Chap. N° 02 Méthodes d'analyse physique

Chap. N° 02

 

Méthodes d'analyse physique
Cours
Exercices

Exercice 2023

Dilution


 
 
sciences physiques sur le web

I- Les dosages par étalonnage.

1)- Définitions.

2)- Exemples.

II- Dosage spectrophotométrique.

1)- Le spectrophotomètre.

a)-  Mesure de l’absorbance d’une solution par spectrophotométrie.

b)-  Principe de fonctionnement.

c)-  Absorbance en fonction de la longueur d’onde.

2)- Absorbance en fonction de la concentration.

a)-  Réglage du spectrophotomètre.

b)-  Préparation des solutions et mesures :

c)-  Exploitation des mesures.

3)- Loi de Beer-Lambert.

III- Dosage conductimétrique.

1)- Le conductimètre.

a)-  Présentation :

b)-  Étalonnage :

c)-  Réaliser une mesure :

2)- Application :

3)- Loi de Kohlrausch :

a)-  La conductivité d’une solution ionique (rappels).

b)-  Conductivité molaire ionique.

c)-  Énoncé de la loi de Kohlrausch :

IV- La détermination d’une quantité de gaz.

1)- Introduction.

2)- Équation d’état du gaz parfait.

3)- Volume molaire et quantité de gaz.

V- La spectroscopie. 

1)- Groupes caractéristiques et fonctions.

2)- Spectroscopie UV-visible.

3)- Spectroscopie infrarouge IR .

a)-  Présentation d’un spectre.

b)-  Utilité :

c)-  Origine du spectre :

d)-  Bandes d’absorption caractéristiques.

e)-  Exemples de spectres infrarouges :

VI- Applications.

1)- Dosage par étalonnage conductimétrique.

2)- QCM :

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Sous forme de tableau

Méthodes d'analyse chimique

Sous forme de tableau

3)- Exercices :

DS 

Une solution antiseptique :

La solution aqueuse de permanganate de potassium

Dosages conductimétrique et pH-métrique

Dilution et allure des courbes

Logiciel de simulation de dosage : Dozzzaqueux

Dozzaqueux

 

Exercices :

Préparation à l'ECE : Le sérum physiologique

 

DS

1)- Exercice 04 page 40 : Utiliser la loi de Beer-Lambert.

2)- Exercice 05 page 40 : Exploiter la loi de Kohlrausch.

3)- Exercice 06 page 40 : écrire l’expression d’une conductivité.

4)- Exercice 08 page 40 : Utiliser l’équation d’état du gaz parfait.

5)- Exercice 14 page 41 : Contrôle de qualité d’un produit.

6)- Exercice 16 page 42 : La tyrosine.

7)- DS N° 01 :  Sirop de menthe glacial : exercice 23 page 46.

8)- DS N° 02 : Sol truffier (15 min) : exercice 24 page 47.

I- Les dosages par étalonnage.

 

1)- Définitions.

Réaliser un dosage par étalonnage consiste à déterminer la concentration d’une espèce en solution

en comparant une grandeur physique, caractéristique de la solution,

à la même grandeur physique mesurée pour des solutions étalons.

haut

2)- Exemples : les différents types de dosages :

-  Dosage avec un spectrophotomètre.

-  Dosage avec un conductimètre (titrage conductimétrique).

-  Dosage avec un pH-mètre (titrage pH-métrique).

-  Dosage avec un indicateur coloré (titrage colorimétrique).

haut

II- Dosage spectrophotométrique.

1)- Le spectrophotomètre.

a)-  Mesure de l’absorbance d’une solution par spectrophotométrie.

-  On utilise le fait que toute solution colorée absorbe la lumière visible (400 nm < λ0 < 800 nm).

-  Lorsqu’un faisceau de lumière monochromatique traverse un milieu absorbant, l’intensité lumineuse I du faisceau transmis est inférieure à l’intensité lumineuse I0 du faisceau incident.

-  Pour évaluer cette diminution, on utilise :

-  La transmittance T : transmittance

-  L’absorbance A : absorbance

-  La transmittance s’exprime en pourcentage.

-  À une transmittance T de 100 % (T = 1) correspond une absorbance nulle : A = 0.

-  à une transmittance de 1 % (T = 0,01) correspond une absorbance A = log 100 = 2.

-  Exemple de réaction :

-  On peut utiliser cette méthode lorsqu’une espèce colorée se forme ou disparaît au cours de la réaction.

-  Réaction entre l’eau oxygénée et les ions iodure en milieu acide :

-  Il se forme du diiode qui est une espèce chimique colorée.

-  Équation de la réaction :

H2O2 (aq)  +  2 H+(aq)  2 I (aq) 2 H2O (ℓ)   + I2 (aq) 

Réaction lente

haut

b)-  Principe de fonctionnement.

spectrophotomètre

spectrophotomètre

-  Un système dispersif (prisme ou réseau) permet de sélectionner une radiation lumineuse de longueur d’onde λ donnée.

-  Cette radiation est dirigée vers l’échantillon à analyser.

-  Le flux lumineux transmis est mesuré et converti en valeur d’absorbance A.

haut

c)-  Absorbance en fonction de la longueur d’onde.

-  L’absorbance d’une solution colorée dépend de la longueur d’onde de la radiation lumineuse utilisée.

-  On donne l’absorbance d’une solution de diiode en fonction de la longueur d’onde :

-  Pour une solution de diiode de concentration C = 1,0 mmol / L, on mesure l’absorbance A pour différentes longueurs d’ondes.

-  La plage de variation de la longueur d’onde se situe dans l’intervalle suivant :

-   400 nm < λ < 700 nm.

-  On règle la longueur d’onde sur la valeur souhaitée, on fait le blanc avec la solution étalon, puis on mesure l’absorbance.

-  Il faut répéter le mode opératoire pour chaque mesure.

-  Courbe obtenue :

Absorbance en fonction de la longueur d’onde du diiode 

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2)- Absorbance en fonction de la concentration.

a)-  Réglage du spectrophotomètre.

-  Pour réaliser les mesures d’absorbance, le spectrophotomètre est généralement réglé sur la longueur d’onde λmax correspondant au maximum d’absorption du spectre de la solution étudiée.

-  À cette longueur d’onde, la valeur de l’absorbance étant la plus grande, l’incertitude sur la mesure est la plus petite.

-  Pour les solutions aqueuses de diiode, on choisit λ = 450 nm, pour avoir le maximum de variations pour la valeur de A.

-  On n’a pas choisi λ = 475 nm car le spectrophotomètre sature en fin d’expérience lorsque la concentration en diiode devient trop grande.

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b)-  Préparation des solutions et mesures :

-  On dispose d’une solution S0 de concentration en diiode C0 = 1,0 mmol / L.

-  À partir de S0, préparer les solutions 10 mL de solution S en utilisant les solutions présentes dans les burettes.

-  Matériel :

 matériel

-  Préparer la solution S et réaliser la mesure de l’absorbance de la solution préparée.

Groupes

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Solution S

mmol / L

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

0,70

0,80

0,90

1,0

Absorbance A  g1

0.120

0.256

0.435

0.578

0.723

0.818

0.997

1.149

1.281

1.404

-  Pour préparer la solution S, on mélange la solution de diiode de concentration C0 = 1,0 mmol / L et la solution d’iodure de potassium de concentration C = 0,20 mol / L.

Pour préparer la solution 1, on mélange à l’aide des burettes graduées,

- 1 mL de solution de diiode de concentration C0 = 1,0 mmol / L

- 9 mL de solution d’iodure de potassium de concentration C = 0,20 mol / L

Pour préparer la solution 2, on mélange à l’aide des burettes graduées,

- 2 mL de solution de diiode de concentration C0 = 1,0 mmol / L

- 8 mL de solution d’iodure de potassium de concentration C = 0,20 mol / L.

Ainsi de suite jusqu'à la solution 10.

 

c)-  Exploitation des mesures.

-  On trace la courbe A = f (C).

-  Courbe obtenu par le Groupe 1 :

 graphe

-  On obtient la courbe d’étalonnage.

-  Ce graphe est une portion de droite passant par l’origine.

-  L’absorbance A est proportionnelle à la concentration C de la solution de diiode.

-  A = k . [I2].

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3)- Loi de Beer-Lambert.

-  On peut généraliser ce résultat à toutes les solutions colorées.

-  Pour les solutions suffisamment diluées, l’absorbance A est proportionnelle à la concentration C de l’espèce colorée.

  Définition :

L’absorbance d’une solution diluée contenant une espèce colorée

est proportionnelle à la concentration (effective) C de cette espèce

et à l’épaisseur (cm) de la solution traversée par le faisceau lumineux.

A (λ) = ε (λ) . . C

A : absorbance : grandeur sans unité 

 : largeur de la cuve (épaisseur de la solution traversée) (cm)

ε (λ) : coefficient d’extinction molaire (mol– 1. L. cm– 1)

C : concentration de l’espèce absorbante (mol . L– 1)

 

ε (λ)  :

-  ε (λ) est appelé coefficient d’extinction molaire ou coefficient d’absorption molaire.

-  Il dépend de la nature de l’espèce dissoute et de la longueur d’onde de la radiation utilisée.

-  Il dépend également du solvant et de la température.


-  La courbe A = f (C) constitue la courbe d’étalonnage de la substance étudiée.

-  Elle permet de déterminer la concentration d’une solution de la substance étudiée.

-  Elle permet donc de doser une espèce chimique colorée.

-  Afin d’augmenter la sensibilité de la méthode, on utilise la longueur d’onde qui correspond au maximum d’absorption de la substance étudiée.

-  Cette méthode est alors beaucoup plus précise que la méthode colorimétrique utilisant une échelle des teintes.

-  Remarque : la solution colorée doit être suffisamment diluée, 

-  C ≤ 1,0 × 10–2 mol . L–1, et le spectrophotomètre ne doit pas saturer.

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III- Dosage conductimétrique.

1)- Le conductimètre.  Titrage conductimétrique

a)-  Présentation :

 conductimètre

Le conductimètre est constitué :

-  D'une sonde de conductimétrie (deux plaques conductrices en vis-à-vis,

alimentées par une tension alternative).

-  D'un boîtier qui sert d'alimentation pour la sonde.

-  Ce boîtier dispose en outre d'une zone de lecture, d'un bouton

de réglage de la température et d'un bouton d'étalonnage.

-  Un troisième bouton permet en général de sélectionner le calibre.

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b)-  Étalonnage :

-  Régler le bouton de température du conductimètre sur la température de la pièce.

-  Rincer (avec de l'eau distillée) et essuyer délicatement (avec du papier Joseph) la sonde.

-  Plonger la sonde dans une solution d'étalonnage.

-  Régler le bouton d'étalonnage du conductimètre pour que la valeur affichée coïncide avec la valeur donnée par le fabriquant de la solution d'étalonnage (à la température de la pièce).

-  Sortir la sonde de la solution d'étalonnage, la rincer, la replacer dans l'eau distillée.

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c)-  Réaliser une mesure :

-  Rincer la sonde de conductimétrie (si possible avec la solution dont on veut mesurer la conductivité). L'essuyer délicatement avec du papier Joseph.

-  Plonger la sonde dans la solution dont on veut mesurer la conductivité.

-  Attendre la stabilité (quelques secondes).

-  Lorsque la lecture est terminée, rincer la sonde et la plonger dans la solution d'eau.

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2)- Application :

Détermination de la concentration d’une solution

L’hypocalcémie, carence de l’organisme en élément calcium, peut être traitée par

injection intraveineuse d’une solution de chlorure de calcium (Ca2+ (aq)  +  2 Cl (aq)).

Pour déterminer sa concentration C, on utilise une méthode conductimétrique.

1.  On dispose, pour étalonner la cellule conductimétrique, de solutions étalons Si de

concentrations connues Ci.

-  Le tableau suivant fournit les conductances Gi de ces différentes solutions.

Solution Si

S1

S2

S3

S4

S5

Ci (mmol / L)

10,0

7,5

5,0

2,5

1,0

Gi (mS)

5,88

4,45

2,97

1,49

0,6

-  Tracer la courbe G = f (C).

2.  Le contenu d’une ampoule de solution injectable a été dilué 100 fois.

La mesure de la conductance de la solution diluée, avec la même cellule conductimétrique

et à la même température, donne : G’ = 2,71 mS.

a.  Déterminer la valeur de la concentration C’ de la solution diluée.

b.  En déduire la concentration C de la solution injectable.

c.  Pourquoi a-t-il été nécessaire de diluer cette solution ?

3.  Déterminer l’apport calcique, c’est-à-dire la quantité d’élément calcium, d’une ampoule de solution injectable de 10,0 mL.

 

 

Correction :

 

Détermination de la concentration d’une solution

1.  Courbe G = f (C).

graphique : G = f (C) 

-  Les points sont sensiblement alignés. On peut tracer la droite moyenne.

-  Avec le tableur Excel, on ajoute une courbe de tendance et comme modèle ‘’linéaire’’

 G = f (C)

-  La courbe obtenue est une droite qui passe pratiquement par l’origine.

-  On peut affirmer que la conductance G de la solution est proportionnelle à

la concentration C de la solution, ceci dans le domaine étudié.

-  On tire : G (mS) = 0,588 C (mmol / L)

2.  Conductance de la solution diluée

a.  Concentration C’ de la solution diluée.

-  Exploitation graphique :

-  C’ ≈ 4,6  mmol / L

-  C’ ≈ 4,6 × 10– 3 mol / L

 G = f (C)

b.  Concentration C de la solution injectable.

-  C = 100 C’

-  C ≈ 100 × 4,6 × 10– 3  

-  C ≈ 4,6 × 10– 1  mol / L

c.  Pourquoi a-t-il été nécessaire de diluer cette solution ?

-  La concentration de la solution injectable est supérieure à la concentration de la solution S0.

-  Elle n’appartient pas au domaine d’étude.

-  La loi n’est plus vérifiée pour les solutions trop concentrées.

d.  Apport calcique d’une ampoule de solution injectable de 10,0 mL.

-  Par définition : n (Ca2+) = [Ca2+] . V

-  n (Ca2+) ≈ 4,6 × 10– 1 × 10,0 × 10– 3

-  n (Ca 2+) ≈ 4,6 × 10– 3 mol

 

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3)- Loi de Kohlrausch :

a)-  La conductivité d’une solution ionique (rappels).

-  Cellule conductimétrique :

 Cellule conductimétrique

Mesure de la conductance d’une solution de chlorure de sodium :

  Dispositif expérimental : Conductance et facteur d’influence..

Dispositif expérimental 

-  Réglages : On choisit le signal sinusoïdal :

-  On règle la fréquence du G.B.F sur 500 Hz.

-  On règle la tension U aux bornes de la cellule sur 1,00 V.

-  On choisit la cellule conductimétrique :  S = 1 cm2 et   = 1 cm

-  Solution de chlorure de sodium de concentration C = 5,0 × 10– 3 mol / L.

  Mesure :

I = 1,08 mA

Valeur de la conductance :

 G = 1,08 mS

U = 1,00 V

f = 500 Hz

-  Avant chaque mesure, il faut rincer les électrodes à l’eau distillée.

-  Essuyer délicatement les électrodes avec du papier absorbant, agiter doucement la cellule dans la solution pour bien homogénéiser.

simulation expérience

-  La conductance G est proportionnelle à la concentration C de la solution si C < 1,0 ×10–2 mol / L.

-  G = k’ . C

-  D’autre part :

-  La conductance G d’une portion de solution est proportionnelle au rapport rapport S / l.

-  Par définition, le coefficient de proportionnalité est appelé :

-  Conductivité de la solution ionique que l’on note σ ''sigma minuscule''.

-  On écrit :

 conductance

G est la conductance en siemens S

S : surface des électrodes en m2.

ℓ : distance entre les électrodes en m.

σ : conductivité de la solution en S . m– 1  

-  La grandeur σ est caractéristique de la solution.

-  Elle rend compte de la capacité de la solution à conduire le courant électrique.

-  Elle ne dépend pas de la géométrie de la cellule.

-  La grandeur σ est liée à la nature et la concentration des ions présents dans la solution.

  La conductance G :

-  La conductance G est l’inverse de la résistance R d’une portion de solution.

-  G dépend de la solution et des caractéristiques géométriques de la cellule de mesure.

-  Pour s’affranchir de ces caractéristiques, on définit la conductivité σ à partir de la conductance :

-  G = kcellule . σ

-  La grandeur kcellule est la constante de la cellule.

-  Lorsqu’on réalise un dosage avec un conductimètre, on utilise toujours la même cellule.

-  On réalise toujours un étalonnage de l’appareil avant d’effectuer une série de mesures.

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b)-  Conductivité molaire ionique.

-  À chaque ion d’une solution ionique, on affecte une conductivité molaire ionique λ.

-  La conductivité molaire ionique se rapporte à un ion donné.

-  Elle dépend de la température, de la nature du solvant.

-  Elle ne dépend pas de la concentration si  C < 1,0 × 10–2 mol / L.

-  Exemple pour les ions sodium, on écrit :

-  λ (Na +) = 5,01 × 10– 3 S . m2 . mol– 1 dans l’eau.

-  Pour les ions chlorure :

-  λ (Cl) = 7,63 × 10 –  3 S . m2 . mol– 1 dans l’eau.

-  Remarque :

-  Dans une solution électrolytique, ce sont les ions qui sont responsables du passage du courant.

-  Un courant dans une solution est dû à la circulation des ions positifs et négatifs se déplaçant en sens inverse.

-  Chaque ion dans la solution contribue à la conductivité de celle-ci.

-  La conductivité σ de la solution est égale à la somme des conductivités due aux cations et aux anions.

-  On écrit :

-   σ  =  σ (+) + σ (–)

-  Formule générale :

-   conductivité d'une solution

-  La conductivité σ d’une solution ionique dépend de la nature des ions présents Xi et de leur concentration [ Xi ] respectives.

  Conductivité molaire ionique de quelques ions :

Ions

λ  mS . m2 . mol– 1

Na+

5,01

H3O+

34,98

Cℓ

7,63

HO

19,86

  Exemple :

-  Pour une solution de chlorure de sodium :

-  Solution de chlorure de sodium :

 

eau

 

 

 

NaCℓ (s)

Na+ (aq)

+

C (aq)

 

-  Or : C = [Cℓ] = [Na+]

-  σ  =  λ (Cℓ) . [ Cℓ ] + λ (Na+) . [ Na+ ]

-  σ  =  {λ (C) + λ (Na+) } . C

-  Solution de chlorure de baryum :

 

eau

 

 

 

BaC2 (s)

Ba2+ (aq)

+

2 C (aq)

-  Or : [ Ba2+ ] = C et [ Cℓ ] = 2 C

-  σ  λ (Cℓ) . [ Cℓ ] + λ (Ba2+) . [ Ba2+ ]

-  Expression en fonction de C :

-  σ  =  λ (Cℓ).2 C + λ (Ba2+). C

-  σ  = (2 λ (Cℓ).+ λ (Ba2+) ) . C

  Remarque :

-  σ  = k . C

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c)-  Énoncé de la loi de Kohlrausch :

La conductivité σ d’une solution diluée d’une espèce ionique dissoute

est proportionnelle à sa concentration molaire  C en soluté apporté :

σ = k . C

 

σ = k . C

C ; concentration en mol . L– 1  

k : coefficient de proportionnalité en S . L .  m– 1. mol– 1  

σ : conductivité de la solution en S . m– 1  

-  À partir de la mesure de la conductivité d’une solution, on peut déterminer la valeur de sa concentration.

  Remarque :

-  On peut le faire aussi à partir de la valeur de la conductance si on ne possède pas de conductimètre.

-  Remarque :

-  Les lois de Beer-Lambert et Kohlrausch ont des équations analogues.

-  La solution colorée doit être suffisamment diluée, C ≤ 1,0 × 10–2 mol . L–1, et ne doit contenir qu’un seul soluté ionique.

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IV- La détermination d’une quantité de gaz.

 

1)- Introduction.

-  L’état gazeux est un état dispersé.

-  À l’état microscopique :

-  Les molécules ou les atomes sont éloignés les uns des autres et se déplacent dans toutes les directions de façon désordonnée.

-  Les interactions entre les entités chimiques sont faibles.

-  À l’état gazeux règne le chaos moléculaire

état gazeux 

-  L’agitation des molécules constituant un gaz, sous faible pression caractérise son état thermique.

-  L’agitation des molécules qui constituent un gaz est liée à une grandeur macroscopique :

-  la température absolue du gaz, notée T.

-  L’unité de température absolue est le Kelvin : symbole K.

-  La température absolue étant liée à l’agitation des molécules d’un gaz, on ne peut pas refroidir indéfiniment un gaz.

-  Lorsque la température diminue, l’agitation thermique diminue aussi.

-  Lorsque les molécules sont immobiles, il n’y a plus d’agitation thermique et on ne peut plus refroidir : c’est le zéro absolu.

-  En l’absence de toute agitation thermique la température T = 0 K.

-  C’est le zéro absolu où toutes les particules sont immobiles.

-  Au zéro absolu, la température absolue est nulle, la pression est nulle et il n’y a plus d’agitation thermique.

-  La température absolue est une grandeur obligatoirement positive.

-  Relation : l’échelle de température Celsius (température notée θ) se déduit de la température absolue par la relation :

-  T (K) = θ ° C  +  273,15 ou T (K) ≈ θ ° C  +  273

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2)- Équation d’état du gaz parfait.

-  Un gaz est dit parfait si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions entre elles sont négligeables.

-  À basse pression, tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.

  Équation d’état du gaz parfait :

P . V = n . R . T

P

Pression en pascal (Pa)

V

Volume en mètre cube (m3)

n

Quantité de matière en mole (mol)

R

Constant des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1

T

Température absolue en kelvin (K)

 

-  Pour un gaz réel :

-  P . Vn . R . T si la pression est faible et si la température n’est pas trop basse.

-  Dans les conditions habituelles de température et de pression, l’air (mélange de gaz) se comporte comme un gaz parfait.

  Application :

-  Les briquets à gaz contiennent du butane liquide (C4H10).

-  La pesée d’un briquet a donné une masse m = 20,51 g.

-  Grâce à un tuyau souple, de faible section et adapté à l’orifice de sortie du gaz, on recueille par déplacement d’eau un volume V = 1,5 L de butane dans une bouteille en matière plastique.

-  On pèse alors le briquet : sa masse m’ = 16,93 g.

-  Masse molaire du butane M (C4H10) = 58,1 g . mol–1.

-  Faire un schéma de l’expérience.

schéma de l’expérience 

-  Au cours de l’expérience, la pression du gaz recueilli est égale à la pression atmosphérique P = 1020 hPa et sa température θ = 23,0 °C.

-  Calculer la quantité de matière n de gaz qui s’est échappée du briquet à partir du volume de gaz obtenu.

-  n = 6,21 E-2 mol 

-  Calculer la quantité de matière n de gaz qui s’est échappée du briquet à partir des pesées :

 schéma de la pesée

-  m (C4H10) = mm

-  n = 6,12 E-2 mol 

-  Les deux résultats sont cohérents.

-  Volume d’une mole de butane gazeux dans les conditions de l’expérience :

-  Vm = 24 L / mol 

-  Température θ = 23,0 °C.

-  Avec cette expérience simple, on peut avoir une estimation du volume molaire d’un gaz.

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3)- Volume molaire et quantité de gaz.

TP le volume molaire

-  Loi d’Avogadro – Ampère :

-  Énoncé :

-  Des volumes égaux de gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, renferment le même nombre de molécules.

-  Il découle de cette loi que des volumes égaux de gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, renferment le même nombre de moles.

-  Ainsi :

-  Une mole de dihydrogène, une mole de butane, une mole de méthane occupent le même volume dans les mêmes conditions de température et de pression.

-  Tous les gaz ont le même volume molaire.

-  Le volume molaire :

Le volume molaire d’un gaz parfait est le volume occupé par une mole de ce gaz

 relation volume molaire

P

Pression en pascal (Pa)

Vm

Volume en mètre cube par mole (m3. mol–1)

R

Constant des gaz parfaits : R = 8,314 Pa . m3 .mol–1 . K–1

T

Température absolue en kelvin (K)

-  Autre relation :

-  Le volume molaire Vm permet de relier la quantité de gaz n à son volume V.

-  V = n . Vm

haut

V- La spectroscopie.

 

1)- Groupes caractéristiques et fonctions.

Groupe

caractéristique

Famille

de composés

Formule

générale

– OH

Hydroxyle

Alcool

R – OH

 carbonyle

Carbonyle

aldéhyde

aldéhyde

Cétone

 cétone

 carboxyle

carboxyle

Acide

carboxylique

acide carboxylique 

 groupe ester

groupe ester

Ester

ester 

alcène

double liaison

carbone-carbone

Alcène

alcène 

amine 

groupe amine

Amine

(Primaire)

 amine

 groupe amide

groupe amide

Amide

 amide

 haut

2)- Spectroscopie UV-visible.

-  Les solutions colorées absorbent certaines radiations dans le domaine du visible, dont la longueur d’onde est comprise entre :

-  400 nm ≤ λ ≤ 800 nm

-  Les solutions incolores peuvent absorber des radiations dans le domaine ultraviolet :

-  Pour une espèce chimique colorée, on peut tracer le graphe donnant l’absorbance A en fonction de la longueur d’onde λ.

-  On obtient alors le spectre d’absorption de l’espèce chimique.

-  Exemple : Spectre d’absorption du diiode :

 Spectre d’absorption du diiode

-  La valeur de la longueur d’onde correspondant à l’absorbance maximale du spectre d’absorption peut permettre l’identification d’une espèce chimique.

haut

3)- Spectroscopie infrarouge IR .

a)-  Présentation d’un spectre. (tsch042010)

-  La spectroscopie IR est une spectroscopie d’absorption.

-  Les composés organiques absorbent aussi dans le domaine de l’infrarouge.

-  Pour ces spectres, on fait figurer :

-  La transmittance T ou intensité lumineuse transmise par l’échantillon analysé en ordonnée (elle s’exprime en pourcentage)

-  Le nombre d’ondes σ en abscisse.

-  Le nombre d’ondes σ est l’inverse de la longueur d’onde λ.

-  nombre d'ondes 

-  Unité :

-  Généralement, le nombre d’ondes σ s’exprime en cm–1 en chimie organique.

-  En chimie organique, les radiations infrarouges exploitées vont de 400 cm–1 à 4000 cm–1. (25 μm à 250 μm)

-  Cette spectroscopie peut se faire en phase gazeuse ou en phase condensée.

-  Exemple : Spectre de la propanone.

 Spectre IR de la propanone

-  Remarque :

-  Une faible valeur de transmittance correspond à une forte absorption.

-  Les bandes d’absorption sont orientées vers le bas.

-  L’axe des abscisses est orienté vers la gauche. Cette échelle n’est pas toujours linéaire.

-  On distingue deux zones principales dans le spectre IR :

  Le nombre d’onde compris entre 1500 et 4000 cm–1.

-  Cette zone ne contient qu’un nombre limité de bandes, correspondant à des types de liaisons particuliers.

-  Chaque bande est caractérisée par :

-  Sa position dans le spectre (la valeur du nombre d’onde du minimum de transmittance,

-  Sa largeur (bande large ou fine),

-  Son intensité (faible, moyenne ou forte), correspondant à la valeur minimale de la transmittance.

  Le nombre d’onde compris entre 400 et 1500 cm–1.

-  Il s’agit d’une zone très riche en bandes d’absorption pour les molécules organiques possédant un ou plusieurs atomes de carbone.

-  Elle est généralement exploitée qu’en comparaison avec un spectre de référence.

-  Cette zone s’appelle l’empreinte digitale de la molécule.

 Spectre IR de la propanone

-  Dans un spectre infrarouge, la zone d’identification des groupes caractéristiques correspond à : σ > 1600 cm–1.

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b)-  Utilité :

-  Les spectres IR sont constitués d’une série de bandes d’absorption.

-  Chaque bande d’absorption est associée à un type de liaison, principalement caractérisé par les deux atomes liés et la multiplicité de la liaison.

-  Un spectre infrarouge renseigne sur la nature des liaisons présentes dans une molécule.

-  Les bandes d’absorption associées à chacune des liaisons rencontrées en chimie organique correspondent à un domaine de nombre d’ondes bien précis.

-  Une table des absorptions caractéristiques des liaisons dans le domaine de l’IR donne les fourchettes des nombres d’onde (souvent l’allure des bandes) pour différents types de liaison.

-  Un spectre infrarouge nous renseigne sur la nature des liaisons présentes dans la molécule et permet d’en identifier les groupes caractéristiques.

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c)-  Origine du spectre :

-  Les spectres IR sont liés au fait que les atomes d’une molécule ne sont pas fixes, ils vibrent autour d’une position d’équilibre.

-  Les vibrations peuvent correspondre à une élongation longitudinale :

 vibrations

-  Les vibrations peuvent correspondre à une déformation angulaire :

vibrations 

-  Les vibrations des liaisons d’une molécule sont à l’origine de son spectre infrarouge.

-  Un spectre infrarouge renseigne sur la nature des liaisons présentes dans une molécule et sur les groupes caractéristiques qui sont présents dans la molécule.

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d)-  Bandes d’absorption caractéristiques.

-  Tableau simplifié :

Liaison

σ (cm–1)

Intensité

O Hlib

3580 à 3650

Forte

O Hlié ou O Hassocié

3200 à 3400

Forte

Ctri H

3000 à 3100

Moyenne

 Ctêt HAromat

3030 à 3080

Moyenne

 Ctri H

2800 à 3000

Forte

 Ctri HAldéhyde

2750 à 2900

Moyenne

O HAcide carb

2500 à 3200

Forte

 C = O

1650 à 1730

Forte

 C = O

1680 à 1710

Forte

Ctêt H

1415 à 1470

Forte

C - O - 

1050 à 1450

Forte

 C - C

1000 à 1250

Forte

-  Les notations :

-  L’intensité traduit l’importance de l’absorption.

-  O Hlib sans liaison hydrogène et O Hlié avec liaison hydrogène.

-  Ctri correspond à un carbone trigonal engagé dans une double liaison.

-  Ctêt correspond à un carbone tétragonal engagé dans quatre liaisons simples.

  Bande C = O

-  La liaison C = O est présente dans de nombreuses molécules organiques telles que les aldéhydes, cétones, acide carboxyliques, esters, amides,…

-  La position de la bande d’absorption dépend de la nature de la fonction.

-  Elle est généralement comprise entre 1650 cm–1 et 1750 cm–1.

-  Lorsque la liaison C = O est conjuguée à d’autres doubles liaisons, la liaison C = O est affaiblie et le nombre d’onde correspondant diminue.

  Bande C – O 

-  La liaison C – O est présente dans les alcools, les acides carboxyliques,…

-  Sa bande d’absorption se situe entre 1070 cm–1 et 1450 cm–1.

-  Tableau à connaître :

Liaison

σ (cm–1)

Bande

– O – H

Alcool

3200 – 3400

Bande forte

et large

–O – H

Acide

carboxylique

2600 – 3200

Bande forte

et large

C = O

Aldéhyde

Cétone

Acide

carboxylique

1700 – 1760

Bande forte

et fine

C = O

Ester

1700 - 1740

Bande forte

et fine

C = C

Alcène

1625 - 1685

Bande

moyenne

N – H

Amine

3100 - 3500

Bande

moyenne

-  Une bande est forte lorsque la valeur de la transmittance est faible.

-  Une bande est large si elle s’étale sur un intervalle de nombre d’ondes important.

En résumé :

Groupe hydroxyle :

 spectre IR groupe hydroxyle

Groupe carbonyle :

 spectre IR groupe carbonyle

Groupe carboxyle :

 spectre IR groupe carboxyle

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e)-  Exemples de spectres infrarouges :

  Spectre IR de l’éthanol :

-  Spectre de l’éthanol à l’état gazeux :

Spectre de l’éthanol à l’état gazeux 

-  Spectre de l’éthanol à l’état liquide :

 Spectre de l’éthanol à l’état liquide

 

-  Ci-dessus, on peut observer les spectres infrarouges de l’éthanol à l’état gazeux et à l’état liquide.

-  À l’état gazeux :

-  La liaison O – H donne une bande moyenne et fine vers 3620 cm–1.

-  Il n’existe pas de liaison hydrogène entre les molécules d’éthanol, la liaison O – H est dite libre.

-  On la note O – Hlib.

-  À l’état liquide :

-  La liaison O – H se manifeste par une bande d’absorption forte et large de 3200 cm–1 à 3400 cm–1.

-  Les liaisons hydrogène établies entre les molécules d’éthanol affaiblissent les liaisons covalentes O – H et conduisent à un abaissement du nombre d’onde σO – H.

-  De plus, la bande s’élargit. La liaison O – H est dans ce cas dite associée, on la note O – Hassocié ou O – Hlié.

-  Ce résultat est général.

  Cas de la propanone :

 spectre IR propanone

-  Les liaisons C – H donnent une bande large et moyenne de 2800 cm–1 à 3100 cm–1.

-  La double liaison C = O donne une bande fine et forte vers 1700 cm–1.

  Acide éthanoïque :

spectre IR zcide éthanoïque 

-  Les liaisons O – H donnent une bande large et forte de 2500 cm–1 à 3200 cm–1.

-  Pour les acides carboxyliques en solution concentrée, les molécules s’associent sous forme de dimères grâce à des liaisons hydrogène.

On note un affaiblissement important des liaisons – O – H.

-  La bande d’absorption relative aux liaisons – O – H se situe autour du nombre d’onde σ ≈ 3000 cm–1.

-  Cette bande est caractéristique d’un acide carboxylique.

-  La double liaison C = O donne une bande fine et forte vers 1700 cm–1.

  Comparaison du spectre IR du propanal avec celui de la propanone.

spectre IR propanal

 spectre IR propanone

- Dans ce cas on travaille sur la partie comprise entre 1500 cm–1 et 4000 cm–1.

- Les deux spectres présentent une bande forte et fine centrée sur 1700 cm–1.

- Cette bande est caractéristique du groupe carbonyle C = O.

- Dans le spectre IR du propanal, on remarque la présence de deux bandes moyennes et fines entre 2750 cm–1 et 2900 cm–1, caractéristiques de la liaison CtriHAldéhyde.

- Ces deux bandes ne sont pas présentes dans le spectre de la propanone.

- Ces deux bandes permettent de distinguer la molécule de propanal de la molécule de propanone.

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VI- Applications.

1)- Dosage par étalonnage conductimétrique.

-  Évolution de la conductivité lors d’un titrage.

-  Dosage des ions chlorure dans le lait.

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2)- QCM.

Méthodes d’analyse physique

Les dosages par étalonnage

La détermination d’une quantité de gaz

La spectroscopie

 QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Sous forme de tableau

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3)- Exercices.

Exercices :

Préparation à l'ECE : Le sérum physiologique

 

DS

1)- Exercice 04 page 40 : Utiliser la loi de Beer-Lambert.

2)- Exercice 05 page 40 : Exploiter la loi de Kohlrausch.

3)- Exercice 06 page 40 : écrire l’expression d’une conductivité.

4)- Exercice 08 page 40 : Utiliser l’équation d’état du gaz parfait.

5)- Exercice 14 page 41 : Contrôle de qualité d’un produit.

6)- Exercice 16 page 42 : La tyrosine.

7)- DS N° 01 :  Sirop de menthe glacial : exercice 23 page 46.

8)- DS N° 02 : Sol truffier (15 min) : exercice 24 page 47.

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