Chap. N° 13

Spectres d'émission

Exercices.

Cours


 
 

Exercices :

  DS 

1)- Exercice 3 page 234 : Exprimer une valeur de vitesse.

2)- Exercice 5 page 234 : Utiliser la valeur de la vitesse de la lumière.

3)- Exercice 9 page 234 : Comparer des spectres.

4)- Exercice 11 page 234 : Reconnaître des spectres.

5)-  Exercice 13 page 235 : étudier un spectre.

6)- Exercice 14 page 235 : Représenter un spectre.

7)- Exercice 15 page 235 : étude d’un profil spectral.

8)- Exercice 19 page 236 : Toute la lumière sur les lampes.

9)- Exercice 19 page 236 : Identification d’un gaz.

10)- Exercice 23 page 237 : La distance Terre-Lune.

11)- Exercice 24 page 237 : Les couleurs de flamme.

12)- Exercice 29 page 239 : Diagramme d’Hertzprung-Russel.

13)- Exercice 31 page 240 : Aurions-nous raison avec cette hypothèse ?

 

Le système solaire : Les logiciels CELESTIA  et STELLARIUM

 

Les messages de la lumières : exercices

1)- Exercice 3 page 234 : Exprimer une valeur de vitesse  :

Exprimer une valeur de vitesse :

La relation qui lie la vitesse v, la distance parcourue d et la durée du parcours Δt est : d = v . Δt

-  Quelle est la relation permettant de calculer

-  la vitesse v en fonction de d et Δt.

a.    

b.   v = d . Δt.

c. 

 

Exprimer une valeur de vitesse :

-  Relation permettant de calculer la valeur de la vitesse :

-  relation c.

 

ou

d = v . Δt

ou

 

v : vitesse en m . s–1

d : distance parcourue en m

Δt : durée du parcours en s

 

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2)- Exercice 5 page 234 : Utiliser la valeur de la vitesse de la lumière.

Utiliser la valeur de la vitesse de la lumière :

La Terre est la troisième planète la plus proche du Soleil.

-  Déterminer la durée Δt mise par la lumière pour nous parvenir.

 

 

Utiliser la valeur de la vitesse de la lumière :

La Terre est la troisième planète la plus proche du Soleil.

(Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus,

Neptune).

Le système solaire.

Le cas de Pluton

 

-  Durée Δt mise par la lumière pour nous parvenir.

-  Vitesse de la lumière :

-  c = 3,00 × 10 8 m / s

-  distance parcourue :

-  d = 1,50 × 1011 m

-  Relation :

-  d = c . Δt

-  On tire :

-   

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3)- Exercice 9 page 234 : Comparer des spectres :

Comparer des spectres :

On a représenté ci-dessous, à la même échelle, les spectres de la lumière émise

par un corps chaud porté à deux températures différentes.

 

1.   Expliquer pourquoi, dans les deux cas, on

peut parler de spectres continus.

2.   Comparer ces deux spectres.

Dans quel cas la température est-elle la plus élevée ?

 

 

Comparer des spectres :

 

1.   Spectres continus :

-  Les deux spectres sont continus car il ne manque aucune radiation.

 

2.   Comparaison des deux spectres.

 

-  Courbe bleue :

-  L’intensité lumineuse du spectre représenté par la courbe bleue

est plus importante que celle du spectre représenté par la courbe rouge.

-  La longueur d’onde du maximum d’émission du spectre représenté par la courbe bleu λmaxB

est plus petite que celle du spectre représenté par la courbe rouge λmaxR.

-  λmaxB < λmaxR

-  Il découle de ceci que la température du corps dont le spectre est représenté en bleu est plus importante.

 

-  Courbe rouge :

 

 

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4)- Exercice 11 page 234 : Reconnaître des spectres :

Reconnaître des spectres

Repérer le spectre d’émission d’un gaz parmi les deux spectres ci-dessous.

 

 

 

Reconnaître des spectres

  

-  Un gaz, à faible pression et à température élevée, émet une lumière constituée d’un nombre limité de radiations.

-  On obtient un spectre de raies (soit le spectre a).

-  Le spectre obtenu est caractéristique des atomes du gaz qui émet les radiations.

-  Chaque spectre est composé de raies colorées sur fond noir.

-  Chaque raie colorée correspond à une radiation émise par l’entité.

-  Les radiations émises par une entité chimique (atome, ion) sont caractéristiques de cette entité.

-  Dans un spectre de raies d’émission, les longueurs d’onde des différentes radiations présentes permettent d’identifier l’entité chimique.

-   Le spectre b :

-  Le spectre b est un spectre continu. Dans le cas présent, toutes les radiations de 400 nm à 700 nm sont présentes.

On est en présence du spectre de la lumière blanche.

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5)- Exercice 13 page 235 : Étudier un spectre :

Étudier un spectre :

Trois raies (1, 2, 3) ont été repérées sur un spectre ci-dessous.

 

 -  Donner pour chaque raie la longueur d’onde en représentant la réponse sous forme d’un tableau.

 

Étudier un spectre :

Les mesures ont été réalisées avec Word.

-  La raie 1 (bleue) :

-   

-  La raie 2 (cyan)

-   

-  La raie 3 (rouge)

-   

-  Tableau :

Raie 1

Raie 2

Raie 3

λ1 ≈ 435 nm

λ2 ≈ 485 nm

λ3 ≈ 655 nm

 

 

 

 

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6)- Exercice 14 page 235 : Représenter un spectre.

Représenter un spectre :

1.   Représenter un axe de longueurs d’onde allant de 500 nm à 650 nm avec une échelle :

1 cm ↔ 10 nm

2.   Représenter en couleurs quelques raies du spectre d’émission du néon sur cet axe.

-  Données :

Radiation émise

par le néon

Longueur d’onde

λ (nm)

Verte

540

Jaune

585

Rouge

640

 

Représenter un spectre :

1.   Axe de longueurs d’onde allant de 500 nm à 650 nm :

1 cm ↔ 10 nm

 

2.   Couleurs de quelques raies du spectre d’émission du néon sur cet axe.

Radiation émise

par le néon

Longueur d’onde

λ (nm)

Couleur

Verte

540

  

Jaune

585

 

Rouge

640

 

-  Une partie du spectre d’émission du néon :

 

-  Spectre d’émission du néon :

 

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7)- Exercice :

Étude d’un profil spectral :

On a réalisé, à l’aide d’un spectrophotomètre, le spectre de la lumière émise par l’hélium, reproduit ci-dessous.

 

1.   Estimer les longueurs d’onde des radiations a, b, c, d et e émises par le gaz hélium.

2.   Combien de raies colorées observe-t-on sur le spectre de la lumière émise par l’hélium ?

3.   La lumière émise par l’hélium est-elle une lumière monochromatique ?

 

Étude d’un profil spectral :

 

1.   Estimation les longueurs d’onde des radiations a, b, c, d et e émises par le gaz hélium.

-  On réalise une exploitation du graphique :

 

-  Tableau de valeurs :

Raie

a

b

c

d

e

Longueur d’onde

λ (nm)

450

510

590

670

710

 

2.   Nombre de raies colorées observées sur le spectre de la lumière émise par l’hélium :

-  On observe cinq raies colorées.

- Les différentes raies correspondent aux pics observés sur le profil spectral de la lumière émise par l’hélium.

-  On observe un petit pic vers 495 nm.

-  Il correspond une raie à ce pic qui ne doit pas être assez lumineuse pour être observée.

-  On peut représenter le spectres d’émission de l’hélium :

 

3.   La lumière émise par l’hélium :

-  La lumière émise par l’hélium n’est pas une lumière monochromatique.

-  Cette lumière est constituée d’un nombre fini de radiations lumineuses (5 dans le cas présent).

-  C’est une lumière polychromatiques (elle possède plusieurs radiations).

Raie

a

b

c

d

e

Longueur d’onde

λ (nm)

450

510

590

670

710

couleur

 

 

 

 

 

 

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8)- Exercice :

Toute la lumière sur les lampes.

Les lampes à décharge sont constituées d’un tube de verre contenant un gaz qui, soumis à un courant électrique, émet de la lumière.

Le spectre de la lumière émise par une de ces lampes est représenté ci-dessous :

 

1.   De quel type de spectre s’agit-il ?

2.   S’agit-t-il du spectre d’une lumière monochromatique ?

3.   Étude du spectre :

a.   Repérer les longueurs d’onde des radiations présentes dans le spectre de la lumière émise par cette lampe.

b.   Identifier l’entité responsable de l’émission lumineuse.

-  Données :

-  Longueurs d’onde (en nm) qe quelques radiations caractéristiques

(on se limite à 4 raies pour chaque spectre) de trois entités :

Hydrogène

410

434

486

656

Lithium

412

497

610

671

Mercure

405

436

546

576

 

 

Toute la lumière sur les lampes.

 

1.   Type de spectre :

-  On est en présence d’un spectre de raies d’émission (raies colorées sur fond noir)

2.   Spectre polychromatique :

-  On est en présence d’une lumière polychromatique.

Le spectre est constitué de 4 raies d’émission.

3.   Étude du spectre :

a.   Longueurs d’onde des radiations présentes dans le spectre de la lumière émise par cette lampe.

-  Exploitation du spectre : mesures réalisées avec Word.

 

-  Raie 1 : raie violette

-   

-  Raie 2 : raie bleue

-   

-  Raie 3 : raie cyan

-   

-  Raie 4 : raie rouge

- 

-  Tableau :

Raie

1

2

3

4

Longueur d’onde

λ (nm)

410

434

486

656

couleur

 

 

 

 

 b.   Entité responsable de l’émission lumineuse.

- les radiations émises par un gaz sont caractéristiques de ce gaz.

- Elles constituent sa carte d'identité.

-  Il s’agit du spectres d’émission de l’atome d’hydrogène.

 

Spectre d’émission de l’hydrogène

Atome

d’hydrogène

Série de Balmer (n’ = 2)

Longueur

d’onde

 λ (nm)

383

388

397

410

434

486

656

Pour aller plus loin :

Les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène.

-  Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène

Domaine de fréquences 380 nm ≤ λ ≤ 700 nm

 

-  Spectre d’émission du lithium :

 

-  Spectre d’émission du mercure :

 

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9)- Exercice 19 page 236 : Identification d’un gaz :

Identification d’un gaz.

On a réalisé, à l’aide d’un spectrophotomètre, le spectre de la lumière émise par un gaz excité (Spectre A).

A.    Spectre de la lumière émise par un gaz.

 

1.   Repérer, par peur longueur d’onde, les radiations émises par ce gaz.

2.   Identifier le gaz.

-  Données :

-  Longueurs d’onde (en nm) de quelques radiations caractéristiques de trois entités.

Mercure

405

436

546

576

Cadmium

468

480

508

643

Hélium

447

510

588

668

 

 

Identification d’un gaz.

Spectre de la lumière du gaz.

 

1.   Les radiations émises par ce gaz.

-  Exploitation du graphique :

 

-  Tableau de valeurs :

 

λ1

λ2

λ3

λ4

Longueur d’onde

λ (nm)

450

510

590

670

Couleur

 

 

 

 

2.   Identifier le gaz.

-  Données :

-  Longueurs d’onde (en nm) de quelques radiations caractéristiques de trois entités.

Mercure

405

436

546

576

Cadmium

468

480

508

643

Hélium

447

510

588

668

-  Le gaz qui est en accord avec les valeurs trouvées et l’hélium.

-  Les radiations émises par un gaz sont caractéristiques de ce gaz.

-  Elles constituent sa carte d’identité.

-  Spectre d’émission de l’hélium :

 

-  Spectre d’émission du mercure :

 

-  Spectre du cadmium :

 

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10)- Exercice 23 page 237 : La distance Terre-Lune :

La distance Terre-Lune :

Lors des missions lunaires, les astronautes ont déposé des miroirs sur la Lune.

Ces miroirs sont utilisés pour déterminer précisément la distance entre la Terre et la Lune

(au moment de la mesure).

 

Une mesure a donné pour l’aller-retour de la lumière une durée

Δt = 2,4292278641 s avec une précision de 3 × 10–10 s.

1.   Schématiser le trajet de la lumière.

2.   Les différents calculs.

a.   Exprimer la distance d entre la station laser et le miroir visé à la surface de la Lune en fonction de c et Δt.

b.   Calculer cette distance d sachant que : c = 299792458 m . s–1.

c.   Quelle distance la lumière parcourt-elle en 3 × 10–10 s ?

d.   En déduire la précision de la mesure de d.

Une autre méthode pour déterminer la valeur de la distance Terre-Lune.

Distance Terre-Lune.

 

Le système solaire : Les logiciels CELESTIA  et STELLARIUM

 

La distance Terre-Lune :

1.   Schéma du trajet de la lumière.

 

2.   Les différents calculs.

a.   Expression de la distance d entre la station laser et le miroir visé à la surface de la Lune en fonction de c et Δt.

-  2 d = c . Δt

b.   Valeur de la distance d sachant que :

-  c = 299792458 m . s–1.

-  Δt = 2,4292278641 s

-   

c.   Distance parcourue par la lumière en Δt’ = 3 × 10–10 s :

-  d’ = c . Δt’

-  d’ ≈ 299792458 × 3 × 10–10

-  d’ ≈ 0,09 m

d.   Précision de la mesure de d.

-  l’incertitude absolue sur cette mesure est :

-  Δd = d’ =  0,09 m

-  En conséquence :

-  dΔd  ≤ dd + Δd  

-  364132096,210 – 0,09 ≤ d ≤ 364132096,210 – 0,09

-  364132096,120 d ≤ 364132096,300

-  Ou :

-  d = (364132096,210  ± 0,09) m

-  En conséquence, le premier chiffre après la virgule (1, 2 ou 3) n’est pas connu.

-  Pour d, on peut garder la valeur suivante :

-  d ≈ 364132096 m

-  Ceci est en accord avec la règle suivante :

-  Le résultat d’un calcul ne doit pas comporter plus de chiffres significatifs que la donnée qui en comporte le moins

( ici  c = 299792458 m . s–1, 9 chiffres significatifs et

Δt 2,4292278641 s, 11 chiffres significatifs)

-  d364132096 m, 9 chiffres significatifs.

-   Il est souvent commode de calculer l’incertitude relative donnée par la relation :

-   

-  On appelle aussi cette grandeur : précision de la  mesure

-  Valeur de l’incertitude relative :

-   

-  On peut exprimer cette grandeur en pourcentage :

-   

-  La précision est de 2,5 × 10–8 %

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11)- Exercice 24 page 237 : Les couleurs de flamme :

Les couleurs de flamme.

A.    Protocole expérimental :

  Préparer les solutions suivantes en dissolvant chacun des solides dans l’eau :

-  Chlorure de potassium {K+ (aq) + Cℓ (aq)}

-  Chlorure de lithium {Li+ (aq) + Cℓ (aq)}

-  Chlorure de strontium {Sr2+ (aq) + 2 Cℓ (aq)}

-  Chlorure de calcium {Ca2+ (aq) + 2 Cℓ (aq)}

-  Chlorure de sodium {Na+ (aq) + Cℓ (aq)}

   Placer ces solutions dans des pulvérisateurs.

  Pulvériser chaque solution une par une dans la flamme d’un bec bunsen et observer.

B.    Observations expérimentales.

 

 

 

 

 

 

Ba2+

Sr2+

Li+

Na+

Ca2+

K+

1.   Interpréter les observations expérimentales.

2.   Proposer un protocole expérimental permettant d’identifier le cation métallique présent dans une solution

de chlorure métallique non étiquetée.

3.   Proposer une amélioration du protocole pour identifier des ions strontium Sr2+ ou lithium Li+.

 

 

Les couleurs de flamme :

Couleur de flamme

Cours

TP

1.   Interprétation des observations expérimentales.

-  Cas de l’élément sodium :

-  Lampe à vapeur de sodium :

 

-  Spectre du sodium :

 

-  Couleur de flamme du sodium :

 

-  Remarques :

-  Le spectre de la lumière émise par la flamme est semblable à celui de la lumière émise par la lampe à vapeur de sodium.

-  Les ions et les atomes émettent de la lumière dont le spectre est appelé : spectre de flamme

-  Il est constitué de raies.

-  Les radiations émises sont caractéristiques de la nature chimique des atomes ou des ions présents dans la flamme.

-  La couleur de la flamme est caractéristique de la nature chimique des atomes ou des ions présents dans la flamme.

-  La couleur de la flamme permet de caractériser un atome ou un ion.

 

2.   Protocole expérimental permettant d’identifier le cation métallique

présent dans une solution de chlorure métallique non étiquetée.

  Préparer une solution en dissolvant le solide dans l’eau.

Placer la solution obtenue dans un pulvérisateur.

  Pulvériser la solution dans la flamme, non éclairante,

d’un bec bunsen.

  Noter la couleur de la flamme obtenue.

  La comparer aux couleurs de flamme connues pour identifier le cation métallique.

3.   Amélioration du protocole pour identifier des ions strontium Sr2+ ou lithium Li+.

-  On peut observer la flamme obtenue avec un spectrophotomètre à réseau.

-  Ainsi, on peut observer les différentes raies d’émission des entités chimiques et les comparer avec leurs spectres d’émission.

-  Ainsi, on peut les différenciés.

 

-  Spectre d’émission du strontium :

 

-  Spectre d’émission du lithium :

 

-  Il y a une différence entre le spectre du lithium de cet exercice et celui de l’exercice 19 page 236 

(Toute la lumière sur les lampes).

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12)-Exercice 29 page 239 : Diagramme d’Hertzsprung-Russel :

A.    Diagramme d’Hertzsprung-Russel.

-  Ce diagramme permet de classer les étoiles en fonction de leur luminosité et de leur température de surface.

 

B.    Spectres d’Aldébaran (a) et de Régulus (b).

 

1.   Évaluer la température de surface des étoiles Aldébaran et Régulus à l’aide du diagramme A.

2.    Ces résultats sont-ils en accord avec les informations tirées des spectres B ?

 

 

Diagramme d’Hertzsprung-Russel.

 

1.   Évaluation de la température de surface des étoiles Aldébaran et Régulus à l’aide du diagramme A.

-  Exploitation graphique :

 

-  Pour l’étoile Aldébaran, on trouve sur le diagramme d’Hertzsprung-Russel une température voisine de 4400 ° C.

-  C’est une étoile « froide ».

-  Indications données par le logiciel STELLARIUM :

 

 

-  C’est une étoile géante orangée. C’est l’étoile la plus brillante de la constellation zodiacale.

-  Sa température de surface est de l’ordre de 3910 K, soit environ 4183 ° C.

-  Pour l’étoile Régulus, on trouve sur le diagramme d’Hertzsprung-Russel une température voisine de 14500 ° C.

-  C’est une étoile « chaude ».

-  Indications données par le logiciel STELLARIUM :

 

 

-  Régulus est un système stellaire constitué de 4 étoiles, disposées en deux paires qui gravitent l’une autour de l’autre.

-  Elle apparaît comme une étoile bleue-blanche

-  C’est l’étoile la plus brillante de la constellation du Lion.

-  Sa température de surface est comprise entre 11 010 K et 15 400 K

2.   Les informations tirées des spectres B :

-  Analyse du profil spectral de l’étoile Aldébaran (a) :

 

-  Le maximum de l’intensité lumineuse se situe dans l’orange et le rouge (entre 600 nm et 750 nm environ).

-  L’étoile a une couleur orange.

-  Analyse du profil spectral de Régulus.

 

-  Le maximum de l’intensité lumineuse se situe dans le bleu et le violet (entre 400 nm et 500 nm environ).

-  L’étoile a une couleur bleutée.

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13)- Exercice : Aurions-nous raison avec cette hypothèse ?

Aurions-nous raison avec cette hypothèse ?

La grande nébuleuse d’Orion est un nuage de gaz situé à environ 1300 années-lumière de nous.

Elle est visible à l’œil nu depuis l’hémisphère Nord.

Sa température est environ 2 millions de degrés Celsius.

Elle est essentiellement constituée d’hydrogène.

 

-  Température d’un corps chaud en fonction de la longueur d’onde de la radiation émise avec un maximum d’intensité :

 

-  Spectre de l’hydrogène obtenu avec un spectrophotomètre :

 

-  Spectre de la lumière blanche :

 

1.   Année-lumière et distance :

a.   L’année-lumière est la distance parcourue par la lumière dans le vide en une année.

Exprimer, en mètre, une année-lumière.

b.   Déterminer, en mètre, la distance séparant la nébuleuse de la Terre.

2.   Comment compare la température de deux corps chaud ?

3.   La couleur rouge de la lumière émise par la nébuleuse peut-elle être due à sa température ?

4.   Longueur d’one et couleur :

a.   Évaluer les longueurs d’onde des radiations de la lumière émise par l’hydrogène.

b.   En déduire que la couleur rouge est due à la lumière émise par l’hydrogène.

 

1.   Année-lumière et distance :

a.   Expression de l’année-lumière, en mètre :

-  D = 1 a.l = c . Δt

-  D = 1 a.l ≈ 3,00 × 108 × (365,25 × 24 × 3600)

-  D = 1 a.l ≈ 9,47 × 1015 m

b.   Distance séparant la nébuleuse de la Terre.

- d = 1300 a.l ≈ 1300 × 9,47 × 1015

-  d ≈ 1,23 × 1019 m

2.   Comparaison de la température de deux corps chaud :

-  Il faut comparer les profils spectraux des lumières émises par ces corps chauds.

-  Plus un corps est chaud et plus le spectre s’étend vers le bleu et violet et plus il est lumineux.

-  En conséquence, la longueur d’onde émise avec le maximum d’intensité sera plus petite.

3.   La couleur rouge de la lumière émise par la nébuleuse :

-  La température de la nébuleuse d’Orion est environ 2 millions de degrés Celsius.

-  Exploitation du graphique :

 

-  Pour la température voisine de 2 millions de degrés Celsius, la longueur d’onde émise est :

-  λ ≈ 1,2 nm

-  Cette longueur d’onde n’appartient pas au domaine du visible.

-  Ce n’est pas cette radiation qui fait apparaître la nébuleuse d’Orion rouge.

-  Cette couleur rouge est liée à la présence d’hydrogène au cœur de la nébuleuse d’Orion.

-    La nébuleuse est essentiellement constituée d’hydrogène gazeux.

4.   Longueur d’onde et couleur :

a.   Les longueurs d’onde des radiations de la lumière émise par l’hydrogène.

-  Spectre d’émission de l’hydrogène et profil spectral :

 

-  Tableau de valeurs :

Hydrogène

λ1

λ2

λ3

λ4

Longueur d’onde

λ (nm)

410

434

486

656

couleur

 

 

 

 

 b.   La couleur rouge.

-  On remarque que l’hydrogène émet une radiation rouge :

-   λ4 ≈ 656 nm.

-  C’est la radiation qui a l’intensité lumineuse la plus grande.

-  C’est bien l’hydrogène gazeux qui est responsable de la couleur rouge que l’on observe au cœur de la nébuleuse d’Orion.

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