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DS N° 01 :Le principe de la montgolfière (30 min) 

DS N° 02 : Géothermie (50 min) 

Préparation à ECE

Cours.

Exercices

Exercices 2024

 

DS N° 01 :Le principe de la montgolfière (30 min) 

On modélise une montgolfière par un ballon rigide dont le volume est constant.

Une ouverture est placée à la base du ballon, permettant à l’air de renter ou de s’échapper.

Ce ballon de volume 10 L contient de l’air à 20 ° C et à une pression P = 1,013 × 105 Pa.

 montgolfière

1.  L’air, assimilé à un gaz parfait, est composé en volume de 80 % et diazote N2 et de 20 % de dioxygène O2.

La masse molaire de l’air est égale à la somme des masses molaires du diazote et du dioxygène coefficientées par leurs pourcentages volumiques.

Montrer que la masse molaire M de l’air est égale à 28,8 g . mol–1.

2.  Le modèle du gaz parfait et l’air :

a.  Rappeler à quelles conditions un gaz peut être assimilé à un gaz parfait.

b.  Calculer la quantité de matière d’air présente dans le ballon.

c.  Calculer la masse d’air compris dans le ballon.

3.  L’air à l’intérieur du ballon est chauffé à 90 ° C :

a.  Quelle est alors la pression de l’air dans le ballon ?

b.  Calculer la masse d’air qui s’est échappée du ballon.

4.  On suppose que le ballon est soumis à deux forces, son poids et la poussée d’Archimède, comme le montre le schéma ci-dessous :

 ballon

La valeur de la poussée d’Archimède poussée d’Archimède exercée sur le ballon est égale à la valeur du poids du volume d’air extérieur déplacé par le ballon.

a.  Exprimer la deuxième loi de Newton pour le système {ballon et air intérieur} au moment où il décolle.

La projeter sur l’axe vertical d’un repère repèreO est pris au niveau du sol et où  est un vecteur unitaire orienté de bas en haut.

b.  À quelle condition le ballon peut-il décoller ?

c.  Montrer qu’il faut chauffer l’air intérieur du ballon pour que le décollage ait lieu. On appellera mb la masse de l’enveloppe du ballon.

-  Données :

-  Masses molaires : M (O) = 16,0 g . mol–1 ; M (N) = 14,0 g . mol–1 

-  Constante des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 . mol–1 . K–1

-  Conversion de température : T (K) = θ (° C) + 273

 

CORRECTION

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DS N° 02 : Géothermie (50 min) :

 

A.  Fonctionnement d’une PAC (pompe à chaleur géothermique).

 

Une PAC géothermique est un système de chauffage qui capte, sous forme de transfert thermique Q1,

de « l’énergie géothermique » par prélèvement depuis le réseau enfoui dans le sol,

pour en céder la quantité Q2 au circuit d’eau alimentant les radiateurs du logement.

Elle comprend :

-  Un détendeur qui ne consomme pas d’énergie ;

-  Un compresseur qui consomme de l’énergie électrique Wélec et qui permet à un fluide spécifique de récupérer Q1

à travers le premier échangeur et de restituer Q2 à travers un second échangeur.

 PAC géothermique

 

B.  Consommation du PAC.

 

Une pompe à chaleur géothermique fonctionne pendant 4,0 h sur une journée pour élever la température de l’eau des radiateurs de la maison de θi = 12 ° C à θf = 20 ° C.

Le débit massique Dm de l’eau dans les radiateurs est de 145 kg . h–1.

Pendant la durée du chauffage, le transfert d’énergie électrique vers le moteur du compresseur est de 4,82 × 106 J.

1.  Schématiser les différents transferts d’énergie entre le système {Fluide spécifique} et le milieu extérieur au cours du fonctionnement du PAC.

2.  Variation d’énergie :

a.    Calculer la variation d’énergie interne ΔU2 de l’eau des radiateurs lorsque sa température évolue.

b.  En déduire le transfert thermique Q2 entre le système {Fluide spécifique} et l’eau des radiateurs.

3.  Le fluide spécifique effectue des cycles dans le PAC. Au cours d’un cycle, les énergies mécanique et interne du système ne varient pas.

a.    Écrire le premier principe pour le système {Fluide spécifique}.

b.  En déduire le transfert thermique Q1.

4.  Calculer le rapport entre l’énergie utile donnée par le PAC à l’eau des radiateurs et l’énergie facturée qu’elle consomme.

-  Donnée :

-  Capacité thermique massique de l’eau :

-  ceau = 4,18 × 103 J . kg–1 . °C–1

CORRECTION

haut

DS N° 01 :Le principe de la montgolfière (30 min) :

 

1.  Valeur masse molaire M de l’air :

-  L’air, assimilé à un gaz parfait, est composé en volume de 80 % et diazote N2 et de 20 % de dioxygène O2.

-  La masse molaire de l’air est égale à la somme des masses molaires du diazote et du dioxygène coefficientées par leurs pourcentages volumiques.

-  Valeur à trouver : M = 28,8 g . mol–1

-  Remarque :

-  Pour les gaz, le pourcentage en volume est le même que le pourcentage en quantité de matière :

-  V (O2) = n (O2) . Vm ; de même : V (N2) = n (N2) . Vm et V (air) = n . Vm

-  Dans le volume V (air) :

-  volume V d'air 

-  De plus :

-  m (O2) = n (O2) . M (O2 ; m (N2) = n (N2) . M (N2)  ;

-  m = n . M

-  n = m / M 

-  Masse m du volume V (air)

-  m = m (O2) + m (N2)

-  n . M = n (O2) . M (O2)  + n (N2) . M (N2) 

-  M  

-  Application numérique :

-  Masse molaire de l’air

-  masse molaire de l'air M = 28,8 g / mol 

-  La masse molaire M de l’air est bien égale à 28,8 g . mol–1.

2.  Le modèle du gaz parfait et l’air :

a.  Conditions que doit remplir un gaz pour être assimilé à un gaz parfait.

  Le gaz parfait :

-  Un gaz est dit parfait si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions entre elles sont négligeables.

-  À basse pression, tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.

GAZ PARFAIT

À l’échelle macroscopique

Grandeur physique

À l’échelle microscopique

Comportement

Le gaz parfait est au repos

à la température T (K)

Mouvement incessant et

désordonné des entités du gaz

Pas d’interaction entre

les entités assimilées à des

points matériels

La pression P (Pa) est faible

Pas de chocs entre les entités de gaz

Chocs seulement entre les entités

du gaz et la paroi

La masse volumique

masse volumique

(kg . m–3) est très faible

Les entités du gaz sont éloignées

les unes des autres.

 

b.  Quantité de matière d’air présente dans le ballon.

-  Ce ballon de volume 10 L contient de l’air à 20,0 ° C et à une pression P = 1,013 × 105 Pa :

-  L’air est assimilé à un gaz parfait. On peut utiliser l’équation d’état des gaz parfaits :

  Équation d’état du gaz parfait :

-  Cette équation relie les différentes grandeurs macroscopiques qui permettent de le décrire.

P . V = n . R . T

P

Pression en pascal (Pa)

V

Volume en mètre cube (m3)

n

Quantité de matière en mole (mol)

R

Constante du gaz parfait :

R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

T

Température absolue en kelvin (K)

  Quantité de matière d’air :

-  Conditions de Température et de Pression :

-  T = 270 + 20

-  T ≈ 290 K

-  P = 1,013 × 105 Pa 

-   n = 0,42 mol

c.  Masse d’air compris dans le ballon.

-  m = n . M ≈ 0,42 × 28,8

-  m ≈ 12,1 g

-  m ≈ 12 g

-  Ou :

-  m = 12 g 

3.  L’air à l’intérieur du ballon est chauffé à 90 ° C :

a.  Pression de l’air dans le ballon :

-  Comme le ballon est ouvert à sa base, la pression de l’air chauffé, à l’intérieur du ballon, est la pression atmosphérique.

b.  Masse d’air qui s’est échappée du ballon.

-  Température de l’air :

-  T2 = 270 + 90

-  T2 ≈ 360 K

-  Pression dans le ballon :

-  P = 1,013 × 105 Pa 

-  Quantité de matière d’air n2 présente dans le ballon dans ces conditions :

-  n2 

-  Masse m2 d’air présente dans le ballon dans les conditions de température et de pression :

-  m2 

-  Masse m échap d’air qui s’est échappé du ballon :

-  m échap = 2,4 g 

4.  Poids et la poussée d’Archimède :

a.  Deuxième loi de Newton pour le système {ballon et air intérieur} au moment où il décolle.

-  Système : {ballon et air intérieur}

-  Bilan des forces :

-  Poussée d’Archimède et poids de la montgolfière.

-  La valeur de la poussée d’Archimède poussée d’Archimède  exercée sur le ballon est égale à la valeur du poids du volume d’air extérieur déplacé par le ballon.

 poussée d’Archimède

Point d’application : centre de poussée C

Direction : verticale du lieu

Sens : vers le haut

Valeur : FP = ρair ext . V . g 

-  Poids de la montgolfière : Poids de l’enveloppe et poids de l’air intérieur.

 poids

Point d’application :  G

Direction : verticale du lieu

Sens : vers le bas

Valeur :

P = mb . g + ρair int . V . g 

Ou :

P = mb . g + mair int . g 

-  Schéma de la situation :

 schéma

-  Énoncé :

Dans un référentiel galiléen, la somme des vecteurs forces bilan des forces

appliquées à un système S, de masse m et de centre de masse G,

est égal au produit de sa masse m par le vecteur accélération vecteur accélération

de son centre de masse.

 

 deuxième loi de Newton

Valeur des forces F en newton (N)

Valeur de la masse m en kilogramme (kg)

Valeur de l’accélération aG en mètre par

seconde au carré (m . s–2)

-  Dans le cas présent :

-  bilan des forces 

-  On projette sur l’axe vertical d’un repèrerepère O est pris au niveau du sol

-  un vecteur unitaire vecteur unitaire orienté de bas en haut.

-  Schéma :

schéma 

-  Coordonnées des différents vecteurs :

-  coordonnées des différents vecteurs 

schéma

-  Dans ce cas : vecteurs

-  La deuxième loi de Newton permet d’écrire les relations suivantes :

résolution

-  Relation suivant l'axe (Oz)

-  FPP = m . az

b.  CCondition de décollage de la montgolfière 

-  Pour que la montgolfière monte, il faut que az > 0 car accélération

-  Ainsi les deux vecteurs vecteur a et vecteur u ont le même sens (direction verticale et orientation vers le haut) .

-  Donc : FPP > 0 => FP > P

c.  Il faut chauffer l’air intérieur du ballon pour que le décollage ait lieu.

-  En chauffant, de l’air s’échappe de l’intérieur de la montgolfière.

-  Ainsi la masse mair int de la montgolfière diminue :

-  Comme le volume V de la montgolfière est constant , la masse volumique ρair int de l’air intérieur diminue :

-  P = mb . g + mair int . g  

-  P = mb . g + ρair int . V . g

-  P = (mb + ρair int . V) . g

-  Valeur de la Poussée d’Archimède :

-  FP = ρair ext . V . g

-  Il faut comparer les grandeurs :

-  (mb + ρair int . V) et ρair ext . V

-  Pour que le ballon monte, il faut que :

-  ρair ext . V > (mb + ρair int . V)

-  ρair int . V < ρair ext . V – mb

-  masse volumique 

-  Au plus l’écart de température entre l’extérieur et l’intérieur est grand, au plus la masse volumique de l’air intérieur est faible par rapport à la masse volumique de l’air extérieur.

 

haut

DS N° 02 : Géothermie (50 min) :

 

1.  Schéma des différents transferts d’énergie entre le système {Fluide spécifique} et le milieu extérieur.

-  Un détendeur qui ne consomme pas d’énergie ;

-  Un compresseur qui consomme de l’énergie électrique Wélec et qui permet à un fluide spécifique de récupérer Q1 à travers le premier échangeur et de restituer Q2 à travers un second échangeur.

-  Cas du PAC :

PAC 

-  Fluide spécifique :

 bilan énergétique

2.  Variation d’énergie :

a.  Variation d’énergie interne ΔU2 de l’eau des radiateurs lorsque sa température évolue.

-  Durée de fonctionnement : Δt = 4,0 h

-  Température initiale de l’eau : θi = 12 ° C

-  Température finale de l’eau : θf = 20 ° C

-  Le débit massique Dm = 145 kg . h–1.

-  Masse d’eau : m = Dm . Δt

  Transfert par chaleur produisant une élévation de température (sans changement d’état) :

-  La variation d’énergie interne ΔU d’une masse m de substance dont la température varie d’une valeur initiale θi à une valeur finale θf,  sans changement d’état, est donnée par la relation suivante :

ΔU = m . c . (θf – θi ) = m . c . Δθ

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : masse de la substance en kilogramme (kg)

c : capacité thermique massique 

(J.kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1)

θf – θi = Δθ : Variation de température en (°C) ou (K)

-  Dans le cas présent :

-  ΔU2  = m . c eau . (θ –  θi )

-  ΔU2 = Dm . Δt . c eau . (θf  –  θi )

-  Application numérique :

-  Variation d’énergie interne ΔU2 de l’eau des radiateurs :

-  ΔU2 = 145 × 4,0 × 4,18 × 103 × (20 – 12)

-  ΔU2 1,93 × 107 J

-  ΔU2 1,9 × 107 J

 

b.  Transfert thermique Q2 entre le système {Fluide spécifique} et l’eau des radiateurs.

-  Il y a un transfert thermique Q2 entre le système {Fluide spécifique} et l’eau des radiateurs.

-  Le système {Fluide spécifique} cède Q2 à l’eau des radiateurs.

-  Il n’y a pas de transfert par travail W entre le système {Fluide spécifique} et l’eau des radiateurs.

-  La variation d’énergie de l’eau des radiateurs provient du transfert thermique entre le système {Fluide spécifique} et l’eau des radiateurs.

-  Pour l’ensemble {Fluide spécifique} et eau des radiateurs, on peut écrire :

-  ΔU2 + Q2 = 0

-  Q2 = – ΔU2

   Q2 ≈ – 1,9 × 107 J

-  Remarque :

-  Le fluide constitue un système fermé. Il n’est pas consommé, il circule.

-  Il permet d’optimiser les échanges de transferts thermiques.

3.  Étude du fluide spécifique.

a.    Premier principe pour le système {Fluide spécifique}.

-  Énoncé du premier principe :

-  La variation ΔUi→f d’énergie interne d’un système,

-  Qui n’échange pas de matière avec le milieu extérieur,

-  Au repos macroscopique,

-  Qui évolue d’un état initial (i) à un état final (f)

-  Est égale à la somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur,

-  Par travail W et / ou par transfert thermique Q  :

ΔUi→f = W + Q

ΔUi→f : Variation d’énergie interne (joule : J)

W : Travail (électrique ou mécanique)  (joule : J)

Q : Transfert thermique (joule : J)

-  Dans le cas présent :

-  Le système : {Fluide spécifique}

-  Il reçoit par transfert thermique Q1 et par travail électrique Wélec

-  Il cède Q2 par transfert thermique.

-  Variation d’énergie interne : ΔU 1

-  On peut écrire :

-  ΔU1 = Q1 + Wélec + Q2

b.  Transfert thermique Q 1.

-  Au cours d’un cycle, les énergies mécanique et interne du système {Fluide spécifique} ne varient pas.

-  Q1 + Wélec + Q2 = 0

-  Q1 = – (Wélec + Q2)

-  Q1 = – Wélec Q2

-  Application numérique :

-  Q1 ≈ – 4,82 × 106 + 1,9 × 107 J

-  Q1 ≈ 1,45 × 107 J

-  Q1 ≈ 1,5 × 107 J

4.  Rapport entre l’énergie utile donnée par le PAC à l’eau des radiateurs et l’énergie facturée qu’elle consomme.

-  L’énergie cédée par l’eau est Q2 ≈ – 1,9 × 107 J

-  L’eau du radiateur gagne l’énergie : Q2

-  C’est l’énergie utile.

-  Elle permet de faire passer la température d’une masse m d’eau de 12 °C à 20 °C.

-  L’énergie Q1 est l’énergie cédée par la Terre. Cette énergie n’est pas facturée.

-  L’énergie qui est facturée : Wélec énergie électrique qui permet le fonctionnement du compresseur.

-  COP 

-  Le PAC :

-  Dans le cas présent, la pompe à chaleur géothermique produit environ

   4 kWh d’énergie thermique pour chauffer la maison, pour

   1 kWh d’énergie électrique consommée.

-  Ce rapport est appelé coefficient de performance (COP)

-  Pour une pompe à chaleur le coefficient de performance est mieux adapté que le rendement.

-  Le rendement du PAC est inférieur à 1 (environ 0,80 pour un PAC), alors que le coefficient de performance est supérieur à 1 ( COP ≈ 4)


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