Chap. N° 04

 

Modélisation macroscopique

de l'évolution d'un système
Cours
Exercices

Exercices 2023


 
 
sciences physiques sur le web

 

I- Les facteurs cinétiques.

1)- Introduction.

2)- Influence de la température.

a)-  Oxydation des ions iodure par de peroxyde d’hydrogène en milieu acide.

b)- Mise en évidence du rôle de la température des réactifs.

c)- Utilisation de ce facteur cinétique.

3)- Influence de la concentration des réactifs.

a)- Expérience 2 : Dismutation de l'ion thiosulfate en milieu acide.

b)- Influence de la concentration des réactifs.

4)- La catalyse.

a)-  Définition.

b)-  Expérience : La dismutation de l’eau oxygénée.

c)- Caractéristiques d’un catalyseur.

5)- Autres facteurs cinétiques.

II- La vitesse d’évolution d’un système.

1)- Vitesses volumiques.

a)-  Introduction.

b)-  Définitions.

2)- Temps de demi-réaction.

3)- Méthode de suivi cinétique.

III- Loi de vitesse d’ordre 1.

1)- Définition.

2)- Reconnaître une loi de vitesse d’ordre 1.

3)- Évolution de la vitesse volumique au cours du temps.

4)- Pour aller plus loin : une relation intéressante.

IV- Applications.

1)- Suivi cinétique d’une réaction chimique.

2)- Étude de la décomposition d'un antiseptique.

Influence des différents facteurs sur  la corrosion des gouttières

3)- QCM.

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Les facteurs cinétiques

La vitesse d'évolution d'un système

La loi de vitesse d'ordre 1

Sous forme de tableau

3)-Exercices.

DS 

 

Exercices :  énoncé et corrcetion

 

Préparation à l’ECE :  Étude d’un solvant : l’éthanoate d’éthyle

 

DS

1)- Exercice 02 page 84 : Justifier une méthode expérimentale.

2)- Exercice 04 page 84 : Étudier l’influence d’un catalyseur.

3)- Exercice 05 page 85 : Exploiter des informations sur la catalyse.

4)- Exercice 06 page 85 : Déterminer un temps de demi-réaction.

5)- Exercice 08 page 85 : Déterminer une vitesse d’apparition.

6)- Exercice 10 page 86 :  Vérifier un ordre de réaction.

7)- Exercice 12 page 86 : Déterminer la valeur d’une dérivée.

8)- Exercice 14 page 87 : Modélisation d’une courbe.

9)- Exercice 15 page 87 : L’eau de Javel.

10)- Exercice 19 page 87 : Analyse médicale.

11)- DS N° 01 : Le parfum de poire (30 min)  : exercice 22 page 90.

12)- DS N° 02 : Ordre d’une réaction (30 min) : Exercice 23 page 87.

13)- DS N° 03 : Vitesse d’une réaction (30 min) : Exercice 24 page 91.

  

 

I- Les facteurs cinétiques.

1)- Introduction.

-  L’étude de l’évolution temporelle de systèmes chimiques constitue la cinétique chimique.

-  Certains paramètres agissent sur la rapidité d’évolution d’un système chimique.

-  Ces paramètres sont appelés : les facteurs cinétiques de la réaction.

  Classification cinétique :

-  À l’échelle humaine, on distingue trois catégories de transformations chimiques :

Les transformations quasi instantanées.

-  On dit que la réaction est rapide.

-  Sa durée est inférieure à la seconde.

-  On ne peut pas observer l’évolution de la réaction à l’œil.

-  C’est le cas de certaines réactions de précipitation.

-  La formation du précipité se fait instantanément.

 

Les transformations lentes.

-  Une réaction est lente si sa durée est de l'ordre de quelques secondes à plusieurs minutes.

-   On peut observer l'évolution de la réaction.

 

Les transformations extrêmement lentes ou infiniment lentes.

-  Une réaction est infiniment lente si sa durée est de l'ordre de plusieurs jours à plusieurs semaines.

-  On ne peut pas observer l’évolution de la réaction à l’œil.

haut

2)- Influence de la température.

a)-  Oxydation des ions iodure par de peroxyde d’hydrogène en milieu acide.

  Expérience :

 main A l’instant t = 0, 0 s,

Dans un bécher de 250 mL, on verse :

-  Un volume V3 = 100 mL d’une solution d’iodure de potassium, C3 = 0,20 mol . L–1

-  Un volume V1 = 100 mL d’une solution d’eau oxygénée, C1 = 5,6 × 10–2 mol . L–1.

-  On ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.

 

 

-  Remarque :

-  Le peroxyde d’oxygène est de l’eau oxygénée est l’oxydant du couple :

-  H2O2 (aq) / H2O (ℓ)

-  Observations :

-  Au cours du temps, la solution contenue dans le bécher prend une teinte brun-orangé de plus en plus intense.

solutions diiode

DS première 

 

-  On peut observer l’évolution de la transformation grâce au changement de teinte de la solution.

-  Le changement de teinte est dû à la formation de diiode en milieu aqueux (pour simplifier).

-  Autre couple qui intervient : I2 (aq) / I (aq)

  Interprétation.

-  Il se produit une réaction d’oxydoréduction entre les ions iodure et l’eau oxygénée en milieu acide.

-  Cette transformation est lente par rapport à l’échelle humaine. On peut suivre son évolution.

écrit  Écrire l’équation de la réaction chimique.

H2O2 (aq)

+ 2 e

+ 2 H+ (aq)

 

2 H2O (ℓ)

 

 

 

2 I (aq)

 

I2 (aq)

+ 2 e

H2O2 (aq)

+ 2 H+ (aq)

+ 2 I (aq)

2 H2O (ℓ)

+ I2 (aq)

haut

b)-  Mise en évidence du rôle de la température des réactifs :

 

  Expérience 1 : Oxydation des ions iodure par de peroxyde d’hydrogène en milieu acide.

-  On observe l’évolution de la coloration de la solution au cours du temps à différentes températures.

-  Tableau :

Becher 1

Becher 2

Becher 3

5 mL d’iodure de potassium

0,10 mol . L–1 L

5 mL d’iodure de potassium

0,10 mol . L–1

5 mL d’iodure de potassium

0,10 mol . L–1

5 mL d’acide sulfurique

 1 mol . L–1

5 mL d’acide sulfurique

 1 mol . L–1

5 mL d’acide sulfurique

 1 mol . L–1

9 mL d’eau

9 mL d’eau

9 mL d’eau

+ glace θ = 0 ° C

θ = 20 ° C

θ = 40 ° C

Un certain temps !!!

1 min 45 s

40 s

 

  Conclusion.

-  La température d’un mélange réactionnel est un facteur cinétique.

-  L’avancement temporel d’une réaction augmente généralement avec la température.

-  La vitesse de formation ou de disparition d'un corps augmente généralement avec la température.

haut

c)-  Utilisation de ce facteur cinétique.

  Accélération et déclenchement d’une réaction chimique.

-  Certaines réactions, trop lentes à température ambiante, sont réalisées à température plus élevée, ainsi elles deviennent plus rapides.

-  Pour accélérer la cuisson des aliments, on utilise des autocuiseurs.

-  En augmentant la température, on diminue le temps de cuisson des aliments.

-  Les mélanges comburant-combustible sont en général cinétiquement inertes à température ambiante :

-  Pour initier la réaction, on utilise une allumette ou une étincelle entre les deux électrodes d’une bougie de moteur.

-  C’est le point chaud qui déclenche la combustion.

  Ralentissement ou arrêt d’une réaction chimique.

-  La trempe :

-  Elle désigne le refroidissement brutal d’un milieu réactionnel pour le rendre cinétiquement inerte.

-  On utilise ce procédé lors de dosages en séances de travaux pratiques pour arrêter la réaction à un instant donné t.

-  Si le refroidissement est assez rapide, le système n’évolue plus et conserve la composition qu’il avait juste avant le refroidissement.

-  D’autre part, pour ralentir les réactions indésirables, on place les aliments au réfrigérateur ou au congélateur.

haut

3)- Influence de la concentration des réactifs.

a)-  Expérience 2 : Dismutation de l’ion thiosulfate en milieu acide.

  Dans un bécher de 100 mL, on verse :

-  45 mL de thiosulfate de sodium de concentration C1 = 0,13 mol / L,

-  5 mL de solution d’acide chlorhydrique de concentration C2 = 0,10 mol / L.

-  on observe la formation d’un précipité qui trouble peu à peu la solution.

évolution réaction 

-  La transformation est lente, on peut observer son évolution.

  Interprétation :

-   Le précipité obtenu est un précipité jaune de soufre.

-  Couples mis en jeu : S2O32 (aq) / S (s) et  SO2 (aq) / S2O32 (aq) 

   Écrire l’équation de la réaction de dismutation.

-  On dit que l’ion thiosulfate se dismute car il apparaît dans deux couples différents en tant que réducteur dans un couple et oxydant dans l’autre couple.

( S2O32– (aq)  +  6 H +(aq) + 4 e    2 S  + 3 H2O (ℓ)  ) × 1

  ( S 2O32 – (aq)  + H 2O (ℓ)   2 S O2 (aq)  + 2 H +(aq)  + 4 e ) × 1

  2 S2O32– (aq)  + 4 H +(aq)   2 S (s)  + 2 SO2 (aq)  + 2 H2O (ℓ)

-   La réaction de dismutation de l’ion thiosulfate en milieu acide est une transformation lente.

haut

b)-  Influence de la concentration des réactifs.

  Principe :

-  On utilise la réaction précédente.

-  En milieu acide, l’ion thiosulfate réagit lentement avec les ions hydrogène et donne un précipité de soufre qui reste en suspension.

-  La solution devient peu à peu opaque. On utilise ce phénomène pour évaluer la vitesse moyenne de formation de soufre.

-  On place, avant le début de l’expérience, sous le bécher, une feuille de papier portant une croix à l’encre noire.

On déclenche le chronomètre au moment où l’on mélange la solution de thiosulfate de sodium et l’acide chlorhydrique.

-  On note la durée nécessaire Δt pour que la croix ne soit plus visible.

-  Pour que l’épaisseur à travers laquelle on observe la croix soit toujours la même, on utilise des béchers identiques et des volumes de solutions identiques.

-  On admet que la quantité de matière nd de soufre nécessaire à la disparition du motif est la même dans toutes les expériences.

 évolution réaction

main  Influence de la concentration de la solution en ions thiosulfate.

-  Dans un bécher de 100 mL, on verse :

-  45 mL de thiosulfate de sodium de concentration C1.

-  5 mL de solution d’acide chlorhydrique de concentration C2 = 0,10 mol / L.

-  tableau :

C1  (mol / L)

0,13

0,26

0,39

Δt (s)

108

72

35

main  Influence de la concentration de la solution d’acide chlorhydrique.

-  Dans un bécher de 100 mL, on verse :

-  45 mL de thiosulfate de sodium de concentration C1 = 0,13 mol / L,

-  5 mL de solution d’acide chlorhydrique de concentration C2 .

-  tableau :

C1  (mol / L)

0,10

0,20

0,30

Δt (s)

1 min 30 s

45 s

22 s

  Conclusion :

-  De façon générale,

-  L’évolution d’un système chimique est d’autant plus rapide que les concentrations des réactifs sont élevées.

haut

4)- La catalyse.

a)-  Définition.

Un catalyseur est une espèce chimique qui accélère une réaction chimique.

Au cours de la transformation, il est consommé puis régénéré.

En conséquence, sa formule n’apparaît pas dans l’équation de la réaction.

haut

b)-  Expérience : La dismutation de l’eau oxygénée

  Étude de la solution d’eau oxygénée.

main  Eau oxygénée à 20 volumes :

-  Le peroxyde d’hydrogène présent dans l’eau oxygénée n’est pas stable.

-  Il est impliqué dans deux couples oxydant / réducteur :

-  Couple 1 : H2O2 (aq) / H2O (ℓ)

-  Couple 2 : O2 (g) / H2O2 (aq)

-  On peut envisager une réaction entre H2O2 (aq) , oxydant du couple 1 et H2O2 (aq) , réducteur du couple 2 :

-  Cette réaction est appelée réaction de dismutation.

-  La transformation associée est spontanée mais très lente à la température ordinaire.

 2  H2O2 (aq)  →  O2 (g)  +  2  H2O (ℓ)

-  Cette réaction est très lente.

-  Si l’on verse de l’eau oxygénée dans un bécher, il n’est pas possible d’observer un dégagement de dioxygène.

  Étude de la solution d’eau oxygénée en présence, d’ions fer II, ions fer III et de platine.

main  Bécher A : eau oxygénée seule.

main  Bécher B : eau oxygénée + solution aqueuse de sulfate de fer II

main  Bécher C : eau oxygénée + solution de chlorure de fer III

main  Bécher D : eau oxygénée + fil de platine

  Observations :

-  Dans le bécher A, pas d’évolution visible.

-  Dans les autres béchers, on observe un dégagement intense de dioxygène.

eau oxygénée  + chlorure de fer III

On observe un dégagement gazeux de dioxygène

eau oxygénée + fil platine

Apparition de bulles de dioxygène à la surface du fil de platine

ZOOM

eau oxygénée + fil platine

  Conclusion

-  Les ions fer II, les ions fer III et le platine accélèrent la réaction de dismutation du peroxyde d’hydrogène.

-  Ce sont des catalyseurs de la réaction de dismutation du peroxyde d’hydrogène.

  La dismutation de l’eau oxygénée en présence d’ions fer III.

-  Grâce à la présence du catalyseur, on remplace une étape lente par deux étapes rapides.

-  Étape 1 : réaction entre l’eau oxygénée est les ions fer III. Réaction rapide :

 

H2O2 (aq)

 

O2 (g) + 2 H+ (aq) + 2 e

 

2 (

Fe3+ (aq) + e

 

Fe 2+ (aq)

)

 

H2O2 (aq) + 2 Fe3+ (aq)

2 Fe2+ (aq) + O2 (g) + 2 H+ (aq)

(1)

-   étape 2 : réaction entre l’eau oxygénée et les ions fer II. Réaction rapide 

 

H2O2 (aq) + 2 H + (aq) + 2 e

 

H2O (ℓ)

 

2 (

Fe2+ (aq)

 

Fe 3+ (aq) + e

)

 

H2O2 (aq) + 2 Fe2+ (aq) + 2 H+ (aq)

2 Fe3+ (aq) + 2 H2O (ℓ)

(2)

-   Bilan global de la réaction : Il faut combiner (1) et (2).

 

H2O2 (aq) + 2 Fe3+ (aq)

2 Fe2+ (aq) + O2 (g) + 2 H+ (aq)

(1)

 

H2O2 (aq) + 2 Fe2+ (aq) + 2 H+ (aq)

2 Fe3+ (aq) + 2 H2O (ℓ)

(2)

 

H2O2 (aq)  +  H2O2 (aq)

O2 (g) + 2 H2O (ℓ)

 

-  Le catalyseur d’apparaît pas dans le bilan de la réaction.

haut

c)-  Caractéristiques d’un catalyseur.

-  Un catalyseur est une espèce chimique qui accélère une réaction chimique.

-  La formule du catalyseur n’apparaît pas dans l’équation de la réaction.

-  Un catalyseur modifie la nature des étapes permettant de passer des réactifs aux produits.

-  La réaction globale lente est remplacée par plusieurs réactions rapides.

  Catalyse homogène :

-  La catalyse est dite homogène lorsque le catalyseur et le mélange réactionnel constituent une seule phase (forment un mélange homogène).

C’est le cas des gaz et des liquides miscibles.

-  Exemples : dismutation de l’eau oxygénée en présence d’ions fer II ou d’ions fer III.

  Catalyse hétérogène :

-  La catalyse est dite hétérogène lorsque le catalyseur et le milieu réactionnel se trouvent dans des phases différentes.

-  Exemples :

-  Expérience de la lampe sans flamme (on utilise un fil de cuivre chauffé comme catalyseur)

 

 

Cu

 

 

C2H5OH 

+ O2

CH3CHO

+ 2 H2O

 

Oxydation ménagée de l'éthanol : Expérience de la lampe sans flamme

On utilise un fil de cuivre chauffé comme catalyseur

lampe sans flamme

Vapeur d'éthanol en présence de cuivre.

lampe sans flamme

Le fil de cuivre reste rouge orangé incandescent pendant l'expérience.

 

-  Dismutation de l’eau oxygénée catalysée par un fil de platine.

 

 

Pt

 

 

H2O2 (aq) 

H2O2 (aq)

O2 (g)

+ 2  H2O (ℓ)

 

  Catalyse enzymatique :

-  La catalyse est enzymatique lorsque le catalyseur est une enzyme.

-  Les enzymes sont des catalyseurs biologiques qui permettent aux transformations chimiques nécessaires à la vie de s’effectuer à vitesse élevée.

-  Les enzymes sont des protéines.

-  Le nom d’une enzyme indique souvent la transformation mise en jeu :

-  L’amylase transforme l’amidon en maltose.

-  La saccharase catalyse l’hydrolyse du saccharose en glucose et fructose.

-  Les réductases catalysent les réductions des groupes carbonyles, acides et esters.

-  Les enzymes sont très utilisées dans l’industrie agroalimentaire :

-  Fabrication du pain, préparation de boissons fermentées, conservation des aliments, …

-  Exemple : l’hydrolyse de l’amidon au laboratoire : il faut travailler à température élevée et en milieu fortement acide.

haut

5)- Autres facteurs cinétiques.

  L’éclairement :

-  Pour accélérer certaines réactions, on peut utiliser l’énergie lumineuse.

-  L’éclairement d’un milieu réactionnel avec une radiation de longueur d’onde appropriée peut accélérer une réaction chimique.

-  Exemple : la synthèse chlorophyllienne

-  Les végétaux, grâce à leur chlorophylle et grâce à l’énergie solaire transforment le dioxyde de carbone CO2 atmosphérique en molécules organiques, le glucose :

 

Lux E

 

6 CO2 (g) + 6 H2O (ℓ)

C6 H12O6 (aq) + 2 O2 (g)

 

 

  Glucose

-  E = h . υ

-  C’est la synthèse chlorophyllienne.

  Le solvant :

-  Le solvant peut être un facteur cinétique.

-  Ainsi, certaines réactions chimiques sont plus rapides dans l’eau que dans l’éthanol.

-  Exemple :

(CH3)3 COH

Cl

(CH3)3 CCl

HO

2-méthylpropan-2-ol

Ion

chlorure

 

2-chloro-2-méthylpropane

Ion

hydroxyde

 haut

II- La vitesse d’évolution d’un système.

1)- Vitesses volumiques.

a)-  Introduction :

-  Considérons la réaction naturelle suivante :

a . A  +  b . B    c . C  +  d . D

-  A et B sont les réactifs,  C et D sont les produits et a, b, c et d sont les coefficients stœchiométriques.

-  Pour connaître l'évolution d'une réaction chimique, il suffit de connaître à chaque instant la quantité de matière présente de l'une des espèces chimiques.

-  Exemple : Considérons la réaction chimique suivante.

-  Au temps t = 0 s

On mélange :

-  V1 = 100 mL d'une solution de peroxodisulfate de potassium C1 = 0,05 mol . L–1

-  V2 = 100 mL d'une solution de d'iodure de potassium C1 = 0,5 mol . L–1

 

-  Il se produit la réaction suivante :

 

S2O82– (aq) + 2 I(aq) →  2  SO42– (aq)  + I2 (aq)

-  Tableau d’avancement :

Équation

S2O82– (aq) 

+ 2 I(aq)

2  SO42– (aq)

I2 (aq)

État du

système

Avancement

n (S2O82–

n (I 

 

 

n (SO42– 

 n (I2

État initial

(mol)

x = 0

n1

n2 

0,0

0,0

Au cours

de la

transformation

x

n1 - x

n22 x

2 x

x

État final

(mol)

x = xmax

n1 – xmax

n2 2 xmax

2 xmax

xmax

-  x est lié à « l’avancement de la réaction » :

-  xn1 et 2 x n2

-  Si par dosage, on détermine la quantité de matière x en diiode au temps t, on peut en déduire les quantités de matière des autres espèces présentes dans le milieu réactionnel.

-  Si le mélange réactionnel a un volume constant V au cours de la réaction, on peut dans ce cas suivre l'évolution de la réaction en travaillant avec les concentrations.

-  Au cours de la réaction, les produits se forment et les réactifs disparaissent.

  Vitesse d’apparition d’un produit ou de disparition d’un réactif :

-  On suit l'évolution de la quantité de matière d'un produit au cours du temps : np = f (t).

-  Ou on suit l’évolution de la quantité de matière d’un réactif au cours du temps : : nR = g (t)

  Vitesse moyenne d’apparition d'un produit P.

-  Par définition, la vitesse moyenne d'apparition du produit P :

-  vitesse moyenne apparition 

-  Cette vitesse est un nombre positif et l'unité S.I : mol / s.

-  Elle est numériquement égale au coefficient directeur de la

  droite passant par les points M1 et M2 d'abscisses t1 et t2.

 schéma

  Vitesse moyenne de disparition d'un réactif R.

-  Par définition, la vitesse moyenne de disparition du réactif R :

-  vitesse moyenne disparition 

-  Cette vitesse est un nombre positif et l'unité S.I : mol / s.

-  Elle est numériquement égale à l'opposé du coefficient directeur

  de la droite passant par les points M1 et M2 d'abscisses t1 et t2.

schéma 

  Vitesse d'apparition d'un produit P.

-  La vitesse va(P) d’apparition du produit P à la date t1 est,

  par définition, la limite de la vitesse moyenne d'apparition

  de ce même produit entre t1 et t2 quand t2 tend vers t1.

-  On écrit :

-  vitesse 

-  Cette limite est égale à  la valeur prise par la dérivée de la

  fonction np = f (t) au temps t1.

-  On écrit :

-  vitesse

-  Graphiquement : cette vitesse est numériquement égale à la

  valeur du coefficient directeur de la tangente T à la courbe

  np = f (t) au point M1 d'abscisse t1.

schéma

 

  Vitesse de disparition d'un réactif R.

-  La vitesse vd (R) de disparition du réactif R à la date t1 est,

  par définition, la limite de la vitesse moyenne de disparition

  de ce même réactif entre t1 et t2 quand t2 tend vers t1.

-  On écrit :

-   vitesse disparition

-  Cette limite est égale à l'opposé de la valeur prise par la

  dérivée de la fonction nR = g (t) au temps t1.

-  On écrit :

- vitesse disparition  

-  Graphiquement : cette vitesse est numériquement égale à

  l'opposé de la valeur du coefficient directeur de la tangente T

  à la courbe nR = g (t) au point M1 d'abscisse t1.

 schéma

 

- Si le mélange réactionnel a un volume constant V au cours de la réaction, on peut dans ce cas suivre l'évolution de la réaction en travaillant avec les concentrations :

- Dans le cas d’un produit de la réaction :

-  nP = [P] . V avec V =cte.

-  vitesse volumique 

-  On définit alors la vitesse volumique d’apparition du produit P en faisant intervenir la concentration :

-   

-  Dans ce cas l’unité de vitesse volumique : mol .L–1 . min–1

 haut

b)-  Définitions.

  Vitesse volumique d’apparition d’un produit P :

-  La vitesse volumique d’apparition vapp (P)ti d’un produit P à l’instant ti est assimilée au taux de variation de sa concentration [P] entre les instants proches ti et ti+1 :

-  vitesse volumique apparition 

-  Lorsque l’on fait tendre Δt → 0,

-  Le taux de variation de la concentration [P] tend vers le nombre dérivé de [P] à l’instant considéré.

  Vitesse volumique d’apparition d’un produit P :

-  La vitesse vapp (P)t d’apparition ,d’un produit P, est égale

  à la dérivée par rapport au temps de sa concentration :

vitesse volumique apparition

   

  Remarque :

-  À l’instant t1, la vitesse vapp (P)t1 est aussi égale au coefficient directeur de la tangente à la courbe [P] = f (t) donnant l’évolution de la concentration du produit P en fonction du temps t.

-  Représentation graphique :

schéma du graphique 

-  On peut aussi définir la vitesse de disparition d’un réactif dans un volume constant.

-  Comme on veut que cette grandeur soit positive, on la définit comme l’opposé du taux de variation de la concentration [R].

  Vitesse volumique de disparition d’un réactif R :

-  La vitesse volumique de disparition vdisp (R)ti d’un réactif R à l’instant ti est assimilée à l’opposé du taux de variation de sa concentration [R] entre les instants proches ti et ti+1 :

-  vitesse volumique disparition 

-  Lorsque l’on fait tendre Δt → 0,

-  Le taux de variation de la concentration [R] tend vers l’opposé du nombre dérivé de [R] à l’instant considéré.

  Vitesse volumique de disparition d’un réactif R :

-  La vitesse vdisp (R)t de disparition, d’un réactif R, est égale

  à l’opposé de la dérivée par rapport au temps de sa concentration :

-  vitesse volumique disparition 

  Remarque :

-  À l’instant t1, la vitesse vdisp (R)t1 est aussi égale à l’opposé du coefficient directeur de la tangente à la courbe [R] = f (t) donnant l’évolution de la concentration du réactif R en fonction du temps t.

-  Représentation graphique :

 schéma

  Vitesse volumique et unités :

-  La vitesse volumique peut s’exprimer en mol . L–1 . s–1

-  On peut utiliser aussi : mol . L–1 . min–1

haut

2)- Temps de demi-réaction.

-  Le temps de demi-réaction t1/2 d’un système chimique

est la durée au bout de laquelle la moitié du réactif limitant a été consommé.

-  À la date t = 0, la concentration initiale du réactif A est [A]0.

-  Le temps de demi-réaction t1/2 est la date pour laquelle :

-  temps demi réaction 

-  Détermination graphique :

schéma 

  Remarque 1 :

-  Le temps de demi-réaction t1/2  dépend en général de la concentration initiale du réactif A.

-  Le temps de demi-réaction t1/2 n'est pas caractéristique de la substance A.

-  Le temps de demi-réaction t1/2 permet d’évaluer la durée nécessaire à l’achèvement de la transformation chimique étudiée.

-  L’expérience montre qu’un système siège d’une réaction caractérisée
  par le temps de réaction t1/2
  cesse pratiquement d’évoluer
  au bout d’une durée de l’ordre de quelques t1/2
  (4 à 7 suivant la précision recherchée).
 

 

  Remarque 2 :

-  On peut déterminer t1/2 à partir de l’évolution de la concentration d’un produit P au cours du temps :

-  Le temps de demi-réaction t1/2 est la date pour laquelle :

-  temps demi-réaction 

-  Détermination graphique :

graphique

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3)- Méthode de suivi cinétique.

-  Le suivi cinétique d’une réaction consiste à déterminer expérimentalement la relation existant entre la quantité de matière (ou la concentration) d’un réactif R ou d’un produit P et le temps t.

-  Le but est la détermination expérimentale de : nR = f ( t) ou [R] = g (t).

-  Pour ce faire :

-  On peut mesurer une grandeur physique comme :

-  l’absorbance, la conductivité, la pression ou le volume,…

-  grâce à un capteur.

-  On peut réaliser des titrages successifs de l’une des espèces, en prélevant toujours le même volume du mélange réactionnel à différentes dates.

-  Dans ce cas :

-  On prélève un échantillon de volume V du mélange réactionnel ;

-  On réalise la trempe avec dilution à différentes dates t, pour stopper la réaction ;

-  On détermine la concentration d’une espèce chimique présente par titrage.

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III- Loi de vitesse d’ordre 1.

1)- Définition.

-  Considérons la réaction chimique suivante :

a A + b Bc C + d D

Une réaction chimique est d’ordre 1 par rapport au réactif A,

si lorsque le réactif B est en large excès,

les vitesses volumiques de disparition des réactifs

ou d’apparition des produits sont proportionnelles à la

concentration [A]t de l’espèce A au cours du temps :

Ainsi, on peut écrire :

 vitesse d'ordre 1

  Exemple : La dismutation de l’eau oxygénée :

-  Équation de la réaction :

 2  H2O2 (aq)  →  O2 (g)  +  2  H2O (ℓ)

-  Cette réaction est d’ordre 1 par rapport au peroxyde d’hydrogène.

-  On peut donc écrire :

-  Cas d’un réactif R :

-  cas d'un réactif 

-  Cas d’un produit P :

-  cas d'un produit

-  Remarque :  k1 et k2 sont des constantes positives.

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2)- Reconnaître une loi de vitesse d’ordre 1.

-  Considérons la réaction chimique suivante :

a A + b Bc C + d D

-  Lorsque le réactif B est en large excès, il existe plusieurs méthodes pour vérifier que cette réaction est d’ordre 1 par rapport au réactif A :

  Méthode 1 :

-  Il faut vérifier que le temps de demi-réaction t1/2 est indépendant de la concentration initiale [A]0 de l’espèce A.

  Méthode 2 :

-  Il faut vérifier que les vitesses volumiques de disparition des réactifs ou d’apparition des produits sont proportionnelles à la  concentration [A]t de l’espèce A au cours du temps.

  Méthode 3 :

-  Il faut vérifier que l’évolution de la concentration [A]t de l’espèce A au cours du temps obéit à une loi exponentielle du type :

-  [A]t = [A]0 . exp (- k . t)

-  [A]t = [A]0 . e - k . t

 

  La fonction exponentielle :

-  C’est la fonction f (x), notée ex telle que :

-  f (0) = 1 et f’ (x) = f (x)

-  C’est la fonction réciproque de la fonction logarithme népérien, notée ln x,

-  Relation : ln (ex) = x

-  Représentation graphique de ex :

 graphique

  Remarques :

-  Influence de la concentration initiale [A]0 de l’espèce A :

-  [A1]0 > [A2]0  > [A3]0

 graphique

-  On remarque que le temps de demi-réaction t1/2 est le même.

-  Lorsque la réaction suit la loi de vitesse d’ordre 1 par rapport au réactif A,
  le temps de demi-réaction t1/2 est indépendant de la concentration initiale [A
]0. 

 

  Autre caractéristique du temps de demi-réaction t1/2 :

-  Représentation graphique de [A]t = f (t)

graphique 

-  On remarque que, au bout du temps :

-  1 t1/2, la concentration de l’espèce A a été divisée par 21.

-  2 t1/2, la concentration de l’espèce A a été divisée par 22.

-  3 t1/2, la concentration de l’espèce A a été divisée par 23.

-  n t1/2, la concentration de l’espèce A a été divisée par 2n.

-  Ceci est caractéristique d’une réaction qui suit une loi de vitesse d’ordre 1 par rapport au réactif A.

-  Cas d’un produit :

-  Représentation graphique de [P]t = g (t)

graphique

-  On remarque que  :

-  Entre 0 et 1 t1/2, la concentration de l’espèce P a augmenté de [P]max / 21.

-  Entre 1 t1/2 et 2 t1/2, la concentration de l’espèce P a augmenté de [P]max / 22.

-  Entre 2 t1/2 et 3 t1/2, la concentration de l’espèce P a augmenté de [P]max / 23.

-  Ceci est caractéristique d’une réaction qui suit une loi de vitesse d’ordre 1 par rapport au produit  P.

  Conclusion :

-  Au cours d’une réaction qui suit une loi de vitesse d’ordre 1 par rapport au réactif A,

  la concentration [A] du réactif limitant est divisée par 2n pour une durée écoulée égale à n t1/2,

  car elle obéit à une loi exponentielle du type : [A]t = [A]0 . e - k . t

 

3)- Évolution de la vitesse volumique au cours du temps.

-  La vitesse volumique d’apparition d’un réactif ou de disparition d’un produit diminue au cours du temps.

-  Exemple de graphe :

 graphe

graphe

-  Les courbes [P] = f (t) et [R] = g (t)  tendent vers une asymptote horizontale et le coefficient directeur de la tangente à la courbe tend vers zéro.

-  La vitesse d’une transformation chimique est maximale à l’instant initial.

-  Elle décroît ensuite et s’annule lorsque la réaction est terminée.

-  Les réactifs sont consommés au fur et à mesure que la réaction se poursuit.

-  Comme la concentration des réactifs est un facteur cinétique, la diminution de la concentration des réactifs entraîne la diminution de la vitesse.

-  Elle s’annule si le réactif limitant à totalement disparue.

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4)- Pour aller plus loin :

-  Soit la réaction suivante :

a A + b Bc C + d D

-  On considère que la réaction chimique est d’ordre 1 par rapport au réactif A et que le réactif B est en large excès.

- En conséquence, on peut écrire la relation suivante pour le réactif A :

-   vitesse

- La grandeur k représente la constante de la vitesse.

-  On en déduit la relation :

-  [A]t = [A]0 . exp (- k . t)

-  ou 

-  [A]t = [A]0 . e - k . t

-  On peut utiliser la relation liant à la fonction logarithme népérien et la fonction exponentielle :

-  La fonction exponentielle est la fonction inverse de la fonction logarithme népérien :

y = ex

<=>

x = ln y

x R

 

y € R*+

-  e0 = 1 et ln (ex) = x

-  ln ([A]t = [A]0 . e - k . t) = ln ([A]0) + ln (e - k . t)

-  ln ([A]t = ln ([A]0) – k . t

-  La fonction ln ([A]) = f (t)  est une fonction affine du type :

-  f (ln ([A]) = a . t + b

-  La grandeur a, coefficient directeur la droite obtenue, représente l’opposée de la constante de la vitesse k.

-  k = – a

-  La grandeur b , ordonnée à l’origine, représente le logarithme népérien de la valeur de la concentration de l’espèce A à l’instant initial.

-  [A]0 = b

-  Exploitation d’une représentation graphique :

    Exemple : ln (C) = f (t)

-  On considère une réaction chimique qui est d’ordre 1 par rapport à l’espèce chimique de concentration C.

-  On détermine, au cours du temps la concentration C de cette espèce chimique.

-  On obtient la représentation graphique suivante.

-  À partir de cette représentation graphique, on peut déterminer :

-  La constante k de la réaction,

-  La concentration initiale de l’espèce chimique C0,

-  Le temps de demi-réaction t1/2.

 
 

- Tableau de valeurs :

t (h)

C

mmol,L-1

ln (C)

0

100

4,61

1

85

4,44

2

75

4,32

3

66

4,19

4

57

4,04

5

48

3,87

6

42

3,74

7

36

3,58

-  Exploitation de la courbe : ln (C) = f (t) :

 exploitation graphe

-  Détermination de la valeur de la constante de la vitesse k :

k = 0,15 par heure 

-  Détermination de la valeur de la concentration initiale C0 :

-  ln (C0) = b ≈ 4,61

-  C0 (mmol . L–1) = exp (b) ≈ exp (4,61)

-  C0 (mmol . L–1) ≈ 1,00 × 102

-  Cette valeur est bien en accord avec celle donnée dans le tableau.

-  Temps de demi-réaction :

-  On peut écrire la relation suivante :

-  relation 01 

- À la date t = 0, la concentration initiale du réactif est C0.

-  Le temps de demi-réaction t1/2 est la date pour laquelle :

temps de demi-réaction 

-  relation 02 

- Application numérique :

-  t 1/2 = 4,7 h (ceci en gardant en mémoire les résultats intermédiaires)

-  Relation à retenir :

-  Pour une réaction d’ordre 1 par rapport au réactif A :

réaction d'ordre 1 

-  relation 

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IV- Applications.

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1)- Suivi cinétique d’une réaction chimique (Expoitation avec Latis-Pro).

Suivi cinétique d'une réaction chimique

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2)- QCM.

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Les facteurs cinétiques

La vitesse d'évolution d'un système

La loi de vitesse d'ordre 1

Sous forme de tableau

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3)- Exercices.

Exercices :

 

Préparation à l’ECE :  Étude d’un solvant : l’éthanoate d’éthyle

 

DS

1)- Exercice 02 page 84 : Justifier une méthode expérimentale.

2)- Exercice 04 page 84 : Étudier l’influence d’un catalyseur.

3)- Exercice 05 page 85 : Exploiter des informations sur la catalyse.

4)- Exercice 06 page 85 : Déterminer un temps de demi-réaction.

5)- Exercice 08 page 85 : Déterminer une vitesse d’apparition.

6)- Exercice 10 page 86 :  Vérifier un ordre de réaction.

7)- Exercice 12 page 86 : Déterminer la valeur d’une dérivée.

8)- Exercice 14 page 87 : Modélisation d’une courbe.

9)- Exercice 15 page 87 : L’eau de Javel.

10)- Exercice 19 page 87 : Analyse médicale.

11)- DS N° 01 : Le parfum de poire (30 min)  : exercice 22 page 90.

12)- DS N° 02 : Ordre d’une réaction (30 min) : Exercice 23 page 87.

13)- DS N° 03 : Vitesse d’une réaction (30 min) : Exercice 24 page 91.

  

 

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