ECE N° 15

Identification d’un
échantillon métallique
 

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Évaluation des compétences expérimentales 

Préparation à ECE : Identification d’un échantillon métallique 

 

Identification d’un échantillon métallique :

 

Identification d’un échantillon métallique de masse m 1 , à partir de la détermination de sa capacité thermique c.

Protocole expérimental :

  Peser l’échantillon métallique et noter sa valeur m 1 =

  Le placer suspendu par une ficelle dans un bain-marie à la température de 81 ° C environ .

-  Noter la température initiale de l’échantillon : θ i =

  Prélever un gros morceau de glace fondante (sa température est alors de 0 °C)

  L’essuyer avec un chiffon propre et sec, puis rapidement :

-  Le placer dans un cristallisoir ;

-  Déposer l’échantillon de métal sur le morceau de glace ;

-  Lorsque l’échantillon de métal ne fait plus fondre le morceau de glace, recueillir l’eau à l’état liquide dans un bécher préalablement taré et la peser :

-  Noter la valeur : m 2 =

Résultats expérimentaux :

 

Δθ = θfθi (° C)

m1 (g)

m2 (g)

–81,0 ± 0,1

105 ± 1

9,8 ± 0,1

1. Température et énergie :

a. La température finale de l’échantillon métallique est θ f = 0 ° C. Justifier ce choix.

b. Exprimer la variation d’énergie interne ΔU 1 de l’échantillon de métal au cours de l’expérience.

2. On néglige tout échange autre que celui entre l’échantillon de métal et la glace.

a. Écrire le premier principe appliqué au système {échantillon métallique}.

b. Pourquoi faut-il essuyer rapidement le morceau de glace fondante ?

c. Le transfert thermique Q reçu par l’eau au cours de la fusion est égal à

Q = m 2 . L fus .

-  On en déduit la capacité thermique de l’échantillon métallique :

-  capacité thermique 

-  Calculer c.

3.  Incertitude-type et identification du métal :

a.    Évaluer l’incertitude-type de mesure :

-  Incertitude-type 

-  Exprimer le résultat sous la forme c ± u (c).

b.  Identifier le métal de l’échantillon.

-  Données :

-  Chaleur latente de fusion de l’eau : L fus = 334 kJ . kg –1  ;

-  Capacités thermiques massiques :

-  De l’aluminium : c Al = 895 J . kg –1 . °C –1  ;

-  Du cuivre : c Cu = 385 J . kg –1 . °C –1  ;

-  Du fer : c Fe = 450 J . kg –1 . °C –1 

 

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Identification d’un échantillon métallique de masse m1,

 

Résultats expérimentaux :

Δθ = θfθi (° C)

m1 (g)

m2 (g)

–81,0 ± 0,1

105 ± 1

9,8 ± 0,1

 

1. Température et énergie :

a. La température finale de l’échantillon métallique est θf

-  θf = 0 ° C.

-  Justification :

-  C’est la température de la glace fondante :

-  Température du changement d’état : Température de fusion de la glace.

-  À l’équilibre thermique l’eau à l’état liquide coexiste avec l’eau à l’état solide.

-  C’est pour cela qu’il faut que le morceau de glace soit assez gros pour que à la fin de l’expérience il reste de l’eau à l’état solide.

-  L’échantillon de métal en contact avec la glace fondante est à la même température que celle-ci à l’équilibre thermique.

 

b. Variation d’énergie interne ΔU 1 de l’échantillon de métal au cours de l’expérience.

-  Expérimentalement : Δθ = – 81,0 ± 0,1 °C

  Transfert par chaleur produisant une variation de température (sans changement d’état) :

-  La variation d’énergie interne ΔU d’une masse m de substance dont la température varie d’une valeur initiale θ i à une valeur finale θ f ,

 sans changement d’état, est donnée par la relation suivante :

ΔU = m . c . (θf – θi ) = m . c . Δθ

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : masse de la substance en kilogramme (kg)

c : capacité thermique massique 

(J.kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1)

θf – θi = Δθ : Variation de température en (°C) ou (K)

-  Dans le cas présent :

-  ΔU 1 = m 1 . c . Δθ = m 1 . c . (θf – θi)

2. Exploitation :

a. Prmier principe appliqué au système {échantillon métallique}.

  Énoncé :

-  La variation ΔU i→f d’énergie interne d’un système,

-  Qui n’échange pas de matière avec le milieu extérieur,

-  Au repos macroscopique,

-  Qui évolue d’un état initial (i) à un état final (f)

-  Est égale à la somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur,

-  Par travail W et / ou par transfert thermique Q :

ΔU i→f = W + Q

ΔU i→f : Variation d’énergie interne (joule : J)

W : Travail (électrique ou mécanique)  (joule : J)

Q : Transfert thermique (joule : J)

- Système : {échantillon métallique}

-  Il échange de l’énergie avec le glaçon (milieu extérieur) par transfert thermique Q.

-  Il n’y a pas de transfert par travail W.

-  On néglige tout échange autre que celui entre l’échantillon de métal et la glace.

-  Comme Δθ = – 81,0 ± 0,1 °C, le système, {échantillon métallique} cède de l’énergie au milieu extérieur (la glace).

-  Sa température diminue et son énergie interne diminue.

-  ΔU i→f = Q = ΔU 1 < 0

-  ΔU i→f = m 1 . c . Δθ = m 1 . c . (θf – θi)

b. On essuie rapidement le morceau de glace fondante :

-  Ainsi le morceau de glace est sec.

-  On n’a pas de l’eau à l’état liquide.

-  Comme ensuite, on détermine la masse d’eau à l’état liquide formée lors de l’expérience, il faut que le glaçon soit bien sec.

-  Il faut opérer rapidement car à température ambiante, le glaçon fond.

-  On limite ainsi les erreurs de mesure.

c. Transfert thermique Q reçu par l’eau au cours de la fusion.

  Chaleur latente de changement d’état :

-  L’énergie transférée lors d’un changement d’état d’un kilogramme d’une espèce chimique est l’énergie massique de changement d’état,

 notée L de cette espèce.

-  Cette énergie est aussi appelée chaleur latente de changement d’état.

-  Elle s’exprime en J. kg –1.

-  L’énergie Q transférée lors du changement d’état d’une masse m de l’espèce est donnée par la relation suivante :

Q = m . L

Q : transfert thermique en joule J

m : masse en kilogramme : kg

L : chaleur latente en J. kg–1

-  Dans le cas de la fusion de la glace :

-  Q = m2 . Lfus

-  Q reçu par l’eau au cours de la fusion a été cédé par l’échantillon métallique :

-  Q = m2 . Lfus = – ΔU1 = – m1 . c . (θf – θi)

-  On en déduit la capacité thermique massique c de l’échantillon métallique :

-  capacité thermique massique 

-  Valeur de c.

-  capacité thermique massique 

3. Incertitude-type et identification du métal :

a. Évaluation de l’incertitude-type de mesure :

-  Incertitude-type 

-  L’incertitude-type u ( c ) est arrondie généralement par excès en ne conservant qu’un seul chiffre significatif.

-  On arrondit à la valeur supérieure pour ne pas minorer l’incertitude-type.

-  On peut arrondir le résultat trouvé précédemment :

-  Pour le moment, on garde 3 chiffres significatifs car l’incertitude-type

 -  u ( c ) ≈ 6 J . kg –1 . °C –1

-  c ≈ 385 J . kg –1 . °C –1

-  Expression du résultat sous la forme c ± u (c).

-  c = (385 ± 6) J . kg –1 . °C –1 

-  c = (3,85 ± 0,06) × 10 2 J . kg –1 . °C –1 

-  Autres expressions :

-  379 J . kg –1 . °C –1 ≤ c ≤ 391 J . kg –1 . °C –1

-  Intervalle des valeurs : [379 J . kg –1 . °C –1  ; 391 J . kg –1 . °C –1]

-  3,7 9 × 10 2 J . kg –1 . °C –1 ≤ c ≤ 3,9 1 × 10 2 J . kg –1 . °C –1

-  En conséquence, le premier chiffre après la virgule (7 ou 9) n’est pas connu.

b.  Identification du métal de l’échantillon.

-  Dans l’énoncé, on donne la capacité thermique massique c de différents métaux

-  On remarque que : c c Cu = 385 J . kg –1 . °C –1 

-  Le métal de l’échantillon est du cuivre car la valeur de la capacité thermique massique c Cu appartient à l’intervalle déterminé précédemment

[ 379 J . kg –1 . °C –1  ; 391 J . kg –1 . °C –1 ].

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