QCM. N° 15

Premier principe de la

thermodynamique et

 bilan énergétique

Cours


 
 

 

 

QCM N° 15

Premier principe de la thermodynamique et bilan énergétique.

Le modèle du gaz parfait et quelques limites.

L’énergie interne et les modes de transfert d’énergie.

Le premier principe de la thermodynamique.

 

AIDE

Pour chaque question, indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s).

 

Énoncé

A

B

C

R

1

La masse volumique

d’un gaz de masse m

et de volume V s’écrit :

 

 

 

B

2

Les entités d’un gaz

considéré comme parfait :

Sont

ponctuelles

Sont en

interaction

Ne sont pas

en interaction

AC

3

Les entités d’un gaz qui

ne peut être considéré

comme parfait :

Sont

ponctuelles

Ont un

volume propre

Ne sont pas

en interaction

B

4

L’énergie interne U d’un

système macroscopique

est égale à la somme

des énergies :

Cinétique et

potentielle de

toutes les

entités

microscopiques

qui constituent

le système

Cinétiques de

toutes les

entités

microscopiques

qui constituent

le système

Potentielles de

toutes les

entités

microscopiques

qui constituent

le système

A

5

L’énergie totale d’un

système est égale à :

Son énergie

interne

La somme

des énergies

mécanique

et interne

Son énergie

mécanique

B

6

L’énergie peut être

transférée par :

Travail

Transfert

thermique

Travail et

transfert

thermique

ABC

7

Pour le système

{Cornet de glace},

le transfert thermique

Q avec l’extérieur :

 

Est positif

Est négatif

S’effectue

du cornet

vers

l’extérieur

A

8

La variation ΔU d’énergie

interne d’un système au

repos macroscopique est :

ΔU = W + Q

ΔU = W Q

ΔU = W × Q

A

9

L’ampoule électrique

étant le système étudié,

on attribue :

 

Un signe

positif à

l’énergie

qui sort

du système

Un signe

négatif à

l’énergie

qui sort

du système

La valeur 0 J

À l’énergie

qui sort

du système

B

10

La variation ΔU d’énergie

interne d’un système

incompressible de masse

m, de capacité thermique

massique c, qui passe

d’une température initiale

Ti à une température

finale Tf s’écrit :

ΔU =

m . c (TfTi)

ΔU =

m . c (TiTf)

ΔU =

m . c (Tf + Ti)

A

11

Si la température d’un

système incompressible

augmente alors son

énergie interne :

Augmente

Diminue

Ne varie pas

A

 

QCM réalisé avec le logiciel Questy 

Pour s’auto-évaluer

 

AIDE

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Le gaz parfait :

-     Un gaz est dit parfait si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions entre elles sont négligeables.
-     À basse pression, tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.

GAZ PARFAIT

À l’échelle macroscopique

Grandeur physique

À l’échelle microscopique

Comportement

Le gaz parfait est au repos

à la température T (K)

Mouvement incessant et

désordonné des entités du gaz

Pas d’interaction entre

les entités assimilées à des

points matériels

La pression P (Pa) est faible

Pas de chocs entre les entités de gaz

Chocs seulement entre les entités

du gaz et la paroi

La masse volumique

(kg . m–3) est très faible

Les entités du gaz sont éloignées

les unes des autres.

 

Masse volumique d'un gaz :

Équation d’état du gaz parfait :

-     Cette équation relie les différentes grandeurs macroscopiques qui permettent de le décrire.

P . V = n . R . T

P

Pression en pascal (Pa)

V

Volume en mètre cube (m3)

n

Quantité de matière en mole (mol)

R

Constante du gaz parfait :

R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1.

T

Température absolue en kelvin (K)

 

Quelques limites du modèle du gaz parfait.

-     Si la pression et la masse volumique du gaz sont trop importantes, alors le modèle du gaz parfait n’est plus adapté.
-     Le modèle du gaz parfait est adapté :
-     Si la pression est faible ;
-     Si l’entité chimique, qui constitue le gaz,  est de faibles dimensions.

 

Énergie interne U d’un système

-     L’énergie interne est la somme des énergies cinétique et potentielle microscopiques, c’est l'énergie liée à sa structure interne microscopique, notée U.
-     Énergie interne : U (J)
-     Le plus souvent, on s’intéresse à la variation de l’énergie interne ΔU d’un système

 

Énergie mécanique d’un système macroscopique :

-     L’énergie mécanique Em d’un système macroscopique résulte de contributions macroscopiques.
-     L’énergie mécanique d’un système est la somme de son énergie cinétique et de son énergie potentielle.
-     Relation :
-     Em = EC + EP.
-     Unité : joule (J)

 

Énergie totale d’un système :

-     L’énergie totale d’un système est la somme de son énergie interne U et de son énergie mécanique Em.
-     Etot = Em + U
-     La variation d’énergie totale d’un système est égale à la somme des variations de son énergie interne et de son énergie mécanique :
-     ΔEtot = ΔEm + ΔU

 

Système au repos macroscopique :

-     Lorsqu’un système est au repos macroscopique dans le référentiel d’étude, son énergie mécanique est constante.
-     La variation d’énergie totale du système est alors égale à sa variation d’énergie interne :
-     ΔEtot = ΔU

 

Deux modes de transfert de l’énergie :

Le travail W

-     Le travail W est un transfert d’énergie qui s’effectue macroscopiquement de façon ordonnée.
-     Il peut être lié au déplacement du point d’application d’une force s’exerçant sur un système.

Le transfert thermique Q

-     Le transfert thermique est de l'énergie cinétique d'agitation des particules qui composent le système ; mais cette agitation est désordonnée.

Travail et transfert thermique :

-     Le travail W et le transfert thermique Q sont des grandeurs algébriques.
-     Par convention :
-     Le travail W et le transfert thermique Q sont comptés positivement s’ils sont reçus par le système.
-     Le travail W et le transfert thermique Q sont comptés négativement s’ils sont cédés par le système.
-     Le bilan énergétique dépend du système choisi.
-     Avant tout bilan, il faut préciser le système d’étude.
-     L’énergie d’un système varie s’il reçoit ou cède de l’énergie.

 

Le premier principe de la thermodynamique.

-     La variation ΔUi→f d’énergie interne d’un système,
-     Qui n’échange pas de matière avec le milieu extérieur,
-     Au repos macroscopique,
-     Qui évolue d’un état initial (i) à un état final (f)
-     Est égale à la somme des énergies échangées par le système avec le milieu extérieur,
-     Par travail W et / ou par transfert thermique Q :

ΔUi→f = W + Q

ΔUi→f : Variation d’énergie interne (joule : J)

W : Travail (électrique ou mécanique)  (joule : J)

Q : Transfert thermique (joule : J)

 

Établissement d’un bilan énergétique :

-     Il faut :
-     Définir le système au repos macroscopique, l’extérieur est alors le reste de l’Univers ;
-     Écrire le premier principe de la thermodynamique ;
-     Relever tous les transferts d’énergie ayant lieu entre le système et le milieu extérieur
-     Repérer le sens de chaque transfert d’énergie ;
-     Attribuer un signe positif si l’énergie est reçue par le système ;
-     Attribuer un signe négatif si l’énergie est cédée par le système ;
-     Effectuer la somme de tous ces transferts :
-     Si la somme est positive, l’énergie interne du système a augmenté ;
-     Si la somme est négative, l’énergie interne du système a diminué.

 

Énergie interne d’un système incompressible :

-     Lorsque l’on augmente la température d’un système incompressible,
-     L’énergie cinétique des entités chimiques qui le constitue augmente ;
-     Donc son énergie interne U augmente.

 

Transfert par chaleur produisant une élévation de température (sans changement d’état) :

-     La variation d’énergie interne ΔU d’une masse m de substance dont la température varie d’une valeur initiale θi à une valeur finale θf, sans changement d’état, est donnée par la relation suivante :

ΔU = m . c . (θf – θi ) = m . c . Δθ

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : masse de la substance en kilogramme (kg)

c : capacité thermique massique 

(J.kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1. K– 1)

θf – θi = Δθ : Variation de température en (°C) ou (K)

-     On peut travailler avec la température absolu T en kelvin (K)

ΔU = m . c . (Tf – Ti ) = m . c . ΔT

ΔU : Variation d’énergie interne en joule (J)

m : Masse de la substance en en kilogramme (kg)

c : Capacité thermique massique 

(J . kg – 1.° C– 1) ou (J.kg – 1.K– 1)  

Tf –Ti = ΔT : Variation de température absolue en kelvin (K)

-     Car : ΔT = Δθ

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