Chap. N° 16 |
Les enjeux énergétiques. Cours. |
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3)- Réduction de la
consommation énergétique. a)- Schématisation des transferts thermiques. b)- Étude thermique d’une habitation : Exercice 9 page 432. Exercice 10 page 433. |
a)- Quelques chiffres et quelques problèmes : b)- Schématisation des différentes étapes
de la vie d’un véhicule : |
2)- Énergies thermique,
radiative et chimique. b)- Innover pour l’énergie nucléaire : Exercice 8 page 430. c)- Le nucléaire « sans uranium ». |
Exercices : énoncé et correction a)- Exercice 5 page 426 : De l’éolienne à l’hydrolienne. b)- Exercice 11 page 434 : équilibre Nord–Sud. c)- Exercice 12 page 435 : Développement des énergies renouvelables. |
-
La population mondiale ne cesse d’augmenter :
-
7 milliards de personnes dans le monde en 2011,
-
9 milliards en 2050 (prévisions de l’ONU).
-
D’autre part, l’émergence de nouveaux pays industrialisés
entraine une augmentation des besoins énergétiques de la
planète.
-
En conséquence, la demande mondiale en énergie est de
plus en plus importante.
-
Il est nécessaire :
-
D’assurer un approvisionnement suffisant et sûr,
-
De réduire la dépendance envers les importations
d’énergie,
- De réaliser des investissements dans les nouvelles technologies :
-
(Énergie éolienne, Énergie solaire, Géothermie,
Développement des centrales nucléaires de quatrième génération,
…)
-
De réaliser des économies d’énergie dans l’habitat,
-
De réduire les gaz à effets de serre,
-
De limiter, récupérer, traiter
et valoriser les déchets,
-
De développer de nouvelles ressources énergétiques.
-
Le bâtiment étant le plus gros consommateur en énergie,
il est essentiel que la construction des habitations soit de
moins en moins énergivore.
-
Les bâtiments contribuent pour :
-
43 % à l’énergie consommée en France,
-
22 % aux rejets de gaz à effet de serre.
►
Le Grenelle de l’environnement :
-
Le Grenelle de l’environnement impose depuis 2009 une
réduction de la consommation énergétique des bâtiments.
-
Cette grandeur est mesurée en kWh d’énergie primaire par
mètre carré et par an, notée kWhep . m–2 . an–1.
-
D’ici 2020, la consommation d’énergie des bâtiments devra
être réduite de 22 % pour les bâtiments neufs et existants.
- Actuellement, les bâtiments consomment environ 200 kWhep . m–2 . an–1 d’énergie primaire pour le chauffage,
-
La production d’eau chaude, la ventilation,
l’éclairage et la climatisation.
- À partir du 1 janvier 2013, ils devront répondre à une nouvelle norme (RT 2012),
-
qui autorise une consommation
d’énergie primaire de 50 kWhep . m–2 . an–1
seulement pour les bâtiments neufs.
-
Les futures constructions seront
BBC (Bâtiment
Basse
Consommation) et, dès 2020, à énergie
positive.
- La France a pris des engagements auprès de ses partenaires européens et internationaux pour économiser l’énergie et
-
diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de
serre.
► Remarques :
► Énergie primaire :
-
Forme d'énergie disponible dans la nature avant toute
transformation (pétrole brut, gaz naturel, la biomasse,
l’énergie du rayonnement solaire, …)
-
Énergie emmagasinée dans la ressource, disponible dans la
nature, avant toute transformation.
► Énergie finale :
-
Énergie utilisée par le consommateur.
► Bâtiment à énergie positive :
-
Un bâtiment à énergie positive est tel que sa
consommation d’énergie primaire est inférieure à la quantité
d’énergie renouvelable produite.
► Diagnostic de performance énergétique (DPE) :
-
Ce diagnostic est réalisé par un professionnel certifié
lors de la vente, de la location ou de la construction d’un
bâtiment neuf.
-
Il se traduit par un document qui comporte des
informations
-
Sur la consommation d’énergie du bâtiment (chauffage,
climatisation, production d’eau chaude sanitaire)
-
Sur le recours aux énergies renouvelables,
-
Sur les émissions de gaz à effet de serre (CO2)
-
Sur des recommandations et préconisations pour réduire
cette consommation.
-
Le
DPE se caractérise notamment par deux
étiquettes :
► Étiquette énergie :
► Étiquette Climat :
-
Deux grandeurs sont indiquées sur les étiquettes :
-
La consommation d’énergie primaire, par unité de surface
et par an en kWep . h .m–2 . an–1,
-
Les émissions de gaz à effet de serre (GES), en
kilogramme d’équivalent CO2 par unité de
surface et par an (kgéq
CO2 .m–2
. an–1).
► Rechercher la signification des
termes : équivalent CO2
- Il existe plusieurs gaz à effet de serre.
- Le dioxyde de carbone CO2 est le plus connu.
-
Il sert de
référence.
-
Par exemple, le méthane présent dans le gaz
naturel est aussi un gaz à effet de serre :
-
Équivalence : 1 kg de méthane
CH4
agit comme l’équivalent de 21 kg de
CO2.
► Application :
-
Une maison individuelle de surface habitable égale à 110
m2 consomme 3,5
× 1010 J par an pour le chauffage et l’eau
chaude sanitaire.
- Convertir l’énergie consommée en kWh.
- Pourquoi préfère-t-on utiliser cette unité plutôt que le joule (J).
-
S’agit-il d’une énergie primaire ou finale ?
-
Calculer son classement énergétique ainsi que celui
relatif à l’émission de gaz à effet de serre, dans le cas où la
maison est équipée :
-
Cas (a) : Tout électrique,
-
Cas (b) : D’une chaudière à gaz
-
Cas (c) : D’un chauffage au bois.
-
Données :
-
Énergie primaire : énergie emmagasinée dans la ressource,
disponible dans la nature, avant toute transformation.
-
Énergie finale : énergie utilisée par le consommateur.
-
1 kWh = 3,6
× 106 J
-
Lorsque l’on consomme 1 Wh, la centrale électrique a dû
produire 2,58 Wh d’électricité.
-
Équivalence entre l’émission de
CO2 des
combustibles courants et la consommation d’énergie finale :
Source d’énergie |
Électricité |
Charbon |
Fioul |
Gaz |
Bois |
Émission de CO2 (g / kWh) |
90 |
384 |
300 |
234 |
13 |
► Conversion de l’énergie en kWh : - On donne : 1 kWh = 3,6
x 106 J - ► Le kWh plutôt que le joule. - Pour ce type de valeur de l’énergie, on
préfère utiliser le kWh car le joule est une unité
trop petite et difficile à appréhender. ► Énergie primaire ou finale : - L’énergie, E ≈ 9,7
x 103 kWh, représente l’énergie
utilisée pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire
par le consommateur, c’est l’énergie finale.
- Énergie consommée par an et par mètre carré : -
► Cas (a) : Classement énergétique pour
le tout électrique. - Lorsque l’on consomme 1 kWh, la centrale
électrique a dû produire 2,58 kWh d’électricité. - Consommation d’énergie primaire pour
l’habitation tout électrique : - Eelec = Em2
x 2,58 - Eelec ≈ 88
x 2,58 ≈ 2,2704
x 102 - Eelec ≈ 2,3
x 102 kWep . h .m–2
. an–1 - Classement de l’habitation tout électrique :
D - Émission de gaz à effet de serre : - Pour le tout électrique, l’émission de CO2
est de 90 g / kWh : - Masse de CO2 obtenu sur 1
an à partir de l’énergie primaire : - m
(CO2) = Eelec
x 90 - m
(CO2) ≈ 2,3
x 102
x 90 ≈ 2,04336
x 104 - m
(CO2) ≈ 20 kgéq
CO2 .m–2
. an–1 - Classe de l’habitation tout électrique :
C ►
Cas (b) : Classement énergétique
chaudière à gaz. - Consommation d’énergie primaire - Egaz = 88 kWep .
h .m–2 . an–1 - Classement énergétique : B
- Émission de gaz à effet de serre : - Pour le gaz, l’émission de CO2
est de 234 g / kWh : - Masse de CO2 obtenu sur 1
an à partir de l’énergie primaire : - m
(CO2) = Egaz
× 234 - m
(CO2) ≈ 88
× 234 ≈ 2,0592
× 104 - m
(CO2) ≈ 21 kgéq
CO2 .m–2
. an–1 - Classement pour les gaz à effet de serre :
D ► Cas (c) : Classement énergétique
chaudière à bois. - Ebois = 88 kWep
. h .m–2 . an–1 -
Classement énergétique : B - Émission de gaz à effet de serre : - Pour le bois, l’émission de CO2
est de 13 g / kWh : - Masse de CO2 obtenu sur 1
an à partir de l’énergie primaire : - m
(CO2) = Egaz
× 13 - m
(CO2) ≈ 88
× 13 ≈ 1,144
× 103 - m
(CO2) ≈ 1,1 kgéq
CO2 .m–2
. an–1 - Classement pour les gaz à effet de serre : A
- C’est le chauffage au bois qui obtient le
meilleur classement. |
3)- Réduction de la consommation
énergétique.
a)-
Schématisation des transferts thermiques.
-
Schéma :
- Pour établir un bilan énergétique simplifié, il est nécessaire de définir le système étudié et
-
de relever la nature
des transferts énergétiques entre ce système et le milieu
extérieur.
-
Quel est le système étudié sur le schéma ?
-
Quelle est la signification des flèches jaunes et des
flèches bleues ?
-
Exprimer la variation d’énergie interne
ΔU du
système étudié en fonction des différents transferts thermiques.
- On considère que, pour l’intérieur du système de masse m et de capacité thermique c, la variation d’énergie interne est donnée par la relation :
-
ΔU =
m .
c.
(Tf –
Ti)
-
Exprimer le transfert thermique que doit fournir le
chauffage pour maintenir la température de l’habitation
constante.
-
Quelles sont les solutions permettant de réaliser les
économies d’énergie dans le domaine de la construction.
► Système étudié sur le schéma : - C’est l’intérieur de l’habitation avec tous
les accessoires. ► Signification des flèches jaunes et
bleues : - Les flèches jaunes symbolisent les transferts énergétiques reçues par le système. - Elles sont
comptées positivement. - Les flèches bleues symbolisent les transferts énergétiques cédées par le système. - Elles sont
comptées négativement. ► Variation d’énergie interne ΔU
du système étudié en fonction des différents
transferts thermiques : - ΔU = QSoleil + Qéclairage
+ QChauffage – Qsol
– Qmurs – Qvitres
– Qtoit. ► Maintien de la température constante : - On donne :
- ΔU = m . c. (Tf
– Ti) - Si on maintient la température constante
- Tf = Ti - En conséquence : - ΔU = 0 - QSoleil + Qéclairage
+ QChauffage – Qsol
– Qmurs – Qvitres
– Qtoit = 0 - QChauffage = Qsol
+ Qmurs + Qvitres
+ Qtoit – Qéclairage
– QSoleil ► Les économies d’énergie :
Il faut limiter les déperditions
d’énergie - Déperditions d’énergie par les murs :
isolation des murs - Déperditions d’énergie par les vitres :
double vitrage. - Déperditions d’énergie par le sol : isolation
du sous-sol. - Déperditions par le toit : isolation des
combles, du grenier,…
Il faut utiliser le plus possible
l’énergie solaire : - Installations de panneaux solaires pour
obtenir de l’eau chaude - Installation de panneaux photovoltaïques pour
la production d’électricité.
Utiliser un appareil de chauffage
ayant un bon rendement : - Pompe à chaleur, chaudière à condensation, …
Utiliser la géothermie, … |
b)-
Étude thermique d’une habitation : exercice 9 page 432.
-
Un bilan énergétique d’une villa des années 2000 a permis
d’évaluer les transferts thermiques annuels ci-dessous :
-
Quel est le système étudié sur le document ci-dessus ?
-
Sur le schéma ci-dessus, identifier à quels niveaux de
l’habitation ont lieu :
-
(a) : les pertes thermiques ;
-
(b) : les apports thermiques ;
-
(c) : Effectuer le bilan énergétique du système.
-
Exprimer, puis calculer le transfert thermique que doit
fournir le chauffage pour maintenir la température de
l’habitation constante.
- Le propriétaire de la maison souhaite diminuer sa facture de chauffage.
-
Il se rend pour cela dans un magasin de bricolage
qui lui fournit le document ci-dessous.
-
Ce document explique que les zones de déperdition
thermique peuvent être repérées en utilisant la thermographie
infrarouge.
-
(a) : où se situe le domaine de longueurs d’onde des
rayonnements infrarouge ?
-
(b) : les pertes identifiées à la question ((a) :
identifier les pertes thermiques) se retrouvent-elles sur
la thermographie de la brochure présentée ci-dessus.
-
(c) : quelles solutions le propriétaire peut-il envisager
pour diminuer la déperdition thermique de son habitation ?
► Système étudié sur le schéma : - Le système S étudié est l’habitation
avec le mobilier. ► Les transferts thermiques :
(a) les pertes thermiques : -
Elles ont lieu : - Au niveau du sol Qsol ; - Au niveau des murs et des vitres Qmurs
+ vitres ; - Au niveau du toit Qtoit .
(b) les apports thermiques : - Le rayonnement solaire QSoleil ; - Fonctionnement des appareils électriques Qelec ; - Fonctionnement des appareils de chauffage
Qchauffage.
Bilan énergétique du système : - ΔU = QSoleil + Qhabitants
+ Qelec + Qchauffage
– Qsol – Qmurs +
vitres – Qtoit ► Transfert thermique que doit fournir
le chauffage pour maintenir la température de
l’habitation constante : - Si on maintient la température constante
- Tf = Ti - En conséquence : - ΔU = 0 - QSoleil + Qhabitants
+ Qelec + Qchauffage
– Qsol – Qmurs +
vitres – Qtoit = 0 - QChauffage = Qsol
+ Qmurs + vitres + Qtoit
– QSoleil – Qhabitants
– Qelec - QChauffage ≈ 70 + 80 + 300
– 103 – 18 – 56 - QChauffage ≈ 273 MJ . m–2 - QChauffage ≈ 2,7
× 102 MJ . m–2 ► (a) Le domaine des infrarouges : - Il correspond à des longueurs d’onde λ
> 800 nm. ► (b) les pertes thermiques : - Les déperditions thermiques sont très
importantes au niveau du toit. - Dans un moindre niveau, il y des déperditions thermiques au niveau -
des murs et vitrages et du
sol. ► Les solutions pour diminuer les
déperditions thermiques. - Avant tout, il faut isoler les combles pour éviter les -
déperditions thermiques par la toiture ; - Il faut isoler les murs (zone orange à rouge) et -
mettre un double vitrage (zone orange). |
c)-
La construction durable : exercice 10 page 433.
En France, dans l’optique d’une division par quatre des émissions de gaz à effet de serre, le Grenelle de l’environnement a fixé des objectifs de réduction de la consommation des bâtiments. Atteindre ces objectifs constitue un
double défi, technologique et organisationnel. |
|
|
- Un lycée HQE à Calais : Inauguré en 1998, le Lycée Léonard de Vinci de Calais est le premier établissement en France à adopter de façon
aussi complète le label HQE (Haute Qualité
Environnementale). Les terrasses végétalisées fixent les poussières et donc épurent aussi l’eau de pluies et les rosées qu’elles recueillent. Ces
terrasses végétalisées amortissent également les
chocs thermiques. L’évapotranspiration des plantes et l’évaporation de l’eau du substrat rafraichissent la couche d’air. Les eaux pluviales
sont utilisées pour le réseau d’eau non potable. |
- Bilan : Un lycée ultra moderne, lumineux et convivial. Le projet a couté 15 % plus cher qu’un lycée « normal », mais la
conception permet une économie d’environ 30 % sur
les dépenses en énergie et eau. En pleine production, l’alimentation en énergie électrique du lycée est assurée par une éolienne de 135 kW, un co-générateur
au gaz naturel de 230 kW et des panneaux
photovoltaïques de 5 kW.
(D’après
le site du lycée Léonard de Vinci de Calais :
www4.ac.lille.fr/-vincicalais/) |
|
- Lycée HQE : dix ans de vie et toujours en
exemple -
[…] la haute qualité environnementale,
comment ? « le principe prévalait dès la fabrication des matériaux rappelle Gérard Bonnel. Elle devait générer le moins de pollution possible. Au lieu de faire venir du bois de pays qui organisaient la déforestation, il a fallu trouver du bois de pays qui replantaient. Les bêtons pouvaient être faits en région parisienne, mais finalement, ils sont venus de Marquise : même
s’ils étaient un peu plus chers, cela permettait de
limiter les émissions de CO2. Le principe HQE était aussi appliqué pendant la construction : c’était ainsi la première fois qu’un tri sélectif des déchets était effectué sur un chantier, les camions lavaient leurs roues dans un bassin pour ne pas salir les routes. La haute qualité environnementale est prévue jusque dans la perspective de la déconstruction du lycée :
95 % des
matériaux sont recyclables. » - La HQE au quotidien. L’énergie que consomme le lycée Léonard de Vinci est « propre ». Le symbole le plus frappant en est son éolienne. Mais le lycée possède aussi des panneaux solaires, des pompes à chaleur moins à la mode il y a dix ans qu’aujourd’hui, un générateur à gaz pour la production d’électricité. L’eau qui sert à le refroidir est ensuite utilisée dans le réseau de chauffage. L’établissement récupère les eaux de pluies par un système original de terrasses végétalisées. Mille capteurs permettent de détecter
une présence dans une pièce, et donc d’adapter
l’éclairage et le chauffage. (Extrait de A Michaud, Lycée HQE dix
ans de vie, et toujours un exemple, La Voie du Nord
16/03/2009) |
|
- Expliquer en quelques mots ce que signifie un
lycée HQE. - Donner des arguments permettant de critiquer
le mot souligné dans l’extrait de l’article du
journal. - Quels sont les avantages à avoir des
terrasses végétalisées sur le toit des bâtiments ? - Le co-générateur au gaz naturel permet aussi le chauffage du lycée. -
Schématiser la chaîne
énergétique correspondant à ce dispositif. - Le lycée consomme une puissance électrique de 330 kW. -
Comparer sa consommation et sa production
maximale d’électricité. Conclure. |
►
Signification de lycée HQE : - HQE : haute qualité environnementale. - L’eau et l’énergie ne sont pas gaspillées. - Les déchets sont triés et recyclés. - On limite au maximum les émissions de gaz à
effet de serre (GES) - Les matériaux qui ont servi à la construction sont recyclables - Dans le cas présent, ils sont recyclable à 95 % ► L’énergie que consomme le lycée
Léonard de Vinci est « propre » : - Le lycée utilise pour la production
d’énergie, une éolienne, un co-générateur à gaz
naturel, et des panneaux photovoltaïques. - Dans le cas de l’éolienne, il faut tenir compte de sa construction et de son démantèlement - (production de gaz à effet de serre pour la
fabrication du béton,…) - Le co-générateur produit des gaz à effet de
serre lors de son fonctionnement (combustion du
méthane). - La fabrication et le démantèlement des
panneaux photovoltaïques produisent des gaz à effet
de serre. - Même si l’énergie produite n’est pas
totalement propre, on limite au maximum les
émissions de gaz à effet de serre. ► Avantages à avoir des terrasses
végétalisées sur le toit des bâtiments : - Les terrasses végétalisées : - « Épurent aussi l’eau de pluies et les rosées
qu’elles recueillent » -
« Amortissent également les chocs
thermiques » - « L’évapotranspiration des plantes et
l’évaporation de l’eau du substrat rafraichissent la
couche d’air. » ►
Chaîne énergétique du co-générateur : - Le co-générateur utilise de l’énergie
chimique pour produire : - De l’énergie électrique - Et on utilise l’eau qui a servi au
refroidissement dans le réseau de chauffage. ►
Comparaison de la production et de
consommation d’électricité : - Consommation d’électricité : - Le lycée consomme une puissance électrique de
330 kW - Pconso = 330 kW - Production d’électricité : - En pleine production, l’alimentation en énergie électrique du lycée est assurée par une éolienne de 135 kW, un co-générateur au gaz naturel
de 230 kW et des panneaux photovoltaïques de 5 kW. - Pprod = 370 kW - Pprod > Pconso - Le lycée produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. -
Il est à énergie positive. - Il est autonome du point de vue énergétique. |
d)-
Économie d’énergie dans l’habitat :
-
Exemple d’une construction et des solutions
envisageables.
-
D’après la loi, un bâtiment à énergie positive doit
offrir une consommation d’énergie primaire inférieure à la
quantité d’énergie renouvelable produite.
-
Les solutions adoptées :
-
Privilégier une orientation et un concept bioclimatique :
pièces à vivre situées au Sud, un ensemble compact, une pente de
toit orientée vers le Sud (panneaux solaires).
-
Choisir une isolation très performante (forte inertie
thermique, éviter les ponts thermiques)
-
Utiliser un système de ventilation efficace (VMC
double flux).
-
Produire de l’électricité à partir d’énergies
renouvelables (panneaux photovoltaïques, éolienne, …)
Questions :
-
Pourquoi le Grenelle de l’environnement s’intéresse-t-il
au secteur du bâtiment ?
-
Citer trois ressources d’énergie renouvelable permettant
de produire de l’énergie domestique.
-
Expliquer l’utilisation d’un arbre à feuilles caduques.
-
Trouver un avantage (été comme hiver) à la présence d’un
toit débordant.
- Faire le bilan thermique de l’habitation (énergie produite moins énergie consommée).
-
Est-ce une construction à
énergie positive ?
► Grenelle de l’environnement et secteur
du bâtiment : -
Le bâtiment étant le plus gros consommateur
en énergie, il est essentiel que la construction des
habitations soit de moins en moins énergivore. -
Les bâtiments contribuent pour : -
43 % à l’énergie consommée en France, -
22 % aux rejets de gaz à effet de serre. -
Le Grenelle de l’environnement impose depuis
2009 une réduction de la consommation énergétique
des bâtiments. ► Les ressources d’énergie
renouvelables : -
L’énergie solaire (panneaux solaires pour la
production d’eau chaude sanitaire, panneaux
photovoltaïques pour la production d’énergie
électrique) -
La géothermie -
La biomasse -
L’éolien. ► Utilisation d’un arbre à feuilles
caduques : -
Un arbre à feuilles caduques perd ses
feuilles en hiver, il renouvelle ses feuilles chaque
année. -
L’été, il protège la maison des rayons
solaires et réduit ainsi l’apport d’énergie solaire. -
En hiver, comme les feuilles sont tombées,
les rayons du Soleil viennent chauffer l’habitation. ► La présence d’un toit débordant : -
Il limite la surchauffe en été et protège des
intempéries en hiver. ► Bilan thermique de l’habitation : -
Énergie produite : -
EProd ≈ 4,7
x 103 + 3,3
x 103 + 5,0
x 103
-
EProd ≈ 1,3
x 104 kWh -
Énergie consommée : -
EConso ≈ 1,4
x 104 + 5,0
x 103
-
EConso ≈ 1,9
x 104 kWh -
Remarque : -
EConso > EProd - L’habitation n’est pas une construction à énergie positive. -
Elle consomme plus d’énergie
qu’elle n’en produit. |
a)-
Quelques chiffres et quelques problèmes :
► Pour la France :
-
83 % des km parcourus par les personnes sont effectués en
voiture ;
-
82 % du trafic de marchandises sont réalisés par la
route ;
-
26 % des émissions de gaz à effet de serre sont issues du
transport (1e émetteur en France).
-
En 2007, les besoins énergétiques pour les transports
représentaient presque 32 % de la consommation finale d’énergie.
-
La prépondérance du transport routier (Personnes et
marchandises) s’est affirmée entre 1973 et aujourd’hui passant
de 70 % à 83 %.
-
Le secteur des transports routiers est responsable de 26
% des émissions de gaz à effet de serre, et de 37 % des rejets
de CO2.
-
Le secteur des transports routiers génère à lui seul 96 %
des émissions de CO2.
-
D’autre part :
-
La hausse du prix du baril de brut de pétrole,
-
La raréfaction programmée des ressources fossiles,
-
La prise de conscience des enjeux environnementaux et
climatiques (pollution et réchauffement climatiques.
► Conséquences :
- Il va falloir changer nos habitudes.
-
Une véritable
révolution verte doit se produire dans le domaine des
transports.
-
Des engagements ont été pris :
-
Réduction de 20 % de
GES d’ici 2020,
-
Utilisation de 20 % des énergies renouvelables d’ici
2020.
b)-
Schématisation des différentes étapes de la vie d’un
véhicule :
-
Quels sont les freins au développement des transports
tels qu’ils sont conçus actuellement ?
-
Quelle est, actuellement en France, la part de l’énergie
utilisée dans les transports ?
-
Pourquoi faut-il considérer toute la durée de vie d’un
véhicule pour effectuer son bilan énergétique et son bilan
carbone ?
-
Quel est le principal gaz à effet de serre produit par
les véhicules ?
►
Les freins du développement des
transports : -
26 % des émissions de gaz à effet de serre
sont issues du transport (1e émetteur en
France). -
Le secteur des transports routiers génère à
lui seul 96 % des émissions de CO2. -
La hausse du prix du baril de brut de
pétrole, -
La raréfaction programmée des ressources
fossiles, -
La prise de conscience des enjeux
environnementaux et climatiques (pollution et
réchauffement climatiques. ► Part de l’énergie utilisée dans les
transports : -
En 2007, les besoins énergétiques pour les
transports représentaient presque 32 % de la
consommation finale d’énergie. ► Bilan énergétique et son bilan carbone d’un véhicule : -
Il faut tenir compte de toute la durée de vie
du véhicule, car chaque étape nécessite
l’utilisation d’énergie et produit des émissions de
GES. ► Principal gaz à effet de serre produit
par les véhicules : -
Le secteur des transports routiers est
responsable de 26 % des émissions de gaz à effet de
serre, et de 37 % des rejets de CO2.
- Parmi les trois gaz à effet de serre émis par les véhicules, le dioxyde de carbone représentait 98 % des gaz à effet de serre, tandis
que le méthane et l'oxyde nitreux représentaient
les 2 % restants. |
-
Émissions de
CO2 par mode de
transports :
|
Émissions de CO2 g . km–1 |
Nombre de passagers |
Émissions de CO2 g . km–1
. pass–1 |
Piétons |
0 |
1 |
0 |
Bicyclette |
0 |
1 |
0 |
Deux roues (2 temps) |
120 |
1,2 |
100 |
Deux roues (4 temps) |
70 |
1,2 |
58 |
Voiture essence |
170 |
1,3 |
130 |
Voiture diesel |
150 |
1,3 |
115 |
Minibus |
600 |
15 |
40 |
Bus diesel |
1100 |
60 |
18 |
Bus gaz naturel |
1100 |
60 |
18 |
Train TER |
|
|
30 |
Train TGV |
|
|
2,5 |
Avion |
|
|
150 |
Sources :
AETS /
Banque Mondiale / ADEME |
-
Le véhicule hybride est équipé de deux modes de
propulsion :
-
Un moteur thermique,
-
Un moteur électrique.
-
Lorsque la vitesse est inférieure à 25 km . h–1
environ, le moteur électrique s’enclenche et permet de réaliser
des trajets allant jusqu’à 25 km.
-
Au-delà, le moteur thermique peut à son tour fonctionner.
-
Sur les longs trajets, la gestion du flux d’énergie
optimise les fonctionnements des moteurs thermique et
électrique.
-
Lors de fortes accélérations, la sollicitation des deux
moteurs simultanément est possible.
-
En phase de décélération et de freinage, la conversion de
l’énergie cinétique en énergie électrique permet la recharge de
la batterie.
-
À l’arrêt, la recharge de la batterie peut être réalisée
en 1 heure 30 min environ.
-
Pour recharger la batterie, on peut utiliser des bornes
disposées en ville, dans les entreprises ou au domicile.
►
Document :
La première génération de biocarburants est issue de produits alimentaires.
§
Ils sont actuellement produits sous
deux formes : - Le biodiésel (huiles de colza, tournesol et de soja)
incorporé au gazole sous forme
de carburant banalisé. - L’éthanol (plantes sucrières, blé, maïs) incorporé à
l’essence sous forme de carburant
banalisé. |
Cycle du carbone
du bioéthanol |
|
§ Les biocarburants de deuxième génération, destinés
à ne pas entrer en concurrence avec les autres cultures vivrières.
- Ils utilisent les résidus agricoles et
forestiers, - Ils utilisent des cultures dédiées de plantes à croissance rapide
qui nécessitent peu d’eau et fixent les sols. § En 2010, la production française de biocarburants avoisinait
les trois millions de
tonnes.
- Elle mobilisait une surface estimée à
environ 2 millions d’hectares ; - Elle a permis d’économiser l’émission de 8 millions de tonnes
équivalent CO2 ; - Elle a produit environ 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole,
soit autant d’économie d’ énergie fossile réalisée. |
§
Les biocarburants de troisième
génération : - Ils sont obtenus à partir d’algues. Ils sont encore à l’étude.
- Ces nouvelles filières
présentent des bilans énergétiques favorables.
- À l’hectare, les micro-algues seraient
30 à 100 fois plus productives en énergie qu'un
biocarburant oléagineux.
- Elles permettent de limiter les
problématiques d’usage des sols et de la concurrence
avec les débouchés alimentaires. |
|
Questions : -
Rechercher la signification du mot
« biocarburant ». Pourquoi est-il qualifié
d’agro-ressource ? - Définir le t.e.p (tonne équivalent
pétrole). Convertir 2,5 millions de t.e.p en
joule, puis en kWh. - Quelle quantité d’énergie fossile est
économisée grâce à la production de biocarburants ? - Pourquoi la filière biocarburant est-elle
contestée ? |
► Biocarburant : - Le biocarburant est un carburant produit à
partir de matériaux organiques non fossiles : - C’est une agro-ressource : ressource issue de l’agriculture. - Elle provient de la biomasse. - Ce sont
des matières premières renouvelables. ► La tonne équivalent pétrole : t.e.p . - La tonne équivalent pétrole : énergie
libérée par la combustion d'une tonne de pétrole. - 1 t.e.p = 4,2
× 10
10
J - 2,5
× 10
6 t.e.p
≈ 2,5
× 10
6
× 4,2
× 10
10
J ≈
1,1
× 10
17
J - 1 kW.h = 3,6
× 10
6
J - 2,5
× 10
6 t.e.p
≈ 2,9
× 10
10
kWh ► Énergie fossile économisée : - L’énergie fossile économisée : - Efossile
≈ 2,9
× 10
10
kWh ► La filière biocarburant : - Elle utilise des surfaces de terres qui
pourraient être utilisées pour l’alimentation.
- La population mondiale ne cesse
d’augmenter (9 milliards en 2050) et certains
habitants souffrent déjà de la faim. - À l’avenir, on ne pourra plus se permettre
d’utiliser les terrains agricoles pour la production
de biocarburants. |
-
Centrale hydroélectrique :
Centrale hydroélectrique de
Serre-Ponçon
-
L’énergie de gravitation n’est appréciable que si des
masses considérables sont mises en jeu.
Calculer
l’énergie fournie E par une masse
m = 1,00 kg
d’eau tombant d’une hauteur h = 100 m
-
Donnée :
g = 9,81 N / kg
-
E =
m .
g .
h ≈ 1,00
× 9,81
× 100
-
E ≈ 981 J
Exprimer
cette énergie en kWh : 1,0 kWh = 3,6
× 106 J
-
E ≈ 981 J ≈ 2,7
× 10–4 kWh
Calculer la masse m1 d’eau qu’il faut faire chuter pour obtenir une énergie de 1,0 kWh.
Exprimer cette masse en tonne
(t).
-
► Conclusion :
-
Les centrales hydroélectriques sont peu efficaces du
point de vue énergétique.
- Les énergies mécaniques qui apparaissent ont des ordres de grandeurs très faibles.
- Il faut utiliser de grandes quantités
d’eau.
2)- Énergies thermique, radiative et
chimique.
-
Les énergies thermique, radiative et chimique libèrent
des énergies de l’ordre du kWh par kg de matière.
-
Il faut environ 0,1 kWh pour faire fondre 1,0 kg de glace
à 0 ° C.
-
Il faut environ 0,7 kWh pour vaporiser 1,0 kg d’eau à 100
° C.
-
Les appareils électroménagers consomment en moyenne une
puissance électrique comprise entre 0,10 W et 5,0 kW.
-
La combustion de 1,0 kg de pétrole ou de gaz fournit
environ 12 kWh.
Chap. N° 05 Radioactivité et réactions
nucléaires (1S)
-
L’énergie nucléaire est de loin la forme d’énergie la
plus concentrée :
-
1,0 kg d’uranium fournit une quantité de chaleur
-
QU ≈ 1,0
× 105 kWh.
-
Alors que la combustion de 1,0 kg de charbon fournit une
quantité de chaleur :
-
Qcharbon ≈ 8,0 kWh.
-
Ainsi, une centrale électronucléaire de 1000 MW
électrique, consomme environ 27 tonnes d’uranium enrichi par an.
-
Une centrale thermique de même puissance consomme 1,5
× 106 t de pétrole par an.
-
Dans le Soleil, 1,0 kg d’hydrogène produit par réaction
nucléaire 180 millions de kWh.
b)-
Innover pour l’énergie nucléaire : Exercice 8 page 430.
L’énergie nucléaire est née à
la fin des années 1930 avec la découverte de la
fission. Mais ce n’est qu’en décembre 1953, en pleine guerre froide, que l’énergie nucléaire est utilisée à des fins civiles.Le président américain Eisenhower incite à développer cette nouvelle énergie « pour servir l’humanité », lors de son discours « Atoms for Peace » devant l’ONU. D’autres états se lancent
parallèlement dans cette voie : la Russie, la France
et la Grande-Bretagne. |
|
§
Comment ça marche : Pour produire de l’électricité de manière industrielle, on utilise une turbine qui transmet à un alternateur une force
suffisante pour le mettre en rotation rapide. Celui-ci va alors transformer
en énergie électrique l’énergie mécanique qui lui
est communiquée. Dans cette centrale nucléaire,
la turbine peut être alimentée par de la vapeur
d’eau sous pression. Dans ce cas, on a recours à une
« chaudière » qui produit la chaleur* à partir de
laquelle la vapeur d’eau est générée. Mais tandis qu’une centrale thermique brûle du charbon, du pétrole ou du gaz, un réacteur nucléaire produit de la chaleur par des
réactions de fission de noyaux atomiques tels que
ceux de l’uranium. Toute chaudière à besoin d’un
« fluide caloporteur » pour évacuer la chaleur* à
transmettre. Dans les centrales
nucléaires actuellement en service, ce fluide est
tout simplement de l’eau. Dans les « systèmes nucléaires du futur », le rôle de caloporteur pourra être assuré par un métal liquide comme le sodium ou le
plomb, ou un gaz, l’hélium.
§
Des réacteurs de 4e
génération : En France, le CEA
travaille sur deux filières :
- Le réacteur à neutrons rapides et caloporteur
sodium (RNR-Na ou SFR) - et le réacteur à neutrons rapides et
caloporteur gaz (RNR-G ou GFR, dans ce cas le gaz
est l’hélium) La technologie des réacteurs nucléaires à neutrons rapides permet d’utiliser les réserves d’uranium (estimées à 60 ans
actuellement) pendant des milliers d’années. Ainsi le CEA s’est engagé sur la conception d’un prototype innovant de réacteur refroidi au sodium. L’objectif est de préparer le déploiement industriel d’une telle filière dans le parc français à l’horizon 2040, en
privilégiant des recherches en innovations. Quatre objectifs principaux ont
été définis pour caractériser les systèmes du futur. Ils doivent être à la fois : - Durables, c’est-à-dire économes des
ressources naturelles et respectueux de
l’environnement ; - Économiques, pour minimiser le coût du
kWh ; - Sûrs et fiables pour minimiser les
risques d’accident ; - Résistants vis-à-vis des risques de
prolifération et susceptibles d’être aisément
protégés contre les agressions externes. (Après « innover
pour l’énergie nucléaire », Énergie du XXIe
siècle, livret N° 19 du CEA, novembre 2010) - *chaleur = transfert thermique. |
|
c)-
Le nucléaire « sans uranium ».
-
Il existe une autre manière de produire de l’électricité
nucléaire que celle mise ne place depuis 50 ans.
-
En particulier, des réacteurs dits « à sels fondus » à
base de thorium plutôt que d’uranium, feraient aussi bien, mais
sans risquer de provoquer des Tchernobyl ou des Fukushima.
-
Une solution pour l’avenir ?
-
Additif. (Du thorium 232 à l’uranium
233 : le surgénérateur)
►
Des avantages qui changent tout :
-
Les ressources de thorium sont immenses (très abondant
sur Terre, le minerai de thorium est totalement utilisable).
-
Le cœur du réacteur ne peut pas s’emballer (la quantité
de combustible est ajustée au fur et à mesure de l’utilisation)
-
Les problèmes de pression sont réglés (les réacteurs à
sels fondus fonctionnement à la pression atmosphérique).
-
La question de refroidissement en cas de panne est résolue
(le combustible liquide est tout simplement vidangé).
-
La quantité de déchets à vie longue est 104 fois moindre
que dans une centrale nucléaire classique.
(D’après V. Nouyrigat,
« le nucléaire dans uranium, Science & Vie, N° 1130, novembre
2011)
Questions :
-
Quels sont les avantages et les inconvénients d’utiliser
des ressources fissiles ?
-
Pourquoi le
CEA cherche-t-il à développer des
réacteurs de quatrième génération ?
-
Identifier la nature du combustible et du fluide
caloporteur dans les deux types de réacteurs évoqués.
-
Quels avantages l’utilisation des réacteurs dits « à sels
fondus » présente-t-elle ?
► Avantages et les inconvénients
d’utiliser des ressources fissiles : - Les avantages : - C’est une méthode de production de
l’électricité qui produit peu de gaz à effet de
serre (GES). - L’énergie nucléaire est de loin la forme
d’énergie la plus concentrée : 1,0 kg d’uranium
fournit une quantité de chaleur QU
≈ 1,0
x 105 kWh.
- Les ressources sont encore importantes. - Les inconvénients : - Cette technique présente des risques, elle
est très dangereuse. - Elle produit des déchets nucléaires qu’il
faut retraiter et stocker. ► Les réacteurs de quatrième
génération : -
Pour améliorer la sécurité, mieux exploiter
les ressources en uranium qui ne sont pas
inépuisable, diminuer la production de déchets
radioactifs, diminuer les risques, … ► Nature du combustible et du fluide
caloporteur dans les deux types de réacteurs
évoqués : - Le combustible fissile est l’uranium :
Uranium 233 - La technologie dite « à neutrons rapides »,
permet la surgénération, récupérer les neutrons
sortants pour transmuter des matériaux (le thorium
en uranium 233) - Fluides caloporteurs : sodium fondu ou
hélium. ►
Les avantages l’utilisation des
réacteurs dits « à sels fondus » : - Les ressources de thorium sont immenses (très
abondant sur Terre, le minerai de thorium est
totalement utilisable). - Le cœur du réacteur ne peut pas s’emballer
(la quantité de combustible est ajustée au fur et à
mesure de l’utilisation) - Les problèmes de pression sont réglés (les
réacteurs à sels fondus fonctionnement à la pression
atmosphérique). - La question de refroidissement en cas de
panne est résolue (le combustible liquide est tout
simplement vidangé). - La quantité de déchets à vie longue est 104
fois moindre que dans une centrale nucléaire
classique. |
d)-
Fusion nucléaire
e)-
Réacteur à eau sous pression
4)- L’énergie solaire : exercice 7
page 428.
§
Domestiquer l’énergie solaire : -
L’énergie solaire est disponible partout sut
Terre et représente, théoriquement, 900 fois la
demande mondiale en énergie. - Chaque mètre carré reçoit en moyenne 2,0 kWh à 3,0 kWh par jour en Europe du Nord, 4,0 kWh à 6,0 kWh en région Provence Alpes Côtes d’Azur ou
sous les tropiques. -
Les variations saisonnières ne sont que de 20
% dans ces régions, mais beaucoup plus importantes
(d’un facteur 2,5) dans les pays du Nord. ► Le solaire thermique : - Le solaire thermique est aujourd’hui
relativement bien maîtrisé en termes technologique
et économique. - Le principe est simple : - Des capteurs absorbent les photons solaires
et les transforment en quantité de chaleur
Qray. - Cette quantité de chaleur Qray
est ensuite transmise à un fluide ou un gaz (fluide
caloporteur) qui le transporte vers un réservoir de
stockage de l’énergie. - L’énergie solaire est principalement utilisée
pour le chauffage de l’eau ou des locaux. ► L’énergie solaire photovoltaïque : - L’énergie solaire photovoltaïque a l’avantage
de convertir directement l’énergie du Soleil en
électricité. - Cette conversion est possible grâce à un
matériau semi-conducteur à base de silicium. |
Document : |
► L’énergie solaire de concentration : - L’énergie thermique du Soleil permet aussi de produire de l’électricité. Des miroirs cylindro-paraboliques, long d’une centaine de mètres, concentrent la chaleur sur un tube récepteur contenant un fluide caloporteur ;
le fluide génère
ensuite de la vapeur qui est turbinée pour produire
de l’électricité.
(d’après
« Domestiquer l’énergie solaire », énergies du XXIe
siècle, livret N° 19 du CEA, novembre 2010.)
|
§
Premier parc solaire intégré à un
domaine forestier : - Le premier parc solaire, intégré à un domaine forestier, a été inauguré vendredi 28 octobre 2011 à Mios, dans le département de la Gironde par le groupe Ylliade de juwi ENR, en présence du Sous-Préfet d’Arcachon et du Maire de la commune de
6650 habitants. - Ce parc solaire s’inscrit dans un projet original de diversification d’un domaine forestier qui a été durement touché par les tempêtes de 1999
et 2009. - D’où une transition douce de monoculture du pin maritime, vers des plantations plus variées, acacias, eucalyptus, etc. La résilience et la
biodiversité de cette forêt pilote de plus de 2000
hectares en sortent renforcées. - D’une puissance de 8,5 MWc*, ce parc produit l’équivalent de la consommation électrique de 4350 habitants, soit celle de deux tiers des habitants de
Mios, pour une surface occupée de moins de 0,2 % du
territoire de la commune, sur des parcelles très
sinistrées. - La construction d’une deuxième tranche, qui
est en projet, permettrait à Mios de devenir « une
commune à énergie renouvelable positive. » (extrait de Mios (Gironde) : 1e parc solaire intégré à un domaine forestier »,
- * Le « watt crête » (Wc) définit la puissance de production photovoltaïque sous un ensoleillement standard de référence (rayonnement incident normal
de 1000W, pression de 1013 hPa, température des
modules de 25 ° C).
|
- Résumer en quelques lignes le principe de
fonctionnement d’une cellule photovoltaïque. - Représenter la chaîne énergétique mise en jeu
dans une ferme solaire. - Quels inconvénients présente une implantation
massive de fermes solaires dans les régions à fort
ensoleillement ? - Expliquer comment de l’énergie produite dans une installation solaire pourrait être utilisée dans une centrale hydraulique. Quels en seraient les
intérêts ?
|
► Principe de fonctionnement d’une
cellule photovoltaïque : - En traversant la cellule photovoltaïque, les photons arrachent des électrons aux atomes de silicium. -
Ces électrons peuvent être mis en
mouvement dans un circuit électrique extérieur et
produire un courant électrique. ► Chaîne énergétique mise en jeu dans
une ferme solaire : ► Inconvénients que présente une
implantation massive de fermes solaires dans les
régions à fort ensoleillement : - Le plus souvent, le lieu de production se
trouve très éloigné du lieu de consommation. - Le courant continu haute tension (CCHT) est une technologie utilisée pour le transport de l'électricité en courant continu haute tension. - Cette technologie est très coûteuse. ►
L’énergie produite dans une
installation solaire et centrale hydraulique : - Lorsque l’ensoleillement est très important et que la ferme solaire produit beaucoup d’énergie solaire, on peut utiliser l’excédent d’énergie pour
remonter de l’eau, grâce à une pompe électrique,
dans un bassin supérieur d’un barrage hydraulique.
- Cela permet de stocker de l’énergie sous
forme d’énergie de gravitation (énergie potentielle
de pesanteur). - On peut produire de l’électricité hydraulique
la nuit ou lorsque la demande est importante.
|
1)- QCM : pour chaque question,
indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s).
2)- Exercices :
a)-
Exercice 5 page 426 : De l’éolienne à l’hydrolienne.
b)-
Exercice 11 page 434 : équilibre Nord–Sud.
c)-
Exercice 12 page 435 : Développement des énergies
renouvelables.
|