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La lumière : un flux de photons
Exercices 2024 |
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Contrairement à un atome isolé, pour lequel seuls quelques
niveaux d'énergie électroniques sont autorisés, dans le cas de métal, les
niveaux d'énergie dans un métal peuvent prendre toutes les valeurs comprises
dans certains intervalles, les « bandes d'énergie » séparées par des « bandes
interdites».
La dernière bande d'énergie « contenant » des électrons est la « bande de
conduction ».
Si l’on apporte assez d’énergie au métal, un électron de la bande de
conduction peut en être extrait en atteignant le « niveau du vide »
correspondant à la situation où l'électron est immobile et n’est plus sous
l'influence du métal.
S’il gagne encore de l'énergie cet électron isolé peut obtenir une énergie
cinétique quelconque.
La figure ci-dessous représente une partie du diagramme énergétique pour un
métal et une transition quantique y est repérée.
On considère un métal dont le travail d'extraction, c'est-à-dire l'énergie
minimale qu’il faut lui fournir pour extraire l'un de ses électrons est noté
We.
a)-
Reproduire le diagramme et y repérer le travail
d'extraction de We ainsi que l'énergie cinétique ℰC
de l'électron extrait du métal dans l'état final de la transition.
b)-
En déduire par un bilan d'énergie la relation entre
|Δℰ|,
We et ℰC
(relation d’Einstein).
c)-
Expliquer pourquoi d'après le diagramme, l'énergie cinétique ℰC
acquise par l'électron extrait est la valeur maximale ℰC,max pouvant
être obtenue avec le photon considéré. On pourra représenter sur le diagramme
une autre transition possible avec le même photon.
d)-
On note υ la fréquence de la lumière associée aux photons et
υ0 la fréquence seuil du métal. Montrer que l'on peut écrire : ℰC,max
= h . (υ - υ0).
a)-
Exploitation du
diagramme énergétique.
-
Travail d'extraction :
We
-
La grandeur
We
représente l’énergie minimale qui permet d’arracher un électron d’un métal pour
extraire un électron libre (électron le moins lié) proche de la surface du
métal.
-
Énergie cinétique :
ℰC =
ℰC,max
dans ce cas.
-
L’énergie cinétique d’un électron
arraché est maximale pour un électron libre (électron le moins lié) proche de la
surface du métal.
b)-
Bilan d'énergie
-
La relation entre |Δℰ|,
We
et ℰC
(relation d’Einstein).
►
Travail
d’extraction :
Wextraction.
(ou We)
-
L’énergie minimale qui permet
d’arracher un électron d’un métal est égale au travail à fournir pour extraire
un électron libre proche de la surface du métal.
-
Cette énergie est appelée travail
d’extraction, notée Wextraction
(ou We)
-
Elle diffère d’un métal à un
autre. C’est une grandeur caractéristique d’un métal.
-
Si l’énergie du photon est
supérieure au travail d’extraction Wextraction
(ou We),
l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie
cinétique.
-
L’arrachage d’autres électrons
nécessite une plus grande énergie.
-
Pour une même radiation lumineuse,
l’énergie de l’électron arraché est plus faible.
-
En conclusion :
-
L’énergie cinétique d’un électron
arraché est maximale pour un électron libre proche de la surface du métal.
-
Schéma :
-
Équation de conservation de
l’énergie : Équation d’EINSTEIN de l’effet photoélectrique.
-
ℰphoton
= Wextraction +
ℰCmax
-
Avec :
-
ℰphoton
= h .
υphoton
et
-
-
Tableau :
ℰphoton = Wextraction
+ ℰCmax
|
|
υphoton |
La fréquence du
photon en hertz (Hz) |
Wextraction |
Travail
d’extraction en joule (J) ou électron-volt (eV)
1 eV = 1,60 × 10–19
J |
me |
Masse de
l’électron : me = 9,109 × 10–31 kg |
vmax |
Vitesse maximale
de l’électron
en mètre par
seconde (m . s–1) |
h |
Constante de
Planck :
h
= 6,626 × 10–34 J . s |
-
Dans le cas présent, on peut
écrire :
-
|Δℰ|
= We
+ ℰC
-
|Δℰ|
= We
+ ℰC,max
c)-
Explication du diagramme,
-
Si on considère des électrons plus
liés, le photon considéré peut produire la transition d’un électron d’énergie
plus basse que précédemment.
-
L’arrachage de cet électron
nécessite un plus grand travail d’extraction W’e.
-
De ce fait l’énergie cinétique
ℰC
de cet électron sera plus faible.
-
Pour une même radiation lumineuse,
l’énergie de l’électron arraché est plus faible.
-
Énergie cinétique
ℰC
acquise par l'électron extrait.
-
Valeur maximale de l’énergie
cinétique : ℰC,max
-
ℰC
< ℰC,max
-
Représentation sur le diagramme
d’une autre transition possible avec le même photon.
d)-
Relation : ℰC,max
= h . (υ
- υ0).
-
La grandeur |Δℰ|
représente l’énergie apportée par le photon de fréquence
υ.
-
|Δℰ|
= h . υ
-
|Δℰ|
= We
+ ℰC,max
-
h .
υ =
We +
ℰC,max
-
Fréquence de la lumière associée
aux photons : υ
-
Fréquence seuil du métal :
υ0
-
Pour un métal donné, l’effet
photoélectrique se produit lorsque la fréquence
ν de la radiation est supérieure à la fréquence de seuil
ν0.
- Lorsque la fréquence du photon incident est égale ν0
, l’électron est extrait avec une énergie cinétique nulle.
-
En conséquence :
-
h .
υ0
= We
-
h .
υ =
We +
ℰC,max
-
h .
υ =
h . υ0
+ ℰC,max
-
ℰC,max
= h . (υ
- υ0)
-
La fréquence de
seuil
ν0 est une grandeur caractéristique du métal
considéré.
-
On remarque que lors de l’effet
photoélectrique, l’énergie cinétique maximale ℰC,max
augmente avec la fréquence
υ des photons incidents.
►
Fréquence de
seuil et longueur d’onde de seuil :
-
La fréquence de
seuil
ν0 est une grandeur caractéristique du métal
considéré.
-
La fréquence de seuil détermine le
seuil énergétique nécessaire pour déclencher l'effet photoélectrique.
-
La fréquence de seuil
ν0
est la fréquence minimale d'un photon incident nécessaire pour arracher un
électron d'un métal.
-
Si la fréquence de la lumière est
inférieure à la fréquence de seuil
ν0, aucun électron ne sera éjecté, quelle que
soit l'intensité lumineuse.
-
Le travail d'extraction
We est l'énergie
minimale requise pour extraire un électron d'un métal.
-
Cette énergie est directement liée
à la fréquence du photon par la relation de Planck-Einstein :
-
Énergie du photon à la fréquence
de seuil : E = h .
υ0
-
À la fréquence de seuil
υ0,
l'énergie du photon est exactement égale au travail d'extraction.
-
We
= h . υ0
►
Exemples :
-
Plaque de cuivre métal :
-
Valeur du travail d’extraction du
cuivre :
-
We
= 4,71 eV
-
À partir de la connaissant du
travail d'extraction We,
il est possible de calculer directement la fréquence de seuil.
-
On donne : 1 eV = 1,60 × 10–19
J
-
Et la constante de Planck :
h = 6,626 × 10–34
J . s
-
-
Longueur d’onde de seuil :
-
-
Radiation ultraviolette.
-
Plaque de zinc métal :
-
Exploitation graphique :
-
À partir du graphique, on peut
déterminer la valeur de la fréquence seuil pour la plaque de zinc :
-
υS = υ0
≈ 8,8 × 1014 Hz
La photocathode d'une cellule
photoélectrique est éclairée par une lumière monochromatique de longueur d'onde
dans le vide λ = 400 nm.
La longueur d'onde seuil de l'effet
photoélectrique pour ce métal vaut λ0
= 650 nm et on note We son
travail d'extraction.
a)-
Établir, par un bilan d'énergie, la
relation entre l'énergie cinétique maximale ℰC,max
des électrons émis par la photocathode et la fréquence
υ de la lumière
incidente.
b)-
Déterminer, en joule J, la valeur du
travail d'extraction We
d'un électron pour le métal de la photocathode.
c)-
Estimer la valeur maximale de l'énergie
cinétique d'un photoélectron dans la situation considérée.
a)-
Bilan d'énergie entre l'énergie cinétique maximale
ℰC,max
des électrons émis par la photocathode et la fréquence
υ
de la lumière incidente.
-
Schéma
de la situation :
-
Équation de
conservation de l’énergie : Équation d’EINSTEIN de l’effet photoélectrique.
-
ℰphoton
= Wextraction + ℰCmax
-
Avec :
-
ℰphoton
= h .
υphoton
et
-
-
Tableau :
ℰphoton = Wextraction
+ ℰCmax
|
|
υphoton |
La fréquence du
photon en hertz (Hz) |
Wextraction |
Travail
d’extraction en joule (J) ou électron-volt (eV)
1 eV = 1,60 × 10–19
J |
me |
Masse de
l’électron : me = 9,109 × 10–31 kg |
vmax |
Vitesse maximale
de l’électron
en mètre par
seconde (m . s–1) |
h |
Constante de
Planck :
h
= 6,626 × 10–34 J . s |
-
Dans le cas présent :
-
Lorsque l’énergie
fournie par le photon est supérieure ou égale au travail d’extraction We
d’un électron l’effet photoélectrique peut se produire.
- ℰphoton
= We + ℰCmax- ℰphoton
= h . υ
b)-
Valeur du travail d'extraction
We d'un
électron pour le métal de la photocathode.
-
Le
travail d’extraction We
correspond à l’énergie minimale que doit posséder le photon incident pour
extraire un électron
du métal.
-
Dans ce cas, l’énergie
cinétique ℰC de l’électron est nulle.
-
La
longueur d'onde seuil de l'effet photoélectrique pour ce métal vaut
λ0
= 650 nm et on note We
son travail d'extraction
-
We
= h .
υ0
-
Longueur d’onde de seuil :
λ0
= 650 nm
-
Couleur
de la radiation :
- Relation :
-
- Travail d'extraction :
-
-
Application
numérique :
-
-
We
en
joule J et eV
c)-
Valeur maximale de l'énergie cinétique d'un
photoélectron dans la situation considérée.
- Pour un métal donné,
l’effet photoélectrique se produit lorsque la longueur d’onde de la radiation
mise en jeu est inférieure à la longueur d’onde de seuil
λ0.
-
Dans le cas présent
λ = 400 nm < λ0.
-
L’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction
We
et l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie
cinétique.
-
L’énergie cinétique
d’un électron arraché est maximale pour un électron libre proche de la surface
du métal.
-
Équation de
conservation de l’énergie : Équation d’EINSTEIN de l’effet photoélectrique.
-
ℰphoton
=
h .
υ =
We +
ℰCmax
-
Valeur maximale de
l'énergie cinétique :
-
ℰCmax
= h .
υ
- We
-
ℰCmax
= h .
υ -
h .
υ0
-
ℰCmax
= h . (υ
- υ0)
-
-
Application
numérique :
-
-
Spectre de la
lumière : Couleur des différentes radiations
III- Exercice :Émission des électrons par une cathode au césium.
La cathode d'une cellule
photoélectrique, formée de césium, est éclairée par une lumière monochromatique
de longueur d'onde dans le vide λ =
405 nm.
DONNÉE : Longueur d’onde de seuil, dans le vise,
du césium : λ0 = 592 nm
a)-
Déterminer la valeur
du travail d'extraction We
du césium.
b)-
Estimer la valeur de
l'énergie cinétique ℰCmax
que possèdent les électrons les plus rapides qui viennent d'être éjectés de la
cathode.
a)-
Valeur du travail d'extraction
We du césium.
-
DONNÉE : Longueur d’onde de seuil, dans le vise, du césium :
λ0
= 592 nm
-
Le
travail d’extraction We
correspond à l’énergie minimale que doit posséder le photon incident pour
extraire un électron du métal.
-
Dans ce cas, l’énergie
cinétique ℰC de l’électron est nulle.
-
La
longueur d'onde seuil de l'effet photoélectrique pour ce métal vaut
λ0
= 592 nm et on note We
son travail d'extraction
-
We
= h .
υ0
-
Longueur d’onde de seuil :
λ0
= 592 nm
-
Couleur
de la radiation :
-
- Travail d'extraction :
-
-
Application
numérique :
-
b)-
Valeur de l'énergie
cinétique ℰCmax des
électrons les plus rapides.
-
Si
l’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction
We
l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie
cinétique.
-
Pour un métal donné,
l’effet photoélectrique se produit lorsque la longueur d’onde de la radiation
mise en jeu est inférieure à la longueur d’onde de seuil
λ0.
-
Dans le cas présent
λ = 405 nm < λ0
= 592 nm
-
L’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction
We
et l’excédent d’énergie est emporté par cet électron sous forme d’énergie
cinétique.
-
L’énergie cinétique
d’un électron arraché est maximale pour un électron libre proche de la surface
du métal.
-
Équation de
conservation de l’énergie :
-
Équation d’EINSTEIN de
l’effet photoélectrique.
-
ℰphoton
= h
. υ =
We +
ℰCmax
-
Valeur maximale de
l'énergie cinétique :
-
ℰCmax
= h .
υ
- We
-
ℰCmax
= h .
υ -
h .
υ0
-
ℰCmax
= h . (υ
- υ0)
-
-
Application
numérique :
-
-
Une partie du spectre
de la lumière blanche :
IV- Exercice :
Expérience de Hallwachs.
Le travail d'extraction du zinc
vaut We = 3,40 eV.
a)-
Interpréter qualitativement l'effet photoélectrique à l'aide du modèle
particulaire de la lumière.
b)-
Calculer la fréquence seuil υ0
du zinc pour l'effet photoélectrique. En déduire la valeur de la longueur d'onde
seuil λ0 du zinc.
c)-
Déterminer l'énergie cinétique maximale ℰCmax
des électrons éjectés de la plaque lorsque celle-ci est éclairée par un
rayonnement UV
de longueur d'onde dans le vide λ = 254 nm, correspondant à une raie d’émission d'une lampe à vapeur
de mercure.
d)-
Si on
interpose une plaque de verre, entre la lampe à vapeur de mercure et la plaque
de zinc, on remarque que l'effet photoélectrique cesse. Proposer une explication
à cette observation.
a)-
Interprétation qualitative de l'effet photoélectrique.
-
Modèle particulaire de
la lumière.
-
L’extraction des
électrons n’est possible que si l’énergie fournie par la lumière est suffisante.
-
Dans le
cas du zinc, il faut des radiations
UV.
-
Le nombre d’électrons
arrachés est proportionnel à l’intensité lumineuse du rayonnement.
-
L’énergie cinétique
des électrons arrachés est indépendante de l’intensité lumineuse du rayonnement.
-
L’énergie cinétique
augmente lorsque la fréquence de la lumière incidente augmente.
-
Le modèle ondulatoire
de la lumière ne permet pas d’expliquer ces différentes observations.
-
En 1905, pour
expliquer l’effet photoélectrique, A. EINSTEIN propose un aspect particulaire
pour la lumière.
-
Chaque
particule possède une énergie :
E =
h .
υ.
-
Cette particule sera
appelée photon quelques années plus tard.
-
A. EINSTEIN explique
que l’énergie du photon sert en partie à arracher l’électron de l’atome, le
reste étant emporté par l’électron sous forme d’énergie cinétique.
►
L’effet
photoélectrique :
-
C’est le phénomène
d’éjection d’électrons d’un métal sous l’effet de radiations lumineuses.
-
Pour un métal donné,
cet effet se manifeste que pour des photons d’énergie suffisamment grande.
-
L’effet est quasiment
instantané.
-
Il se manifeste si
l’énergie du photon est supérieure au travail d’extraction d’un électron du
métal Wextraction.
-
L’énergie excédentaire
est emportée par l’électron sous forme d’énergie cinétique.
►
Le photon :
-
La lumière peut être
décrite comme un flux de photons.
-
Un
photon possède une masse nulle et se propage à la célérité
c de la lumière dans le vide.
c = 299 792
458 m . s–1 |
►
Énergie d’un photon.
-
L’énergie de la
lumière est transportée par des photons qui présentent un aspect particulaire et
un aspect ondulatoire.
-
L’énergie d’un
photon est donnée par la relation :
-
E = h
. υ
-
L’énergie E
représente l’aspect particulaire du photon.
-
La fréquence υ
représente son aspect ondulatoire.
-
Pour une onde électromagnétique de fréquence
υ et de longueur
d’onde λ
dans le vide,
-
On peut écrire :
Relation de
PLANCK-EINSTEIN :
|
|
h |
La grandeur
h est la constante de Planck :
h
= 6,626 × 10–34 J . s |
υ |
La fréquence
υ
en hertz (Hz) |
λ |
La longueur
d’onde dans le vide λ en
mètre (m) |
c |
La célérité de la
lumière dans le vide :
c =
3,00 × 108 m . s – 1 |
E |
Énergie
E en joule (J) ou électronvolt (eV)
1 eV = 1,60 × 10–19
J |
-
Cette relation met
en évidence le caractère à la fois :
-
Particulaire :
photon, particule de masse nulle et d’énergie
Ephoton.
-
Ondulatoire :
fréquence υ,
longueur d’onde
λ.
-
On
parle de dualité
onde-corpuscule.
-
Travail
d'extraction du zinc : We
= 3,40 eV
-
Le
travail d’extraction We
correspond à l’énergie minimale que doit posséder le photon incident pur
extraire un électron du métal.
-
Dans ce cas, l’énergie
cinétique ℰC de l’électron est nulle.
-
We
= h .
υ0
-
Fréquence
υ0 seuil :
-
-
Application
numérique :
-
-
Valeur de la longueur
d'onde seuil λ0 du zinc :
-
-
Application
numérique :
-
-
C’est
une radiation qui appartient au domaine
UV.
-
On
éclaire la plaque avec un rayonnement
UV :
-
Longueur d'onde dans le vide
λ
= 254 nm
-
Une raie d’émission
d'une lampe à vapeur de mercure :
-
Équation d’EINSTEIN de
l’effet photoélectrique.
-
ℰphoton
= h
. υ =
We +
ℰCmax
-
Valeur maximale de
l'énergie cinétique :
-
ℰCmax
= h .
υ -
We
-
-
Application
numérique :
-
-
Pour un métal donné,
l’effet photoélectrique se produit lorsque la longueur d’onde de la radiation
mise en jeu est inférieure à la longueur d’onde seuil
λ0.
-
On interpose une
plaque de verre entre la lampe à vapeur de mercure et la plaque de zinc et on
remarque que l'effet photoélectrique cesse.
-
Le
verre laisse passer la lumière visible mais absorbe le rayonnement
UV
de longueur d’onde inférieure à la longueur d’onde seuil.
-
La plaque de verre
empêche ainsi l’effet photoélectrique de se produire.
-
Spectre de la lampe à vapeur de
mercure :
-
longueurs d’ondes (les plus visibles) :
-
615 nm, 580 nm, 579 nm, 577 nm, 546 nm,
492 nm, 436 nm, 405 nm (que l’on devrait voir)
V-
Exercice :
Solar Impulse 2 .
L’avion solaire
Solar impulse 2 a pour seule source
d'énergie le rayonnement solaire.
DOC. 1 :
Caractéristiques techniques.
-
Cellules
photovoltaïques : 17248 sur une surface de 270 m2.
-
Moteurs électriques :
nombre 4 ; puissance 17,4 chevaux chacun ; rendement : 92 %,
-
Batteries : lithium
polymère pour le vol de nuit.
-
Masse : 2300 kg
-
Vitesse
maximale : 140 km .h–1.
DOC. 2 :
Conversion d’énergie au sein d’une cellule photovoltaïque.
Les cellules photovoltaïques sont généralement
composées de silicium dont l'énergie de gap vaut
ℰg = 1,12 eV.
Or, seuls les photons dont l'énergie est
supérieure ou égale à ℰg
peuvent libérer un électron qui participe au courant électrique délivré par une
cellule.
Pour augmenter le nombre de photons captés, il faut
diminuer l'énergie de gap, mais on récupère alors moins d'énergie par photon,
car l'énergie en excès est dissipée sous forme thermique.
DOC. 3 : Répartition spectrale
de la puissance surfacique du rayonnement solaire au niveau du sol terrestre.
DONNÉES :
►
Caractéristiques
d’une journée de traversée :
-
Durée du vol : 14 h
-
Puissance surfacique
moyenne du rayonnement solaire réellement disponible : 450 W . m–2.
-
Énergie électrique
fournie aux moteurs par les panneaux solaires au cours de la journée : 370 kWh.
a)-
Déterminer la valeur du rendement des
panneaux solaire de Solar Impulse 2.
b)-
Porter un regard critique sur la valeur
obtenue et proposer une explication au rendement limité des cellules
photovoltaïques.
a)-
Valeur du rendement des panneaux solaire de
Solar Impulse 2.
-
Durée du vol : 14 h
-
Puissance surfacique
moyenne du rayonnement solaire réellement disponible : 450 W . m–2.
-
Cellules
photovoltaïques : 17248 sur une surface de 270 m2.
-
Énergie électrique
fournie aux moteurs par les panneaux solaires au cours de la journée : 370 kWh.
►
Rendement d’une
cellule photovoltaïque :
-
Le
rendement η d’une cellule photovoltaïque est le rapport de la puissance
exploitable sur la puissance en entrée.
|
η
sans unité |
Pexploitable
en watt (W) |
|
Pentrée
en watt (W) |
ou
-
Le
rendement η d’une cellule photovoltaïque est le rapport de la puissance
électrique sur la puissance lumineuse.
-
Avec les notations
précédentes :
|
|
η |
Grandeur sans
unité : 0 < η ≤ 1 |
Pélectrique |
Puissance
exploitable : Puissance électrique en watt (W) |
Plumineuse |
Puissance en
entrée : Puissance lumineuse en watt (W) |
-
On peut
aussi utiliser les énergies :
|
|
η |
Grandeur sans
unité : 0 < η ≤ 1 |
ℰélectrique |
Énergie
exploitable : Énergie électrique en joule (J) |
ℰlumineuse |
Énergie en
entrée : Énergie lumineuse en joule (J) |
-
Dans le cas présent :
-
ℰélectrique
est l’énergie électrique fournie aux moteurs électriques par les panneaux
solaires aux cours d’une journée
-
ℰélectrique
= 370 kWh
-
ℰlumineuse
est l’énergie reçue par les panneaux photovoltaïques au cours d’une journée :
-
Durée
du vol : Δt
= 14 h
-
Puissance surfacique
moyenne du rayonnement solaire réellement disponible :
-
Ps
= 450 W . m–2.
-
Ps
= 0,450 kW . m–2
-
Cellules
photovoltaïques : 17248 sur une surface de 270 m2
-
S
= 270 m2
-
Relation :
-
ℰlumineuse
= Ps
. S .
Δt
-
Rendement des panneaux
solaire de Solar Impulse 2 :
-
-
Le
rendement est η
≈ 22 %.
-
Par
rapport au rendement des moteurs électriques (η
= 92 %), le rendement des panneaux photovoltaïque est faible, mais l’énergie
lumineuse est inépuisable à notre échelle.
-
Explication sur le
rendement limité des cellules photovoltaïques.
-
Le
rendement des panneaux photovoltaïque est faible :
η
≈ 22 %.
-
Exploitation du
DOC. 2 :
-
Les
cellules photovoltaïques sont généralement composées de silicium dont l'énergie
de gap vaut ℰg
= 1,12 eV.
-
Seuls
les photons dont l'énergie est supérieure ou égale à
ℰg
peuvent libérer un électron qui participe au courant électrique délivré par une
cellule.
-
Il
existe donc une fréquence seuil
υ0.
-
La
fréquence de seuil
ν0
est la fréquence minimale d'un photon incident nécessaire pour libérer un
électron qui participe au courant délivré par une cellule.
-
Seuls
les photons dont la fréquence
ν
est supérieure à la fréquence seuil υ0
sont efficaces.
-
Si on raisonne par
rapport à la longueur d’onde λ, on
peut affirmer que seuls les photons dont la longueur d’onde est inférieure à la
longueur d’onde de seuil λ0
sont efficaces.
-
Valeur
de la fréquence de seuil
ν0 :
-
-
Application
numérique :
-
-
Pour
pouvoir exploiter le graphe du DOC. 3,
il faut déterminer la valeur de la longueur d’onde seuil.
-
-
Application
numérique :
-
-
La
longueur d’onde de seuil vaut environ λ0
≈ 1110
nm
-
Seuls
les photons dont la longueur d’onde est inférieure à la longueur d’onde de seuil
λ0 ≈ 1110 nm
sont efficaces
►
Exploitation du
graphe :
-
On se position par
rapport à la longueur d’onde de seuil .
λ0.
-
La
zone A est une partie non efficace
du rayonnement solaire.
-
Elle correspond à des
longueurs d’onde supérieures à 1110 nm.
-
La
zone B
correspond à la partie efficace du rayonnement.
-
En dehors de la partie
visible du rayonnement solaire, la puissance surfacique diminue rapidement.
-
La conversion
d’énergie est de moins en moins efficace à mesure que la longueur d’onde
diminue.