Chap. N° 18

 

Diffraction et interférences
Cours
Exercices

Exercices 2024


 
 
sciences physiques sur le web

 

I- La Diffraction.

1)- Conditions d’observation et caractéristiques.

a)-  Cas des ondes mécaniques : mise en évidence du phénomène :

b)-  Cas des ondes lumineuses.

c)-  En résumé : le phénomène de diffraction.

d)-  Angle caractéristique de diffraction θ.

2)- Situations de diffraction.

II- Les interférences.

1)- La cuve à ondes.

2)- Conditions d’observation.

3)- Interférences constructives et destructives.

4)- Cas de deux signaux sinusoïdaux :

III- Les interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques.

1)- Expérience de Young.

2)- Différence de chemin optique.

3)- Interfrange.

IV- Applications.

1)- Diffraction et interférences.

2)- QCM :

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Diffraction

Interférences

Les interférences de deux ondes

lumineuses monochromatiques

Sous forme de tableau

3)- Exercices :

DS 

haut

Exercices : énoncé avec correction

 

Préparation à l'ECE.

DS

1)- Exercice 07 page 378 : Calculer un angle caractéristique.

2)- Exercice 11 page 379 : Reconnaître des ondes.

3)- Exercice 13 page 379 : Connaître le phénomène d’interférences.

4)- Exercice 14 page 379 : Déterminer la position d’une frange.

5)- Exercice 15 page 379 : Identifier une expression.

6)- Exercice 17 page 380 : Calculer une longueur d’onde.

7)- Exercice 21 page 381 : Pointeur laser.

8)- Exercice 28 page 383 : Lecteur de disque optique Blu-ray.

9)- DS N° 01 : Observation d’une exoplanète (20 min) : Exercice 29 page 384.

10)- DS N° 02 : Les fentes de Young (30 min : Exercice 30 page 385.

11)- Préparation à ECE : Phénomène créé par une fente étroite.

 

haut

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Diffraction

Interférences

Les interférences de deux ondes

lumineuses monochromatiques

Pour s'auto-évaluer

Sous forme de tableau

haut

I- La Diffraction.

 

1)- Conditions d’observation et caractéristiques.

a)-  Cas des ondes mécaniques : mise en évidence du phénomène :

 

  Expérience :

-  On produit des ondes rectilignes grâce à la cuve à onde et on observe ce qui se passe lorsque ces ondes rectilignes rencontrent une ouverture.

-  Lorsque l’ouverture est grande, les ondes rectilignes sont peu affectées lors du passage de celle-ci.

 ondes rectilignes

ondes rectilignes

Fente large 

 

-  Lorsque l’ouverture devient plus petite, on observe une modification de l’onde rectiligne après le passage de l’ouverture.

 ondes rectilignes fente petite

ondes rectilignes fente petite

Fente petite 

-  On passe d’une onde rectiligne à une onde circulaire. L’onde perd de sa directivité

-  On a mis en évidence le phénomène de diffraction.

-  Ce phénomène est caractéristique des ondes.

-  L’onde qui arrive sur l’ouverture est appelée, onde incidente et l’onde après l’ouverture est appelée onde diffractée.

-  Au cours du phénomène de diffraction, l’onde perd sa directivité.

haut

b)-  Cas des ondes lumineuses.

  Expérience :

laser 

laser fil 

 lasers dangers

Schéma du montage

 schéma

Observations :

phénomène de diffraction 

 diffraction

 diffraction

diffraction 

  Observations :

-  Lorsque la fente est large, environ 2 mm, le faisceau laser n’est pratiquement pas modifié.

-  On diminue la largeur de la fente.

-  Lorsque la largeur de la fente est inférieure à 1 mm, on observe sur l’écran un étalement du faisceau laser perpendiculairement à la fente.

-  Cet étalement de la lumière est appelé figure de diffraction.

-  Elle est constituée d’une tache centrale et de taches secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale.

-  La tache centrale est très lumineuse et deux fois plus large que les autres taches.

-  La luminosité diminue très vite lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale de diffraction.

-  La fente a diffracté la lumière dans une direction perpendiculaire à celle de la fente.

-  La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est petite.

haut

c)-  En résumé : le phénomène de diffraction.

-  Le phénomène de diffraction, changement de direction de propagation d’une onde,
s’observe lorsque les dimensions de l’ouverture sont de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde
pour une onde mécanique et de plusieurs dizaines de longueurs d’onde pour une onde lumineuse.

 

-  L’onde diffractée a même fréquence et même longueur d’onde que l’onde incidente (dans le cas d’un milieu homogène).

-  Pour une longueur d’onde donnée, le phénomène de diffraction est d’autant plus marqué que la dimension de l’ouverture ou de l’obstacle est plus petite.

haut

d)-  Angle caractéristique de diffraction θ.

 

  Figure de diffraction d’une onde mécanique et angle caractéristique θ :

 Figure de diffraction

-  L’importance du phénomène peut être mesurée à l’aide de l’angle caractéristique de diffraction θ.

 

  Figure de diffraction d’ondes lumineuse monochromatique : Écart angulaire θ :

-  L’écart angulaire est l’angle sous lequel est vue la moitié de la tache centrale depuis l’objet diffractant.

-  C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.

-  Schéma :

 Écart angulaire

-  F : milieu de la fente.

-  O : milieu de la tache centrale.

-  M : milieu de la première extinction.

-  L : largeur de la tache centrale de diffraction.

-  D >> L : D est très grand devant OM.

 Lorsqu’un faisceau parallèle de lumière de longueur d’onde λ traverse une fente de largeur a,

l’écart angulaire θ, entre le centre de la tache centrale et la première extinction est donné par la relation suivante :

Écart angulaire

θ

Écart angulaire en radian (rad)

λ

Longueur d’onde en mètre (m)

a

Largeur de l’ouverture rectangulaire en mètre (m)

-  Si le rapport rapport lambda / a est petit, on peut faire l’approximation suivante :

-  sin θθ (rad) :

-  la relation s’écrit alors :

θ

Écart angulaire en radian (rad)

λ

Longueur d’onde en mètre (m)

a

Largeur de l’ouverture rectangulaire en mètre (m)

-  Cette relation permet de déterminer expérimentalement la longueur d’onde λ de la lumière d’un faisceau connaissant la largeur de la fente.

-  Dans le cas ou D >> L (largeur de la tache centrale), on peut déterminer la relation donnant la largeur de la tache centrale L en fonction de la longueur d’onde λ et de la largeur a de la fente.

-  On fait l’approximation des petits angles.

-  largeur de tache 

 

  Cas d’une ouverture circulaire :

ouverture circulaire

- Figure de diffraction :

Figure de diffraction

-  Dans le cas d’une ouverture circulaire, la figure de diffraction obtenue a la symétrie de révolution :

-  Elle se compose d’anneaux alternativement sombres et brillants, entourant une tache centrale beaucoup plus brillante, qui porte le nom de tâche d’Airy.

-  La luminosité des anneaux brillants diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la tâche centrale.

-  Ce phénomène se produit lorsque l’ouverture par laquelle la lumière passe est de petite taille et du même ordre de grandeur que la longueur d’onde de la radiation.

-  L’ouverture a diffracté la lumière du laser.

-  Pour les ondes lumineuses, dans le cas d’une ouverture circulaire de diamètre d et de rapport rapport petit :

-  écart angulaire 

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2)- Situations de diffraction.

-  Le phénomène de diffraction peut s’observer aussi bien avec les ondes électromagnétiques qu’avec les ondes mécaniques.

-  C’est grâce au phénomène de diffraction que l’on a mis en évidence le caractère ondulatoire de la lumière.

-  Le phénomène de diffraction intervient dans de nombreuses situations physiques :

-  La lecture optique ;

-  La cristallographie ;

-  L’astronomie ;

-  L’acoustique …

 

  Les disques optiques du commerce :

Format

CD

DVD

BD

Longueur d’onde (nm)

780

650

405

Ouverture numérique NA

0,45

0,60

0,85

Écartement des lignes (μm)

1,6

0,74

0,32

Taille minimale d’un creux (nm)

126

105

65,3

Capacité de stockage (Gio)

0,75

4,4

23

-  Les disques Blu-ray (BD) concurrencent les disques CD et DVD car leur capacité de stockage est plus importante.

-  Schématisation de la surface de trois types de disques optiques.

 CD, DVD et BD

  Augmentation de la capacité de stockage :

-  Schéma du dispositif :

Lentille L2 

-  D est le diamètre du faisceau laser.

-  d est le diamètre du spot sur le disque,

-  f est la distance focale de la lentille convergente,

-  a est l'angle du cône lumineux émergent de la lentille.

-  Le diamètre d du spot du faisceau laser dépend de la longueur d’onde λ de la radiation et de l’ouverture numérique (NA) qui dépend de l’émetteur laser.

 

  L’ouverture numérique :

-  L’ouverture numérique (NA : Numerical Aperture) est définie par la relation suivante :

-  NA 

 

  Le diamètre du spot laser

-  Du fait du phénomène de diffraction, le spot du laser ne sera pas ponctuel mais aura la forme d'un disque de diamètre d.

Le diamètre d du spot laser sur le disque optique est proportionnel

à la longueur d’onde λ de la radiation

et inversement proportionnel à l’ouverture numérique, NA, qui dépend de l’émetteur laser.

diamètre du spot laser  

 

  Augmentation de la densité de données sur un disque :

-  Pour augmenter la capacité de stockage, il faut allonger la longueur de la piste.

-  Cela revient à resserrer la spirale si l’on veut garder la même taille du disque.

-  Il faut diminuer la largeur des creux et des plats.

-  Pour une lecture correcte, le spot du faisceau laser doit être le plus étroit possibles pour ne pas intercepter deux lignes contigües de creux et de plats.

-  La diminution de la longueur d’onde λ de la radiation et l’augmentation de l’ouverture numérique NA de l’émetteur laser permettent de diminuer le diamètre du spot laser.

-  Mais, le phénomène de diffraction impose, pour une radiation de longueur d’onde donnée, un diamètre minimal du faisceau.

-  La capacité de stockage des disques optiques est donc limitée.

-  On peut calculer le diamètre d du spot du faisceau laser correspondant à chaque format.

Format

CD

DVD

BD

Longueur d’onde λ (nm)

780

650

405

Ouverture numérique NA

0,45

0,60

0,85

Taille minimale d’un creux (nm)

126

105

65,3

Capacité de stockage (Gio)

0,75

4,4

23

Écartement des lignes (μm)

1,6

0,74

0,32

Diamètre d du spot laser (μm)

2,1

1,3

0,58

  Exemple cas du CD :

-  L’écartement des lignes est e = 1,6 μm et le diamètre du spot laser est d = 2,1 μm

-  Bien que e < d, le faisceau laser étant centré sur une ligne, il n’éclaire pas les autres lignes situées à côté.

-  Schéma de la situation :

écartement des lignes et faisceau laser 

Dans cette situation, le faisceau n’éclaire qu’une ligne à la fois.

  En Astronomie :

-  La monture des objectifs diffracte la lumière reçue ;

-  Pour une bonne résolution, il faut augmenter leur diamètre.

haut

II- Les interférences.

 

1)- La cuve à ondes.

  Principe de la cuve à ondes :

-  Une cuve à onde permet de visualiser la propagation d’ondes progressives à la surface d’un liquide (l’eau).

 Principe de la cuve à ondes

Une source crée une vibration (une pointe dans le cas présent).

-  Le système est éclairé par une lampe à lumière stroboscopique.

-  On ajuste la fréquence de la lumière à celle de l’onde.

-  La lumière traverse la surface du liquide et se réfléchit sur un miroir qui projette l’image sur un écran dépoli.

-  Les vibrations périodiques de la pointe S créent des ondes circulaires périodiques et concentriques qui se propagent à la surface de l’eau

-  L’état vibratoire d’un point de la surface de l’eau est appelé phase.

 

  Expérience avec une pointe :

Expérience avec une pointe 

ondefm.avi

-  Les zones sombres de l’image correspondent aux crêtes de l’onde (traits pleins)

-  Les zones brillantes de l’image correspondent aux creux de l’onde (pointillés).

-  Schéma : Vue de profil et vue de dessus

 Expérience avec une pointe

  Expérience avec deux pointes :

-  Une fourche munie de deux pointes est fixée à l’extrémité d’un vibreur.

-  Les pointes S1 et S2 ont ainsi la même fréquence et constituent deux sources cohérentes.

-  Elles font naître à la surface de l’eau des ondes circulaires.

-  Il en résulte la propagation de deux ondes progressives circulaires qui se superposent.

-  On obtient une figure d’interférences.

-  Photos du phénomène :

  Expérience avec deux pointes

Expérience avec deux pointes

-  Lorsque les deux ondes interfèrent, les signaux correspondant à chacune des ondes s’additionnent.

-  Les zones sombres de l’image correspondent aux crêtes (traits pleins)

-  Les zones brillantes de l’image correspondent aux creux (pointillés).

-  Schéma :

 schéma

-  L’état d’un point donné dépend de l’état vibratoire de chaque onde en ce point.

-  C’est le phénomène d’interférences à deux ondes.

-  On distingue deux situations remarquables :

-  Les ondes sont en opposition de phase (intersection d’un trait plein et d’un pointillé) : on dit que l’interférence est destructive :

-  Schéma :

 schéma

 Interférences à la suface de l'eau

https://physique-chimie.ac-normandie.fr/spip.php?article173

Interférences à la suface de l'eau

-  La courbe rouge représente les variations de l’onde issue de S1 au cours du temps.

-  La courbe bleue représente les variations de l’onde issue de S2 au cours du temps.

-  La courbe jaune représente les variations de la superposition des deux ondes au point M.

 

-  Les ondes sont en phase (intersection de deux traits pleins ou de deux pointillés) : on dit que l’interférence est constructive.

-  Schéma :

 Interférences à la suface de l'eau

 Interférences à la surface de l'eau

https://physique-chimie.ac-normandie.fr/spip.php?article173

Interférences à la suface de l'eauhaut

2)- Conditions d’observation.

Cuve à ondes : interférences

Cuve à ondes : interférences 

Cuve à ondes : interférences

-  Pour obtenir des interférences, les sources doivent être cohérentes et de même nature.

-  Elles doivent être de même fréquence (synchrones) et présenter un déphasage constant.

-  Les sources, qui émettent ces ondes, sont des sources ponctuelles en phase.

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3)- Interférences constructives et destructives.

-  À la surface de l’eau, les interférences constructives correspondent à la superposition de deux ondes en phase, c’est-à-dire d’élongations toutes les deux extrémales (maximales ou minimales).

 

-  Lorsque deux ondes interfèrent, les signaux correspondant à chacune des ondes s’additionnent.

-  En un point M,

-  il y a interférences constructives si l’amplitude du signal résultant en ce point est maximale.

Les ondes qui interfèrent sont en phase.

-  Il y a interférences destructives si l’amplitude du signal résultant en ce point est minimale.

Les ondes qui interfèrent sont en opposition de phase.

Cuve à ondes : interférences

  Différence de distance et différence de marche :

-  Schéma de la situation : Au point M :

différence de marche 

-  Pour arriver au point M, les ondes issues de S1 et S2 ne parcourent pas la même distance :

-  La différence de distance se note :

-  δ = d2d1

-  On l’appelle aussi différence de marche.

-  Si δ = k . λ,

-  Les deux ondes arrivent au point M en phase et elles ajoutent leurs effets.

-  L’interférence est constructive.

 interférence constructive

  Remarque :

-  La courbe rouge n’apparaît pas car elle se situe au-dessous de la courbe bleue.

-  Les deux courbes ont la même amplitude, la même période.

-  La courbe bleue cache la courbe rouge.

-  Schéma de la situation au point M’ :

 interférence

-  Si, différence de marche

-  Les deux ondes arrivent au point M’ en opposition de phase et elles annulent leurs effets.

-  L’interférence est destructive.

 interférence destructive

  Remarque :

-  On remarque bien que les courbes rouge et bleue sont en opposition de phase.

-  Quand l’une est maximale, l’autre est minimale et inversement.

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4)- Cas de deux signaux sinusoïdaux :

-  Un signal sinusoïdal est caractérisé par sa période T, son amplitude A et sa phase à l’origine φ.

-  On peut donner l’expression de ce signal sous la forme suivante :

-  Cas de deux signaux sinusoïdaux 

-  Considérons que S1 et S2 soient deux sources synchrones en phase qui émettent des ondes de même nature dans un milieu homogène.

 Cas de deux signaux sinusoïdaux

-  Expression du signal au point M atteint par l’onde issue de S1 à l’instant t :

-  signal sinusoïdal 

-  Expression du signal au point M atteint par l’onde issue de S2 à l’instant t :

- signal sinusoïdal  

-  La grandeur τ représente le retard pris par l’onde issue de S2 par rapport à celle issue de S1 du fait de la différence de distances δ (différence de marche) parcourues par les deux ondes pour atteindre le point M.

-  Au point M, on observe la superposition de deux signaux sinusoïdaux :

-  Cas de deux signaux sinusoïdaux 

 

  Si δ = k . λ :

-  On note : c la célérité de l’onde, λ sa longueur d’onde, T sa période.

-  La grandeur τ représente le retard pris par l’onde issue de S2 par rapport à celle issue de S1.

-  C’est la durée du parcours de δ.

-  durée du parcours 

-  Signal résultant au point M :

-  Signaux sinusoïdaux 

-  Les deux signaux sont en phase et ajoutent leurs effets :

 

  Si  différence de marche

-  Dans ce cas :

-  Signal résultant au point M :

-  signaux sinusoïdaux 

-  Les deux signaux arrivent au point M en opposition de phase et elles annulent leurs effets.

-  On peut faire la simulation avec le tableur Excel :

-  Fichier Excel :

-  On a mis des amplitudes différentes pour les deux ondes pour que le phénomène de superposition des deux ondes soit plus visible.

-  Il ne faut pas oublier qu’il y a un amortissement des deux ondes lors de leur déplacement.

-  L’amortissement est plus grand pour celle qui parcourt la plus grande distance.

 

graphique

k = 0

 

 graphique

k = ½

graphique

k = 1

graphique 

k = 1 + ½

haut

III- Les interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques.

1)- Expérience de Young.

 interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques

La tache centrale de diffraction

est striée de fines bandes rectilignes rouges,

parallèles, équidistantes.

 interférences de deux ondes lumineuses monochromatiques

-  Pour observer une figure d’interférences avec de la lumière, il faut éclairer les deux fentes avec une unique source de lumière monochromatique.

-  Dans le cas présent, on utilise la lumière rouge de longueur d’onde dans le vide λ0 = 632,8 nm émise par un laser (laser hélium-néon : He–Ne).

-  Le laser émet une lumière cohérente et monochromatique.

-  Au phénomène de diffraction se superpose le phénomène d’interférence.

-  Les deux fentes étroites se comportent comme des sources lumineuses synchrones et en phase.

-  L’ensemble des franges alternativement brillantes (rouges) et sombres constitue des franges d’interférences.

-  Elles sont parallèles entre elles et parallèles aux deux fentes d’Young

-  La distance entre deux franges sombres ou brillantes (rouges) est la même.

-  On l’appelle l’interfrange, noté i.

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2)- Différence de chemin optique.

-  Schéma de la situation :

 Différence de chemin optique

-  Les deux ondes lumineuses de longueur d’onde λ0 = 632,8 nm émises par les sources secondaires S1 et S2 se superposent au point P de l’écran.

-  L’onde lumineuse, issue de S1, a parcourue la distance S1P.

-  L’onde lumineuse, issue de S2, a parcourue la distance S2P.

-  Les deux ondes ne parcourent pas la même distance :

-  La différence de distances :

-  S2H = S2PS1P

-  On l’appelle aussi la différence de marche :

-  δ = S2H = S2PS1P

 

  Différence de marche et différence de chemin optique :

-  On définit le chemin optique L comme le produit de l’indice n de réfraction du milieu de propagation par la distance e parcourue par le rayon lumineux dans le milieu :

-  L = n . e

-  Le chemin optique pour l’onde lumineuse issue de S1 :

-   L1 = n . S1P

-  Le chemin optique pour l’onde lumineuse issue de S2 :

-   L2 = n . S2P

-  La différence de chemin optique ΔL entre les deux ondes est donnée par la relation :

-  ΔL = n . δ = n . S2H = n . (S2P S1P)

 

  Interférences constructives et destructives :

-  Interférences constructives :

-  Si ΔL = k . λ0 avec k

-  Les ondes arrivent en phase au point P.

-  Les interférences sont constructives.

-  On observe une frange brillante.

-  Interférences destructives :

-  Si Interférences destructives avec k

-  Les ondes arrivent en opposition de phase au point P.

-  Les interférences sont destructives.

-  On observe une frange sombre.

 

  Remarque :

-  La longueur d’onde λ d’une radiation lumineuse dépend du milieu de propagation.

-  Alors que la période T et de ce fait la fréquence f ne dépendent pas du milieu de propagation :

-  Une onde de longueur d’onde λ0 dans le vide a une longueur d’onde longueur d’onde dans un milieu d’indice n.

-  Dans le cas où les ondes lumineuses se déplacent dans l’air :

-  On fait intervenir l’indice de réfraction de l’air : n = 1,00

-  Dans ce cas, on peut écrire :

-  ΔL = n . δ = n . S2H = n . (S2P S1P)

-  ΔL = δ = S2H = (S2P S1P)

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3)- Interfrange.

-  Lors d’interférences lumineuses, l’interfrange, notée i, est la distance séparant deux franges brillantes consécutives ou deux franges sombres consécutives.

-  i = xk+1xk

-  Schéma de la situation :

 interférence

 

-  Différence de chemin optique :

-  ΔL = n . δ = n . S2H = n . (S2P S1P)

-  Différence de chemin optique 

-  Différence de chemin optique 

-  Étude de l’expression suivante :

-  On se place dans le cas ou : D >> b et D >> xk

-  L’expression  expression :

-  On pose : expression

-  La grandeur ε est une grandeur qui est petite devant 1 : ε  << 1

-  On utilise l’approximation suivante :

-  approximation 

-  On applique cette approximation à l’expression suivante :

-  expression 

-  En appliquant le même principe à l’expression de S1P, on obtient :

-  expression 

-  Or :

-  ΔL = n . δ = n . S2H = n . (S2P S1P)

-  Dans le cas ou D >> b, l’expression de la différence de chemin optique est donnée par la relation :

- expression  

-  En réduisant, on obtient :

-  simplification 

-  En conclusion :

-  La différence de chemin optique ΔLk au point P d’abscisse xk est donnée par expression suivante :

-  différence de chemin optique 

-  Expression de l’interfrange :

-  i = xk+1xk

-  Prenons le cas de deux franges brillantes consécutives :

-  ΔLk = n .  k . λ0 et différence de chemin optique

-  ΔLk+1 = n . (k + 1) . λ0 et différence de chemin optique

-  interfrange 

-  L’interfrange i est donnée par la relation suivante :

 

 interfrange

i

Interfrange en mètre (m)

λ0

Longueur d’onde de la radiation dans le vide en mètre (m)

D

Distance des sources lumineuses à l’écran en mètre (m)

b

Distance entre les deux sources lumineuses en mètre (m)

-  Schéma :

 schéma interfrange

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IV- Applications.

1)- Diffraction et interférences :

-  Détermination du diamètre d’un cheveu :

-  Étude de la diffraction :

TP Physique 2005

Étude de la diffraction

 TP Physique

Étude de la diffraction

haut

 

2)- QCM :

 

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Diffraction et Interférences

Les interférences de deux ondes

lumineuses monochromatiques

Pour s'auto-évaluer

Sous forme de tableau

haut

3)- Exercices.

Exercices : énoncé avec correction

 

Préparation à l'ECE.

DS

1)- Exercice 07 page 378 : Calculer un angle caractéristique.

2)- Exercice 11 page 379 : Reconnaître des ondes.

3)- Exercice 13 page 379 : Connaître le phénomène d’interférences.

4)- Exercice 14 page 379 : Déterminer la position d’une frange.

5)- Exercice 15 page 379 : Identifier une expression.

6)- Exercice 17 page 380 : Calculer une longueur d’onde.

7)- Exercice 21 page 381 : Pointeur laser.

8)- Exercice 28 page 383 : Lecteur de disque optique Blu-ray.

9)- DS N° 01 : Observation d’une exoplanète (20 min) : Exercice 29 page 384.

10)- DS N° 02 : Les fentes de Young (30 min : Exercice 30 page 385.

11)- Préparation à ECE : Phénomène créé par une fente étroite.

 

 

haut