Chap. N° 18 Exercices 2024 : Diffraction et interférences


Chap. N°18

Diffraction et interférences

Exercices 2024
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Sciences physiques sur le Web

I- Exercice : Mesurer une fissure.

1)- Énoncé.

2)- Correction.

II- Exercice : Bulle de savon.

1)- Énoncé.

2)- Correction.

III- Exercice : Indice optique .

1)- Énoncé.

2)- Correction.

IV- Exercice : Observation d'une exoplanète : critère de Rayleigh .

1)- Énoncé.

2)- Correction.

I- Exercice : Mesurer une fissure .

1)- Énoncé.

Une plaque fissurée est placée sur le trajet du faisceau émis par un laser de longueur d'onde λ = 632,9 nm.

On souhaite mesurer la largeur a de la fissure.

On enregistre l'intensité lumineuse reçue le long d'un axe horizontal sur un écran perpendiculaire au faisceau du laser, placé à une distance D = 320 cm après la fissure.

On obtient la courbe présentée ci-dessous qui permet de déterminer la largeur L de la tache de diffraction.

 I = f l)

a)-  Décrire la figure observée sur l'écran et identifier le phénomène correspondant.

b)-  Retenir l'une des relations suivantes grâce à une analyse dimensionnelle.

- relation (1)  ; relation (2) ; (3) L = 2 λ . D . a

c)-  Déterminer la largeur a de la fissure.

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2)- Correction.

a)-  Le phénomène correspondant.

-  On met ici en évidence le phénomène de diffraction :

 diffraction

 phénomène de diffraction

-  La figure de diffraction est constituée d’une tache centrale et de taches secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale.

-  La tache centrale est très lumineuse et deux fois plus large que les autres taches.

-  La luminosité diminue très vite lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale de diffraction.

-  La fissure a diffracté la lumière dans une direction perpendiculaire à celle de la fissure.

-  La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur a de la fissure est petite.

b)-  Analyse dimensionnelle des relations suivantes :

-   relation (1)  ; relation (2) ;  (3) L = 2 λ . D . a

  Une solution :

-  Les notations :

-  La grandeur physique P (puissance) est représentée par l’écriture suivante : [P]

-  Son unité est représentée par l’écriture suivante : (W)

-  On écrit : [P] = (W)

-  Traduction :

-  L’unité de puissance P est le watt W

-  Pour la grandeur physique L : [L] = (m)

-  La largeur de la tache L s’exprime en mètre m.

-  La largeur de la fissure : [a] = (m)

-  La longueur d’onde : [λ] = (m)

-  Étude de la notation (1) : relation (1)

-   Étude de la notation (1) 

-  D’après l’analyse dimensionnelle, on peut affirmer que :

-  relation fausse La relation (2) est fausse.

-  On peut rejeter cette relation.

-  Étude de la notation (2) : relation (2)

-  Étude de la notation (2) 

-  Cette relation peut convenir.

-  Les unités sont cohérentes. On retient cette relation.

-  Étude de la relation (3) : (3) L = 2 λ . D . a

-  [L] = (m)

-  [2 λ . D . a] = [λ] . [D]. [a] = (m) × (m) × (m) = (m3)

-  D’après l’analyse dimensionnelle, on peut affirmer que :

-  (3) L ≠ 2 λ . D . a  La relation (3) est fausse.

-  On peut rejeter cette relation.

  Remarque : du point de vue dimensionnel, la relation suivante relation (4) peut convenir.

-  L’analyse dimensionnelle est une analyse nécessaire mais pas suffisante.

-  Elle ne permet pas d’éliminer la relation (4).

-  On peut l’éliminer en sachant que la largeur de la tache centrale L augmente lorsque la largeur a de la fissure diminue.

 

c)-  Déterminer la largeur a de la fissure.

  Figure de diffraction d’ondes lumineuse monochromatique : Écart angulaire θ :

-  L’écart angulaire θ est l’angle sous lequel est vue la moitié de la tache centrale depuis l’objet diffractant.

-  C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.

-  Schéma :

 Écart angulaire

-  F : milieu de la fente.

-  O : milieu de la tache centrale.

-  M : milieu de la première extinction.

-  L : largeur de la tache centrale de diffraction.

-  D >> L : D est très grand devant OM.

 Lorsqu’un faisceau parallèle de lumière de longueur d’onde λ traverse une fente de largeur a,

 l’écart angulaire θ, entre le centre de la tache centrale et la première extinction est donné par la relation suivante :

Écart angulaire

θ

Écart angulaire en radian (rad)

λ

Longueur d’onde en mètre (m)

a

Largeur de l’ouverture rectangulaire en mètre (m)

-  Si le rapport rapport lambda / a est petit, on peut faire l’approximation suivante :

-  sin θθ (rad) :

-  la relation s’écrit alors :

θ

Écart angulaire en radian (rad)

λ

Longueur d’onde en mètre (m)

a

Largeur de l’ouverture rectangulaire en mètre (m)

-  Cette relation permet de déterminer expérimentalement la longueur d’onde λ de la lumière d’un faisceau connaissant la largeur de la fente.

-  Dans le cas ou D >> L (largeur de la tache centrale), on peut déterminer la relation donnant la largeur de la tache centrale L en fonction de la longueur d’onde λ et de la largeur a de la fente.

-  On fait l’approximation des petits angles.

-  largeur de tache 

-  À partir de la relation (2), on détermine la valeur de la largeur a de la fissure :

-  relation a 

-  Application numérique :

-  a = 71 micromètre 

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II- Exercice : Bulle de savon.

1)- Énoncé.

En observant une bulle de savon, on voit apparaître des irisations (comme les couleurs de l'arc-en-ciel).

Une bulle de savon est constituée d'un mince film d'eau savonneuse emprisonnant de l'air.

Quand la lumière traverse ce film, il se produit un phénomène d'interférence entre la lumière réfléchie sur la face supérieure du film et celle réfléchie sur la face intérieure.

 bulle de savon

Pour une longueur d'onde dans le vide λ0 et un angle de réfraction i2 donnés, la différence de chemin optique entre ces 2 ondes notées δ0, dépend de l'épaisseur e et de l'indice moyen de réfraction (ou indice optique) n du film d'eau savonneuse :

-  différence de chemin optique  

 schéma

DONNÉES :

-  Indice moyen de réfraction de l’eau savonneuse : n = 1,35

-  Longueur d’onde dans le vide d’une radiation rouge : λ0 = 640 nm

a)-  Déterminer si les interférences sont constructives ou destructives pour une radiation rouge si la valeur de l'épaisseur du film est e = 0,32 μm et si l'angle de réfraction i2 = 42°.

b)-  Proposer une épaisseur de film pour que la bulle apparaisse rouge avec le même angle de réfraction.

c)-  Expliquer pourquoi il est possible de voir différentes couleurs sur une bulle de savon.

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2)- Correction.

  Différence de chemin optique. Un exemple :

-  Schéma de la situation :

 Différence de chemin optique

-  Les deux ondes lumineuses de longueur d’onde λ0 = 632,8 nm émises par les sources secondaires S1 et S2 se superposent au point P de l’écran.

-  L’onde lumineuse, issue de S1, a parcourue la distance S1P.

-  L’onde lumineuse, issue de S2, a parcourue la distance S2P.

-  Les deux ondes ne parcourent pas la même distance :

-  La différence de distances :

-  S2H = S2PS1P

-  On l’appelle aussi la différence de marche :

-  δ = S2H = S2PS1P

 

  Différence de marche et différence de chemin optique :

-  On définit le chemin optique L comme le produit de l’indice n de réfraction du milieu de propagation par la distance e parcourue par le rayon lumineux dans le milieu :

-  L = n . e

-  Le chemin optique pour l’onde lumineuse issue de S1 :

-   L1 = n . S1P

-  Le chemin optique pour l’onde lumineuse issue de S2 :

-   L2 = n . S2P

-  La différence de chemin optique ΔL entre les deux ondes est donnée par la relation :

-  ΔL = n . δ = n . S2H = n . (S2P S1P)

 

  Interférences constructives et destructives :

-  Interférences constructives :

-  Si ΔL = k . λ0 avec k

-  Les ondes arrivent en phase au point P.

-  Les interférences sont constructives.

-  On observe une frange brillante.

-  Interférences destructives :

-  Si Interférences destructives avec k

-  Les ondes arrivent en opposition de phase au point P.

-  Les interférences sont destructives.

-  On observe une frange sombre.

 

  Remarque :

-  La longueur d’onde λ d’une radiation lumineuse dépend du milieu de propagation.

-  Alors que la période T et de ce fait la fréquence f ne dépendent pas du milieu de propagation :

-  Une onde de longueur d’onde λ0 dans le vide a une longueur d’onde longueur d’onde dans un milieu d’indice n.

-  Dans le cas où les ondes lumineuses se déplacent dans l’air :

-  On fait intervenir l’indice de réfraction de l’air : n = 1,00

-  Dans ce cas, on peut écrire :

-  ΔL = n . δ = n . S2H = n . (S2P S1P)

-  ΔL = δ = S2H = (S2P S1P)

  Dans le cas de la bulle de savon :

-  Schéma simplifié :

 schéma

-  Radiation rouge : λ0 = 640 nm

-  Épaisseur du film : e = 0,32 μm

-  Angle de réfraction : i2 = 42°.

-  On donne la relation qui permet de calculer la différence de chemin optique :

-   différence de chemin optique

-  Application numérique :

-  delta0 = 9,6 E-7 m 

-  Interférences constructives :

-  Si δ0 = k . λ0 avec k

-  Interférences destructives :

-  Si Interférences destructives avec k

-  Il faut calculer la valeur du rapport rapport

-  Application numérique :

-  rap = 1,5 

- k = 1  

-  On tire la valeur de k : k = 1 avec k

-  Les interférences sont destructives.

b)-  Épaisseur du film pour que la bulle apparaisse rouge avec le même angle de réfraction.

-  Radiation rouge : λ0 = 640 nm

-  Épaisseur du film : e = ?

-  Angle de réfraction : i2 = 42°.

-  On donne la relation qui permet de calculer la différence de chemin optique :

-  différence de chemin optique 

-  Interférences constructives :

-  Si δ0 = k . λ0 avec k

-  On prend pour la valeur suivante : k = 1

-   rapport : 1

-  relation 01 

-  Or : rapport : 1

-  relation 02 

-  Application numérique :

-  e = 0,16 micromètre 

  Retour sur la relation : différence de chemin optique

-  Schéma :

 schéma légendé

-  Zoom :

 schéma : zoom

-  Notations :

-  Le rayon incident R0 a comme point d’incidence le point I1 et son angle d’incidence est i1.

-  Les rayons réfléchis R1 et R2 : ce sont des rayons réfléchis consécutifs.

-  Ce sont des rayons parallèles.

-  Les points I2 et H appartiennent au même plan d’onde.

-  Les trajets optiques des rayons R1 et R2 sont identiques à partir du plan d’onde contenant les points I2 et H.

-  L’image se forme à l’infini. L’œil n’a pas besoin d’accommoder pour la voir.

-  Les rayons R1 et R2 proviennent du même rayon R0.

-  Différence de marche :

-  δ0 = 2 n . h1n0 . h3

-  Or : h1

-  Avec aussi pour la réfraction :

-  n0 . sin i1 = n . sin i2

-  Étude de la grandeur h3

-  i3 = π / 2 i1

-  h3 

-  Avec : d = e . tan (i2)

-  relation 01 

-  Or n0 . sin i1 = n . sin i2

-  Et tan i2

-  relation 02 

-  Or sin2 i2 + cos2 i2 = 1

-  relation 03 

-  La réflexion d’un rayon lumineux provenant d’un milieu moins réfringent (ici l’air) sur un milieu plus réfringent (milieu d’indice n) introduit un déphasage de π, soit une différence de marche supplémentaire de demi longueur d'onde.

-  La différence de marche pour deux rayons réfléchis consécutifs :

-  différence de chemin optique 

c)-  Différentes couleurs sur une bulle de savon.

  https://phymain.unisciel.fr/index.html  (300 expériences commentées et validées)

 

-  Explications :  https://phymain.unisciel.fr/irisations-dune-pellicule-deau-savonneuse/index.html

 irrisation d'une pellicule d'eau savonneuse

« Un examen de près montre que les bandes colorées, très espacées au milieu du cadre, se resserrent au fur et à mesure qu’on se rapproche du bas.

De plus, les couleurs des premières bandes se répètent, avec des degrés de saturations divers, puis en changeant de teinte.

Toutes les couleurs du spectre visible sont ainsi présentes dans les irisations.

Ces couleurs ne sont pas dues à une décomposition de la lumière, comme dans le cas d’un arc-en-ciel.

Elles résultent d’une interférence entre le rayon lumineux qui s’est réfléchi sur la pellicule de savon et celui qui en est ressorti après avoir fait un ou plusieurs allers et retours à l’intérieur de cette pellicule.

Selon l’angle d’incidence et l’épaisseur de la couche de savon, certaines couleurs sont éteintes et d’autres renforcées.

Sous l’effet de la pesanteur, l’eau savonneuse a tendance à s’accumuler vers le bas : l’épaisseur de la pellicule augmente donc, c’est pourquoi les bandes irisées se resserrent vers le bas du cadre. »

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III- Exercice : Indice optique .

1)- Énoncé.

L’expérience des fentes d’Young est réalisée dans l’air.

Les deux fentes distantes de a1-2 = 0,30 mm, situées à une distance D = 2,5 m de l’écran, sont éclairées en lumière monochromatique.

Les deux sources S1 et S2 émettent en phase.

 

DOC. Schéma du dispositif

 fentes de Young

La distance S2M est notée d2 et la distance S1M est notée d1.

Dans les conditions de l’expérience, D >> a1-2, D >> x.

DONNÉES :

-  Indices optiques (ou indices de réfraction) de milieux matériels :

-  nair = 1,0 ; neau = 1,3 ; nverre = 1,5 ; npolycarbonate = 1,6. 

DOC. 2 Schéma du dispositif avec une lame d’épaisseur e.

 Fentes de Young avec une lame

Lorsqu’une lame d’épaisseur e = 0,010 mm d’indice ne est positionnée devant l’une des fentes, la figure d’interférences se déplace alors sur l’écran de 4,0 cm du côté de la lame.

Questions

1.  En utilisant le théorème de Pythagore dans des triangles rectangles convenablement choisis sur le DOC1 ., démontrer que : d22d12 = 2x . a1-2.

2.  En utilisant la relation précédente, une identité remarquable et l’approximation donnée dans le DOC. 1, établir l’expression de la différence de chemin optique δ0 en fonction de a1-2, x, D et nair.

3.  Donner l’expression de la différence de chemin optique en M en présence de la lame d’épaisseur e.

4.  Exprimer et calculer l’indice optique ne et identifier la nature de la lame.

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2)- Correction.

1.  Relation : d22d12 = 2 x . a1-2.

-  Choix des triangles rectangles :

  Le rectangle 1 : S1H1M

-  DOC1 :  avec les notations

  le rectangle 1 : S1H1M

-  S1H1 = S1H1 ;

-   H1M

-  S1M = d1

-  Théorème de Pythagore dans le triangle rectangle :

-  Théorème de Pythagore dans le triangle rectangle 

  Le rectangle 2 : S2H2M

-  Théorème de Pythagore dans le triangle rectangle :

-  Théorème de Pythagore dans le triangle rectangle 

  Détermination de l’expression suivante : d22d12 =

-  relation 01 

-  On utilise l’identité remarquable suivante : a2b2 = (a + b) . (ab)

-  relation 02 

2.  Expression de la différence de chemin optique δ0 en fonction de a1-2, x, D et nair.

-  La différence de chemin optique :

-  δ0 = nair . (d2d1)

-  La relation de départ : d22d12 = 2 x . a1-2.

-  Identité remarquable : a2b2 = (a + b) . (a b)

-  d22d12 = (d2 + d1) . (d2d1)

-  Approximation donnée : D >> a1-2, D >> x

-  Or :

-  d1 = D 

-  De même :

-  d2 = D 

-  En conséquence : (d2 + d1) ≈ 2 D

-  d22d12 = (d2 + d1) . (d2d1)

-  d22d12 ≈ 2 D . (d2d1)

-  En enfin :

-  2 x . a1-2 ≈ 2 D . (d2d1)

-  relation 03 

-  On peut donner l’expression de la différence de chemin optique :

-  δ0 = nair . (d2d1)

-  différence de chemin optique 

3.  Expression de la différence de chemin optique en M en présence de la lame d’épaisseur e.

-  Schéma :

 schéma : avant les fentes de Young

-  Avant, les fentes :

-  le rayon K1S1 parcourt la distance dans l’air d’indice nair.

-  le rayon K2S2 parcourt la distance e dans l’air d’indice nair et la distance e dans la lame d’indice ne.

-  La différence de chemin optique pour cette partie du trajet :

-  δ0 = nair . (e) + ne .enair .

-  δ0 = e . (nenair)

-  Après les fentes, la différence de chemin optique n’a pas changé :

 schéma : après les fentes de Young

-  différence de chemin optique 

-  La différence totale de chemin optique est donnée par la relation suivante :

-  différence totale de chemin optique 

4.  Expression et calcul l’indice optique ne et la nature de la lame.

-  Lorsqu’une lame d’épaisseur e = 0,010 mm d’indice ne est positionnée devant la des fente du bas, la figure d’interférences se déplace alors sur l’écran de 4,0 cm vers le bas.

 schéma 06

-  La frange brillante est positionnée au point O lorsque la différence de chemin optique est nulle.

-  Lorsque l’on place la lame d’épaisseur e , la frange brillante se trouve au point O’ situé 4,0 cm plus bas.

-  x (O’) = – 4,0 cm

-  fifférence de chemin optique 

-  Il faut isoler la grandeur ne.

-  ne = 

-  Application numérique :

-  ne = 1,5 

DONNÉES :

-  Indices optiques (ou indices de réfraction) de milieux matériels :

-  nair = 1,0 ; neau = 1,3 ; nverre = 1,5 ; npolycarbonate = 1,6. 

-  La lame est en verre.

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