Chap. N° 16

 

Transferts thermiques

Exercices

Cours.

Exercices 2024


 
 
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Exercices :

QCM

Préparation à ECE : Propriétés isolantes du plumage des canards

DS

Logiciel Celestia pour parcourir le système solaire :

 Celestia

 Soleil

Observation de la Terre et du système solaire

1)- Exercice 02 page 334 : Identifier un transfert thermique.

2)- Exercice 04 page 334 : Déterminer un flux thermique.

3)- Exercice 07 page 334 : Exploiter la loi de Stefan-Boltzmann.

4)- Exercice 08 page 335 :  Discuter de l’influence de l’Albédo.

5)- Exercice 11 page 335 : Exploiter la loi de Newton.

6)- Exercice 12 page 335 : Effectuer un bilan d’énergie.

7)- Exercice 14 page 335 : Résoudre une équation différentielle.

8)- Exercice 15 page 336 : Un biberon à la bonne température.

9)- Exercice 19 page 337 : Pertes thermiques.

10)- Exercice 23 page 338 : Température des planètes du système solaire.

11)- DS N° 01 : Vitrage (60 min) :exercice 26 page 340.

12)- DS N° 02 : Extinction Permien-Trias : exercice 17 page 341.

13)- Préparation à l’ECE : Propriétés isolantes du plumage des canards.

 

QCM réalisé avec le logiciel Questy

Pour s'auto-évaluer

Transferts thermiques

Le transfert thermique

La température terrestre moyenne

La loi de Newton

Sous forme de tableau

1)-  Exercice 02 page 334 : Identifier un transfert thermique :

Identifier un transfert thermique :

Un jour d’été très chaud, la température de l’eau du lac de Lacanau en Gironde est 23 ° C,

la température de l’air 30 ° C et celle du sable 25 ° C.

1. Identifier le mode de transfert thermique principal entre l’eau et le Soleil, l’eau et le sable, l’eau et l’air.

2. Indiquer le sens de ces transferts et leur signe si le système étudié est l’eau du lac.

 

 

Identifier un transfert thermique :

1. Identification du mode de transfert thermique principal :

-  Entre l’eau et le Soleil : le rayonnement thermique WR

-  Entre l’eau et le sable : la conduction thermique Q1

-  Entre l’eau et l’air : la convection thermique Q2

2.  Sens des transferts et leur signe si le système étudié est l’eau du lac.

-  Le rayonnement thermique WR se produit dans tout milieu et même dans le vide.

-  Le transfert thermique s’effectue du corps chaud vers le corps froid.

transfert thermique s’effectue du corps chaud vers le corps froid

 

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2)- Exercice 04 page 334 : Déterminer un flux thermique :

Déterminer un flux thermique :

 pare-brise

En été, un flux thermique Φ s’effectue à travers le pare-brise séparant l’habitacle d’une voiture, de l’air extérieur.

1- Déterminer le sens du flux thermique Φ traversant le pare-brise.

2- Calculer Φ.

- Données :

- Résistance thermique du verre du pare-brise :

- Rth = 3,0 × 10–3 ° C . W–1.

- La résistance thermique Rth et le flux Φ orienté d’un point A

  vers un point B sont liés par :

-  flux thermique

 

Déterminer un flux thermique :

 

1- Sens du flux thermique Φ traversant le pare-brise.

- Schéma :

pare-brise

 flux thermique

- Le transfert thermique s’effectue du corps chaud vers le corps froid.

- Il a lieu de l’extérieur de la voiture vers l’intérieur de la voiture

- Le flux thermique est orienté de l’extérieur (TA = 40 ° C) vers l’intérieur (TB = 22 ° C).

2- Calcul du flux thermique Φ.

-  flux thermique

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3)- Exercice 07 page 334 : Exploiter la loi de Stefan-Boltzmann :

Exploiter la loi de Stefan-Boltzmann :

 

La photosphère est la surface visible du Soleil. Sa température moyenne est 5778 K.

Les taches solaires (sunspot) sont des zones de température plus faible.

 taches solaires (sunspot)

La puissance surfacique émise au niveau d’une des taches solaires est voisine de :

1,18 × 107 W . m–2.

1. Déterminer la puissance surfacique moyenne émise par la photosphère considérée comme un corps noir.

2. Calculer la température de surface au niveau de la tache solaire évoquée.

- Donnée :

- La loi de Stefan-Boltzmann :

- La puissance thermique surfacique p émise par un corps noir :

- p = σ . T4

- σ : Constante de Stefan-Boltzmann ((W . m–2 . K–4)

- σ = 5,67 ×10–8 W . m–2 . K–4

 

Exploiter la loi de Stefan-Boltzmann :

 

1.  Puissance surfacique moyenne émise par la photosphère.

-  La photosphère est considérée comme un corps noir :

-  On peut utiliser la loi de Stefan-Boltzmann :

-  p = σ . T4

-  p = 5,67 ×10–8 × (5778)4

-  p ≈ 6,319 × 107 W . m–2

-  p ≈ 6,32 × 107 W . m–2

2.  Température Tt de surface au niveau de la tache solaire.

-  On considère que la tache solaire se comporte comme un corps noir :

-  pt = 1,18 × 107 W . m–2

-  Température Tt de surface 

- À la calculatrice :

- (1.18E7/5.67E–8)^(1/4) ENTER : 3.79817E3

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4)- Exercice 08 page 335 :  Discuter de l’influence de l’Albédo :

Discuter de l’influence de l’Albédo :

 

-  Compléter les affirmations suivantes avec certains termes ci-dessous :

-  Absorbé(e) ; 70 % ; inférieur(e) ; 30 % ; supérieur(e) ; renvoyé(e).

a.  L’albédo est le pourcentage de la puissance solaire qui est ………. par le système {Terre et atmosphère}

b.  L’albédo de la glace est ………. à celui des forêts.

c.  Sans albédo, la température terrestre moyenne serait ………. à celle avec l’albédo.

 

Discuter de l’influence de l’Albédo :

 

a.  L’albédo est le pourcentage de la puissance solaire qui est renvoyé par le système {Terre et atmosphère}

-  L’albédo α est une grandeur sans unité qui caractérise l’aptitude d’une surface à renvoyer,

par diffusion et / ou réflexion, le rayonnement qui lui parvient.

b.  L’albédo de la glace est supérieur à celui des forêts

-  (Pour la glace 0,5 < α < 0,7 pour les forêts : α ≈ 0,1)

c.  Sans albédo, la température terrestre moyenne serait supérieure à celle avec l’albédo.

-  L’albédo et l’effet de serre exercent une grande influence sur la température moyenne de la Terre

-  Tableau :

 

TT (° C)

Sans Albédo et sans effet de serre

5

Avec Albédo et sans effet de serre

–18

Avec Albédo et avec effet de serre

15

-  Une diminution de l’Albédo du système {Terre et atmosphère} entraîne une élévation de la température moyenne de la Terre.

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5)- Exercice 11 page 335 : Exploiter la loi de Newton :

Exploiter la loi de Newton :

 

La paroi d’un système incompressible à la température T = 323 K

est mise en contact avec un fluide à la température constante Te = 293 K.

On suppose ici que le coefficient d’échange convectif h du fluide est :

h = 10 W . m–2 . K–1.

-  Calculer le flux convectif Φ entre le système et l’extérieur à travers la paroi dont la surface S = 1,0 m2.

-  Donnée :

-  Loi de Newton :

-  Φ = h . S . (TeT)

 

Exploiter la loi de Newton :

-  Flux convectif Φ entre le système et l’extérieur à travers la paroi

-  h = 10 W . m–2 . K–1

-  S = 1,0 m2

-  Loi de Newton :

Φ = h . S . (TeT) ou Φ = h . S . (θeθ)

Φ : Flux thermique convectif en watt (W)

h : Coefficient d’échange convectif

(W . m–2 . K–1) ou (W . m–2 . ° C–1)

S : Surface d’échange (m2)

Te : Température du milieu extérieur (K)

T : Température du système (K)

θe : Température du milieu extérieur (° C)

θ : Température du système (° C)

-  Φ = h . S . (TeT)

-  Φ = 10 × 1,0 × (293 – 323)

-  Φ ≈ – 3,0 × 102 W

-  Φ < 0

-  Le système cède de l’énergie au milieu extérieur.

-  Schéma :

 Schéma

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6)- Exercice 12 page 335 : Effectuer un bilan d’énergie :

Effectuer un bilan d’énergie :

 

1.  À partir de la loi de Newton, exprimer le transfert thermique Q effectué par convection entre

un système incompressible à la température θ et le milieu extérieur à la température θe (ou thermostat) pendant la durée Δt.

Le système ou le milieu extérieur est fluide.

2.  Exprimer Q en fonction de la masse m du système, de sa capacité thermique massique c et de la variation de température Δθ.

3.  Déduire des relations précédentes l’équation différentielle vérifié par la température θ.

-  Donnée :

-  Donnée :

-  Loi de Newton :

-  Φ = h . S . (θeθ)

 

Effectuer un bilan d’énergie :

 

1.  Expression du transfert thermique Q effectué par convection

entre un système incompressible à la température θ et le milieu extérieur à la température θe (ou thermostat) pendant la durée Δt.

-  Loi de Newton :

-  Φ = h . S . (θeθ)

-  Le système ou le milieu extérieur est fluide :

-  Sur une durée Δt suffisamment courte, on peut considérer que le flux thermique Φ est constant.

-  Q = Φ . Δt

-  Q = h . S . (θeθ) . Δt (1)

2.  Expression de Q en fonction de la masse m du système, de sa capacité thermique massique c et de la variation de température Δθ.

-  Q = m . c . Δθ (2)

3.  Équation différentielle vérifié par la température θ.

-  En combinant les relations (1) et (2) :

-  m . c . Δθ = h . S . (θeθ) . Δt

  Établissement de l’équation différentielle :

-  Lorsque Δt → 0,

- La limite de l’expression  rapport est égale à la dérivée de θ par rapport au temps t :

-  On écrit en utilisant la notation différentielle :

-  équation différentielle :

-  En développant, on obtient :

- équation différentielle  

-  Et enfin :

-  équation différentielle 

-  On est en présence d’une équation différentielle linéaire du premier ordre en θ à coefficients constants avec un deuxième membre constant.

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7)- Exercice 14 page 335 : Résoudre une équation différentielle :

Résoudre une équation différentielle :

 

À la sortie d’un four, un gâteau dans son moule est à la température

θi = 180 ° C.

Le système {gâteau et moule} est laissé à la température ambiante constante θ= 20 ° C.

L’équation différentielle vérifiée par la température du système est :

-  équation différentielle 

Dans cette relation, a est une constante négative qui dépend du système et du fluide étudié.

1.  Montrer, en résolvant l’équation différentielle, que solution

2.  Quelle sera la température du gâteau une heure après la sortie du four ?

-  Données :

-  On considère que le système {gâteau et moule} est un système incompressible.

-  On néglige les échanges de matière entre le système et le milieu extérieur :

  Le seul transfert thermique est convectif.

-  Dans la situation étudiée : a = – 3,8 × 10–4 s–1

 

Résoudre une équation différentielle :

 

1.  Solution de l’équation différentielle  

-  Système d’étude : {gâteau et moule}

-  θi = 180 ° C.

-  Température du milieu extérieur : θ= 20 ° C

-  L’équation différentielle vérifiée par la température du système est :

-  équation différentielle 

-  On considère que le système {gâteau et moule} est un système incompressible.

-  On néglige les échanges de matière entre le système et le milieu extérieur :

  Le seul transfert thermique est convectif.

-  Dans la situation étudiée : a = – 3,8 × 10–4 s–1

-  Vérification :

-  Détermination de : rapport

-  équation différentielle 

-  On remplace rapport par son expression dans l'équation différentielle :

solution

-  La solution solution vérifie bien l’équation différentielle.

-  D’autre part :

-  Au temps t = 0, θ (0) = θi

2.  Température θ1 du gâteau une heure après la sortie du four 

-   Température θ1 = 61 ° C

-  Évolution de la température du système au cours du temps :

 exploitation graphique

-  Le temps caractéristique τ :

-  temps caractéristique τ = 0,73 h

-  Détermination graphique :

-  On trace la tangente à la courbe au point d'abscisse t = 0 s et l'asymptote horizontale

-  La constante de temps τ est donnée par l'abscisse de leur point d'intersection.

 Détermination graphique

-  On peut considérer que le gâteau est à la température ambiante (20 ° C) au bout de la durée de 5 τ, c’est-à-dire de 3,5 h environ.

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8)- Exercice 15 page 336 : Un biberon à la bonne température :

Un biberon à la bonne température :

 biberon

 On trouve sur la notice d’un chauffe-biberon :

« on chauffe un biberon sorti du réfrigérateur en moins de trois minutes.

Le lait est constamment mélangé pendant qu’il chauffe, afin d’éviter la formation de points chaud. »

On étudie le transfert thermique convectif Q entre le lait et un chauffe-biberon maintenant les parois du biberon à la température constante θ= 50 ° C.

1.  À l’aide de la loi de Newton, exprimer le transfert thermique Q effectué par convection entre le système {lait} et le milieu extérieur constituant un thermostat,

pendant la durée Δt.

2.  Donner l’expression de Q en fonction de la masse m du système, de sa capacité thermique massique c et de sa variation de température Δθ.

3.  Déduire des relations précédentes l’équation différentielle vérifiée par la température du lait.

4.  Montrer que l’expression solution est solution de l’équation différentielle avec a et θla température initiale du lait.

5.  Un biberon contenant du lait à la température θ= 5 ° C est placé dans le chauffe-biberon.

a.  Au bout de quelle durée peut-il être donné à la température de 30 ° C au nourrisson ?

b.  La durée obtenue est-elle conforme aux données du fabricant ?

-  Données :

-  On néglige tout transfert thermique autre que convectif entre le système et le milieu extérieur.

-  Surface d’échange du lait dans le biberon : S = 270 cm2.

-  Coefficient d’échange convectif du lait dans les conditions de l’utilisation du chauffe-biberon :

-  h = 300 W m–2 . °C–1.

-  Capacité thermique massique du lait :

-  c = 4,2 × 103 J . kg–1 . °C–1.

-  Masse du lait dans le biberon :

-  m = 350 g

-  loi de Newton :

-  Φ = h . S . (θeθ)

 

Un biberon à la bonne température :

 

1.  Transfert thermique Q effectué par convection entre le système {lait} et le milieu extérieur pendant la durée Δt.

-  À l’aide de la loi de Newton : Φ = h . S . (θeθ)

-  Q = Φ . Δt

-  On suppose que pendant la durée suffisamment courte Δt le flux thermique Φ est constant.

-  Q = h . S . (θeθ) . Δt (1)

2.  Expression de Q en fonction de la masse m du système, de sa capacité thermique massique c et de sa variation de température Δθ.

-  Q = m . c . Δθ (2)

3.  Équation différentielle vérifiée par la température du lait.

-  Le système S :

-  Il est incompressible et il est à la température θ au temps t ;

-  Il échange de l’énergie par transfert thermique convectif avec le thermostat

-  Il est en contact avec le milieu extérieur, ou thermostat à la température constante θe.

-  Il n’échange pas de matière avec le milieu extérieur ou thermostat.

-  On note θi la température du système S à l’instant initial.

  Application du premier principe de la thermodynamique au système S :

-  Il n’échange pas de travail W avec le milieu extérieur.

-  Il échange seulement de l’énergie Q par transfert thermique convectif avec le thermostat (milieu extérieur).

-  Entre l’état initial (i) et l’état final (f), on peut écrire :

-  ΔUi→f = Q

-  Pour une durée suffisamment courte, on peut écrire :

-  Q = Φ . Δt

-  D’après la loi de Newton :

-  Φ = h . S . (θeθ)

-  Q = h . S . (θeθ) . Δt

-  D’autre part, pour un système incompressible de masse m, de capacité thermique massique c dont la variation de température est Δθ :

-  Q = m . c . Δθ

-  On obtient la relation suivante :

-  ΔUi→f = h . S . (θeθ) . Δt = m . c . Δθ

-  On peut exprimer le rapport de l’écart de température Δθ sur la durée Δt :

-  expression du rapport 

  Établissement de l’équation différentielle :

-  Lorsque Δt → 0,

-  La limite de l’expression rapport est égale à la dérivée de θ par rapport au temps t :

-  On écrit en utilisant la notation différentielle :

-  équation différentielle :

4.  Solution de l’équation différentielle.

-  Comme : a

-  L’équation différentielle devient :

-  équation différentielle 

-  La solution :  solution :

-  Elle vérifie l’équation différentielle  (1)

-  On détermine l’expression de  :

- équation différentielle  

-  On remplace rapport et θ par leur expression respective dans l’équation différentielle (1)

-  solution 

-  L’égalité est bien vérifiée.

-  L’expression solution est bien une solution de l’équation différentielle (1).

5.  Un biberon contenant du lait.

a.  Durée au bout de laquelle la température est de 30 ° C

-  Température initiale : θ= 5 ° C

-  Température finale θe = 30 ° C

-  Valeur de la constante a :

-  a 

- tau  

-  Application numérique :

-  tau = 2,5 min 

b.  Conformité du produit :

-  Le produit est conforme aux indications de la notice :

-  t ≈ 2,5 min

-  « on chauffe un biberon sorti du réfrigérateur en moins de trois minutes. … »

-  Évolution de la température θ du système au cours du temps t :

 graphe

-  Le temps caractéristique τ :

-   temps caractéristique τ 

-  Détermination graphique :

-  On trace la tangente à la courbe au point d'abscisse t = 0 s et l'asymptote horizontale

-  La constante de temps τ est donnée par l'abscisse de leur point d'intersection.

  temps caractéristique τ : détermination graphique

  Détermination expérimentale de la constante de temps τ.

-  Dans le cas présent : θi = 5,0 ° C et θe = 50 ° C

-  dérivée 

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9)- Exercice 19 page 337 : Pertes thermiques :

Pertes thermiques :

  pertes thermiques d'un mur

Un mur est constitué d’une cloison de plâtre de résistance thermique Rth1 collée à une couche de laine de verre de résistance thermique Rth2.

L’ensemble est fixé à une paroi de béton de résistance Rth3.

La surface du mur est S = 20 m2. La température à l’intérieur de la pièce est θi = 20 ° C ; celle du milieu l’extérieur est θe = 5,0 ° C.

1.  Schématiser la situation en indiquant par une flèche le sens des transferts thermiques à travers le mur.

2.  Indiquer le mode transfert mis en jeu.

3.  Calculer la résistance totale Rth du mur.

4.  Calculer le flux thermique Φ traversant le mur.

5.  Comparer Φ avec le flux thermique traversant une simple paroi de béton pour une même différence de température.

-  Données :

-  Résistances thermiques en ° C . W–1 pour S = 20 m2.

Plâtre

Laine de verre

Béton

0,039

0,125

0,013

-  La résistance totale d’un mur constitué de couches accolées est égale à la somme des résistances thermiques de chacune des couches.

 

Pertes thermiques :

pertes thermiques d'un mur

1.  Schéma de la situation.

-  Vue de profil :

pertes thermiques d'un mur 

2.  Mode transfert mis en jeu.

-  Le mode de transfert thermique à travers les différentes parties du mur se fait par conduction.

3.  Résistance totale Rth du mur.

-  Lorsque plusieurs parois sont accolées, la résistance thermique totale Rth tot est égale

à la somme des résistances thermiques de chaque paroi.

-  Relation :

-  flux thermique 

-  Avec : Rth tot = Rth1 + Rth2 + Rth3 + Rth4 + …

-  Dans le cas présent avec les notations de l’énoncé :

-  Rth = Rth1 + Rth2 + Rth3

-  Rth = 0,039 + 0,125 + 0,013

-  Rth ≈ 0,177 ° C . W–1

-  Plus la résistance thermique du matériau est élevée, plus le flux thermique est faible à travers le matériau.

4.  Flux thermique Φ traversant le mur.

-   Flux thermique Φ

5.  Comparaison de Φ avec le flux thermique traversant une simple paroi de béton.

-  Flux thermique transversant un mur de béton dans les mêmes conditions.

-  Flux thermique Φ 

-  Le mur de béton est nettement moins isolant que le mur avec isolation.

-  Les pertes thermiques sont très importantes dans le cas d’un seul mur de béton.

-  Φb >> ΦbLp

-  Les pertes thermiques sont plus de 13 fois plus importantes dans le cas d’un seul mur de béton par rapport à un mur isolé.

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10)- Exercice 23 page 338 : Température des planètes du système solaire :

Température des planètes du système solaire :

 

Différents facteurs influent sur la température de surface d’une planète :

-  La puissance solaire surfacique reçue ;

-  La présence ou non d’une atmosphère ;

-  L’albédo de la planète ;

-  La nature des gaz présents dans l’atmosphère.

A.  Quelques caractéristiques de quatre planètes :

-  Tableau A :

Planète

Mercure

 Mercure

Vénus

 Vénus

Terre

 Terre

Mars

 Mars

Distance

au Soleil

D (× 109 m)

58

108

150

228

Albédo α

0,12

0,75

0,30

0,25

Température

moyenne

de surface

θ (° C)

169

470

15

–63

 

B.  Puissance surfacique pS à une distance D entre la planète et le Soleil

-   Puissance surfacique p’S

-  Puissance surfacique émise par la Soleil à sa surface :

-  pS = 6,32 × 107 W . m–2.

-  Le rayon solaire :

-  RS = 6,96 × 108 m

1.  Calculer pS pour chacune des planètes du tableau.

2.  Justifier que la puissance solaire incidente surfacique pP reçue en moyenne par le système {planète et atmosphère} s’écrit : Puissance solaire surfacique .

3.  Évaluer la puissance solaire surfacique moyenne absorbée pP(abs) par chaque planète.

4.  On considère que les planètes réémettent intégralement la puissance qu’elles ont absorbée.

Calculer la température de surface des quatre planètes considérées comme des corps noirs.

5.  Comparer les résultats à ceux du tableau A et proposer une explication aux différences observées.

-  Données :

-  Loi de Stefan-Boltzmann :

-  Puissance surfacique émise par un corps noir :

φE = σ . T4 ou p = σ . T4

φE : Flux thermique surfacique rayonné (W . m–2)

p : Puissance thermique surfacique (W . m–2)

σ : Constante de Stefan-Boltzmann ((W . m–2 . K–4)

σ = 5,67 ×10–8 W . m–2 . K–4

T : Température du corps noir (K ).

-  p = σ . T4

-  Constante de Stefan-Boltzmann :

-  σ = 5,67 ×10–8 W . m–2 . K–4

-  T : Température du corps noir en kelvin (K ).

-  Conversion de température : T (K) = θ (° C) + 273.

 

Température des planètes du système solaire :

 

1.  Puissance surfacique reçue du Soleil pS pour chacune des planètes du tableau.

-  Données :

-  Puissance surfacique 

-  Puissance surfacique émise par la Soleil à sa surface :

-  pS = 6,32 × 107 W . m–2.

-  Le rayon solaire :

-  RS = 6,96 × 108 m

-  Calcul pour Mercure :

-  Puissance surfacique pour Mercure 

-  Tableau :

Planète

Mercure

 Mercure

Vénus

 Vénus

Terre

Terre 

Mars

 Mars

Distance

au Soleil

D (× 109 m)

58

108

150

228

Albédo α

0,12

0,75

0,30

0,25

Température moyenne

de surface

θ (° C)

169

470

15

–63

Puissance surfacique

pS (× 103 W . m–2)

 

9,1

2,62

1,36

0,589

2.  Justification de la relation : .

-  Schéma :

 schéma

-  Comme le Soleil est très éloigné de la planète, on considère que les rayons lumineux provenant du Soleil sont parallèles.

-  Puissance solaire incidente surfacique pP reçue en moyenne par le système {planète et atmosphère} :

-  On considère que la planète se comporte comme un disque de surface SD et de rayon RP.

-  Ce disque reçoit la puissance suivante de la part du Soleil :

- P = pS . SD

- P = pS . π . RP2

-  La planète tourne sur elle-même.

-  La puissance P se répartit sur toute la surface de la planète de rayon RP.

-  Comme on considère que la planète est sphérique, c’est la surface d’une sphère.

-  SP = 4 .  π . RP2

-  Pour connaître la puissance surfacique reçue du Soleil par la planète, il suffit de diviser la puissance P par la surface SP.

-  puissance surfacique reçue du Solei  

Planète

Mercure

 Mercure

Vénus

 Vénus

Terre

Terre 

Mars

 Mars

Distance

au Soleil

D (× 109 m)

58

108

150

228

Albédo α

0,12

0,75

0,30

0,25

Température

moyenne

de surface

θ (° C)

169

470

15

–63

Puissance surfacique

reçue du Soleil

pS (× 103 W . m–2)

 

9,1

2,62

1,36

0,589

Puissance surfacique

de la planète

pP (× 103 W . m–2)

2,3

0,656

0.340

0,147

3.  Évaluation de la puissance solaire surfacique moyenne absorbée pP(abs) par chaque planète.

-  On connait l’Albédo pour chaque planète.

-  L’Albédo est le pouvoir réfléchissant d’une surface.

-  L’albédo α est une grandeur sans unité qui caractérise l’aptitude d’une surface à renvoyer, par diffusion et / ou réflexion, le rayonnement qui lui parvient.

-  Sa valeur est comprise entre 0 et 1.

-  Exemple :

 Albédo

-  Relation :

 Albédo

α : Albédo : grandeur sans unité comprise entre 0 et 1

pP : Puissance thermique surfacique rayonnée reçue (W . m–2)

pR : Puissance thermique surfacique diffusée et / ou réfléchie  (W . m–2)

-  La puissance solaire surfacique moyenne absorbée pP(abs) :

-  pP(abs) = pS – |pR|

-  pP(abs) = pSα . pS

-  pP(abs) = (1 – α) . pS

-  Tableau :

Planète

Mercure

Mercure 

Vénus

 Vénus

Terre

 Terre

Mars

 Mars

Distance

au Soleil

D (× 109 m)

58

108

150

228

Albédo α

0,12

0,75

0,30

0,25

Température

moyenne

de surface

θ (° C)

169

470

15

–63

Puissance surfacique

reçue du Soleil

pS (× 103 W . m–2)

 

9,1

2,62

1,36

0,589

Puissance surfacique

de la planète

pP (× 103 W . m–2)

 

2,3

0,656

0.340

0,147

Puissance solaire

surfacique moyenne

absorbée

pP(abs) (× 103 W . m–2)

2,0

0,164

0,238

0,110

4.  Température de surface des quatre planètes considérées comme des corps noirs.

-  Un corps noir est un objet théorique qui absorbe intégralement le rayonnement électromagnétique qu’il reçoit.

-  La loi de Stefan-Boltzmann permet de relier cette température T (K) au flux thermique surfacique rayonné φE ou à la puissance thermique surfacique p.

φE = σ . T4 ou p = σ . T4

φE : Flux thermique surfacique rayonné (W . m–2)

p : Puissance thermique surfacique (W . m–2)

σ : Constante de Stefan-Boltzmann ((W . m–2 . K–4)

σ = 5,67 ×10–8 W . m–2 . K–4

T : Température du corps noir (K ).

-  Remarque : p est comptée ici positivement.

-  Dans le cas présent, on peut écrire que :

-  pP(abs) = σ . T4

-  pP(abs) 

-  Calcul pour la Terre :

- T = 255 K  

-  θ (° C) = T (K)  – 273

-  θ (° C) ≈ – 18 ° C

-  Tableau :

Planète

Mercure

 Mercure

Vénus

 Vénus

Terre

 Terre

Mars

 Mars

Distance

au Soleil

D (× 109 m)

58

108

150

228

Albédo α

0,12

0,75

0,30

0,25

Température

moyenne

de surface

θ (° C)

169

470

15

–63

Température calculée

θ (° C)

160

–41

–18

–63

5.  Comparaison des résultats à ceux du tableau A.

-  On remarque que les écarts sont importants pour Vénus et la Terre car ces planètes possèdent une atmosphère qui contient des gaz à effet de serre.

  Cas de la Terre :

-  Une augmentation de l’effet de serre entraîne une augmentation de la température terrestre moyenne.

-  Schéma :

 schéma

-  L’effet de serre est dû aux gaz de l’atmosphère (principalement l’eau et le dioxyde de carbone) qui absorbent

et renvoient vers la Terre une partie des radiations infrarouges qu’elle émet.

-  Un gaz à effet de serre est un gaz qui absorbe une partie du rayonnement infrarouge provenant de la Terre

et qui en réémet ensuite une partie vers la Terre et contribue ainsi à son réchauffement.

  Cas de Vénus :

Vénus

Vénus

celestia

-  L’atmosphère de Vénus est constituée de 96,5 % de dioxyde de carbone et de 3,5 % de diazote.

-  D’autres gaz sont présents mais en très faibles proportions ( H2, O2, H2S, …)

-  De la vapeur d’eau (H2O) a été détecté mais en très faible quantité.

-  Vénus et la Terre ont des tailles et des masses comparables.

-  Toutefois, la planète Vénus est plus proche du Soleil que la Terre.

-  Vénus reçoit environ deux fois plus d’énergie solaire que la Terre.

-  Pourtant ce n’est pas pour cette raison que la température moyenne de surface de Vénus (470 ° C) est plus élevée que celle de la Terre (15 ° C) .

-  Cette différence est surtout liée à la présence de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre) dans l’atmosphère de Vénus (96,5 %),

alors que la proportion de dioxyde de carbone dans l’air est de l’ordre de 0,04 %.

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