Chap N° 07 : Exercices : Sens d'évolution spontanée d'un système chimique

Chap. N° 07

 

Sens d'évolution spontanée d'un système chimique

Exercices

Cours.

Exercices 2024


 
 
logo

 

Exercices :

DS

1)- Exercice 05 page 144 : Déterminer un taux d’avancement final.

2)- Exercice 07 page 145 : Exprimer un quotient de réaction.

3)- Exercice 09 page 145 : Prévoir un sens d’évolution spontanée.

4)- Exercice 10 page 145 : Évaluer une constante d’équilibre :

5)- Exercice 13 page 146 : Identifier la polarité d’une pile.

6)- Exercice 17 page 146 : Identifier des oxydants et des réducteurs.

7)- Exercice 18 page 146 : Identifier des oxydants et des réducteurs.

8)- Exercice 21 page 147 : La pluie d’or.

9)- Exercice 26 page 149 : Des piles « rechargeables ».

10)- DS N° 01 : Solubiliser l’aspirine (35 min) : exercice 27 page 150.

11)- DS N° 02 : Choisir une pile bouton (15 min) : exercice 28 page 151.

 

QCM réalisé avec le logiciel Questy

La transformation non totale.

L’évolution spontanée d’un système

Le transfert spontanée d’électrons.

Pour s'auto-évaluer

Sous forme de tableau

1)- Exercice 05 page 144 : Déterminer un taux d’avancement final  :

Déterminer un taux d’avancement final :

 

Un fil de cuivre Cu (s) de masse m (Cu) = 5,0 g est plongé dans une solution de

volume V = 100 mL contenant des ions argent telle que [Ag+] = 0,075 mol.

La solution se colore en bleu et un dépôt d’argent se forme sur le cuivre.

L’absorbance de la solution, à λ = 500 nm, est égale à 0,47.

Courbe :

 graphique

1.  Écrire l’équation de la réaction.

2.  À l’aide du taux d’avancement, conclure au caractère total ou non de la transformation.

-  Données :

-  Ag+ (aq) / Ag (s) ; Cu2+ (aq) / Cu (s)

-  M (Cu) = 63,5 g . mol–1

 

Déterminer un taux d’avancement final :

 

1.  Équation de la réaction.

-  Réactifs :

-  Un fil de cuivre Cu (s)

-  les ions argent Ag+(aq)

-  Produits :

-  La solution se colore en bleu :ceci est dû à la formation des ions Cu2+ (aq)

-  Dépôt d’argent Ag (s)

 Dépôt d’argent

-  Au cours de la réaction d’oxydoréduction :

-  Le cuivre métal Cu (s) a été oxydé  en ions cuivre II, Cu2+ (aq)

Cu (s) Cu 2+ (aq)  +  2 e

-  L’ion argent Ag+(aq) a été réduit en argent métal, Ag (s)

Ag + (aq)  +  e →  Ag (s)

-  Équation de la réaction :

    2 (Ag + (aq)  e →  Ag (s))

                        Cu (s) Cu 2+ (aq)  +  2 e

2 Ag + (aq)  +  Cu (s)    2 Ag (s)  +  Cu 2+ (aq)

2.  Taux d’avancement.

-  Quantités de matière des réactifs :

-  Quantité de matière initiale de cuivre métal Cu (s)

Masse

m (Cu) = 5,0 g

Masse molaire

M (Cu) = 63,5 g . mol–1

 n i (Cu) = 79 mmol

-  Quantité de matière initiale d’ions argent Ag + (aq)

Volume

V = 100 mL

Concentration

[Ag+] = 0,075 mol

ni (Ag+) = [Ag+]  × V

ni (Ag+) ≈ 0,075 × 100 × 10– 3

ni (Ag+) ≈ 7,5 × 10– 3  mol

ni (Ag+) ≈ 7,5 mmol

-  Tableau d’avancement :

Équation

2 Ag+ (aq) +

Cu (s)

2 Ag (s)

+ Cu2+ (aq)

État

Avancement

x (mmol)

n (Ag+)

n (Cu)

 

n (Ag)

n (Cu2+)

État initial

(mmol)

0

ni (Ag+) = 7,5

ni (Cu)= 79

0

0

État

Intermédiaire

(mmol)

x

7,5  – 2 x

79 x

2 x

x

État

Final

(mmol)

xf

7,5  – 2 xf = 0

79 xf

2 xf

 xf

État

Maximal

(mmol)

xmax

7,5  – 2 xmax = 0

79 xmax

2 xmax

xmax

-  Il faut déterminer les valeurs de l’avancement maximal, xmax et de l’avancement final, xf.

-  On peut déterminer la valeur de l’avancement final à partir de la connaissance de la quantité de matière d’ions cuivre II, Cu 2+ (aq), formés.

-  Par exploitation graphique à partir de la valeur de l’absorbance de la solution obtenue, on peut déduire la valeur de la concentration en ions cuivre II, [Cu 2+].

-  Exploitation graphique : A = 0,47

 graphique

-  Les mesures :

A

Longueurs

(cm)

1,00

7,00

0,47

L = 3,29

 

Longueurs

(cm)

[ Cu 2+]

(mol . L–1)

8,18

0,100

3,04

[Cu 2+] ≈ 0,037

-  Valeur de la concentration en Cu2+ (aq) de la solution :

-  [Cu 2+] ≈ 3,7 × 10–2 mol . L–1

-  Quantité de matière finale en Cu 2+ (aq)

-  n (Cu2+) = [Cu 2+] . V

-  n (Cu2+) ≈ 3,7 × 10–2 × 100 × 10– 3

-  n (Cu2+) ≈ 3,7 × 10–3 mol

-  Valeur de l’avancement finale de la réaction :

-  D’après le tableau d’avancement :

-  xf = n (Cu2+) ≈ 3,7 × 10–3 mol

-  xf = n (Cu2+) ≈ 3,7  mmol

-  Valeur de l’avancement maximal.

-  On remarque que le cuivre métal est en excès par rapport aux ions argent :

-  ni (Ag+) ≈ 7,5 mmol et ni (Cu) ≈ 79 mmol

-  ni (Cu) ≈ 10 ni (Ag+)

-  L’ion argent Ag+ (aq) est le réactif limitant :

-  ni (Ag+) – 2 xmax = 0

-  x max = 3,8 mmol 

-  Taux d’avancement final de la réaction :

-  Le taux d’avancement final d’une réaction, noté τ (tau), est le quotient de l’avancement final par l’avancement maximal :

 taux d'avancement

τ (tau)

Taux d’avancement final (sans unité)

xf

Avancement final (mol)

xmax

Avancement maximal (mol)

-  tau = 97 % 

-  τ ≈ 0,97 ≈ 1, la réaction est quasi-totale.

haut

2)- Exercice 07 page 145 : Exprimer un quotient de réaction :

Exprimer un quotient de réaction :

  

Soient les équations des réactions suivantes :

PbO (s)

+

H2O (ℓ)

 

Pb2+ (aq)

+

2 HO (aq)

(1)

2 PbO (s)

+

2 H2O (ℓ)

 

2 Pb2+ (aq)

+

4 HO (aq)

(2)

1.  Exprimer les quotients de réaction Qr1 et Qr2 associés aux équations (1) et (2).

2.  L’expression du quotient de réaction dépend-elle de l’écriture de l’équation de réaction ?

 

Exprimer un quotient de réaction :

 

1.  Expression des quotients de réaction Qr1 et Qr2 associés aux équations (1) et (2).

-  L’espèce solide PbO (s) n’intervient pas dans le quotient de réaction.

-  De même, l’eau est aussi le solvant et n’intervient pas dans le quotient de la réaction :

PbO (s)

+

H2O (ℓ)

 doubles flèches

Pb2+ (aq)

+

2 HO (aq)

Réaction (1)

 Q r1

 

2 PbO (s)

+

2 H2O (ℓ)

double flèches 

2 Pb2+ (aq)

+

4 HO (aq)

Réaction (2)

 Q r2

2.  L’expression du quotient de réaction et écriture de l’équation de réaction :

-  L’expression du quotient de réaction Qr est liée à l’écriture de l’équation de la réaction chimique.

-  Il ne faut pas se tromper dans l'écriture de l'équation de la réaction (sens et coefficients stœchiométriques).

-  Dans le cas présent on remarque :

-  L’équation de la réaction (2) est l’équation de la réaction (1) multipliée par deux.

-  On remarque que :

-  Qr2 = (Qr1)2

-  Il ne faut pas oublier que le quotient de réaction est une grandeur sans unité qui caractérise un système chimique dans un état donné.

-  Dans cet exercice, on a utilisé l’expression simplifiée du quotient de réaction Qr.

-  On n’a pas fait intervenir la concentration standard : C0 = 1,0 mol . L–1

 

haut

3)- Exercice 09 page 145 : Prévoir un sens d’évolution spontanée :

Prévoir un sens d’évolution spontanée :

 

À un volume V = 20 mL d’une solution de nitrate de plomb II telle que

[Pb2+] = 1,0 × 10–2 mol . L–1 est ajouté, sans variation de volume à 25 ° C,

200 mg de poudre d’étain Sn (s).

À l’état final, [Sn2+]f = 2,5 × 10–3 mol . L–1.

À 25 ° C, la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction est égale à 0,33.

1.  Écrire l’équation de la réaction modélisant la transformation.

2.  Calculer la valeur du quotient de réaction à l’état initial du système considéré.

3.  En déduire le sens d’évolution spontanée du système.

4.  Calculer la valeur du quotient de réaction à l’état final du système. Conclure.

-  Données :

-  Couples : Pb2+ (aq) / Pb (s) ; Sn2+ (aq) / Sn (s) 

-  M (Sn) = 118,7 g . mol–1.

 

Prévoir un sens d’évolution spontanée :

 

1.  Équation de la réaction modélisant la transformation.

-  Réactifs :

-  Solution de nitrate de plomb II : Pb2+ (aq) + 2 NO3 (aq)

-  Les ions nitrate sont des ions spectateurs.

-  L’étain en poudre : Sn (s)

-  Produits :

-  À partir des couples donnés :

-  Plomb à l’état solide : Pb (s) 

-  Et des ions étain II : Sn2+ (aq)

-  Il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction :

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Pb2+ (aq)

+

Sn (s)

 double flèches

Pb (s) 

+

Sn2+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

 

 

 

2.  Valeur du quotient de réaction à l’état initial Qr,i du système considéré.

-  Quotient de réaction simplifié à l’état initial Qr,i du système :

-  Q r,i 

-  Au départ :

-  [Pb2+]i = 1,0 × 10–2 mol . L–1

-  [Sn2+]i = 0,0 mol . L–1

-  En conséquence :

-  Qr,i ≈ 0

3.  Sens d’évolution spontanée du système.

-  Qr,i ≈ 0

-  K = 0,33

 sens d'évolution spontanée

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Pb2+ (aq)

+

Sn (s)

 double flèches

Pb (s) 

+

Sn2+ (aq)

4.  Valeur du quotient de réaction à l’état final Qr,f du système.

-  Q r,f 

-  [Sn2+]f = 2,5 × 10–3 mol . L–1

-  Il faut déterminer la valeur de la concentration en ions plomb II Pb2+ (aq) à l’état final :

-  Quantités de matière :

-  Quantité de matière initiale d’étain métal Sn (s)

Masse

m (Sn) = 200 mg

Masse molaire

M (Sn) = 118,7 g . mol–1

 n i (Sn) = 1,68 mmol

-  Quantité de matière initiale d’ions plomb II Pb2+ (aq)

Volume

V = 20 mL

Concentration

[Pb2+]i = 1,0 × 10–2 mol . L–1

ni (Pb2+) = [Pb2+]i  × V

ni (Pb2+) ≈ 1,0 × 10–2 × 20 × 10– 3

ni (Pb2+) ≈ 2,0 × 10– 4  mol

ni (Pb2+) ≈ 0,20 mmol

-  On remarque que l’étain à l’état solide  Sn (s) est en excès.

-  Le réactif limitant est l’ion plomb II : Pb2+ (aq)

-  Tableau d’avancement de la réaction :

Équation

Pb2+ (aq)

+ Sn (s)

 demi flèches

Pb (s)

+ Sn2+ (aq)

État

Avancement

x (mol)

 

 

 

 

 

État initial

(mmol)

0

ni (Pb2+)

≈ 0,20

ni (Sn)

≈ 1,68

0

0

État

Intermédiaire

(mmol)

x

ni (Pb2+) – x

ni (Sn) – x

x

x

État final

(mmol)

xf

ni (Pb2+) – xf

ni (Sn) – xf

xf

xf

État maximal

(mmol)

xmax

ni (Pb2+) – xmax

= 0

ni (Sn) – xmax

xmax

xmax

-  ni (Pb2+) – xmax = 0 => xmax = ni (Pb2+) ≈ 0,20 mmol

-  xmax = ni (Pb2+) ≈ 2,0 × 10– 4  mol

-  Détermination de l’avancement final : xf

-  D’après le tableau d’avancement :

-  xf = ni (Sn2+)

-  xf = [Sn2+]f × V

-  xf = 2,5 × 10–3 × 20 × 10–3

-  xf ≈ 5,0 × 10–5 mol

-  On remarque que xf < xmax

-  On peut calculer le taux d’avancement final de la réaction :

-   tau = 0,25

-  La réaction est non totale.

-  Quotient de réaction à l’état final :

-  nf (Pb2+) = ni (Pb2+) – xf

-  nf (Pb2+) 2,0 × 10– 4  – 5,0 × 10–5

-  nf (Pb2+) ≈ 1,5 × 10– 4  mol

-  Q r,f = 0,33 

-  Conclusion :

-  Qr,f = K = Qr,éq

-  À l’état final, le système a atteint son état d’équilibre.

-  Tableau d’avancement

Équation

Pb2+ (aq)

+ Sn (s)

 double flèches

Pb (s)

+ Sn2+ (aq)

État

Avancement

x (mol)

 

 

 

 

 

État initial

(mmol)

0

ni (Pb2+)

≈ 0,20

ni (Sn) ≈ 1,68

0

0

État

Intermédiaire

(mmol)

x

ni (Pb2+) – x

ni (Sn) – x

x

x

État final

(mmol)

xf

0,15

1,63

0,050

0,050

État maximal

(mmol)

xmax

0

1,48

0,20

0,20

 

haut

4)- Exercice 10 page 145 : Évaluer une constante d’équilibre :

Évaluer une constante d’équilibre :

 

À 25 ° C, dans une fiole jaugée de 250,0 mL, sont dissous totalement

une masse m1= 1,21 g de nitrate de fer III nonahydraté {Fe(NO3)3, 9 H2O} (s),

une masse m2 = 0,870 g de sulfate de fer II heptahydraté {FeSO4, 7 H2O} (s),

une masse m3 = 0,640 g de nitrate d’argent AgNO3 (s) et de la poudre d’argent Ag (s) est ajoutée.

On complète au trait de jauge avec de l’eau distillée.

La transformation est modélisée par deux réactions opposées.

L’équation s’écrit :

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

double flèches 

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

1.  Calculer le quotient de réaction à l’état initial Qr,i.

2.  Sachant que la masse d’argent diminue, comparer la constante d’équilibre K, à 25 ° C, au quotient de réaction à l’état initial.

3.  À 25 ° C, dans un erlenmeyer, sont ajoutées les solutions suivantes :

 

Solutions

Fe3+ (aq) + 3 NO3 (aq)

Fe2+ (aq) + SO42– (aq)

Ag+ (aq) + NO3 (aq)

C (mol . L–1)

1,0 × 10–4

5,0 × 10–2

1,0 × 10–2

V (mL)

30,0

50,0

20,0

-  De l’argent Ag (s) se forme. Déterminer un encadrement de la constante d’équilibre K.

-  Données :

-  M (Fe(NO3)3) = 241,9 g . mol–1 ; M (FeSO4) = 151,9 g . mol–1 

-  M (AgNO3) = 169,9 g . mol–1 ; M (H2O) = 18,0 g . mol–1 

 

 

Évaluer une constante d’équilibre :

 

1.  Valeur du quotient de réaction à l’état initial Qr,i.

-  Réaction chimique :

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

 

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

-   Q r

-  Préparation de la solution :

-  On dissout une masse m1= 1,21 g de nitrate de fer III nonahydraté {Fe(NO3)3, 9 H2O} (s)

-  Équation de dissolution : la dissolution est totale.

 

Eau

 

 

 

Fe(NO3)3, 9 H2O (s)

Fe3+ (aq) 

+

3 NO3 (aq)

 n 1

 

n1 = ni (Fe3+)

 

3 n1 =  ni (NO3)

-  On dissout une masse m2 = 0,870 g de sulfate de fer II heptahydraté {FeSO4, 7 H2O} (s),

-  Équation de dissolution :

 

Eau

 

 

 

FeSO4, 7 H2O (s)

Fe2+ (aq) 

+

SO42– (aq)

 n 2

 

n2 = ni (Fe2+)

 

n2 = ni (SO42–)

-  On dissout une masse m3 = 0,640 g de nitrate d’argent AgNO3 (s)

-  Équation de dissolution :

 

Eau

 

 

 

AgNO3 (s)

Ag+ (aq) 

+

NO3 (aq)

 n 3

 

n3 = ni (Ag+)

 

n3 = ni (NO3)

-  Les ions nitrate et sulfate sont des ions spectateurs, ils ne participent pas à la réaction.

-  Concentration des différentes espèces :

-  Concentration en ions fer III, Fe3+ (aq)

Masse

m1 = 1,21 g

Masse molaire

M (Fe(NO3)3, 9 H2O (s)) = 403,9 g . mol–1

Volume :

V = 250,0 mL

 C (Fe3+) = 1,20 E-2 mol / L

-  Concentration en ions fer II, Fe2+ (aq)

Masse

m2 = 0 ,870 g

Masse molaire

M (FeSO4, 7 H2O) = 277,9 g . mol–1

Volume :

V = 250,0 mL

 C (Fe2+) = 1,25 E-2 mol / L

-  Concentration en ions Argent, Ag+ (aq)

Masse

m3 = 0,640 g

Masse molaire

M (AgNO3) = 169,9 g . mol–1

Volume :

V = 250,0 mL

 C (Ag+) = 1,51 E-2 mol / L

-  Concentration des différentes espèces pour le mélange 1 :

Mélange 1

Solutions

Fe3+ (aq)

Fe2+ (aq)

Ag+ (aq)

C (mol . L–1)

1,20 × 10–2

1,25 × 10–2

1,51 × 10–2

-  Valeur du quotient de réaction initial, Qr,i :

-  Q r,i = 1,57 E-2 

2.  Comparaison de K et Qr,i.

-  Équation de la réaction :

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

 double flèches

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

 

 

 

-  Lorsque les espèces chimiques sont mises en présence :

-  Les ions fer III, Fe3+ (aq), les ions fer II, Fe2+ (aq), les ions argent Ag+ (aq)

-  et l’argent métal Ag (s)

-  On indique que la masse d’argent solide Ag (s) diminue.

-  On en déduit que la réaction évolue dans le sens direct :

 évolution spontanée

-  Et que Qr,i < => K > 1,57 × 10–2

3.  Détermination de l’encadrement de la constante d’équilibre K :

-  Lors du mélange, il y a une augmentation du volume.

Mélange 2

Solutions

Fe3+ (aq) + 3 NO3 (aq)

Fe2+ (aq) + SO42– (aq)

Ag+ (aq) + NO3 (aq)

C (mol . L–1)

C1 = 1,0 × 10–4

C2 = 5,0 × 10–2

C2 = 1,0 × 10–2

V (mL)

V1 = 30,0

V2 = 50,0

V3 = 20,0

-  Volume de la solution obtenue :

-  Vsol = V1 + V2 + V3

-  Vsol = 30,0 + 50,0 + 20,0

-  Vsol ≈ 100 mL

-  Concentration des différentes espèces :

-  Concentration en ions fer III, Fe3+ (aq)

-  C (Fe3+) = 3,0 E-5 mol / L 

-  Concentration en ions fer II, Fe2+ (aq)

-  C (Fe2+) = 2,5 E-2 mol / L 

-  Concentration en ions argent Ag+ (aq)

-  C (FAg+) = 2,0 E-3 mol / L 

-  Concentration des différentes espèces du mélange 2 :

Mélange 2

Solutions

Fe3+ (aq)

Fe2+ (aq)

Ag+ (aq)

C (mol . L–1)

3,0 × 10–5

2,5 × 10–2

2,0 × 10–3

-  Équation de la réaction :

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

 double flèches

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

 

 

 

-  On indique que lors du mélange des trois solutions, de l’argent métal se forme.

-  La réaction s’effectue dans le sens inverse :

 évolution spontanée

-  Dans ce cas, Qr,i > K

-  Valeur du quotient de réaction dans ce cas :

-  Q r,i = 1,7 

-  Qr,i > => K < 1,7

-  Or, on a vu que K > 1,57 × 10–2

1,57 × 10–2  < K < 1,7

  Additif :

-  On étudie toujours la réaction suivante :

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

 double flèche

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

 

 

 

-  Quotient de réaction déduit de cette écriture :

-  Q r,i 

-  Relation de Nernst :

-  Couple Ox / Red :

Ox

+

n e

double flèche

Red 

 

Ox  n e   Red 

 relationde Nernst

E

Potentiel  d'oxydoréduction du couple Ox / Red (V)

E0

Potentiel standard du couple Ox / Red :

n

Nombre d’électrons échangés.

[Ox]

Concentration de l’oxydant (mol . L–1)

[Red]

Concentration du réducteur conjugué (mol . L–1)

-  On fait intervenir les concentrations des espèces chimiques en remplacement des activités.

-  Exemple :

-  Pour le couple Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq) : E10 = 0,77 V :

Fe3+ (aq)

+

1 e

Fe2+ (aq)

 

-  relation de Nernst 

-  Pour le couple Ag+ (aq) / Ag  (s) : E20 = 0,80 V

Ag+ (aq)

+

1 e

Ag (s)

-  Potentiel d’oxydoréduction :

-  potentiel d'oxydoréduction 

-  Ag (s) est une espèce solide : son activité est égale à 1.

-  Retour sur la réaction en utilisant la relation de Nernst et les potentiels standard d’oxydoréduction :

-  Pour le couple Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq) : E10 = 0,77 V

-  Pour le couple Ag+ (aq) / Ag (s) : E20 = 0,80 V

-  Dans les conditions standard :

-  À l’aide des potentiels standard, on peut prévoir le sens d’évolution d’une réaction dans les conditions standard.

-  Dans le cas présent, on fait intervenir les couples Ag+ (aq) / Ag (s) et Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq) :

-  Règle du gamma :

règne du gamma 

-  On place les couples  Ox / Red sur une échelle par potentiel décroissant.

-  L’oxydant le plus fort (ici Ag+ (aq) ) réagit avec le réducteur le plus fort (Fe2+ (aq)).

-  Expression de ΔE :

- expression de delta E  

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

double flèche 

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

 

 

 

-  La réaction évolue spontanément dans le sens inverse de l'écriture de la réaction.

-  On peut calculer la constante d’équilibre de cette réaction à partir de la valeur de la tension.

-  À l’équilibre chimique ΔE = 0.

-  Qr = Qr,éq = K

-  K = 0,31 

-  Conclusion :

 

 

 

Sens direct

K ≈ 0,31

 

 

 

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

 double flèche

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

 K' = 1 / K = 3,2

 

 

 

-  L’équilibre est déplacé dans le sens inverse de l’écriture de la réaction.

-  La réaction est non totale (K << 104). On est en présence d’un équilibre chimique.

  Retour sur le mélange 1 :

-  Dans l’énoncé, il est indiqué que de la quantité d’argent métallique diminue.

-  La réaction évolue donc dans le sens direct de l’écriture de la réaction.

-  Comment expliquer ce phénomène ?

-  On connait les différentes concentrations des espèces présentes dans l’état initial du système :

-  Concentration des différentes espèces pour le mélange 1 :

Mélange 1

Solutions

Fe3+ (aq)

Fe2+ (aq)

Ag+ (aq)

C (mol . L–1)

1,20 × 10–2

1,25 × 10–2

1,51 × 10–2

-  On n’est pas dans les conditions standard pour les concentrations.

-  On calcule le potentiel d’oxydoréduction de chaque couple à l’état initial :

-  Couple Ag+ (aq) / Ag (s) :

- E 2 = 0,69 V  

-  Couple Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq) :

-  E 1 = 0,77 V 

-  En conséquence E1 > E2 :

règle du gamma 

-  Avec les concentrations initiales, la réaction évolue bien dans le sens direct de l’écriture de la réaction :

 

 

 

Sens direct

K ≈ 0,31

 

 

 

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

 double flèche

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

-  Elle s’arrête lorsque l’état d’équilibre est atteint.

  Retour sur le mélange 2 :

-  Dans l’énoncé, il est indiqué que de la quantité d’argent métallique augmente.

-  La réaction évolue donc dans le inverse de l’écriture de la réaction.

-  Comment expliquer ce phénomène ?

-  On connait les différentes concentrations des espèces présentes dans l’état initial du système :

-  Concentration des différentes espèces pour le mélange 2 :

Mélange 2

Solutions

Fe3+ (aq)

Fe2+ (aq)

Ag+ (aq)

C (mol . L–1)

3,0 × 10–5

2,5 × 10–2

2,0 × 10–3

-  On n’est pas dans les conditions standard pour les concentrations.

-  On calcule le potentiel d’oxydoréduction de chaque couple à l’état initial :

-  Couple Ag+ (aq) / Ag (s) :

-  E 2 = 0,64 V 

-  Couple Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq) :

-  E 1 = 0,60 V 

-  En conséquence E1 < E2 :

 règle du gamma

-  Avec les concentrations initiales, la réaction évolue bien dans le sens inverse de l’écriture de la réaction :

Fe3+ (aq)

+

Ag (s)

double flèche 

Fe2+ (aq) 

+

Ag+ (aq)

 

 

 

Sens inverse

K' = 1 / K = 3,2 

 

 

 

-  Elle s’arrête lorsque l’état d’équilibre est atteint.

haut

5)- Exercice 13 page 146 : Identifier la polarité d’une pile :

Identifier la polarité d’une pile :

 

Une pile met en jeu les couples Cd2+ (aq) / Cd (s) et Ag+ (aq) / Ag (s) permet d’actionner une petite hélice.

La tension mesurée est négative si la borne COM du voltmètre est reliée à l’électrode d’argent.

1.  Schématiser le montage et préciser les bornes de la pile.

2.  En déduire l’équation de la réaction de fonctionnement de la pile.

3.  Déterminer si le transfert d’électrons est direct ou indirect.

 

Identifier la polarité d’une pile :

 

Les couples Cd2+ (aq) / Cd (s) et Ag+ (aq) / Ag (s).

La tension mesurée est négative si la borne COM du voltmètre est reliée à l’électrode d’argent.

 

1.  Schéma du montage de la pile.

 pile Ag - Cd

-  La tension mesurée est négative lorsque la borne COM du voltmètre est reliée à l’électrode d’argent.

-  L’électrode d’argent constitue la borne positive et l’électrode de cadmium la borne négative.

2.  Équation de la réaction de fonctionnement de la pile.

pile Ag - Cd

-  Dans le cas présent, l’électrode d’argent constitue la borne positive de la pile et l’électrode de cadmium la borne négative.

-  Le courant, généré par cette pile, circule de l’électrode d’argent vers l’électrode de cadmium à l’extérieur de la pile.

-  Les électrons, responsables du passage de ce courant dans le circuit électrique (fils et électrodes),

circulent de l’électrode de cadmium vers l’électrode d’argent à l’extérieur du circuit.

-  À l’intérieur de la pile les porteurs de charges sont les ions.

-  Le courant électrique à l’intérieur de la pile est dû à la double migration des ions positifs et négatifs,

présents dans les différentes solutions, se déplaçant en sens inverses.

  Réactions aux électrodes.

-  Les électrons, responsables du passage du courant dans le circuit électrique (fils et électrodes),

circulent de l’électrode de cadmium vers l’électrode d’argent à l’extérieur du circuit.

-  Les électrons qui partent de l’électrode de cadmium sont libérés par la réaction suivante :

Cd (s) Cd2+ (aq)  +  2 e

-  Les électrons qui arrivent à l’électrode d’argent sont consommés par la réaction suivante :

Ag+ (aq)  +  e →  Ag (s)

  Polarité de la pile et nom des électrodes.

-  À la borne positive, ici l’électrode d’argent, les électrons qui arrivent sont consommés par la réaction

Ag + (aq)  +  e →  Ag (s)

-  Cette électrode est appelée la Cathode.

-  L’argent métal Ag (s) est formé.

-  À la borne négative de la pile, ici l’électrode de cadmium les électrons sont créés par la réaction

Cd (s) Cd2+ (aq)  +  2 e

-  Cette électrode est appelée l’anode.

-  Le cuivre métal Cd (s) est consommé.

  Équation de la réaction :

    2 (Ag+ (aq)  +  e →  Ag (s))

                        Cd (s) Cd2+ (aq)  +  2 e

2 Ag+ (aq)  +  Cd (s)    2 Ag (s)  +  Cd2+ (aq)

-  On est en présence d’un générateur électrochimique qui transforme de l’énergie chimique en énergie électrique.

3.  Transfert d’électrons est direct ou indirect.

-  Il s’est produit un échange d’électrons de façon indirecte par l’intermédiaire du circuit électrique entre l’électrode de cadmium et l’électrode d’argent.

-  Le pont salin :

-  Relie les deux demi-piles.

-  Permet de fermer le circuit pour assurer la circulation du courant.

-  Assure la neutralité électrique des solutions.

-  Le pont salin contient généralement une solution aqueuse ionique gélifiée.

haut

6)- Exercice 17 page 146 : Identifier des oxydants et des réducteurs :

Identifier des oxydants et des réducteurs :

 

1. Les ions hypochlorite CℓO (aq) contenus dans l’eau de Javel sont-ils oxydants ou réducteurs ?

2. Citer un oxydant usuel ne contenant pas l’élément chlore.

 

Identifier des oxydants et des réducteurs :

 

1.  Les ions hypochlorite CℓO (aq) contenus dans l’eau de Javel :

-  L’eau de Javel est une solution aqueuse.

-  Son pouvoir désinfectant dépend de la valeur de sa concentration en ions hypochlorite.

-  Lorsque celle-ci passe au-dessous d’une certaine valeur, l’eau de Javel n’est plus efficace.

-  Les bidons d’eau de Javel indiquent une date limite d’utilisation.

-  L’ion hypochlorite CℓO (aq) est un oxydant.

-  Son réducteur conjugué est l’ion chlorure Cℓ (aq)

-  Couple oxydant / réducteur :

Couple

Ox / Red

CℓO (aq) / Cℓ (aq)

-  Demi-équation électronique :

 

Demi-équation

électronique

Première étape :

On écrit le couple

oxydant / réducteur

CℓO (aq) double flèche  Cℓ (aq)

Deuxième étape :

On équilibre l’élément

oxygène avec de l’eau

CℓO (aq) double flèche  Cℓ (aq) + H2O (ℓ)

Troisième étape :

On équilibre l’élément

hydrogène avec H+

(on travaille en milieu acide)

CℓO (aq) + 2 H+ (aq)  double flèche Cℓ (aq) + H2O (ℓ)

Quatrième étape :

On équilibre les charges

avec les électrons.

CℓO (aq) + 2 H+ (aq) +  2 e double flèche Cℓ (aq) + H2O (ℓ)

  Rappel :

Ox + n e  double flèche  Red

  Eau de Javel en « berlingot ».

-  Les indications du fabricant sur le berlingot sont les suivantes :

-  Volume : 250 mL ;

-  Degré chlorométrique : 48 ° ; ou Chlore actif

  Composition :

-  Solution aqueuse d’hypochlorite de sodium ( Na+ (aq) + ClO (aq)) et de chlorure de sodium ;

-  L’eau de Javel est obtenue par réaction entre le dichlore et la soude :

Cl2 (g) + 2{Na+ (aq) + OH (aq)}

2 Na+ (aq) + Cl (aq) + ClO (aq) + H2O (ℓ)

-  L’eau de Javel est une solution aqueuse contenant des ions ClO, Na+ et Cl en milieu basique.

-  L’ion hypochlorite ClO confère à la solution un caractère oxydant mais cet ion possède aussi les caractères d’une base

-  L’eau de Javel se décompose lentement selon la réaction d’oxydoréduction suivante :

CℓO (aq)     Cℓ (aq) +  ½ O2 (g)

  Bidon d’eau de Javel :

 bidon d'eau de Javel

-  Tableau :

EAU DE JAVEL 2,6 % CHLORE ACTIF

Caractéristiques physiques

Aspect

Liquide limpide

exempt d’inpuretés

Couleur

Jaune paille

Odeur

Hypochlorée

Point de congélation

Début : –8,5 ° C

Densité moyenne théorique :

1,038

Caractéristiques chimiques

Degré chlorométrique

8,5 °

% Chlore actif mini :

2,45

 Chlore actif maxi :

2,75

pH à 10 %

12

Volume : 5 L;

Composition : solution aqueuse d’hypochlorite de sodium

( Na+ + ClO) et de chlorure de sodium ;

Date de fabrication : mars 2020 ;

À diluer dans les trois mois qui suivent la fabrication.

 

- Berlingot :

berlingot d'eau de Javel

- Pictogramme de danger : 

EAU DE JAVEL

Nocif ou irritant Dangereux pour l'environnement

EUH206 : Attention ! Ne pas utiliser en combinaison avec

d’autres produits. Peut libérer des gaz dangereux (Cℓ2).

H315 : Provoque une irritation cutanée.

H319 : Provoque une sévère irritation des yeux.

H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques.

Entraîner des effets néfastes à long terme.

-  Lorsqu’on verse de l’acide chlorhydrique concentré dans 100 mL de solution d’eau de Javel, il se produit la réaction d’équation :

Cℓ (aq) + CℓO (aq) + 2 H+ (aq) → Cℓ2 (g) + H2O (ℓ)

-  La masse de chlore actif indiqué sur l’étiquette correspond à la masse de dichlore libéré au cours de cette transformation pour 100 g de solution.

- Ainsi, une eau de Javel  à 2,6 % de chlore actif  libère 2,6 g de dichlore au cours de cette transformation pour 100 g de solution.

Le dichlore est un gaz toxique qu’il faut absolument éviter de respirer.

Dichlore

Formule brute

Cl2

 Toxique. Mortel

Gaz toxique

flacon de dichlore

Aspect

Gaz jaune - vert

Température d’ébullition

- 34 ° C

Température de fusion

- 101 ° C

Solubilité dans l’eau

7,3 g / L

Masse molaire :

70,9 g / mol

Masse Volumique :

3,00 kg / m3

Densité :

2,49

2.  Oxydant usuel ne contenant pas l’élément chlore.

  Les oxydants :

-  Un bon oxydant : Espèce chimique capable de capter facilement des électrons.

-  Tableau des espèces oxydantes à connaître :

Espèces oxydantes

Nom de l’espèce

Milieu

O2 (g)

Dioxygène

Air

MnO4 (aq)

Ion permanganate

Eau de Dakin

H2O2 (aq)

Peroxyde d’hydrogène

Eau oxygénée

  Couple MnO4 (aq) / Mn2+ (aq) :

 

Demi-équation électronique

Première étape :

On écrit le couple

oxydant / réducteur

MnO4  (aq) double lfèche Mn2+ (aq)

Deuxième étape :

On équilibre l’élément

oxygène avec de l’eau

MnO4  (aq) double lfèche Mn2+ (aq) +  4 H2O (ℓ)

Troisième étape :

On équilibre l’élément

hydrogène avec H+

(on travaille en milieu acide)

MnO4 (aq)  + 8 H+ (aq) double lfèche Mn2+ (aq)  +  4 H2O (ℓ)

Quatrième étape :

On équilibre les charges

avec les électrons.

MnO4 (aq) + 8 H+ (aq)  + 5 e double lfèche  Mn2+ (aq)  + 4 H2O (ℓ)

-  L’ion permanganate est un oxydant en milieu acide.

  L’eau oxygénée :

-  L’eau oxygénée H2O2 (aq) est l’oxydant du couple: H2O2 (aq) / H2O (ℓ).

H2O2 (aq) / H2O (ℓ)

Demi-équation

électronique

Première étape :

On écrit le couple

oxydant / réducteur

H2O2 (aq) double lfèche H2O (ℓ)

Deuxième étape :

On équilibre l’élément

oxygène avec de l’eau

H2O2 (aq) double lfèche 2 H2O (ℓ)

Troisième étape :

On équilibre l’élément

hydrogène avec H+

(on travaille en milieu acide)

H2O2 (aq) + 2 H+ (aq) double lfèche 2 H2O (ℓ)

Quatrième étape :

On équilibre les charges

avec les électrons.

H2O2 (aq) + 2 H+ (aq) +  2 e double lfèche 2 H2O (ℓ)

 

haut

7)- Exercice 21 page 147 : La pluie d’or :

La pluie d’or :

 

Les ions iodure I (aq) et les ions plomb II, Pb2+ (aq) réagissent pour former de l’iodure de plomb PbI2 (s).

La transformation est modélisée par deux réactions opposées.

L’équation s’écrit :

Pb2+ (aq) + 2 I (aq)  double flèche PbI2 (s)

 À 25 ° C, la constante d’équilibre est K (25 ° C) = 7,4 × 107.

On dissout totalement dans l’eau distillée :

une masse m1 = 5,0 g d’iodure de potassium KI (s) et

une masse m2 = 5,0 g de nitrate de plomb II Pb(NO3)2 (s).

Le volume de la solution est V = 50 ,0 mL.

1.  Déterminer s’il se forme des cristaux d’iodure de plomb PbI2 (s).

2.  Lorsque le système n’évolue plus :

-  [Pb2+]final = 1,5 × 10–3 mol . L–1 et

-  [I]final = 3,0 × 10–3 mol . L–1

-  Calculer le taux d’avancement de la réaction et le quotient de réaction Qr,A à l’état final A.

-  Conclure

3.  Le mélange réactionnel (décrit en 2.) est alors plongé dans un bain-marie thermostaté à 70 ° C (état B).

a.  Indiquer la valeur du quotient de réaction Qr,B avant toute nouvelle transformation.

b.  La solution devient limpide. D’après cette observation, à 70 ° C, comparer Qr,B à la constante d’équilibre K de cette réaction.

c.  En déduire l’influence de la température sur la constante d’équilibre K de cette réaction.

4.  La solution limpide est refroidie dans un bain de glace. Quand la solution change d’aspect, après agitation, une « pluie d’or » apparaît.

Proposer une explication à la formation des cristaux d’iodure de plomb PbI2 (s).

5.  La solution est ensuite filtrée. Une pointe de spatule de nitrate de plomb est ajoutée au filtrat.

À l’aide du quotient de réaction, discuter du sens d’évolution du système.

 iodure de plomb 

-  Données :

-  M (Pb(NO3)2) = 331 g . mol–1.

-  M (KI) = 166 g . mol–1.

 

 

La pluie d’or :

 

1.  Formation des cristaux d’iodure de plomb PbI2 (s).

-  Préparation de la solution :

-  On dissout totalement dans l’eau distillée

-  une masse m1 = 5,0 g d’iodure de potassium KI (s) et

-  une masse m2 = 5,0 g de nitrate de plomb II Pb(NO3)2 (s).

-  Le volume de la solution est V = 50 ,0 mL.

  Préparation de la solution :

-  Équation de dissolution : la dissolution est totale.

-  On dissout une masse m1 = 5,0 g d’iodure de potassium KI (s)

 

Eau

 

 

 

KI (s

K+ (aq) 

+

 I (aq)

n 1 = 3,0 E-2 mol

 

n1 = ni (K+)

 

 

n1 =  ni (I)

ni (I) ≈ 3,0 ×10–2 mol

ni (I) ≈ 30 mmol

-  On dissout une masse m2 = 5,0 g de nitrate de plomb II Pb(NO3)2 (s),

-  Équation de dissolution :

 

Eau

 

 

 

Pb(NO3)2 (s)

Pb2+ (aq) 

+

2 NO3 (aq)

 n 2 = 1,5 E-2 mol

 

n2 = ni (Pb2+)

ni (Pb2+) ≈ 1,5 ×10–2 mol

ni (Pb2+) ≈ 15  mmol

 

2 n2 =  ni (NO3)

 

-  Concentration des différents ions présents dans la solution :

-  Concentration des ions iodure :

Masse

m1 = 5 ,0 g

Masse molaire

M (KI) = 166 g . mol–1

Volume :

V = 50,0 mL

 c (I-)i = 0,60 mol / L

-  [I] = [K+] ≈ 0,60 mol . L–1

-  Concentration des ions plomb II : Pb2+ (aq)

Masse

m2 = 5 ,0 g

Masse molaire

M (Pb(NO3)2) = 331 g . mol–1

Volume :

V = 50,0 mL

C (Pb2+)i = 0,30 mol / L 

-  [Pb2+] ≈ 0,30 mol . L–1 et [NO3] = 2 [Pb2+] ≈ 0,60 mol . L–1

-  Équation de la réaction :

Pb2+ (aq) + 2 I (aq)  double flèche PbI2 (s)

-  Les ions potassium K+ (aq) et les ions nitrate NO3 (aq) sont des ions spectateurs.

-  Quotient de réaction :

-  Qr 

-  Quotient de la réaction à l’état initial :

Réactifs 

Sens direct

Produit

Pb2+ (aq)

+

2 I (aq)

 double flèche

PbI2 (s) 

Produits

Sens inverse

Réactif

-  Réactifs :

-  Pb2+ (aq) et I (aq) 

-  Produit :

-  PbI2 (s)

-   Q r,i = 9,1

-  Or  K (25 ° C) = 7,4 × 107

 évolution spontanée

-  La réaction évolue dans le sens direct de l’écriture de la réaction.

-  Il se forme des cristaux d’iodure de plomb II, PbI2 (s) jaune.

cristaux d’iodure de plomb II, PbI2 (s) jaune 

-  K (25 ° C) > 104, la réaction est quasi-totale : xf = xmax

-  Tableau d’avancement de la réaction :

Équation

Pb2+ (aq)

+ 2 I (aq)

double flèche

PbI2 (s)

État

Avancement

x (mmol)

n (Pb2+)

n (I)

 

n (Ag)

État initial

(mmol)

0

ni (Pb2+) = 15

ni (I)= 30

0

État

Intermédiaire

(mmol)

x

15  x

30 2 x

x

État

Final

(mmol)

xf

15  xf = 0

30 2 xf

xf

État

Maximal

(mmol)

xmax

15  xmax

30 2 xmax

xmax

-  Valeur de l’avancement maximal : xmax

-  Comme, on est en présence de deux réactifs, on peut émettre deux hypothèses.

-  Hypothèse 1 : On considère que le réactif limitant est Pb2+ (aq) :

-  15  xmax1 = 0  =>  xmax1 = 15 mmol

-  Hypothèse 2 : On considère que le réactif limitant est l’ion I (aq) :

-  30 2 xmax2 => xmax2 = 15 mmol

-  Les réactifs sont dans les proportions stœchiométriques :

-  xmax = xmax1 = xmax2

2.  Taux d’avancement de la réaction et le quotient de réaction Qr,A à l’état final A :

-  Tableau d’avancement de la réaction :

Équation

Pb2+ (aq)

+ 2 I (aq)

double flèche

PbI2 (s)

État

Avancement

x (mmol)

n (Pb2+)

n (I)

 

n (Ag)

État initial

(mmol)

0

ni (Pb2+) ≈ 15

ni (I) ≈ 30

0

État

Intermédiaire

(mmol)

x

15  x

30 2 x

x

État

Final

(mmol)

xf

15  xf ≈ 0,075

30 2 xf ≈ 0,15

xf

État

Maximal

(mmol)

xmax = 15

0

0

15

-  [Pb2+]final = 1,5 × 10–3 mol . L–1 et

-  [I]final = 3,0 × 10–3 mol . L–1

-  Conclusion :

-  Valeur de l’avancement maximal : xmax = 15 mmol

-  Valeur de l’avancement final : xf

-  En fin de réaction :

-  [Pb2+]final = 1,5 × 10–3 mol . L–1 et

-  nf (Pb2+) = [Pb2+]final . V

-  nf (Pb2+) ≈ 1,5 × 10–3 × 50,0 × 10–3 

-  nf (Pb2+) ≈ 7,5 × 10–5 mol

-  nf (Pb2+) ≈ 0,075 mmol

-  De même :

-  [I]final = 3,0 × 10–3 mol . L–1

-  nf (I) = [I]final . V

-  nf (I) ≈ 3,0 × 10–3 × 50,0 × 10–3 

-  nf (I) ≈ 1,5 × 10–4 mol

-  nf (I) ≈ 0,15 mmol

-  Par rapport à l’ion plomb II :

-  15  xf ≈ 0,075

-   xf ≈ 14,9 mmol

-  De même :

-  30 2 xf ≈ 0,15

-  xf ≈ 14,9 mmol

-  Taux d’avancement de la réaction :

-  Le taux d’avancement final d’une réaction, noté τ (tau), est le quotient de l’avancement final par l’avancement maximal :

 taux d'avancement

τ (tau)

Taux d’avancement final (sans unité)

xf

Avancement final (mol)

xmax

Avancement maximal (mol)

-  tau = 1,0 

-  La réaction est quasi-totale.

-  Ce résultat est bien en accord avec la valeur de la constante d’équilibre K à 25 ° C.

-  On peut écrire :

Pb2+ (aq) + 2 I (aq)   PbI2 (s)

-  Valeur du quotient de réaction Qr,A à l’état final :

-  Q r,f = 7,4 E7

-  Qr,f  = Qr,A ≈ 7,4 × 107

 

3.  Le mélange réactionnel dans l’état B : bain-marie thermostaté à 70 ° C.

a.  Valeur du quotient de réaction Qr,B avant toute nouvelle transformation.

-  Avant toute nouvelle transformation :

-  Rien ne change : Qr,B ,= Qr,A ≈ 7,4 × 107

b.  Comparaison de Qr,B à la constante d’équilibre K de cette réaction.

-  La solution devient limpide. Le précipité jaune d’iodure de plomb II disparaît.

-  La système évolue dans le sens inverse de l’écriture de la réaction chimique :

 

 

 

Sens direct

 

Pb2+ (aq)

+

2 I (aq)

 demi flèche

PbI2 (s) 

 

 

 

Sens inverse

 

-  D’après cette observation, à 70 ° C :

 évolution spontanée

c.  Influence de la température sur la constante d’équilibre K de cette réaction.

-  Dans le cas présent, une augmentation de la température entraîne la diminution de la valeur de la constante d’équilibre de la réaction.

-  Le précipité jaune disparaît.

4.  Explication à la formation des cristaux d’iodure de plomb PbI2 (s).

-  Lorsque la température diminue, la constante d’équilibre de la augmente.

-  Lorsqu’elle est supérieure au quotient de réaction, le système évolue dans le sens direct de l’écriture de la réaction.

-  Il se forme alors de l’iodure de plomb II jaune PbI2 (s).

5.  Sens d’évolution du système.

-  La solution est ensuite filtrée.

-  Lorsque le système n’évolue plus :

-  [Pb2+]final = 1,5 × 10–3 mol . L–1 et

-  [I]final = 3,0 × 10–3 mol . L–1

-  Après filtration, on peut considérer que les concentrations en ions plomb II Pb2+ (aq) et ions iodure I (aq) n’ont pas changées.

-  Avant l’ajout de nitrate de plomb :

-  Q i 

-  Qr,f  = Qr,A = K ≈ 7,4 × 107

-  Une pointe de spatule de nitrate de plomb { Pb(NO3)2 (s)} est ajoutée au filtrat entraîne une augmentation de la concentration en ions plomb II, Pb2+ (aq).

-  La concentration [Pb2+] augmente, alors le quotient de réaction initial  Qr,i diminue.

- Car : Q r

-  Qr,i < K

-  En conséquence, le système évolue dans le sens direct de l’écriture de la réaction.

-  Il se forme alors de l’iodure de plomb II jaune, PbI2 (s).

 

haut

8)- Exercice 26 page 149 : Des piles « rechargeables » :

Des piles « rechargeables » :

 Accumulateur au lithium

Le recyclage des piles est difficile.

L’utilisation de piles « rechargeables » semble une alternative plus écologique.

La pile nickel-cadmium, « rechargeable », est constituée de deux demi-piles reliées par un pont salin et mettant en jeu les couples oxydant / réducteur

Ni2+ (aq) / Ni (s) et Cd2+ (aq) / Cd (s).

La première demi-pile contient 20,0 mL de solution gélifiée de sulfate de nickel telle que

[Ni2+] = 1,0 × 10–1 mol . L–1.

L’autre demi-pile contient une solution de sulfate de cadmium telle que [Cd2+]i = [Ni2+]i.

Chacune des deux électrodes a une masse initiale m = 2,0 g.

En branchant la borne COM d’un voltmètre à l’électrode de cadmium Cd, la tension mesurée est U =+ 0,15 V

1.  Écrire l’équation de la réaction de fonctionnement de la pile.

2.  Donner l’expression du quotient de réaction Qr,i à l’état initial, puis le calculer numériquement.

3.  Sachant qu’à 25 ° C, la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction est

K = 4,5 × 106, prévoir le sens d’évolution spontané du système chimique constituant la pile.

4.  Faire un schéma de la pile et indiquer le sens de circulation des électrons.

Le transfert spontané d’électrons est-il direct ou indirect ?

5.  Indiquer le rôle du pont salin et justifier la nécessité de séparer les réactifs dans deux demi-piles.

6.  Calculer la capacité électrique Qmax de la pile Ni-Cd.

7.  La plupart des équipements électroniques nomades actuels sont équipés de batteries rechargeables lithium-ion.

a.  Le dioxygène gazeux intervient dans la pile. Cette espèce est-elle réductrice ou oxydante ?

b.  La configuration électronique d’un atome de lithium est 1s2 2s1. Justifier le caractère réducteur du métal lithium.

8.  La capacité d’une pile de téléphone portable est de 4320 C.

Sachant que le lithium est le réactif limitant, déterminer la masse de lithium contenu dans une pile lithium-ion.

-  Données :

-  Couple oxydant / réducteur : Li+ (aq) / Li (s)

-  NA = 6,02 × 1023 mol–1 et e = 1,60 × 10–19 C

-  M (Ni) = 58,7 g . mol–1 ; M (Cd) = 112,4 g . mol–1 

-  M (Li) = 6,94 g . mol–1 

 

Des piles « rechargeables » :

-  Pile Ni-Cd : Récapitulatif 

 Pile Ni - Cd

1.  Équation de la réaction de fonctionnement de la pile.

-  La tension mesurée est positive lorsque la borne COM du voltmètre est reliée à l’électrode de cadmium.

-  L’électrode de nickel constitue la borne positive et l’électrode de cadmium la borne négative.

-  Électrode positive :

-  Dans le cas présent, l’électrode de nickel constitue la borne positive de la pile et l’électrode de cadmium la borne négative.

-  Le courant, généré par cette pile, circule de l’électrode de nickel vers l’électrode de cadmium à l’extérieur de la pile.

-  Les électrons, responsables du passage de ce courant dans le circuit électrique (fils et électrodes),

circulent de l’électrode de cadmium vers l’électrode de nickel à l’extérieur du circuit.

-  À l’intérieur de la pile les porteurs de charges sont les ions.

-  Le courant électrique à l’intérieur de la pile est dû à la double migration des ions positifs et négatifs,

présents dans les différentes solutions, se déplaçant en sens inverses.

  Réactions aux électrodes.

-  Les électrons, responsables du passage du courant dans le circuit électrique (fils et électrodes),

circulent de l’électrode de cadmium vers l’électrode d’argent à l’extérieur du circuit.

-  Les électrons qui partent de l’électrode de cadmium sont libérés par la réaction suivante :

Cd (s) Cd2+ (aq)  +  2 e

-  Il se produit une oxydation à l’anode.

-  Les électrons qui arrivent à l’électrode de nickel sont consommés par la réaction suivante :

Ni2+ (aq)  +  2 e →  Ag (s)

-  Il se produit une réduction à la cathode.

  Équation de la réaction :

  Ni2+ (aq)  +  2 e →  Ni (s)

                     Cd (s) Cd2+ (aq)  +  2 e

Ni2+ (aq)  +  Cd (s)    Ni (s)   +  Cd2+ (aq)

-  On est en présence d’un générateur électrochimique qui transforme de l’énergie chimique en énergie électrique.

pile Ni - Cd 

2.  Quotient de réaction Qr,i à l’état initial.

-  Q r,i 

-  Avec [Ni2+]i = [Cd2+]i = 1,0 × 10–1 mol . L–1

-  Q r,i = 1,0 

3.  Sens d’évolution spontané du système chimique constituant la pile.

-  À 25 ° C, la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction

-   K = 4,5 × 106,

-  En conséquence : Qr,i < K

 évolution spontanée

 

 

 

Sens direct

 

 

 

Ni2+ (aq)

+

Cd (s)

 

Ni (s) 

+

Cd2+ (aq)

4.  Schéma de la pile :

 pile Ni - Cd

-  Les électrons circulent dans le circuit électrique de l’électrode de cadmium vers l’électrode de nickel (dans le circuit électrique).

-  Le transfert spontané d’électrons est  indirect Il se fait par l’intermédiaire du circuit électrique. 

5.  Rôle du pont salin.

-  Le pont salin :

-  Relie les deux demi-piles.

-  Permet de fermer le circuit pour assurer la circulation du courant.

-  Assure la neutralité électrique des solutions.

-  Permet de séparer les réactifs.

-  La séparation des réactifs permet de faire en sorte que le transfert des électrons, au lieu d’être direct entre les réactifs, soit indirect.

6.  Capacité électrique Qmax de la pile Ni-Cd.

-  Schéma de la pile :

pile Ni - Cd

-  Quantités de matière de réactifs :

-  Quantité de matière d’ions nickel II, Ni2+ (aq) :

Volume

V = 20,0 mL

Concentration

[Ni2+]i = 1,0 × 10–2 mol . L–1

ni (Ni2+) = [Ni2+]i × V

ni (Ni2+) ≈ 1,0 × 10–2 × 20,0 × 10– 3

ni (Ni2+) ≈ 2,0 × 10– 4  mol

ni (Ni2+) ≈ 0,20 mmol

-  Quantité de matière de cadmium solide :

Masse

m (Cd) = 2,0 g

Masse molaire

M (Cd) = 112,4 g . mol–1

 n i (Cd) = 18 mmol

-  Tableau d’avancement de la réaction :

Équation

Ni2+ (aq)

+ Cd (s)

demi flèche 

Ni (s)

+ Cd2+ (aq)

État

Avancement

n (Ni2+)

n (Cd)

 

n (Ni)

n (Cd2+)

État initial

(mmol)

0

ni (Ni2+) ≈ 0,20

ni (Cd) ≈ 18

 

ni (Ni)

ni (Cd2+)

État

Intermédiaire

(mmol

x

ni (Ni2+) – x

ni (Cd) – x

 

ni (Ni) + x

ni (Cd2+) + x

État

final

(mmol)

xf

ni (Ni2+) – xf

ni (Cd) – xf

 

ni (Ni) + xf

ni (Cd2+) + xf

État

maximal

(mmol)

xmax

ni (Ni2+) – xmax

ni (Cd) – xmax

 

ni (Ni) + xmax

ni (Cd2+) + xmax

-  On remarque que ni (Cd)  > ni (Ni2+)

-  En conséquence l’ion nickel II, Ni2+ (aq), est le réactif limitant.

-  ni (Ni2+) – xmax = 0 =>  xmax ≈ 0,20 mol

-  Remarques :

-  K = 4,5 × 106 > 104

-  La réaction est quasi-totale : xfxmax ≈ 0,20 mol

-  Tableau d’avancement :

Équation

Ni2+ (aq)

+ Cd (s)

Ni (s)

+ Cd2+ (aq)

État

Avancement

n (Ni2+)

n (Cd)

 

n (Ni)

n (Cd2+)

État initial

(mmol)

0

ni (Ni2+) ≈ 0,20

ni (Cd) ≈ 18

 

ni (Ni)

ni (Cd2+)

État

Intermédiaire

(mmol

x

ni (Ni2+) – x

ni (Cd) – x

 

ni (Ni) + x

ni (Cd2+) + x

État

final

(mmol)

xf = xmax

ni (Ni2+) – xf = 0

ni (Cd) – xf

 

ni (Ni) + xf

ni (Cd2+) + xf

État

maximal

(mmol)

 0,20

0

17,8 ≈ 18

 

ni (Ni) + 0,20

ni (Cd2+) + 0,20

-  La capacité électrique d’une pile est la charge électrique maximale Qmax que la pile peut débiter durant sa durée de vie.

Qmax = n (e)max . NA . e

Qmax

Capacité électrique de la pile (coulomb : C)

n (e)max

Quantité maximale d’électrons échangés (mol)

NA

Nombre d’Avogadro (mol–1)

 NA = 6,02 × 1023 mol–1

e

Charge élémentaire (coulomb : C)

 e = 1,60 × 10–19 C

-  Il faut déterminer la valeur de n (e)max.

-  Il faut utiliser la demi-équation électronique relative aux ions nickel II, Ni2+, (réactif limitant) faisant intervenir les électrons :

  Ni2+ (aq)  +  2 e →  Ni (s)

-  En conséquence : n (e)max  = 2 xmax

-  Qmax = n (e)max . NA . e

-  Qmax = 2 xmax . NA . e

-  Qmax = 2 × 0,20 × 6,02 × 1023 × 1,60 × 10–19  (mol . mol–1 . C)

-  Qmax ≈ 3,85 × 104 C

-  Qmax ≈ 3,9 × 104 C

7.  Batteries rechargeables lithium-ion.

a.  Le dioxygène gazeux :

-  L’oxygène O2 (g)

-  Cette l’espèce oxydante du couple O2 (g) / H2O (ℓ)

Ox

+

n e

double flèche 

Red

½ O2 (g)

+

2 H+ (aq) + 2 e

 double flèche

 H2O (ℓ)

b.  Caractère réducteur du métal lithium.

-  Configuration électronique d’un atome de lithium : 1s2 2s1.

-  Il appartient à la première colonne de la classification périodique.

-  Il a tendance à céder un électron pour obtenir la configuration électronique du gaz rare qui le précède (l’hélium : He).

-  C’est le réducteur du couple Li+ (aq) / Li (s).

Ox

+

n e

double flèche

Red

Li+ (aq)

+

 e

double flèche 

 Li (s)

8.  Masse de lithium contenu dans une pile lithium-ion.

-  La capacité d’une pile de téléphone portable : Qmax = 4320 C.

-  Le lithium est le réactif limitant :

-  xmax = ni (Li)

-  Or :

- x max  

-  D’autre part :

-  n (e)max  =  xmax

- n (e-) max  

-  Capacité électrique de la pile :

-  Qmax = n (e)max . NA . e

-  Qmax = xmax . NA . e

relation

-  Application numérique :

-  m (Li) = 311 mg 

Acculumateur lithium - ion.

 

 

haut