Chap N° 15 Exercices 2024 : Le gaz Parfait et Premier principe de la thermodynamique


Chap N° 15

travaux

Premier principe de

la thermodynamique

et bilan énergétique
Exercices 24

Cours

Exercices


 

 
Sciences physiques sur le Web

I- Exercice 1 : Dissoudre un gaz

1)- Énoncé.

2)- Correction.

II- Exercice 2 : Stockage des aérosols .

1)- Énoncé.

2)- Correction.

III- Exercice 3 : Prévoir la variation d’une grandeur

1)- Énoncé.

2)- Correction.

IV- Exercice 4 : Suivi cinétique d'une transformation chimique.

1)- Énoncé.

2)- Correction.

V- Exercice 5 : Des bouchons sous pression.

1)- Énoncé.

2)- Correction.

VI - Exercice 6 : Bilan énergétique

1)- Énoncé.

2)- Correction.

VII - Exercice 7 : Valeur en eau d’un calorimètre.

1)- Énoncé.

2)- Correction.

VIII- Exercice 8 : Étude énergétique d'une centrale nucléaire

1)- Énoncé.

2)- Correction.

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I- Exercice 1 : Dissoudre un gaz.

1)- Énoncé.

Un ballon de volume V0 = 250 mL est rempli de chlorure d'hydrogène gazeux HCℓ (g) à la pression P0 = 1,013 × 105 Pa.

Le bouchon du ballon est traversé par un tuyau souple fermé par une pince.

L'extrémité du tuyau est plongée dans un cristallisoir qui contient de l'eau distillée et quelques gouttes d'hélianthine qui se colorent en rouge lorsque le pH est inférieur à 3.

Après l'ouverture de la pince, l'extrémité du tuyau souple est immergée dans la solution du cristallisoir, la solution aqueuse monte en jet dans le ballon et se colore en rouge.

Le volume de gaz restant dans le ballon est V1 = 20 mL à la pression P1 = 9,83 × 104 Pa.

expérience du jet d'eau  expérience du jet d'eau

Vidéo :

DONNÉES :

En début et en fin d'expérience, la température du gaz est T = 298 K.

Constante du gaz parfait : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

 

QUESTION :

Exprimer puis calculer la quantité de matière de chlorure d'hydrogène gazeux n (HCℓ) initialement introduite dans le ballon.

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2)- Correction

-  Avant l’expérience du jet d’eau :

-  Volume du ballon : V0 = 250 mL

-  Température du gaz : T = 298 K

-  Gaz : mélange de chlorure d'hydrogène gazeux HCℓ (g) et d’air.

-  Pression : P0 = 1,013 × 105 Pa.

-  En fin d’expérience :

-  Volume de gaz restant dans le ballon : V1 = 20 mL

-  Pression du g az restant dans le ballon : P1 = 9,83 × 104 Pa.

-  Le gaz restant dans le ballon est de l’air.

-  On considère que le chlorure d’hydrogène gazeux se comporte comme un gaz parfait.

-  De même l’air se comporte comme un gaz parfait.

-  Dans le cas présent, la pression des différents gaz est faible.

-  Elle est voisine de la pression atmosphérique : P0 = 1,013 × 105 Pa et P1 = 9,83 × 104 Pa.

-  Au départ :

-  Quantité de matière de chlorure d’hydrogène gazeux : n (HCℓ)

-  Quantité de matière d’air : n (air)

-  Quantité de matière de gaz contenu dans le flacon au départ :

-  ni = n (HCℓ) + n (air)

  Réaction chimique lors de l’expérience du jet d’eau :

-  Il se produit la dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau

-  Cette réaction est totale.

-  Elle produit une solution d’acide chlorhydrique : H3O+ (aq) + C (aq)

-  Cette solution acide est mise en évidence par la coloration rouge de l’hélianthine.

-  Équation de la réaction :

HCℓ  (g) + H2O (ℓ) → H3O+ (aq) + Cℓ (aq)

-  Tout le chlorure d’hydrogène a réagi avec l’eau. C'est le réactif limitant.

-  En fin d’expérience le gaz restant dans le flacon est l’air de quantité de matière n (air)

  Application de la loi des gaz parfait au mélange initial :

-  Avant l’expérience du jet d’eau :

-  Volume du ballon : V0 = 250 mL

-  Température du gaz : T = 298 K

-  Quantité de matière de gaz  :  ni = n (HCℓ) + n (air)

-  mélange de chlorure d'hydrogène gazeux HCℓ (g) et d’air.

-  Pression : P0 = 1,013 × 105 Pa.

-  Loi des gaz parfait :

-  P0 . V0 = ni . R . T

-  ni 

  Application de la loi des gaz parfait après l’expérience :

-  Volume du gaz : V1 = 20 mL

-  Température du gaz : T = 298 K

-  Quantité de matière de gaz  :  n (air)

-  Pression : P1 = 9,83 × 104 Pa

-  P1 . V1 = n (air) . R . T

-  n air 

-  Quantité de matière de chlorure d’hydrogène gazeux : n (HCℓ)

-  ni = n (HCℓ) + n (air)

-  n (HCℓ) = nin (air)

-   n HCl

-  Application numérique :

-  n HCl = 9,4 E-3 mol 

  Schémas de l’expérience :

-  Première étape : Sous la Hotte

-  On porte à ébullition une solution concentrée d’acide chlorhydrique (37 %).

solution concentrée d’acide chlorhydrique (37 %)

-  On laisse se poursuivre l’ébullition pendant 2 min environ.

-  Le chlorure d’hydrogène est recueilli dans un flacon

-  C’est un gaz plus dense que l’air.

-  On bouche le flacon avec un bouchon muni d’un tube fermé par une pince.

schéma 02

-  Deuxième étape : expérience du jet d’eau.

-  On amorce l’aspiration de l’eau.

-  Pour ce faire, on retourne le flacon avec son dispositif sur le cristallisoir contenant de l’eau

-  On enlève la pince pour faire entrer un peu d’eau et on bouche l’extrémité du tube avec l’index

-  On secoue l’ensemble et le retourne sur le cristallisoir contenant de l’eau.

-  L’eau remplit partiellement le flacon.

-  L’eau initialement jaune-orangé se colore en rouge.

-  La solution obtenue est acide, son pH est inférieur à 3,1.

Indicateurs colorés acido-basiques

indicateurs colorés acido-basiques

- Schémas :  on amorce l'aspiration de l'eau

schéma 03 On retourne le dispositif schéma 04

schéma 05

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II- Exercice 2 : Stockage des aérosols.

1)- Énoncé.

Une bombe aérosol neuve de volume V = 200 mL, contient comme gaz propulseur du diazote, que l'on assimile au gaz parfait.

bombe aérosol

DONNÉES :

Constante du gaz parfait : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

1 bar = 105 Pa

Température absolue : T (K) = θ ° C + 273,15

 

a)-  À la température θ1 = 25,0 °C, le volume V1 du gaz propulseur correspond à 40% du volume du boîtier est à la pression P1= 6,00 bar.

Déterminer la quantité de matière n1 de gaz propulseur présent dans ce dispositif.

b)-  Déterminer la température θ2 pour atteindre la pression maximale P2 = 10,0 bar que peut supporter la bombe aérosol neuve en toute sécurité,

en supposant que le volume V2 et la quantité de matière n2 du gaz propulseur restent constants.

c)-  Indiquer si cette situation peut se produire dans la vie courante.

d)-  Au cours de l'utilisation du produit, la pression du gaz propulseur diminue.

À la température θ1 = 25,0 °C, quand sa pression atteint la valeur P3 = 3,00 bar, le gaz propulseur occupe un volume V3 = 160 mL

et le dispositif ne fonctionne plus. En déduire un inconvénient du conditionnement aérosol, d'un déodorant par exemple.

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2)- Correction.

Le contenu d’un aérosol au gaz diazote propulseur :

Un aérosol est un récipient sous pression qui utilise du gaz pour expulser le liquide qu’il contient.

Le diazote est produit à partir d’air comprimé.

Des machines séparent les molécules de dioxygène et de diazote gazeux.

On utilise principalement le diazote dans les eaux thermales.

C’est l’un des seuls gaz acceptés par Ecocert pour les produits cosmétiques.

Les aérosols offrent une grande commodité et efficacité, mais ils présentent également des défis en termes de santé et d’environnement.

aérosol

a)-  Quantité de matière n1 de gaz propulseur présent dans ce dispositif.

-  Température θ1 = 25,0 °C

-  La température absolue du gaz, notée T

-  Température absolue : T (K) = θ ° C + 273,15

-  Température T1 = 25,0 °C + 273,15

-  T1 ≈ 298 °C

-  Volume V1 du gaz propulseur correspond à 40% du volume du boîtier

-  Bombe aérosol neuve de volume V = 200 mL

-  Pression P1 = 6,00 bar

-  Quantité de matière de gaz propulseur : n1 ?

-  On considère que le diazote se comporte comme un gaz parfait.

-  Loi des gaz parfait :

-  P1 . V1 = n1 . R . T

-  n1 

-  Avec V1 = 0,400 V

-  Application numérique :

-   n1 = 1,94 E-2 mol

b)-  Température θ2 pour atteindre la pression maximale P2 = 10,0 bar que peut supporter la bombe aérosol neuve.

-  Volume V2 = V1

-  Quantité de matière n2 du gaz propulseur : n2 = n1

-  Température : T2 = 273 + θ2

-  Pression maximale : P2 = 10,0 bar

-  Loi des gaz parfait :

-  P2 . V2 = n2 . R . T2

-  Application numérique :

-   T2 = 497 K

-  T2 ≈ 273 + θ2

-  θ2 T2 – 273

-  θ2 ≈ 497 – 273

-  θ2 ≈ 224 ° C

c)-  Indiquer si cette situation peut se produire dans la vie courante.

-  Cette situation peut se produire lors d’un incendie ou si l’on place l’aérosol près d’une flamme ou dans un four.

-  Dans les conditions quotidiennes, on ne peut pas atteindre de telles températures.

d)-  Inconvénient du conditionnement aérosol, d'un déodorant par exemple.

-  Au cours de l'utilisation du produit, la pression du gaz propulseur diminue.

-  À la température θ1 = 25,0 °C,

-  Quand sa pression atteint la valeur P3 = 3,00, bar,

-  le gaz propulseur occupe un volume V3 = 160 mL

-  le dispositif ne fonctionne plus.

-  Quantité de matière de gaz propulseur restant dans le flacon :

-  Loi des gaz parfait :

-  P3 . V3 = n3 . R . T1

-   n3

-  Application numérique :

-   n3 = 1,94 E-2 mol

-  La quantité de matière de gaz propulseur n’a pratiquement pas variée.

-  Le flacon aérosol n’est pas vide. Il reste aussi du produit non utilisé à l’intérieur du flacon.

-  Ce flacon présente toujours un danger d’explosion lors d’un indencie, lors d’une surchauffe.

-  Il faut recycler ce type de flacon.

-  Suivre les instructions écrites sur le flacon.

-  Les bombes aérosol qui ne sont pas vides doivent être jetées différemment, car il peut être dangereux de les jeter de façon classique.

-  Les bombes aérosol sont pressurisées, ce qui signifie qu'elles sont susceptibles d'exploser si elles sont modelées.

-  N'essayez jamais de perforer une bombe aérosol, ni de l'exposer à une chaleur extrême.

-  Si le contenant est équipé d'un bouchon en plastique, vous pouvez le retirer pour le recycler.

 

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III- Exercice 3 : Prévoir la variation d’une grandeur.

1)- Énoncé.

Un élève cherche à appliquer comment augmenter la masse volumique d'un gaz en faisant varier les grandeurs macroscopiques qui le décrivent.

 

ÉTAPE 1 : Comprendre ce que l'on peut déduire de l'équation d'état du gaz parfait.

Un petit quiz pour commencer …

Si P augmente alors T augmente :  

Si V augmente alors n augmente :  

Si P augmente alors n augmente :  

Si P × V augmente alors T augmente :  

VRAI  

VRAI  

VRAI  

VRAI  

FAUX

FAUX

FAUX

FAUX

…étonnant non.

   Dans chaque cas l'affirmation est toujours vraie à condition que le reste des variables soient constantes.

  On peut donc dire sur le premier exemple :

  « si P augmente alors T augmente est toujours vrai si n et V restent constantes ».

  La seule certitude est que le rapport rapport ( R constante des gaz parfaits) est constant quelles que soient les valeurs de n, V, P et T !

 

ÉTAPE 2 :  Isolé la grandeur physique souhaitée.

Le support visuel ci-dessous présente les étapes et les résultats d'une démarche mise en œuvre pour isoler une variable de l'équation d'état du gaz parfait.

 équation d'état du gaz parfait

Par exemple, exprimer V en fonction de P, T, R et n pour une pression non nulle (P ≠ 0) :

 V en fonction de P, T, R et n

  Conseils !  Pour analyser les données du problème.

  Lorsqu’une grandeur physique est recherchée dans un problème, les autres grandeurs dont elle dépend sont déterminées soit directement à partir des données, soit indirectement à l'aide d'expressions connues.

  Exemple, si la température T est demandée, il faut pouvoir extraire P, V et n des données ou, si besoin ,utiliser des relations connues faisant intervenir ces grandeurs comme :

-  Relation reliant quantité de matière n,  à la masse m et à la masse molaire M :

-   n = m / M

-  Relation reliant, la masse m,  la masse volumique ρ et le volume V:

-  m = ρ . V

-  etc… 

Questions :

1.  Exprimer la masse volumique ρ d’un gaz, de masse m, contenu dans une enceinte fermée de volume V variable et dont la température T est susceptible d'être modifiée.

2.  Écrire l’équation d’état du gaz parfait et y faire intervenir la masse volumique ρ.

3.  Isoler la masse volumique ρ.

4.  En déduire les différentes façons d'augmenter la masse volumique d'un gaz, en précisant pour chacune d’elles, les paramètres qui restent constants.

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2)- Correction

 

1.    Expression de la masse volumique ρ d’un gaz :

-  Masse du gaz : m

-  Volume du gaz :  V variable

-  Température du gaz T  (susceptible d'être modifiée)

-  Relation reliant, la masse m,  la masse volumique ρ et le volume V:

-  m = ρ . V

-  Autre écriture :

-   masse volumique

-  Relation reliant quantité de matière n,  à la masse m et à la masse molaire M :

-  n = m / M 

-  On peut écrire l’expression suivante :

-  masse volumique 

 

2.  Équation d’état du gaz parfait.

-  Expression en fonction de la masse volumique ρ

-  Pour faire intervenir la température T, on utilise l’équation d’état du gaz parfait :

-   masse volumique

3.  Isoler la masse volumique ρ.

-  Expression de la masse volumique ρ à partir de l’équation d’état du gaz parfait :

-  masse volumique 

 

4.  Les différentes façons d'augmenter la masse volumique d'un gaz :

-  La masse volumique ρ augmente si le rapport rapport augmente.

-  Or R est la constante des gaz parfaits et M représente la masse molaire du gaz.

-  La masse molaire M d’un gaz est une grandeur caractéristique du gaz, elle ne varie pas.

-  La masse volumique ρ d’un gaz augmente :

-  Si la pression P du gaz augmente à température T constante.

-  Si la température T du gaz diminue à pression constante P

-  Si la pression P et la température T varient de telle sorte que le rapport rapport P / T augmente.

 

 

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IV- Exercice 4 : Suivi cinétique d'une transformation chimique.

1)- Énoncé.

Les pluies acides sont des précipitations qui peuvent contenir de l'acide sulfurique résultant de la combustion des combustibles fossiles.

Cet acide est susceptible de réagir avec le zinc présent dans les gouttières.

Pour étudier la transformation chimique entre l'acide sulfurique et le zinc, considéré comme totale, on réalise l'expérience décrite dans le DOC. 1.

L'étude a comme objectif de retrouver expérimentalement la valeur de l'avancement maximal xmax de la réaction attendue théoriquement.

 

DOC. 1 Description de l’expérience

 Description de l’expérience

À la date t = 0 s, on verse rapidement, sur une masse m = 0,50 g de poudre de zinc, un volume V = 75,0 mL de solution d’acide sulfurique de concentration en ions oxonium H3O+ (aq), C = 0,40 mol . L–1.

La pression est mesurée à cet instant par le capteur est P0 = 1020 hPa.

La formation de dihydrogène crée une surpression qui s’additionne à la pression de l’air initialement présent.

 

DOC. 2 Tableau de valeurs.

t ( en min)

0

1,0

3,0

5,0

7,0

9,0

11,0

15,0

20,0

25,0

30,0

35,0

P (en hPa)

1020

1030

1060

1082

1101

1120

1138

1172

1215

1259

1296

1335

 

t ( en min)

45,0

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

110,0

140,0

160,0

190,0

240,0

300,0

P (en hPa)

1413

1452

1513

1565

1608

1641

1697

1744

1749

1757

1757

1757

DONNÉES :

Masse molaire atomique du zinc : M (Zn) = 65,4 g . mol–1

Constante du gaz parfait : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

1 bar = 105 Pa

Température absolue : T (K) = θ ° C + 273,15

 

L’équation de la réaction modélisant la transformation du zinc en milieu acide :

Zn (s) + 2 H3O+ (aq) → Zn2+ (aq) + H2 (g) + H2O (ℓ)

 

Questions :

 

1.  À partir du DOC. 1, établir un tableau d’avancement de la réaction et déterminer l’avancement maximal xmax.

2.  En considérant que le dihydrogène libéré par la réaction est un gaz parfait et en négligeant le volume de solution d’acide sulfurique versé devant le volume d’air initialement présent dans l’erlenmeyer, montrer que l’avancement x de la réaction a pour expression : exxpression de l'avancementoù l’on note Pmax la pression mesurée à l’état final.

3.  Tracer la courbe d’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps avec un tableur.

4.  Vérifier que l’avancement maximal xmax obtenu en 1. est en accord avec l’avancement xf déterminé graphiquement, en justifiant les écarts éventuels.

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2)- Correction.

1.  Tableau d’avancement de la réaction et avancement maximal xmax.

-  Quantité de matière initiale d’ions oxonium :

-  n (H3O+) = C . V

-  n (H3O+) = 0,40 × 75 × 10–3

-  n (H3O+) ≈ 3,0 × 10–2 mol

-  n (H3O+) ≈ 30 mmol

-  Quantité de matière initiale de zinc :

-  Quantité de matière initiale de zinc 

-  Tableau d’avancement :

Équation de la réaction

Équation

 

2 H3O+ (aq) 

Zn (s) 

Zn2+ (aq)

+ H2 (g)

+ 2 H2O  (ℓ)

État du

système

Avanc.

n (H3O+)

n (Zn)

 

n (Ca2+)

n (H2)

solvant

État initial

(mmol)

x = 0

n0 (H3O+) ≈ 30

n0 (Zn) ≈ 7,6

 

0

0

solvant

Au cours

de la

trans.

x

n0 (H3O+) – 2 x

n0 (Zn) – x

 

x

x

solvant

Avanc.

maximal

xmax

n0 (H3O+) – 2 xmax1

= 0

n0 (Zn) – xmax2

= 0

 

xmax

xmax

solvant

-  Recherche de l’avancement maximal :

-  Hypothèse 1 : On suppose que l’ion oxonium est le réactif limitant :

-  Dans ce cas :

-  n0 (H3O+) – 2 xmax1 = 0

-  30 – 2 xmax1 ≈ 0 

-  xmax1 ≈15 mmol

-  Hypothèse 2 : on suppose que le zinc est le réactif limitant :

-  n0 (Zn) – xmax2 = 0

-  7,6 – xmax2 ≈ 0

-  xmax2 ≈ 7,6 mmol

-  Or l’avancement maximal est égal à la plus petite des deux valeurs :

-  xmax = xmax2 < xmax1

-  xmax ≈ 7,6 mmol

-  Le zinc est le réactif limitant et l’ion oxonium est le réactif en excès :

-  Tableau d’avancement et bilan de matière :

Équation de la réaction

Équation

 

2 H3O+ (aq) 

Zn (s) 

Zn2+ (aq)

+ H2 (g)

+ 2 H2O  (ℓ)

État du

système

Avanc.

n (H3O+)

n (Zn)

 

n (Ca2+)

n (H2)

solvant

État initial

(mmol)

x = 0

n0 (H3O+) ≈ 30

n0 (Zn) ≈ 7,6

 

0

0

solvant

Au cours

de la

trans.

x

n0 (H3O+) – 2 x

n0 (Zn) – x

 

x

x

solvant

Avanc.

Maximal

(mmol)

xmax

n0 (H3O+) – 2 xmax

14,7 ≈ 15

n0 (Zn) – xmax

= 0

 

xmax

7,6

xmax

7,6

solvant

2.  Expression de l’avancement x de la réaction.

-  À la lecture du tableau d’avancement de la réaction, on peut écrire l’égalité suivante :

-  n (H2) = x

-  D’après l’énoncé :

-  La pression est mesurée, à t0 = 0 s par le capteur est, P0 = 1020 hPa.

-  La formation de dihydrogène crée une surpression qui s’additionne à la pression de l’air initialement présent :

-  P (H2) = P – P0

-  On note le volume du gaz : Vgaz

-  On considère que le dihydrogène se comporte comme un gaz parfait.

-  On peut utiliser l’équation des gaz parfaits :

-  P (H2) . Vgaz = n (H2) . R . T

-  Expression de l’avancement :

-  avancement x 

-  Dans l’expression, il faut faire intervenir l’avancement maximal xmax et la pression maximale Pmax.

-  Or l’avancement est maximal xmax lorsque la pression est maximale Pmax :

-   x max

-  En conséquence :

-  relation 

-  En combinant les relations : x max et relation

-  On peut donner l’expression de l’avancement x de la réaction:

-   exxpression de l'avancement

3.  Courbe d’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps avec un tableur.

-  Utilisation du tableur Excel :

 Excel 01

-  Formule pour le calcul :  Cellule E4

 Formule pour le calcul

-  Formule que l’on recopie vers le bas autant que nécessaire.

-  Tableau de valeurs :

t

(en min)

P

(en hPa)

x

mmol

0

1020

0,00

1

1030

0,10

3

1060

0,41

5

1082

0,64

7

1101

0,84

9

1120

1,03

11

1138

1,22

15

1172

1,57

20

1215

2,01

25

1259

2,46

30

1296

2,85

35

1335

3,25

45

1413

4,05

50

1452

4,45

60

1513

5,08

70

1565

5,62

80

1608

6,06

90

1641

6,40

110

1697

6,98

140

1744

7,47

160

1749

7,52

190

1757

7,60

240

1757

7,60

300

1757

7,60

-  Graphe : x = f (t) :

 Graphe : x = f (t)

-  L’avancement x varie rapidement au départ de la réaction, puis plus lentement.

-  C’est le régime transitoire.

-  En fin de réaction, lorsque la réaction est terminée, l’avancement x ne varie plus.

-  C’est le régime permanent.

-  On peut déterminer de façon graphique la valeur de l’avancement final xf de la réaction :

 exploitation  Graphe : x = f (t)

-  xf ≈ 7,6 mmol

-  On peut déterminer aussi le temps de demi-réaction :

-  Définition du temps de demi-réaction

-  Le temps de demi-réaction t1/2 correspond à la durée au bout de laquelle l’avancement atteint la moitié de sa valeur finale xf :

-   x (t1/2) = xf / 2

-  Exploitation du graphique :

 Exploitation du graphique

-  t1/2 ≈ 42 min

-  La réaction est terminée au bout de 6 t1/2 environ.

 

4.  Comparaison de l’avancement maximal xmax obtenu en 1. et de l’avancement xf déterminé graphiquement.

-  La transformation chimique entre l'acide sulfurique et le zinc, considéré comme totale :

Zn (s) + 2 H3O+ (aq) → Zn2+ (aq) + H2 (g) + H2O (ℓ)

-  En conséquence : xf = xmax

-  Le zinc est le réactif limitant. En fin de réaction il est totalement consommé.

-  xf = xmax ≈ 7,6 mmol

-  L’exploitation graphique est en accord avec l’avancement maximal calculé à la question 1.

-  justification des écarts éventuels :

-  Il faut faire en sorte que le dispositif soit bien étanche : pas de fuite de gaz.

-  La température T du milieu réactionnel doit rester constante au cours de la réaction.

-  Pour ce faire, on utilise un bain thermostaté.

-  La variation de volume lorsque l’on verse la solution d’acide sulfurique doit être négligeable devant le volume de l’erlenmeyer.

-  Ne pas oublier que l’on utilisé l’équation d’état des gaz parfaits : P . V = n . R . T

-  Si V et T sont constant au cours de l’expérience, alors la variation de P est liée à la variation de n.

-  P (H2 ) = k . n (H2) 

 

 

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V- Exercice 5 : Des bouchons sous pression.

1)- Énoncé.

Le champagne doit son effervescence au dioxyde de carbone dissous (CO 2) qui est libéré sous forme de gaz à l'ouverture du bouchon.

Il contient entre 5 et 9 g dans une bouteille.

 

DOC. 1 Dissolution du dioxyde de carbone dans l’eau

La concentration C de gaz dissous dans une solution aqueuse est proportionnelle à la pression P qu'exerce ce gaz sur le liquide d'après la loi de Henri (1803).

Cela se traduit par la relation C = kT × P,  avec kT la constante de Henri qui est fonction de la température T du composé chimique étudié.

À T = 298 K, la constante de Henri vaut pour le dioxyde de carbone :

kT = 3,35 × 10–7 mol . L–1 . Pa–1

bouchon de champagne

DOC. 2 Chronophotographie du bouchon initialement immobile

bouchon de champagne

Intervalle temporel τ entre deux clichés :

τ = t1t0 = t2t1 = 400 μs

La force pressante, modélisant l'action exercée par le gaz contenu dans la bouteille sur le bouchon, est constante pendant 2 ms après la libération du bouchon.

Il règne une pression dans la bouteille telle que le bouchon éjecté verticalement, à température ambiante, pourrait atteindre une hauteur comprise entre 8 m et 9 m en l'absence de frottement de l'air.

 

DOC. 3 Caractéristiques de la bouteille de champagne.

bouteille de champagne

DONNÉES :

-  Tambiante = 298 K

-  Patmosphérique = 1013 hPa

-  Intensité de la pesanteur : g = 9,81 N . kg–1

-  Constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

-  Dans le référentiel galiléen, la variation approchée entre le vecteur variation de vitesse vecteur variation de vitesse d’un système modélisé par un point de masse m et la somme somme des vecteurs forces des vecteurs forces appliquées à ce système pendant une durée Δt séparant deux instants voisins est la suivante :

- approche de la deuxième loi de Newton  

-  Les unités SI :

- norme du vecteur vitesse  en m . s–1 ; m en kg ; norme du vecteur force en N ; Δt en s

Question :

   Estimer la quantité de matière de dioxyde de carbone contenu dans une bouteille de champagne

en portant un regard critique sur le résultat obtenu au regard des hypothèses formulées.

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2)- Correction.

-  On veut estimer la quantité de matière de dioxyde de carbone contenu dans une bouteille de champagne.

  Cheminement du raisonnement :

-  On connait le volume de CO2 (g), Vg = 6,50 cm3

-  Pour connaître la pression du gaz, on considère que le dioxyde de carbone se comporte comme un gaz parfait.

-  Équation état des gaz parfaits : Pg . Vg = n . R . T

-  D’autre part :

-  On donne dans l’énoncé, le diamètre intérieur du goulot : d = 2,08 cm

-  Ainsi, on peut accéder à la force pressante exercée par le gaz sur le bouchon :

-  Fg = Pg . S

-  Pour atteindre la force pressante force pressante, il faut réaliser une étude dynamique du mouvement du bouchon et utiliser la deuxième loi de Newton.

-  En conclusion :

-  Dans un premier temps, on va réaliser une étude dynamique du système bouchon.

-  Puis dans un deuxième temps, on utilise l’équation d’état des gaz parfaits (on considère que le dioxyde de carbone se comporte comme un gaz parfait).

  Étude dynamique :

-  Comme référentiel, on peut choisir la bouteille qui est liée à la Terre :

-  Référentiel terrestre supposé galiléen :

-  Référentiel terrestre 

 repère

-  Bilan des forces :

-  On se place à l’instant t = 0 s, juste après l’ouverture du bouchon :

 schéma 01

-  Le poids du bouchon : poids du bouchon

-  Force verticale, orienté du haut vers le bas : poids du bouchon

-  Force pressante exercée par l’air extérieur :

-  Force pressante exercée par l’air extérieurforce verticale, orientée du haut vers le bas :

-  force pressante 

-  Force pressante exercée par le dioxyde de carbone situé à l’intérieur de la bouteille :

-  force pressante force verticale, orientée du bas vers le haut:

-  force pressante 

-  Schéma :

 bilan des forces schéma

 

-  On considère que la force pressante force pressante est constante pendant 2 ms lors de l’éjection du bouchon.

-  Le bouchon est animé d’un mouvement rectiligne vertical orienté du bas vers le haut.

  Deuxième loi de Newton :

Relation  approchée (classe de première) :

-  Dans un référentiel donné,

si un système de masse m constante est soumis à une ou plusieurs forces constantes,

le vecteur variation de vitesse vecteur variation de vitesse de ce système pendant une durée très courte Δt

et la somme de ces vecteurs forces somme des vecteurs forces sont reliées par la relation :

 somme des vecteurs forces

Valeur de la force F en newton (N)

Valeur de la masse m en kilogramme (kg)

Valeur de la durée Δt en seconde (s)

Énoncé final .

-  Dans un référentiel galiléen, la somme des vecteurs forces  somme des vecteurs forces appliquées à un système S,

de masse m et de centre de masse G,

est égal au produit de sa masse m par le vecteur accélération vecteur accélération de son centre de masse.

deuxième loi de Newton 

Valeur des forces F en newton (N)

Valeur de la masse m en kilogramme (kg)

Valeur de l’accélération aG en

mètre par seconde au carré (m . s–2)

 

-  Dans le cas présent :

-   deuxième loi de Newton

-  Pour pouvoir continuer, on utilise la chronophotographie du mouvement du bouchon :

-  Chronophotographie du bouchon initialement immobile

 

bouchon de champagne

Intervalle temporel τ entre deux clichés :

τ = t1t0 = t2t1 = 400 μs

-  Et la relation approchée : approche de la deuxième loi de Newton

-  Relation que l’on peut écrire sous une autre forme :

-  somme des vecteurs forces 

-  Le vecteur vecteur variation de vitesse représente le vecteur variation du vecteur vitesse.

-  En prenant deux instants très proches comme t0 et t1 :

-  t1 – t0 = τ = 400 μs

-  variation du vecteur vitesse 

-  Par analogie avec le vecteur vitesse, on peut déterminer l’expression du vecteur accélération au temps t1 :

-   vecteur accélérartion a1

-  Comme au temps t = t0, le bouchon est immobile , v0 = 0 m / s :

-   vecteur accélération a1

-  Détermination de la valeur de v1 :

-  On utilise le fait que la vitesse au temps t1 est pratiquement égale à la vitesse moyenne calculée pendant un intervalle de temps très court encadrent l’instant considéré :

 schéma 02

-  v1 

-  On peut utiliser l’expression approché pour la deuxième loi de Newton car τ est un intervalle de temps très court :

-  relation 

-  En projetant cette relation sur l’axe y’Oy :

-   projection sur l'axe y'Oy

-  Les différentes expressions en fonction de la pression :

-  Fg 

-  Fatm 

-  On tire l’expression suivante :

-  expression 01 

-  expression 02 

   Quantité de matière, équation d'état des gaz parfaits et loi de Henry

-  Quantité de matière de CO2 :

-  Le dioxyde de carbone est présent sous forme gazeuse, ng dans le petit volume situé au-dessus du champagne mais, il est aussi présent dissous, nd dans le volume V0 de champagne.

-  n (CO2) = ng + nd

-  À partir de l’équation d’état des gaz parfaits,  on peut exprimer la quantité de matière ng

-   Pg × Vg = ng × R × T

-   ng

-  À partir de la loi de Henry, on peut exprimer la concentration C = kT × P de dioxyde de carbone et la quantité de matière correspondante nd.

-  Cd = kT × Pg

-  nd = Cd × V0

-  nd = kT × Pg × V0

-  Expression de n (CO2)

-   n (CO2)

-  Or :

-   Pg

-  On peut calculer la valeur de Pg :

-  Pg = 7,7 E5 Pa 

-  Application numérique :

-   n (CO2) = 0,20 mol

-  Masse de CO2 correspondante :

-  m (CO2) = n (CO2) . M (CO2)  

-  m (CO2) ≈ 0,20 × 44

-   m (CO2) ≈ 8,63 g

-  m (CO2) ≈ 8,6 g

-  Malgré les approximations et les modélisations, le résultat est compatible avec l’indication :

-  « Le champagne doit son effervescence au dioxyde de carbone dissous (CO2) qui est libéré sous forme de gaz à l'ouverture du bouchon. Il contient entre 5 et 9 g dans une bouteille ».

-  Effervescence du champagne :

-  La loi de Henry stipule que la concentration d’un gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle de ce gaz au-dessus du liquide.

-  Pour le CO2 dans le champagne, cela signifie que plus la pression du CO2 est élevée dans la bouteille, plus la concentration de CO2 dissous dans le champagne sera élevée.

-  Lorsqu’on ouvre la bouteille, la pression diminue brusquement, ce qui entraîne la formation de bulles de CO2.

-  À l’ouverture de la bouteille, la pression partielle de CO2 diminue, ce qui réduit la solubilité du CO2 dans le liquide.

-  Le CO2 dissous excédentaire forme alors des bulles, créant l’effervescence caractéristique du champagne.

-  On remarque que la pression du CO2 dans la bouteille de champagne est environ 7 fois supérieure à la pression atmosphérique.

-  Les bouteilles de champagne sont plus épaisses que les autres bouteilles.

Bouteille de champagne — Wikipédia (wikipedia.org)

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VI-  Exercice 6 : Bilan énergétique.

1)- Énoncé :

Une pompe à chaleur (PAC) est une machine cyclique qui peut être utilisée pour chauffer une piscine.

Au terme d'un cycle, le fluide frigorigène de la PAC se retrouve dans le même état qu'initialement :

La variation d'énergie interne ΔU du système {Fluide} est nulle.

Des transferts énergétiques QF, QC et We sont mise en jeu au cours du cycle, comme indiqué sur le schéma ci-dessous (We, l’énergie électrique consommée par la PAC, est transférée intégralement au fluide de la PAC sous une autre forme d’énergie).

transferts énergétiques

Une PAC chauffe l'eau d'une piscine de volume V = 60 m3 à une température initiale θi = 17,0 °C.

Au cours d'un cycle, le fluide reçoit de l'énergie au contact de l'air extérieur et transfère cette énergie à l'eau de la piscine.

La température de l'eau de la piscine augmente jusqu'à θf = 28 °C.

Le transfert thermique de la PAC sert intégralement à chauffer l'eau du bassin.

Dans ces conditions, We = 8,00 × 109 J

 

Données :

-  Capacité thermique massique de l'eau liquide : ceau = 4,18 kJ . kg–1 . K–1.

-  Masse volumique de l'eau liquide dans les conditions de l'étude :

-  ρeau = 1000 . kg . m–3

a)-  Déterminer le signe des grandeurs QF, QC et We.

b)-  Réaliser un bilan énergétique sur le système {Fluide} pour un nombre entier de cycles. En déduire que QF = – QCWe.

c)-  Calculer la variation d’énergie interne ΔUeau de l’eau du bassin lors du chauffage de Ti à Tf et en déduire la valeur de QC, puis de QF.

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2)-  Corection :

a)-  Signe des grandeurs QF, QC et We.

    Travail et transfert thermique :

-  Le travail W et le transfert thermique Q sont des grandeurs algébriques.

-  Par convention :

-  Le travail W et le transfert thermique Q sont comptés positivement s’ils sont reçus par le système.

-  Le travail W et le transfert thermique Q sont comptés négativement s’ils sont cédés par le système.

-  Le bilan énergétique dépend du système choisi.

-  Avant tout bilan, il faut préciser le système d’étude.

-  L’énergie d’un système varie s’il reçoit ou cède de l’énergie.

-  Schéma des transferts énergétiques :

transferts énergétiques 

-  Le système étudié est le fluide de la PAC : système {Fluide}

-  Le système reçoit le travail électrique We du réseau électrique : We > 0

-  Le système reçoit le transfert thermique QF, de l’air du milieu extérieur : QF > 0

-  Le système chauffe l’eau de la piscine.

-  Le système cède le transfert thermique QC à l’eau de la piscine : QC < 0

b)-  Bilan énergétique du système {Fluide} pour un nombre entier de cycles.

-  Au terme d'un cycle, le fluide frigorigène de la PAC se retrouve dans le même état qu'initialement :

-  La variation d'énergie interne ΔU du système {Fluide} est nulle : ΔU = 0

  Premier principe de la thermodynamique :

-  La variation ΔUi→f d’énergie interne d’un système,

-  Qui n’échange pas de matière avec le milieu extérieur,

-  Au repos macroscopique,

-  Qui évolue d’un état initial (i) à un état final (f)

-  Est égale à la somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur,

-  Par travail W et / ou par transfert thermique Q :

 

ΔUi→f = W + Q

ΔUi→f : Variation d’énergie interne (joule : J)

W : Travail (électrique ou mécanique)  (joule : J)

Q : Transfert thermique (joule : J)

-  Remarques :

-  L’énergie mécanique d’un système au repos macroscopique dans le référentiel d’étude est constante.

-  Le premier principe de la thermodynamique relie la variation d’énergie interne aux transferts d’énergie.

-  Il permet d’établir le bilan énergétique d’un système qui n’échange pas de matière avec le milieu extérieur.

-  Dans le cas présent :

-  ΔU = QF + QC + We = 0

-  En conséquence :

-  QF = QC We

c)-  Variation d’énergie interne ΔUeau de l’eau du bassin lors du chauffage de Ti à Tf.

-  L’eau est un système incompressible :

  Énergie interne d’un système incompressible.

-  Système incompressible :

-  Un système est incompressible si sa masse volumique ρ est constante.

-  Augmentation de la température d’un système incompressible :

-  Lorsque l’on augmente la température d’un système incompressible,

-  L’énergie cinétique des entités chimiques qui le constitue augmente ;

-  Donc son énergie interne U augmente.

  Transfert par chaleur produisant une élévation de température (sans changement d’état) :

-  La variation d’énergie interne ΔU d’une masse m de substance dont la température varie d’une valeur initiale θi à une valeur finale θf, sans changement d’état, est donnée par la relation suivante :

 

ΔU = m . c . (θf – θi ) = m . c . Δθ

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : Masse de la substance en kilogramme (kg)

c : Capacité thermique massique 

(J.kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1)

θf – θi = Δθ : Variation de température en (°C) ou (K)

-  Dans le cas présent avec les notations de l’énoncé :

-  ΔUeau = meau . ceau . (θf – θi )

-  ΔUeau = ρeau . V . ceau . (θf – θi )

-  Application numérique :

-  ΔUeau = 1000 × 560 × 4,18 × 103 × (28 – 17 )

-  ΔUeau 2,57 × 1010 J

-  ΔUeau 2,6 × 1010 J

-  Dans ces conditions, We = 8,00 × 109 J

-  Et de plus :

-  QF = QC We

-  Or, le transfert thermique de la PAC sert intégralement à chauffer l'eau du bassin

-  L’énergie reçue par l’eau correspond à l’énergie cédée par le système {fluide} :

-  QC = ΔUeau

-  Valeur de QC :

-  QC – 2,6 × 1010 J

-  Valeur de QF :

-  QF = QC We

-  QF 2,6 × 1010 – 8,00 × 109 J

-  QF ≈ 1,77 × 1010 J

-  QF ≈ 1,8 × 1010 J

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VII-  Exercice 7 : Valeur en eau d’un calorimètre

1)- Énoncé :

calorimètre

Un calorimètre est un récipient parfaitement isolé qui permet d’éviter les transferts thermiques avec l’extérieur.

Un calorimètre contient un échantillon d’eau de masse m1 = 95 g à la température θ1 = 20 ° C.

Un échantillon d’eau de masse m2 = 71 g à la température θ2 = 50 ° C est alors ajouté.

Lorsque l’équilibre thermique est atteint, la température finale θf est relevée.

La « valeur en eau » d’un corps est la masse d’eau fictive μ qui a la même capacité thermique que le corps.

 

DONNÉE :

Capacité thermique massique de l'eau liquide : ceau = 4,18 kJ . kg–1 . K–1.

a)-  Dans un premier temps, l’influence du calorimètre est négligée. Déterminer la valeur de la variation d’énergie interne de chacun des systèmes {Eau froide}, {Eau chaude} et {Eau froide ; Eau chaude}.

b)-  En déduire la température finale θf de l’eau dans le calorimètre.

c)-  La mesure donne θf = 31,2 ° C. Commenter ce résultat.

d)-  Reprendre les raisonnements précédents en prenant en compte l’influence du calorimètre. En déduire la capacité thermique du calorimètre et sa valeur en eau.

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2)-  Corection :

a)-  Valeur de la variation d’énergie interne de chacun des systèmes {Eau froide}, {Eau chaude} et {Eau froide ; Eau chaude}.

-  À l’équilibre thermique, la température finale : θf.

-  Cas du système {Eau froide} :

-  ΔUEau froide = m1 . ceau . (θf – θ1)

-  Cas du système {Eau chaude} :

-  ΔUEau chaude = m2 . ceau . (θf – θ2)

-  Cas du système {Eau chaude ; Eau Froide} :

-  ΔUEau chaude + froide = m2 . ceau . (θf – θ2) + m1 . ceau . (θf – θ1)

-  Relation que l’on peut ordonner :

-  ΔUEau chaude + froide = (m1 + m2) . ceau . θf – m1 . ceau . θ1 – m2 . ceau . θ2

b)-  Température finale θf de l’eau dans le calorimètre.

-  Le système {Eau froide ; Eau chaude} est un système isolé.

-  L’énergie gagnée par le système {Eau froide} a été perdue par le système {Eau chaude}.

-  ΔUEau chaude + froide = 0

-  (m1 + m2) . ceau . θf – m1 . ceau . θ1 – m2 . ceau . θ2 = 0

-  relation température finale 

-  Application numérique :

-   Tf = 33 ° C

c)-  Commentaire du résultat.

-  La mesure donne θf = 31,2 ° C.

-  La mesure finale est plus faible que celle calculée.

-  Cette différence est liée au fait qu’une partie de l’énergie cédée par l’eau chaude sert à chauffer les parois intérieures du calorimètre, les différents éléments présents dans le calorimètre (thermomètre, agitateur)

d)-  Capacité thermique du calorimètre et sa valeur en eau.

-  En considérant que l’intérieur du calorimètre et les différents éléments présents sont à la température θ1.

-  On considère que le système S = {Eau froide ; Eau chaude ; Calorimètre} est isolé.

-  ΔUS = 0

-  ΔUS = ΔUEau froide + ΔUEau chaude + ΔUCalorimètre = 0

-  m2 . ceau . (θf – θ2) + m1 . ceau . (θf – θ1) + Ccalorimètre . (θf – θ1) = 0

-  Ccalorimètre . (θf – θ1) = – m2 . ceau . (θf – θ2) – m1 . ceau . (θf – θ1)

-  Ccalorimètre . (θf – θ1) = m2 . ceau . (θ2 – θf) + m1 . ceau . (θ1 – θf)

-  C calorimètre 

-  Capacité thermique du calorimètre :

-   Ccalorimètre = 94 J/K

-  Valeur en eau du calorimètre :

-  La valeur en eau d'un calorimètre correspond à la masse d'eau ayant la même capacité calorifique que le calorimètre vide.

-  valeur en eau : 22 g 

Mesure de la capacité thermique massique du laiton.

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VIII-  Exercice 8 : Étude énergétique d'une centrale nucléaire

1)- Énoncé :

Une centrale nucléaire est le lieu de nombreux transferts d'énergie dans lesquels l'eau joue un rôle important.

 

DOC. 1 Principe de fonctionnement d’une centrale nucléaire.

centrale nucléaire

 

DONNÉES :

   Capacité thermique massique de l’eau dans différentes conditions.

Température

( en ° C)

Pression

(en bar)

État

cpm

(en J . K–1 . kg–1)

270

155

Liquide

5250

10

1

Liquide

4180

270

56

Gazeux

3800

-  Puissance électrique fournie par la centrale nucléaire : Pe = 900 MW

-  Rendement de la centrale nucléaire : η = 33 %

 

  Diagramme présentant les états de l’eau en fonction de la température et de la pression.

 Diagramme présentant les états de l’eau en fonction de la température et de la pression

 

Questions :

 

1.  Transferts d’énergie dans le circuit primaire :

a)-  Calculer l'énergie fournie chaque seconde par le réacteur nucléaire et préciser le mode de transfert thermique par lequel cette énergie est échangée avec l’eau du circuit primaire.

b)-  En analysant les données, justifier le choix d'utiliser de l'eau liquide dans le circuit primaire ainsi que de travailler à haute pression.

2.  Transferts d'énergie dans le circuit secondaire.

L’énergie fournie par le réacteur nucléaire est supposée intégralement transférer au circuit primaire puis au circuit secondaire.

a)-  Schématiser les différents transferts d'énergie liés au système {Eau du circuit secondaire}.

Préciser le signe de chacun des transferts représentés sur ce schéma.

b)-  Comment varie l'énergie interne U du système {Eau du circuit secondaire}au cours d'un cycle ?

c)-  Montrer que le flux thermique entre le circuit secondaire et le circuit de refroidissement vaut 1,8 GW.

3.  Transfert d’énergie dans le circuit de refroidissement.

L’eau du fleuve est récupérée par pompage, puis envoyée dans la canalisation avec un débit volumique constant Dv = 60 m3 . s–1.

La température de l’eau du fleuve à l’entrée du circuit de refroidissement est θe = 19 ° C.

Déterminer la température de l’eau à la sortie θs de la canalisation.

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2)-  Corection :

1.  Transferts d’énergie dans le circuit primaire :

a)-  Énergie fournie chaque seconde par le réacteur nucléaire et mode de transfert thermique.

-  Puissance électrique fournie par la centrale nucléaire : Pe = 900 MW

-  Rendement de la centrale nucléaire : η = 33 %

-  Énergie fournie chaque seconde par le réacteur nucléaire :

-  We = 2,7 GJ 

-  Circuit primaire :

-  Cuve du réacteur : les réactions nucléaires qui ont eu lieu dans la cuve du réacteur produisent de l’énergie qui est transférée à de l’eau liquide sous haute pression.

-  Cette énergie est transférée à l’eau du circuit primaire par rayonnement.

b)-  Choix d'utiliser de l'eau liquide dans le circuit primaire ainsi que de travailler à haute pression.

  Capacité thermique massique de l’eau dans différentes conditions.

Température

( en ° C)

Pression

(en bar)

État

cpm

(en J . K–1 . kg–1)

270

155

Liquide

5250

10

1

Liquide

4180

270

56

Gazeux

3800

-  La capacité thermique de l’eau à l’état liquide sous haute pression (5250 J . K–1 . kg–1) est supérieure à la capacité thermique

de l’eau à l’état gazeux sous haute pression (3800 J . K–1 . kg–1).

-  Il est préférable de travailler avec de l’eau à l’état liquide.

 

2.  Transferts d'énergie dans le circuit secondaire.

-  L’énergie fournie par le réacteur nucléaire est supposée intégralement transférer au circuit primaire puis au circuit secondaire.

a)-  Schéma des différents transferts d'énergie liés au système {Eau du circuit secondaire}.

-  Schéma énergétique :

 schéma énergétique

-  Transfert thermique reçu du circuit primaire : QC > 0 J

-  Transfert thermique cédé au circuit de refroidissement : Qf < 0 J

-  Travail cédé à la turbine : W < 0 J

-  La vapeur d’eau entraîne le mouvement d’une turbine reliée à un alternateur électrique.

b)-  Variation de l'énergie interne ΔU du système {Eau du circuit secondaire}au cours d'un cycle :

-  L’eau est condensée au contact d’un refroidisseur (eau d’une rivière, d’un fleuve ou de la mer)

-  Elle revient au générateur de vapeur dans son état initial pour reprendre un cycle.

-  En conséquence, au cours d’un cycle, la variation ΔU du système {Eau du circuit secondaire} est nulle.

-  ΔU = 0

-  Application du premier principe de la thermodynamique

-  ΔU = QC + Qf + W = 0

c)-  Valeur du flux thermique entre le circuit secondaire et le circuit de refroidissement.

-  ΔU = QC + Qf + W = 0

-  Avec : QC ≈ 2,7 GJ

-  D’autre part :

-  Puissance électrique fournie par la centrale nucléaire : Pe = 900 MW

-  On peut calculer le travail cédé W par le circuit secondaire à la turbine par seconde :

-  W = – Pe . Δt

-  W = – 900 × 1,00

-  W ≈ – 900 MJ

-  W ≈ – 0,900 GJ

-  Valeur du flux thermique :

-  QC + Qf + W = 0

-  Qf = – QC W

-  Qf ≈ – 2,7 + 0,900

-  Qf ≈ – 1,8 GJ

-  Ce résultat est bien en accord avec celui donné dans l’énoncé.

3.  Transfert d’énergie dans le circuit de refroidissement.

-  Température de l’eau à la sortie θs de la canalisation.

-  L’eau du fleuve est récupérée par pompage,

-  Elle est envoyée dans la canalisation :

-  Débit volumique constant Dv = 60 m3 . s–1.

-  La température de l’eau du fleuve à l’entrée du circuit de refroidissement :

-  θe = 19 ° C.

-  Masse volumique de l'eau liquide dans les conditions de l'étude :

-  ρeau = 1000 . kg . m–3

-  Volume de l’eau par seconde :

-  V = 60 m3

-  Chaque seconde, l’énergie fournie à l’eau est de 1,8 GJ.

-  Variation de l’énergie de l’eau :

-  ΔUeau = m . ceau . (θsθe)

-  Température de l’eau à la sortie θs de la canalisation :

-  relation température finale 

-  Application numérique :

-   température finale : 26 ° C

-  Ces rejets thermiques sont strictement encadrés pour minimiser leur impact sur l'environnement.

-  Les centrales nucléaires doivent respecter des réglementations strictes pour minimiser ces impacts et surveiller en permanence la température de l’eau rejetée.

Le réacteur nucléaire à eau pressurisée : R.E.P : la fission contrôlée

L'énergie nucléaire

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