appelée chaleur latente de changement d’état.

-  Elle s’exprime en J. kg–1.

-  L’énergie Q transférée lors du changement d’état d’une masse m de l’espèce est donnée par la relation suivante :

Q = m . L

Q : énergie en joule J

m : masse en kilogramme : kg

L : chaleur latente en J. kg–1

-  En conséquence, la grandeur Q2 ≈ 7,2 × 104 J permet de calculer la chaleur latente de fusion Lf de la cire d’abeille :

-  Q2 = m1 . Lf

-  Lf = 7,2 kJ / kg 

-  La cire d'abeille est un mélange complexe d'esters d’acides gras, d'acides gras et de composés hydrocarbonés.

-  Un corps gras est un triester d'acide gras et du glycérol.

-  Les corps gras sont encore appelés triglycérides.

-  Le glycérol est un trialcool : le propan-1, 2, 3 -triol.

-  Un acide gras est un acide carboxylique à chaîne linéaire, saturée ou non, possédant en général un nombre pair d'atomes de carbone, entre 4 et 22.

Corps gras :

glycérol

corps gras

acides gras

Chaleur latente de vaporisation de l’éthanol.

montage

Transformations physiques.

transferts d'énergie

Transferts d’énergie

transferts d'énergie

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12)- Exercice 29 page 317 : Équation de Van der Waals :

Équation de Van der Waals :

 

Un gaz ne peut être assimilé à un gaz parfait lorsque sa pression devient trop importante.

On parle alors de « gaz réels ».

L’équation de Van der Waals permet de mieux décrire un gaz réel que l’équation d’état des gaz parfaits :

 équation de Van der Waals

Une correction est effectuée dans l’équation de Van der Waals sur la pression et le volume, à l’aide de deux coefficients a et b qui dépendent de la nature du gaz.

1.  Montrer que, lorsque le volume V de gaz réel est très grand, l’équation d’état des gaz parfaits devient une très bonne approximation de l’équation de Van der Waals.

2.  On veut comparer le modèle du gaz parfait à celui du gaz réel de Van der Waals pour deux exemples, le néon Ne et le dioxyde de carbone CO2.

Chacun de ces gaz occupe une enceinte close de volume = 5,00 L, à une température T = 300,0 K, avec la même quantité de matière n = 1,00 mol.

a.  Calculer la pression P de chacun de ces gaz dans le cadre du modèle du gaz parfait.

b.  Calculer de même la pression P’ de chacun de ces gaz dans le cadre du modèle du gaz réel de Van der Waals.

c.  Comparer P et P’. Lequel de ces gaz se rapproche le plus du gaz parfait ? interpréter.

-  Données :

-  Constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 . mol–1 . K–1.

-  Pour le néon :

-  a = 0,02135 Pa . m6 . mol–2 et b = 1,71 × 10–5 m3 . mol–1.

-  Pour le dioxyde de carbone :

-  a = 0,364 Pa . m6 . mol–2 et b = 4,267 × 10–5 m3 . mol–1.

 

Équation de Van der Waals :

   
équation de Van der Waals
P : pression du gaz réel en pascal Pa
V : Volume du gaz réel en métre cube m3
T : Température du gaz réel en kelvin K
R : Constante des gaz parfaits :
R = 8,314 Pa . m3 . mol–1 . K–1
a : Coefficient de cohésion en  Pa . m6 . mol–2
b : Covolume molaire en  m3 . mol––1

- Pour les corps purs :

-   a

-  TC : Température critique du corps pur en kelvin (K).

-  PC : Pression critique du corps pur en pascal (Pa).

-  R : constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 . mol–1 . K–1

-  b 

-  Diagramme P = f (T) (cas général) :

 diagramme

-  Le point critique d’un corps pur est le point du diagramme température-pression où s’arrête la courbe d’équilibre liquide-vapeur.

-  Le point triple du diagramme température-pression est le point pour lequel l’état solide, l’état liquide et l’état gazeux coexistent en équilibre.

- Cas du néon :

diagramme du néon

- Quelques caractéristiques :

Point critique

TC = – 228,75 ° C

PC = 265,79 bar

Point triple

TP = – 248,69 ° C

PP = 0,4330 bar

-   Le néon est un gaz monoatomique dans les CNTP.

- À la pression atmosphérique, il se condense à 27 K et se solidifie à 24,6 K.

- Le néon est un gaz extrêmement inerte.

- La couleur orange rougeâtre, que le néon émet (tubes néon), est utilisé pour les enseignes lumineuses.

1.  Le volume V de gaz réel est très grand.

-  Équation d’état des gaz parfaits :

-  P . V = n . R . T

-   Équation de Van der Waals :

-  équation de Van der Waals 

-  Étude du terme terme quand V devient très grand :

-  expression 

-  Étude du terme : volume

-  terme 

-  En conclusion :

-  Équation de Van der Waals 

2.  Comparaison des deux équations.

a.  Valeur de la pression P de chacun de ces gaz dans le cadre du modèle du gaz parfait.

-  P = 4,99 E5 Pa 

b.  Valeur de la pression P’ de chacun de ces gaz dans le cadre du modèle du gaz réel de Van der Waals.

-  Pression P’ :

-  Relation :

-  pression 

-  Cas du néon :

-  Pnéon = 5,00 E5 Pa 

-  Pour le dioxyde de carbone :

-  P CO2 = 4,89 E5 Pa 

c.  Comparaison de P et P’.

-  Les différentes valeurs :

-  P ≈ 4,99 × 105 Pa ; PNe ≈ 5,00 × 105 Pa ; PCO2 ≈ 4,89 × 105 Pa 

-  PNeP

-  Le néon se rapproche le plus du gaz parfait.

-  Interprétation :

-  Le néon est un gaz monoatomique alors que le dioxyde de carbone est une molécule constituée de deux atomes d’oxygène O et d’un atome de carbone C.

-  Rayon de l’atome de néon : RNe = 38 pm.

rond

-  Rayon de l’atome de carbone  : RC = 70 pm

-  Rayon de l’atome d’oxygène  : RO = 60 pm

-  Caractéristiques de la molécule de dioxyde de carbone :

La molécule

de

dioxyde de

carbone

CO2

 

Schéma de

Lewis de

la molécule :

Lewis CO2

 

 

Géométrie de

la molécule

 CO2

Molécule linéaire

dC=O = 116 pm

AX2

Type : AX2

-  La molécule de dioxyde de carbone est plus grande que l’atome de néon.

-  Le néon, gaz monoatomique se rapproche plus du modèle du gaz parfait que la molécule de dioxyde de carbone.

-  De plus, le néon est un gaz rare.

-  Les interactions entre les atomes de néon sont négligeables.

  Le gaz parfait :

-  Un gaz est dit parfait si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions entre elles sont négligeables.

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