Transmission et stockage de l'information. Cours |
|
QCM réalisé avec le
logiciel Questy |
Exercices : énoncé avec
correction
a)-
Exercice 11 page 553 : Évaluer l’affaiblissement d’un signal.
b)-
Exercice 11 page 554 : Calculer un débit binaire.
c)-
Exercice 18 page 554 :
Connaître le principe de la lecture des disques réinscriptible.
d)-
Exercice 20 page 554 : à chacun son rythme.
e)-
Exercice 21 page 555 : Principe de la lecture optique.
f)-
Exercice 26 page 556 : Stockage sur un DVD. |
I- Les
procédés physiques de transmission d’informations.
a)- Les ondes électromagnétiques.
-
Les ondes électromagnétiques
émises par des antennes se propagent dans toutes les directions
de l’espace.
-
C’est la propagation libre.
-
Ces ondes appelées onde
hertziennes peuvent être reçues par des récepteurs mobiles.
-
Une bande de fréquences
spécifiques est allouée à chaque dispositif.
-
Les possibilités d’utilisation
des bandes de fréquences hertziennes étant arrivées à
saturation, la France est passée à la télévision numérique
terrestre (TNT) en 2011.
-
La TNT utilise des bandes
de fréquences plus étroites.
-
Les ondes hertziennes se
propagent à grandes distances si leurs fréquences sont élevées
(de l’ordre du MHz).
-
Les fréquences que l’on peut
transmettre (paroles, musique, …) sont de l’ordre du kHz (de 20
Hz à 20 kHz).
-
Par conséquent, on ne peut
transmettre ces informations par des ondes hertziennes sur de
grandes distances.
- D’autre part, si on utilisait ces fréquences, il serait impossible pour un récepteur de distinguer les différentes émissions.
- Il y aurait brouillage de
l’information.
-
La transmission des informations
basses fréquences par voie hertzienne nécessite l’utilisation
d’une onde de haute fréquence appelée :
onde porteuse.
-
Les informations à transmettre
sont converties en signaux électriques qui modulent une grandeur
caractéristique de l’onde porteuse :
-
Soit l’amplitude : on parle alors
de modulation d’amplitude (A.M)
-
Soit la fréquence : modulation de
fréquence (F.M).
-
À chaque émetteur est attribuée
une valeur particulière de la fréquence de la porteuse.
-
Un émetteur peut ainsi distinguer
les différentes émissions.
Modulation d’amplitude :
Le principe.
-
La modulation est obtenue par la
combinaison de deux ondes :
-
La porteuse :
-
Onde sinusoïdale de haute
fréquence F en Hz,
-
D’amplitude constante
Vm
-
Produite par un oscillateur
émetteur : v =
Vm cos (Ω
t) =
Vm cos (2
π F t) avec Ω pulsation en rad / s
-
L’onde à transmettre :
-
Elle est liée à l’information,
-
Elle n’est pas forcément
sinusoïdale,
-
Elle peut dans un intervalle
donné se ramener à la somme de fonctions sinusoïdales.
-
u =
Um
cos (ω t) =
Um cos (2 π f
t)
avec ω pulsation en rad / s
-
Remarque : tout phénomène
périodique peut être décomposé en série de Fourier :
-
u =
Um1
cos (ω
t) +
Um2 cos (2
ω t) +
Um3 cos (3
ω t) +
Um4 cos (4
ω t
Obtention.
-
Dans le cas d’une modulation
d’amplitude (A.M),
on ajoute la tension continue
U0
(tension de décalage) à la tension
u (t), puis
on utilise un circuit électronique appelé multiplieur afin
d’obtenir la tension modulée
s(t).
-
Schéma du dispositif :
|
La tension
modulée est de la forme : |
-
On pose :
|
-
k est un coefficient
multiplicateur caractéristique du multiplieur :
unité : V–1. -
Remarque : la
tension de décalage
U0
doit être supérieure à l’amplitude
Um
du signal à transmettre. -
En
conséquence, le taux de modulation
m < 1. -
Si
m >1, il y a
surmodulation. |
-
Exemple :
f en Hz |
U0
en V |
Vm
en V |
Um |
F en Hz |
f
en Hz |
U0
en V |
Vm
en V |
Um |
F en Hz |
40 |
3 |
0,9 |
1,2 |
400 |
40 |
1 |
0,2 |
1,1 |
400 |
m |
|
k
en V–1 |
|
A |
m |
|
k en V–1 |
|
A |
0,40 |
|
1 |
|
2,7 |
1,1 |
|
10 |
|
2 |
Signal modulé
s (t) |
surmodulation |
||||||||
|
|
- Enveloppe de la tension modulée :
- La tension modulée évolue entre
A.(1 +
m) et
A.(1 –
m).
-
Spectre de fréquence
d’une modulation d’amplitude :
-
On développe l’expression
(1) :
-
-
Si
F
désigne la fréquence de la porteuse, alors :
-
Spectre de fréquence :
a)- Transmission par câble
électrique.
-
Les câbles électriques sont
utilisés pour transmettre les informations sous forme de signaux
électriques.
-
La transmission par câbles est
privilégiée pour les courtes distances.
-
Les inconvénients de ce type de
câble :
-
L’amortissement des signaux
augmente avec la longueur du câble.
-
Les champs électromagnétiques
environnant les câbles déforment les signaux qui se propagent
dans ces mêmes câbles.
b)-Transmission par fibre optique.
-
Les informations sont transmises
dans les fibres optiques sous forme d’ondes électromagnétiques
visibles ou proches du visible, IR.
-
Les ondes électromagnétiques se
propagent dans la fibre optique par le phénomène de réflexion
totale.
-
Dans une fibre optique, la
lumière reste canalisée à l’intérieur de la fibre grâce à la
réflexion totale
- Fibre optique (animation CabriJava).
-
Avantages :
-
Les radiations se propagent sur
de très longues distances avec très peu d’atténuation.
-
Elles sont insensibles aux
perturbations électromagnétiques
Composition d’une fibre optique :
-
Elle se compose de trois
parties :
-
La protection en plastique,
-
La gaine,
-
Et le cœur.
Les fibres multimodales :
-
Les radiations subissent des
réflexions successives dans la fibre.
-
Le trajet parcouru par la
radiation est supérieur à la longueur de la fibre.
-
Ainsi des radiations émises
simultanément peuvent avoir des trajets (ou modes) différents.
-
Le signal de sortie est dégradé
par rapport au signal d’entrée car il s’étale dans le temps.
-
On distingue :
-
Les fibres multimodales à saut d’indice et les fibres
multimodales à gradient d’indice :
Les fibres multimodales à saut d’indice :
-
L’indice de réfraction varie brusquement entre le cœur et
la gaine.
-
Elles ne sont plus utilisées aujourd’hui :
-
Schéma :
-
L’étalement du signal dans le temps est important.
Les fibres multimodales à gradient d’indice :
-
L’indice de réfraction varie progressivement entre le
cœur et la gaine.
-
Les fibres multimodales à gradient d’indice sont
utilisées sur de courtes distances.
-
Schéma :
-
L’étalement du signal dans le temps est réduit.
Les fibres monomodales :
-
Les radiations subissent peu de
réflexions successives.
-
L’étalement dans le temps du
signal de sortie par rapport au signal d’entrée est plus faible
que dans le cas de d’une fibre multimodale.
-
Les fibres monomodales sont
utilisées sur de longues distances (réseaux sous-marins).
-
Schéma :
-
La puissance lumineuse d’un
signal à la sortie d’une fibre optique ou la puissance
électrique à la sortie d’un câble est inférieure à la puissance
du signal d’entrée.
-
Lors de sa propagation, tout
signal est atténué.
-
La puissance de sortie
Ps
du signal est toujours inférieure à la puissance d’entrée
Pe
du signal.
-
L’atténuation A (ou
affaiblissement) du signal est donnée par la relation :
-
-
L’atténuation A s’exprime
en décibel (dB).
-
L’atténuation A d’un
signal, le long d’un câble ou d’une fibre optique, dépend
notamment de la longueur L du câble ou de la fibre
optique.
-
Le coefficient
α atténuation linéique est défini par :
-
-
Le coefficient
α d’atténuation linéique s’exprime en dB . m–1.
Exemples :
-
Cas des télécommunications à
longue distance par fibre optique :
-
La longueur d’onde de la
radiation
λ
= 1,55 μm.
-
Le coefficient atténuation
linéique
α = 2,0
x
10–4 dB . m–1.
-
Câble coaxial pour l’installation
des antennes satellites :
-
Le coefficient atténuation
linéique
α = 0,2 dB . m–1.
4)- Débit
binaire de données numériques :
-
Il mesure la quantité de données
numériques transmises par unité de temps.
-
Si l’information comporte
n
bits pendant une durée
Δt, le débit binaire
D est défini par la
relation suivante :
-
-
Le débit binaire s’exprime en bit
par seconde : bit . s–1.
-
La durée
Δt s’exprime en seconde s.
II-
Stockage et lecture des données sur un disque optique.
1)-
Lecture d’un disque gravé industriellement.
Lumière et Couleurs (mettre l’énoncé du sujet bac sur CD)
sciencesphysiques04.esy.es/fichiers/facteurs_qualite_image.pdf
-
Sur les CD,
DVD et
BD (Blu-ray) gravés industriellement, les données sont
codées sous forme d’une succession de creux (pits) et de plats
(lands) disposés en spirale à partir du centre du disque.
-
Le principe du lecteur compact
disque : Figure 1
-
La lumière émise par la diode
laser est transformée en une onde plane grâce à la lentille
L1.
-
Le faisceau de lumière parallèle
ainsi produit est partiellement réfléchi par le cube séparateur
(coefficient de transmission = coefficient de réflexion = 50 %).
-
La lentille L2
permet de focaliser le faisceau sur le disque optique (Voir
III-1)- b)-).
-
La lumière réfléchie repasse par
L2, traverse le cube séparateur pour être
focalisée par la lentille L3 sur le détecteur.
-
La méthode utilisée permet de
coder l’information par modulation du coefficient de réflexion.
-
Le disque est composé d’une
surface réfléchissante sur laquelle sont aménagées des cavités
de matériau transparent homogène d’épaisseur
e et
d’indice de réfraction n (Figure 2).
-
À la lecture, le disque tourne
devant le système comprenant une diode laser et une photodiode
servant de capteur (détecteur).
-
L’information correspondant à 1
bit occupe 0,278
μm sur le CD.
-
À intervalles de temps égaux,
correspondant à un déplacement du faisceau laser de 0,278
μm sur le CD, le système de lecture mesure l’intensité
du faisceau lumineux réfléchie par le disque et restitue le codage binaire
associé.
2)- Phénomène d’interférences.
-
C’est la réflexion de la lumière
laser sur les creux et les plats qui permet de transcrire les
données binaires.
-
Lorsque le faisceau laser est
réfléchi par un plat et la surface du disque, l’intensité
lumineuse reçue par le capteur est maximale.
-
Lorsque le faisceau atteint un
creux, une partie est réfléchie par le creux et une partie est
réfléchie par la surface du disque.
-
La fraction du faisceau réfléchie
par le creux parcourt une distance supérieure à la distance
parcourue par celle réfléchie par la surface du disque.
-
L’écart entre les deux trajets
correspond exactement à la moitié de la longueur d’onde de la
radiation laser.
-
Il s’établit au niveau du capteur
des interférences destructives entre la fraction de faisceau
réfléchie sur la surface du disque et celle réfléchie par le
creux.
-
L’intensité de la lumière
réfléchie est alors plus faible que si toute la réflexion se
faisait sur un plat du disque.
-
Schéma : Figure 3
-
Différence des distances
parcourues par les rayons de type 1 et 2.
-
Distance parcourue par les rayons
de type1 : e1 = 2
e’.
-
Distance parcourue par les rayons
de type2 : e2 = 2
e’ + 2
e.
-
Différence de distance :
d
= : e2 –
e1 = 2
e
-
Différence de marche :
δ
= 2 n .
e
-
δ est appelé différence de chemin optique dans le
matériau d’indice n.
-
La longueur d’onde dans le vide
de la radiation laser est
λ0 = 780 nm.
-
Les creux et les plats sont
protégés par une couche protectrice de polycarbonate d’indice de
réfraction n = 1,55 pour la radiation considérée.
-
Longueur d’onde du rayonnement
dans le milieu d’indice n.
-
-
On tire que la valeur de la longueur d’onde de la radiation laser dans
le polycarbonate :
-
Interférences constructives :
-
δ
= k .
λ0
-
δ
= 2 n .
e =
k .
λ0
-
Les deux ondes arrivent en phase
et elles ajoutent leurs effets.
Interférences destructives :
-
-
Les deux ondes arrivent en
opposition de phase et elles annulent leurs effets.
-
Valeur de la profondeur
e
d’un creux pour obtenir une interférence destructive :
-
La plus petite valeur de
k
est k = 0,
-
et
δ
= 2 n . e
-
On tire :
-
1)-
Capacité de stockage des différents disques optiques.
a)- Les disques optiques du commerce.
Format |
CD |
DVD |
BD |
Longueur d’onde (nm) |
780 |
650 |
405 |
Ouverture numérique NA |
0,45 |
0,60 |
0,85 |
Écartement des lignes (μm) |
1,6 |
0,74 |
0,32 |
Taille minimale d’un creux
(nm) |
126 |
105 |
65,3 |
Capacité de stockage (Gio) |
0,75 |
4,4 |
23 |
-
Les disques Blu-ray (BD)
concurrencent les disques CD et DVD car leur capacité de
stockage est plus importante.
-
Schématisation de la surface de
trois types de disques optiques.
b)- Augmentation de la capacité de
stockage :
-
Schéma du dispositif :
-
D est le diamètre du
faisceau laser.
-
d est le diamètre du spot
sur le disque,
-
f est la distance focale
de la lentille convergente,
-
α est l'angle du cône lumineux émergent de la
lentille.
-
Le diamètre d du spot du
faisceau laser dépend de la longueur d’onde
λ de la radiation et de l’ouverture numérique (NA)
qui dépend de l’émetteur laser.
L’ouverture numérique :
-
L’ouverture numérique (NA :
Numerical Aperture) est définie par la relation suivante :
-
Le diamètre du spot laser
-
Du fait du phénomène de
diffraction, le spot du laser ne sera pas ponctuel mais aura la
forme d'un disque de diamètre d.
-
Le diamètre d du spot
laser sur le disque optique est proportionnel à la longueur
d’onde
λ de la radiation et inversement proportionnel à
l’ouverture numérique, NA, qui dépend de l’émetteur
laser.
-
Chap. N° 03 Propriétés des ondes. Exercices.
Augmentation de la densité de
données sur un disque :
-
Pour augmenter la capacité de
stockage, il faut allonger la longueur de la piste.
-
Cela revient à resserrer la
spirale si l’on veut garder la même taille du disque.
-
Il faut diminuer la largeur des
creux et des plats.
-
Pour une lecture correcte, le
spot du faisceau laser doit être le plus étroit possible pour
ne pas intercepter deux lignes contigües de creux et de plats.
-
La diminution de la longueur
d’onde
λ de la radiation et l’augmentation de l’ouverture
numérique NA de l’émetteur laser permettent de diminuer
le diamètre d
du spot laser.
-
Mais, le phénomène de diffraction
impose, pour une radiation de longueur d’onde
λ donnée, un
diamètre minimal d
du faisceau.
-
La capacité de stockage des
disques optiques est donc limitée.
-
On peut calculer le diamètre
d
du spot du faisceau laser correspondant à chaque format.
Format |
CD |
DVD |
BD |
Longueur d’onde
λ (nm) |
780 |
650 |
405 |
Ouverture numérique
NA |
0,45 |
0,60 |
0,85 |
Taille minimale d’un creux
(nm) |
126 |
105 |
65,3 |
Capacité de stockage (Gio) |
0,75 |
4,4 |
23 |
Écartement des lignes (μm) |
1,6 |
0,74 |
0,32 |
Diamètre
d du
spot laser (μm) |
2,1 |
1,3 |
0,58 |
Remarque :
-
Exemple cas du CD :
-
L’écartement des lignes est
e
= 1,6 μm et le diamètre du spot laser est
d = 2,1 μm
-
Bien que e <
d, le
faisceau laser étant centré sur une ligne, il n’éclaire pas les
autres lignes situées à côté.
-
Schéma de la situation :
-
Dans cette situation, le faisceau
n’éclaire qu’une ligne à la fois.
1)- Les
CD, DVD et BD au banc d’essai : exercice 23 page 555 (énoncé et
correction).
Depuis
vingt-cinq ans sont apparus de nouveaux disques qui
ont délogé les disques vinyles, les cassettes audio
et vidéo. Ces disques optiques, CD, DVD et BD, stockent plus de données, permettent une restitution audio et vidéo de meilleure qualité et
sont moins fragiles que les anciens supports. La lecture des données se fait par un phénomène d’interférences entre les faisceaux réfléchis de la radiation laser. Ces
interférences sont possibles grâce à la succession
de plats et de creux sur la surface du disque.
1)-
Quelles sont les capacités respectives de stockage
d’un CD, d’un DVD et d’un BD ? 2)- Comparer qualitativement, à l’aide du schéma, la distance séparant deux lignes consécutives d’écriture des données sur les trois types de
disques sachant que les échelles sont
approximativement les mêmes. 3)-
Que dire du diamètre des faisceaux lasers utilisés ? 4)- a)-
Quel phénomène limite
la réduction du faisceau laser ? b)-
En quoi l’évolution
de la longueur d’onde de la radiation laser de
lecture du CD au BD permet-elle de contourner le
problème ? 5)-
Le schéma ci-dessous illustre les interférences
destructives qui se produisent lors du passage d’un
creux devant le faisceau laser. a)- Rappeler, dans ce
cas, la relation entre la différence de marche
δ et la longueur d’onde
λ du faisceau laser. b)- En déduire la
relation entre la longueur d’onde
λ et la profondeur minimale des creux du
disque optique. 6)- a)- Vérifier que la
profondeur d’un creux pour un CD est égale à 0,13
μm. Rappel : les creux et les plats sont protégés par une couche protectrice de polycarbonate d’indice de réfraction
n = 1,55
pour la radiation considérée. b)- La profondeur des
creux d’un DVD ou d’un BD peut-elle être la même que
celle d’un CD ? |
1)-
Capacités respectives de stockage d’un CD, d’un DVD
et d’un BD :
2)-
Distance séparant deux lignes consécutives
d’écriture des données sur les trois types de
disques : -
L’écartement des
lignes diminue lorsque l’on passe du CD, au DVD et
au BD. -
Pour le CD,
l’écartement entre deux lignes est de 1,6
μm, pour le DVD, 074
μm et pour le DVD, 0,32
μm. 3)-
Diamètre des faisceaux lasers utilisés ; -
Le diamètre du spot
du faisceau laser d’un disque CD est plus grand que
celui d’un DVD, qui est plus grand que celui d’un
BD. -
Le schéma met en
évidence cette caractéristique.
4)- a)- Phénomène qui limite
la réduction du faisceau laser : -
Le phénomène qui
limite la réduction du faisceau laser est le
phénomène de diffraction. -
Lorsque le diamètre
de l’ouverture de l’émetteur laser est du même ordre
de grandeur que la longueur d’onde utilisée, la
tache centrale s’agrandie. b)- Évolution de la
longueur d’onde : -
Lorsque l’on diminue
la longueur d’onde de la radiation utilisée, la
taille de la tache centrale diminue pour une même
ouverture de l’émetteur. 5)- a)- Relation entre la
différence de marche
δ et la longueur d’onde
λ du faisceau laser : -
-
Les deux ondes
arrivent en opposition de phase et elles annulent
leurs effets. b)- Profondeur des
différents creux : -
D’après le schéma, la
différence de marche : -
δ = 2 e (aller et retour) -
La plus petite valeur
de k est k = 0, -
-
Pour obtenir des
interférences destructives, la profondeur minimale
des creux doit être égale à
. 6)- a)-
Valeur de la
profondeur d’un creux : -
Les creux et les
plats sont protégés par une couche protectrice de
polycarbonate d’indice de réfraction n = 1,55
pour la radiation considérée. -
Longueur d’onde de la
radiation dans le milieu considéré : -
, avec
λ, longueur d’onde la radiation dans le
vide. -
En conséquence : -
b)- Les différentes
profondeurs. -
Les profondeurs des
creux d’un CD, d’un DVD et d’un BD ne sont pas les
mêmes. -
La profondeur d’un
creux dépend de la longueur d’onde
λ utilisée par le dispositif CD, DVD ou
BD : -
|
QCM réalisé avec le
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8)-
Exercices :
a)-
Exercice 11 page 553 : Évaluer
l’affaiblissement d’un signal.
b)-
Exercice 13 page 554 : Calculer
un débit binaire.
c)-
Exercice 18 page 554 : Connaître
le principe de la lecture des disques réinscriptible.
d)-
Exercice 20 page 554 : à chacun
son rythme.
e)-
Exercice 21 page 555 : Principe
de la lecture optique.
f)-
Exercice 26 page 556 : Stockage
sur un DVD.