|
Sons et effet Doppler |
|
Exercices : énoncé et correction
Préparation à ECE : Décalage Doppler 1)- Exercice 03 page 358 : Calculer un niveau
d’intensité sonore. 2)- Exercice 05 page 358 : Utiliser la fonction
logarithme décimal. 3)- Exercice 06 page 358 : Mettre en évidence
une atténuation. 4)- Exercice 08 page 358 : Reconnaître l’effet
Doppler. 5)- Exercice 10 page 359 : Exploiter
qualitativement l’effet Doppler. 6)- Exercice 12 page 359 : Identifier une
expression. 7)- Exercice 14 page 359 : Calculer une valeur
de vitesse. 8)- Exercice 19 page 360 : Au son de la corne de
brume. 9)- Exercice 22 page : Expérience historique
361. 10)- Exercice 23 page 362 : Vitesse d’écoulement
sanguin. 11)- Exercice 24 page 362 : Détermination par effet Doppler de la vitesse d’éloignement d’un émetteur. 12)- DS 01 Effet Doppler et contrôle de
vitesse (50 min) : exercice 28 page 364 13)- DS N° 02 : Niveau sonore et scène de
concert (40 min) : exercice 29 page 364. 14)- Préparation à ECE : Décalage Doppler. |
QCM r
|
I-
Le niveau d’intensité sonore.
1)- Le son : une onde mécanique (rappels et compléments)
-
Son émis par un
haut-parleur :
-
Lorsqu’un haut-parleur
est soumis à une tension périodique, sa membrane vibre.
-
Cela crée une
vibration de l’air qui se propage de proche en proche sans transfert de
matière : c’est une onde sonore.
-
Propagation d’un son :
-
Les molécules qui
constituent l’air vibrent et transmettent ce mouvement de proche en proche aux
molécules voisines.
-
Quelques points
importants :
-
Un signal sonore a
besoin d’un milieu matériel pour se propager.
Un signal sonore se
propage dans un milieu matériel solide, liquide ou gazeux mais ne se propage pas
dans le vide.
-
Les vitesses de
propagation d’un signal sonore dépendent du milieu matériel de propagation.
-
On
parle aussi de la célérité
c d’un son.
-
La valeur approchée de
la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air à environ 20 ° C est :
-
c
≈
340 m / s.
-
Cette célérité dépend
de la température, du milieu de propagation.
-
La célérité du son est
plus grande dans les solides que dans les liquides et le gaz.
-
Car moins le milieu
est compressible, plus il est difficile à déformer et plus il est rigide.
-
Plus il est rigide,
plus grande est sa célérité.
Un phénomène
périodique est un phénomène qui se reproduit identique à lui-même à intervalles
de temps réguliers.
►
Période et fréquence :
-
La période
T
d’un phénomène périodique est la durée au bout de laquelle le phénomène se
reproduit identique à lui-même.
-
L’unité de période
T
est la seconde, symbole s.
-
La fréquence
f représente
le nombre de période par seconde. On écrit :
-
-
unité
de fréquence : Hertz : symbole Hz
-
Remarque : Pour
obtenir la fréquence en Hz, il faut pour cela exprimer la période en seconde s.
-
Une onde sonore
périodique possède une :
-
Périodicité temporelle
T et une périodicité spatiale, sa
longueur d’onde
λ.
-
La longueur d’onde est
la distance parcourue par l’onde pendant une période
T.
►
Relation fondamentale.
-
Il découle de ceci que
pendant la durée d’une période T,
l’onde parcourt la distance d
égale à la longueur d’onde λ.
-
Si
v représente la
célérité de l’onde, on peut écrire la relation liant ces différentes grandeurs.
|
λ :
Longueur d’onde en mètre (m) |
v :
Célérité de l’onde en mètre par seconde (m . s–1) |
|
T :
Période en seconde (s) |
|
f :
Fréquence en hertz (Hz) |
a)-
Perception des ondes sonores.
-
L’oreille humaine
normale perçoit les ondes sonores dont les fréquences sont comprises entre 20 Hz
et 20 kHz.
-
Les ondes sonores de
fréquences f
< 20 Hz sont appelées infrasons.
-
Les ondes sonores de
fréquences f
> 20 kHz sont appelées ultrasons.
-
Les sons émis par deux
cordes différentes d’une guitare n’ont pas la même fréquence.
-
Ils n’ont pas la même
hauteur.
-
Plus la hauteur d’un
son est grande, plus sa fréquence est élevée et plus le son est aigu.
-
D’autre part, plus un
son est grave et plus sa fréquence est basse.
-
Le timbre d’un son
dépend du nombre et de l’amplitude des harmoniques qui sont présents.
-
Deux sons de même
hauteur émis par des instruments différents ne sont pas perçus de la même
manière, car les harmoniques, associées au fondamental, sont différentes.
-
L’analyse spectrale
d’un son musical permet de caractériser :
-
La hauteur du son qui
est liée à la fréquence f1
du fondamental
-
Le timbre du son qui
est lié au nombre et à l’amplitude des harmoniques présentes.
-
Le timbre du son émis dépend de l'instrument de musique mais aussi du point
d'attaque.
-
La puissance sonore, notée
P, est
l’énergie reçue par l’onde sonore pendant une durée donnée.
- Elle s’exprime en watt (W)
-
C’est la puissance transportée par
l’onde sonore.
-
Le niveau d’intensité
sonore est lié à l’amplitude du signal sonore.
-
C’est la puissance sonore reçue pour
une surface donnée.
-
Plus
l’amplitude du signal sonore est élevée plus l’intensité sonore
I
est grande.
-
L’intensité sonore,
notée I,
caractérise l’intensité du signal reçue par l’oreille.
-
L’intensité sonore I est la puissance
P
par unité de surface
S transportée par une onde sonore.
|
I
: Intensité sonore en watt par mètre carré (W . m–2) |
P :
Puissance transportée par l’onde sonore en watt (W) |
|
S
: Surface de l’onde sonore en mètre carré
(m2) |
-
Elle
s’exprime en watt par mètre carré : W / m2
ou W. m–2
-
L’oreille humaine
normale perçoit les signaux sonores dont l’intensité est comprise entre
-
Une valeur minimale
I0
= 1,0 × 10–12 W. m–2
(seuil d’audibilité)
-
Et une valeur maximale
Imax
= 25 W. m–2 (seuil de
douleur).
-
Ces seuils dépendent
de la fréquence du son perçu et varient en fonction de l’individu.
-
Comme l’écart entre
ces deux valeurs est très grand, on a créé une nouvelle grandeur, qui utilise
une échelle logarithmique : appelée le niveau
d’intensité sonore, notée
L.
3)- Niveau d’intensité sonore.
-
On
définit le niveau d’intensité sonore
L
à partir de l’intensité associée au seuil d’audibilité.
-
Relation
mathématique :
|
L :
Niveau d’intensité sonore en décibel (dB) |
I :
Intensité du signal en watt par mètre carré (W. m–2) |
|
I0
= 1,0
× 10–12 W. m–2 (seuil
d’audibilité) |
-
La notation
log fait référence
à la fonction logarithme décimal.
-
Ainsi, l’échelle de
niveau d’intensité sonore L
varie de 0 dB à environ 140 dB.
-
Alors que l’intensité
sonore I
varie de I0
= 1,0
×
10–12 W. m–2
à 102 W. m–2
►
Quelques propriétés de
la fonction logarithme décimal :
- log 1 = 0 ; log 10 = 1 ;
- log 10n
= n ; log 10–n
= – n
-
-
Échelles de I
et
L :
-
Remarque : les valeurs de
L (dB) sont plus faciles à manipuler
que les valeurs de
I (W. m–2)
►
Remarque :
-
Que se
passe-t-il lorsque l’intensité sonore
I
est multipliée par deux ?
-
Par définition :
-
Pour
une intensité sonore I, le niveau d’intensité sonore
L est :
-
-
Pour
une intensité sonore I’ = 2
I,
le niveau d’intensité sonore
L’ est :
-
-
Lorsque
l’intensité sonore I est multipliée par deux, le
niveau d’intensité sonore
L augmente de trois décibels (3 dB).
►
Fonction réciproque de
la fonction logarithme décimal :
-
: cette relation est
équivalente à :
-
Il est
possible de calculer une intensité sonore
I
à partir de la connaissance du niveau d’intensité sonore
L :
-
-
Relation :
|
L :
Niveau d’intensité sonore en décibel (dB) |
I :
Intensité du signal en watt par mètre carré (W. m–2) |
|
I0
= 1,0
x 10–12 W. m–2 (seuil
d’audibilité) aussi Intensité
sonore de référence |
-
Échelle des niveaux
d’intensité sonore L :
►
L’exposition sonore.
-
Plus le niveau
d’intensité sonore et la durée d’exposition sont élevés et plus les risques
d’atteinte de l’audition sont importants.
-
Lorsque plusieurs
instruments de musique jouent ensemble, les intensités sonores
I dues à chaque
instrument s’ajoutent, alors que les niveaux d’intensité sonore
L ne s’ajoutent
pas.
-
L’exposition sonore tient compte du
niveau d’intensité sonore
et de la durée
d’exposition auxquels l’oreille est soumise.
-
Une
exposition sonore trop élevée peut entraîner des
conséquences irréversibles,
comme une surdité partielle, voire totale.
►
Mise en évidence :
-
On
considère une source ponctuelle qui émet un signal sonore périodique de
puissance P.
-
À la distance
r, l’intensité
sonore est I
et le niveau d’intensité sonore est L.
Quel est le niveau
intensité sonore L’
à la distance r’
= 2 r ?
-
Schéma de la
situation :
-
Au cours de la
propagation de l‘onde sonore, l’énergie de l’onde sonore se répartit sur une
surface de plus en plus grande (surface d’une sphère).
-
Au cours de la
propagation, sans absorption, de l’onde sonore, la puissance
P de la source se
répartit sur la surface S
d’une sphère centrée sur la source.
-
À la distance
r, la surface de
l’onde : S
= 4 π .
r2 ;
-
l’intensité sonore
I :
-
À la distance
r’ = 2
r, la surface de
l’onde : S’
= 4 π . (r’)2
-
L’intensité sonore
I’ :
-
-
Or :
-
S’
= 4 π . (r’)2
= 4 π
. (2 r)2
-
S’
= 4 × 4 π
. (r)2
= 4 S
-
Intensité sonore
I’ à la
distance r’
= 2 r :
-
-
L’intensité sonore a été divisée par 4.
-
Niveau d’intensité
sonore L’ :
-
-
Le niveau d’intensité sonore diminue de 6
dB.
►
Conclusion :
-
L’intensité sonore et
le niveau d’intensité sonore diminuent lorsque l’on s’éloigne de la source
sonore.
-
Lorsque la distance à
la source est multipliée par deux l’intensité sonore est divisée par 4 et le
niveau d’intensité sonore diminue de 6 dB.
►
L’atténuation
géométrique A :
-
C’est la diminution,
du niveau d’intensité sonore, en décibel (dB) lorsque la distance à la source
sonore augmente.
A
= Lproche – Léloigné |
A :
Atténuation géométrique en décibel (dB) |
Lproche : Niveau d’intensité sonore proche de la source sonore en décibel (dB) |
|
Léloigné : Niveau d’intensité sonore éloigné de la source sonore en décibel (dB) |
-
Schéma :
5)- Atténuation par absorption.
-
Lorsqu’une onde sonore
rencontre une paroi, celle-ci peut être :
-
Transmise,
réfléchie
ou absorbée.
-
Schéma :
-
L’atténuation par absorption
A, en décibel, évalue l’efficacité d’un
matériau à lutter contre la transmission de bruit.
A
= Lincident – Ltransmis |
A :
Atténuation géométrique en décibel (dB) |
Lincident : Niveau d’intensité sonore de l’onde incidente en décibel (dB) |
|
Ltransmis : Niveau d’intensité sonore de l’onde transmise en décibel (dB) |
II- L’analyse
spectrale des sons.
-
L’analyse spectrale d’un son musical
permet de caractériser :
-
La hauteur du son qui est liée à la
fréquence f1
du fondamental
-
Le timbre du son qui est lié au nombre
et à l’amplitude des harmoniques présentes.
-
Le timbre du son
émis dépend de l'instrument de musique mais aussi du point d'attaque.
a)-
Exemple : Son produit par une guitare.
-
Le spectre d’un son produit par une
guitare est périodique, mais n’est pas sinusoïdal.
-
La guitare émet un son complexe alors
que le GBF produit un signal pur, un signal sinusoïdal.
-
Enregistrement réalisé avec le logiciel
Gratuit AUDACITY
Son clair : essai02
Son distordu : essai03
-
Un son complexe est formé d’une
superposition de vibrations sinusoïdales ayant des amplitudes et des fréquences
différentes.
-
En 1822, le mathématicien français
Joseph FOURIER a montré que :
-
Tout signal périodique de fréquence
f1
peut être décomposé en une somme de signaux sinusoïdaux de fréquences
fn
multiples de f1.
-
Avec
fn
= n.f1
et n
€
N*
-
La fréquence
f1
est appelée le fondamental.
- C’est la fréquence la plus basse.
-
Elle fixe la hauteur du son ou la note
de musique
-
Les fréquences 2
f1,
3 f1,
…, n.f1
sont appelées harmoniques.
-
L’analyse spectrale d’un son permet
d’en obtenir le spectre en fréquences.
- Le spectre en fréquences d’un son est la représentation graphique de l’amplitude de ses composantes sinusoïdales en fonction de la fréquence.
►
Cas
du son distordu :
-
Le spectre en fréquences du son
distordu émis par une guitare montre plusieurs pics de fréquences :
-
f1
≈ 587 Hz. C’est la fréquence du
fondamental,
le ré3.
-
2 f1,
la première harmonique,
puis, 2 f1
et 6 f1.
-
La hauteur d’un son :
-
Plus la fréquence d’un son est faible
et plus le son est grave ou bas.
-
Plus la fréquence d’un son est élevée
et plus le son est aigu ou haut.
-
Le timbre d’un son :
-
Le timbre d’un son dépend du nombre et
de l’amplitude des harmoniques qui sont présents.
-
Deux sons de même hauteur émis par des
instruments différents ne sont pas perçus de la même manière, car les
harmoniques, associées au fondamental, sont différentes.
-
L’analyse spectrale d’un son musical
permet de caractériser :
-
La hauteur du son est liée à la
fréquence f1du
fondamental.
-
Le timbre du son, est lié au nombre et
à l’amplitude des harmoniques.
►
Exemple
de spectre en fréquences :
-
La fréquence du fondamental du son du
document ci-dessus vaut 440 Hz (La3)
► Signaux délivrés par un GBF relié à un haut-parleur :
-
Le signal triangulaire :
-
Le signal « carré » :
-
Une onde
électromagnétique ou mécanique émise avec une fréquence
fE
est perçue avec une fréquence différente
fR
lorsque l’émetteur et le récepteur sont en déplacement relatif.
-
C’est
ce que l’on appelle l’effet Doppler.
-
L'effet Doppler fut
présenté par Christian Doppler en 1842 pour les ondes sonores puis par
Hippolyte
Fizeau pour les ondes électromagnétiques en 1848.
►
Exemple :
-
le son d’une sirène
est perçu plus aigu lorsque le véhicule qui l’émet se rapproche de
l’observateur.
-
Le son de la sirène
est plus grave lorsque le véhicule qui l’émet s’éloigne de l’observateur.
-
Ce phénomène a été
prévu par C. DOPPLER en 1842 et confirmé expérimentalement en 1845 par C.
BUYS-BALLOT.
-
Il y a aujourd'hui de
multiples applications.
-
Un radar de contrôle
routier est un instrument servant à mesurer la vitesse des véhicules circulant
sur la voie publique à l'aide d'ondes radar.
-
Les fréquences des
ondes radar sont comprises entre 300 MHz et 15 GHz.
-
Le radar émet une onde
continue qui est réfléchie par toute cible se trouvant dans la direction
pointée.
-
Par effet Doppler,
cette onde réfléchie possède une fréquence légèrement différente de celle émise
:
-
plus grande fréquence
pour les véhicules s'approchant du radar et plus petite pour ceux s'en
éloignant.
-
En mesurant la différence de
fréquence entre l’onde émise et celle réfléchie, on peut calculer la vitesse de
la «cible».
-
Mais les radars
Doppler sont utilisés dans d'autres domaines…
-
En
météorologie,
le radar Doppler permet d'analyser la vitesse et le mouvement des perturbations
et de fournir des prévisions de grêle, de pluies abondantes, de neige ou de
tempêtes.
-
En
imagerie médicale,
le radar Doppler permet d'étudier le mouvement des fluides biologiques.
-
Une sonde émet des
ondes ultrasonores et ce sont les globules rouges qui font office d'obstacles et
les réfléchissent.
-
L'analyse de la
variation de la fréquence des ondes réfléchies reçues par cette même sonde
permet ainsi de déterminer la vitesse du sang dans les vaisseaux.
2)- Présentation de l’effet Doppler.
a)-
Détermination par effet
Doppler de la vitesse d’un émetteur sonore qui se rapproche :
La valeur de la
vitesse d’un émetteur E
s’approchant d’un observateur immobile (R)
peut être calculée par effet Doppler.
►
On se propose de
retrouver la relation liant les diverses grandeurs mises en jeu :
-
Les différentes
grandeurs physiques :
-
fE
est la fréquence du signal produit par l’émetteur E
;
-
fR
est la fréquence du signal reçu par l’observateur
R ;
-
v
est la valeur de la vitesse de l’onde ;
-
vE
est la valeur de la vitesse de l’émetteur
E
par rapport à l’observateur
R.
-
Référentiel d’étude :
Les valeurs des vitesses sont mesurées dans un référentiel terrestre :
-
Les conditions de
l’étude :
-
On se place dans le
cas où :
-
L’air est supposé
immobile par rapport au son.
-
La vitesse de
déplacement de l’émetteur vE
par rapport au récepteur est faible et inférieure à la vitesse
v de l’onde dans le
milieu de propagation.
-
En conséquence, on
considère que : vE
<< v
-
Schéma représentatif
de la situation :
À la
date t0
= 0 s, E
est à la distance d
de R et émet une onde.
Exprimer littéralement la date
t1 au
bout de laquelle le signal est perçu par
R.
-
Expression de la date
t1 :
-
L’onde est émise de
l’émetteur (E)
se déplace à la vitesse v.
-
La distance parcourue
par l’onde est d.
-
Date
t1
au bout de laquelle le signal est perçu par
A :
-
Déterminer l’expression de la distance
dE
parcourue par l’émetteur (E)
pendant la période
TE du signal émis.
-
Expression de la
distance dE
parcourue par l’émetteur (E)
pendant la période TE
du signal émis :
-
L’émetteur se déplace
à la vitesse vE
par rapport à l’observateur :
-
dE
= vE
. TE
À la
date TE,
quelle est la distance
d’ entre
E
et R ?
-
À la date
TE,
l’émetteur a parcouru la distance dE.
-
L’émetteur se
rapproche de R.
-
d’
= d –
dE
-
d’
= d –
vE
. TE
À la
date TE,
l’émetteur émet de nouveau une onde. À quelle date
t2
l’observateur reçoit-il cette onde ?
-
Distance à parcourir :
-
d’
= d –
vE
. TE
-
Date
t2
où l’observateur reçoit cette onde :
-
Quelle
est la durée TR
séparant deux signaux consécutifs captés par l’observateur ? Que représente
TR ?
-
Durée
TR
séparant deux signaux consécutifs captés par l’observateur,
-
TR
= t2
– t1
-
-
La grandeur
TR
représente la période de l’onde perçue par l’observateur.
Exprimer la relation
liant fR
, fE,
v
et vE
dans cette situation.
-
Relation liant
fR,
fE,
v et
vE:
-
Quelle
est l’expression littérale de la valeur de la vitesse
vE
de l’émetteur ?
-
Expression littérale
de la valeur de la vitesse vE
de l’émetteur :
-
La valeur de la
vitesse d’un émetteur E
s’éloignant d’un observateur immobile (R)
peut être calculée par effet Doppler.
►
On se propose de
retrouver la relation liant les diverses grandeurs mises en jeu :
-
fE
est la fréquence du signal produit par l’émetteur ;
-
fR
est la fréquence du signal reçu par l’observateur ;
-
v
est la valeur de la vitesse de l’onde ;
-
vE
est la valeur de la vitesse de l’émetteur par rapport à l’observateur.
-
Les valeurs des
vitesses sont mesurées dans un référentiel terrestre :
-
On se place dans le
cas où :
-
L’air est supposé
immobile par rapport au son.
-
La vitesse de
déplacement de l’émetteur par rapport au récepteur est faible et inférieure à la
vitesse de l’onde dans le milieu de propagation.
-
En conséquence, on
considère que : vE
<< v
-
Schéma représentatif
de la situation :
À la
date t0
= 0 s, E
est à la distance d
de R et émet une onde. Exprimer
littéralement la date
t1 au
bout de laquelle le signal est perçu par
R.
-
Expression de la date
t1 :
-
L’onde est émise de
l’émetteur (E)
se déplace à la vitesse v.
-
La distance parcourue
par l’onde est d.
-
Date
t1
au bout de laquelle le signal est perçu par
R :
-
Déterminer l’expression de la distance
dE
parcourue par l’émetteur (E)
pendant la période
TE du signal émis.
-
Expression de la
distance dE
parcourue par l’émetteur (E)
pendant la période TE
du signal émis :
-
L’émetteur se déplace
à la vitesse vE
par rapport à l’observateur :
-
dE
= vE
. TE
À la
date TE,
quelle est la distance
d’ entre
E
et R ?
-
À la date
TE,
l’émetteur a parcouru la distance dE.
-
L’émetteur s’éloigne de R.
-
d’
= d +
dE
-
d’
= d +
vE
. TE
À la
date TE,
l’émetteur émet de nouveau une onde. À quelle date
t2
l’observateur reçoit-il cette onde ?
-
Distance à parcourir :
-
d’
= d +
vE
. TE
-
Date
t2
où l’observateur reçoit cette onde :
-
Quelle
est la durée TR
séparant deux signaux consécutifs captés par l’observateur ? Que représente
TR ?
-
Durée
TR
séparant deux signaux consécutifs captés par l’observateur.
-
TR
= t2
– t1
-
-
La grandeur
TR
représente la période de l’onde captée (reçue) l’observateur.
Exprimer la relation liant
fR,
fE,
v et
vE
dans cette situation.
-
Relation liant
fR,
fE,
v et
vE:
-
Quelle
est l’expression littérale de la valeur de la vitesse
vE
de l’émetteur ?
-
Expression littérale
de la valeur de la vitesse vE
de l’émetteur :
-
c)-
Une autre approche de l’effet
Doppler (avec la longueur d’onde λ) :
►
Émetteur sonore qui
se rapproche du récepteur :
-
La valeur de la vitesse d’un émetteur E s’approchant d’un observateur immobile (R) peut être calculée par effet Doppler
-
fE
est la fréquence du signal produit par l’émetteur ;
-
λE
est la longueur d’onde du son émis par l’émetteur
-
fR
est la fréquence du signal reçu (perçu) par l’observateur ;
-
λR
est la longueur d’onde du son reçu (perçu) par l’observateur ;
-
v
est la valeur de la vitesse de l’onde ;
-
vE
est la valeur de la vitesse de l’émetteur par rapport à l’observateur.
-
Les valeurs des
vitesses sont mesurées dans un référentiel terrestre :
-
On se place dans le
cas où :
-
L’air est supposé
immobile par rapport au son.
-
La vitesse de
déplacement de l’émetteur par rapport au récepteur est faible et inférieure à la
vitesse de l’onde dans le milieu de propagation.
-
En conséquence, on
considère que : vE
<< v
-
Schéma représentatif
de la situation :
-
Au temps
t = 0 s, l’émetteur
émet le bip 1 de fréquence fE
-
Au temps
t =
TE,
l’émetteur émet le bip 2 de fréquence fE.
-
Pendant la durée
TE,
l’émetteur s’est rapproché de la distance
d :
-
d
= vE.TE
-
Les deux bips sont
séparés de la distance d’ :
-
d’
= v.TE
– vE.TE
-
La distance
d’ représente la
longueur d’onde du signal perçu par l’observateur
-
λR
= v.TE
– vE.TE
-
D’autre part :
-
λE
= v.TE
-
On tire :
-
λR
= λE
– vE.TE
-
L’onde perçue par le
récepteur a une longueur d’onde inférieure (une période inférieure ou une
fréquence plus grande) que celle envoyée par l’émetteur.
-
Expression de la
vitesse vE dans
ce cas :
-
►
Émetteur sonore qui
s’éloigne du récepteur :
-
La valeur de la
vitesse d’un émetteur E
s’éloignant d’un observateur immobile (R)
peut être calculée par effet Doppler.
-
fE
est la fréquence du signal produit par l’émetteur ;
-
fR
est la fréquence du signal reçu par l’observateur ;
-
v
est la valeur de la vitesse de l’onde ;
-
vE
est la valeur de la vitesse de l’émetteur par rapport à l’observateur.
-
Les valeurs des
vitesses sont mesurées dans un référentiel terrestre :
-
On se place dans le
cas où :
-
L’air est supposé
immobile par rapport au son.
-
La vitesse de
déplacement de l’émetteur par rapport au récepteur est faible et inférieure à la
vitesse de l’onde dans le milieu de propagation.
-
En conséquence, on
considère que : vE
<< v
-
Schéma représentatif
de la situation :
-
Au temps
t = 0 s, l’émetteur
émet le bip 1de fréquence fE
-
Au temps
t =
TE,
l’émetteur émet le bip 2 de fréquence fE.
-
Pendant la durée
TE,
l’émetteur s’est éloigné de la distance
d :
-
d
= vE.TE
-
Les deux bips sont
séparés de la distance d’ :
-
d’
= v.TE
+ vE.TE
-
La distance
d’ représente la
longueur d’onde du signal perçu par l’observateur
-
λB
= v.TE
+ vE.TE
-
D’autre part :
-
λE
= v.TE
-
On tire :
-
λR
= λE
+ vE.TE
-
L’onde perçue par le
récepteur a une longueur d’onde plus grande (une période supérieure ou une
fréquence plus petite) que celle envoyée par l’émetteur.
-
Expression de la
vitesse vE dans
ce cas :
-
-
Lorsque l’émetteur
E se
rapproche du récepteur R :
Longueur d’onde |
Période |
Fréquence |
|
|
|
-
Expression de la
vitesse :
-
Lorsque l’émetteur
E s’éloigne
du récepteur R :
Longueur d’onde |
Période |
Fréquence |
|
|
|
-
Expression de la
vitesse :
- L’effet Doppler est l’existence d’un décalage entre : la fréquence fE d’une onde électromagnétique ou mécanique émise et la fréquence fR de l’onde reçue
lorsque la distance
d
entre l’émetteur E et le récepteur R varie.
-
Le décalage Doppler
est noté :
-
Δf
= fR
– fE |
-
Comme
les grandeurs λ,
T
et f
sont liées entre elles, l’effet Doppler correspond aussi à un décalage de
période et de longueur d’onde.
-
Le
signe du décalage Doppler dépend du sens d’évolution de la distance entre
l’émetteur E et le récepteur
R.
►
Lorsque
l’émetteur E se rapproche du récepteur
R :
-
La
distance entre l’émetteur
E et le récepteur
R diminue :
Longueur d’onde |
Période |
Fréquence |
|
|
-
La
longueur d’onde λR
< λE,
la période TR
< TE
et la fréquence fR
> fE.
-
Le son perçu est plus
aigu.
-
Expression de la
vitesse :
-
Expression du décalage
Doppler :
-
Δf
= fR
– fE
-
-
Comme vE
<< v, dans ce cas, le décalage
Doppler est positif :
Δf > 0
►
Lorsque
l’émetteur E s’éloigne du récepteur
R :
-
La
distance entre l’émetteur
E et le récepteur
R augmente :
Longueur d’onde |
Période |
Fréquence |
|
|
-
La
longueur d’onde λR
> λE,
la période TR
> TE
et la fréquence fR
< fE
-
Le son perçu est plus
grave.
-
Expression de la
vitesse :
-
Expression du décalage
Doppler dans ce cas :
-
Δf
= fR
– fE
-
-
Dans ces cas, le décalage Doppler est négatif : Δf < 0
►
Remarque :
-
Si
l’émetteur E est immobile par rapport au
récepteur R, alors :
-
λR
= λE,
TR
= TE
et fR
= fE.
-
D’autre part, l’effet
Doppler constitue une méthode de mesure de la valeur de la vitesse.
-
Le spectre de la
lumière émise par une étoile comporte des raies d’absorption caractéristiques
des éléments présents dans l’atmosphère qui l’entoure.
-
En appliquant les conséquences de
l’effet C. Doppler à la lumière, H.
Fizeau (1819-1896) a postulé en 1848 que :
-
Si une étoile
s’éloigne ou s’approche de la Terre, on doit observer un décalage de ses raies
d’absorption.
-
La mesure de ce
décalage permettrait de calculer la vitesse radiale de l’étoile.
-
Les télescopes
modernes et les outils informatiques permettent aujourd’hui de calculer les
vitesses radiales des étoiles en analysant de très nombreuses raies.
-
L’effet Doppler-Fizeau
permet de calculer la valeur de la vitesse radiale d’une étoile en comparant les
longueurs d’onde de son spectre d’absorption à celles d’un spectre de référence.
-
Lorsque l’étoile
s’éloigne de la Terre, on observe un décalage vers les grandes longueurs d’onde
c’est-à-dire vers le rouge pour les raies du visible (Redshift).
-
Lorsque l’étoile se
rapproche de la Terre, on observe un décalage vers les petites longueurs d’onde
c’est-à-dire vers le bleu pour les raies du visible (Blueshift).
-
Remarque : la vitesse
radiale d’une étoile est la vitesse à laquelle elle s’éloigne ou s’approche de
la Terre.
-
Le décalage de la
longueur d’onde dû à l’effet Doppler-Fizeau permet de calculer la valeur de la
vitesse d’éloignement ou de rapprochement d’une galaxie par rapport à la Terre.
Décalage vers le rouge (Redshift) des raies entre le spectre obtenu pour une source et un observateur immobile (spectre a ) et celui
obtenu pour un éloignement entre la
source et l’observateur
(spectre
b). |
QCM r
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Exercices : énoncé et correction
Préparation à ECE : Décalage Doppler 1)- Exercice 03 page 358 : Calculer un niveau
d’intensité sonore. 2)- Exercice 05 page 358 : Utiliser la fonction
logarithme décimal. 3)- Exercice 06 page 358 : Mettre en évidence
une atténuation. 4)- Exercice 08 page 358 : Reconnaître l’effet
Doppler. 5)- Exercice 10 page 359 : Exploiter
qualitativement l’effet Doppler. 6)- Exercice 12 page 359 : Identifier une
expression. 7)- Exercice 14 page 359 : Calculer une valeur
de vitesse. 8)- Exercice 19 page 360 : Au son de la corne de
brume. 9)- Exercice 22 page : Expérience historique
361. 10)- Exercice 23 page 362 : Vitesse d’écoulement
sanguin. 11)- Exercice 24 page 362 : Détermination par effet Doppler de la vitesse d’éloignement d’un émetteur. 12)- DS 01 Effet Doppler et contrôle de
vitesse (50 min) : exercice 28 page 364 13)- DS N° 02 : Niveau sonore et scène de
concert (40 min) : exercice 29 page 364. 14)- Préparation à ECE : Décalage Doppler. |
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