Les nombres

complexes

 

Utilisation pour la résolution

 d’une équation différentielle du

 deuxième ordre sans second membre


 

 
sciences physiques sur le web

 

I- Les trois écritures :

1)- Le nombre imaginaire :

2)- Écriture générale :

3)- Écriture trigonométrique :

4)- Écriture exponentielle :

5)- Nombres complexes conjugués :

6)- Les fonctions trigonométriques : cosinus et sinus.

II- Utilisation pour la résolution d’une équation différentielle.

1)- Équation différentielle d’un circuit (R, L, C).

2)- Amortissement nul :

3)- L’amortissement n’est pas nul :

III- Visualisation des différents régimes :

  

L’ensemble des nombres complexes est une extension de l’ensemble des nombres réels.

haut

I- Les trois écritures :

 

1)- Le nombre imaginaire :

-  La grandeur i représente le nombre imaginaire tel que :

-  i2 = – 1

-  Remarque : le carré de (– i) est aussi égal à – 1.

-  (–i)2 = – 1

haut

2)- Écriture générale :

-  z = a + i . b

-  les nombres a et b sont des nombres réels.

haut

3)- Écriture trigonométrique :

-  z = ρ . (cos θ + i . sin θ)

-  La grandeur ρ : module du nombre complexe

-  La grandeur θ : argument du nombre complexe

-  Conséquences :

-  a = ρ . cos θ et b = ρ . sin θ

-  argument  

-  cosinus et sinus

-  tangente 

haut

4)- Écriture exponentielle :

-  z = ρ . e i . θ

-  Conséquences :

-  a = ρ . cos θ et b = ρ . sin θ

-  argument 

-  cosinus et sinus

-  tangente 

haut

5)- Nombres complexes conjugués :

-  Le nombre complexe conjugué, de z = a + i . b, est nombre complexe conjugué

-  De même :

-  z = ρ . (cos θ + i . sin θ) et sont des nombres complexes conjugués

-  z = ρ . e i . θ et nombre complexe conjugué sont des nombres complexes conjugués.

 

  Le complexe conjugué a même partie réelle, mais une partie imaginaire opposée.

-  Propriété :

-  propriété 

haut

6)- Les fonctions trigonométriques : cosinus et sinus.

-  À partir des notations suivantes :

-  z = ρ . (cos θ + i . sin θ) et z = ρ . e i . θ

-  On tire :

-  ei . θ = cos θ + i . sin θ  et  e – i . θ = cos θi . sin θ

-  On en déduit que :

-  cosinus 

- sinus  

haut

II- Utilisation pour la résolution d’une équation différentielle.

 

1)- Équation différentielle d’un circuit (R, L, C).

 

Oscillations libres dans un circuit (R, L, C).

 

-  Montage :

circuit RLC 

Premier temps :

on charge

le condensateur

en basculant le

commutateur sur

la position1.

 circuit RLC

Deuxième temps :

au temps t = 0,

on bascule le

commutateur sur

la position 2

 

-  On utilise l’additivité des tensions :

- additivité des tensions  

-  On pose : R = R’ + r et on ordonne :

-  équation différentielle 

-  Durant les oscillations libres amorties, la charge q du condensateur obéit à l’équation différentielle :

-  équation différentielle 

-  Formulation générale :

-  équation différentielle 

-  On pose : expression des constantes

-   

-  Le terme λ est lié à l’amortissement du système.

-  Le terme ω02 est lié à la pulsation propre du système :

-  On obtient l’équation générale suivante :

-  équation différentielle 

-  On retrouve cette forme d’équation différentielle aussi bien en mécanique qu’en électricité.

haut

2)- Amortissement nul :

-  On se place dans le cas : λ = 0

-  On obtient l’équation différentielle suivante :

-  équation différentielle :

-  On recherche une solution sous la forme suivante :

-  x = A . e α . t

-  On tire, l’expression de la dérivée première :

- dérivée première  

-  Et de la dérivée seconde :

-  dérivée seconde 

-  L’équation suivante doit être vérifiée ceci quel que soit x ( ∀ x)

-  équation 

- équation  

-  La solution générale est une combinaison linéaire du type :

-  solution générale 

-  On fixe les conditions initiales suivantes :

Au temps t = 0 s

x = xm

 

 

 condition initiale

 

-  On en déduit les relations suivantes :

-  solution 

-  solution 

-  On en déduit l’expression de x en fonction du temps :

-  expression de x 

 

  Autre méthode : 

-  La solution générale est de la forme suivante :

-  x = A . (cos (ω0 . t) + i . sin (ω0 . t)) + B . (cos (ω0 . t) + i . sin (ω0 . t))

-  (A + B) . cos (ω0 . t) + i . sin (ω0 . t) + i . sin (ω0 . t). (A B)

-  Comme x est une réel :

-  (A + B) € R et  (AB) est un imaginaire pur.

-  Les grandeurs A et B sont des complexes conjugués :

A = a + i . b

 

A = ρ . e i . φ

 

=>

 

B = ai . b

 

B = ρ . e i . φ

-  Avec : argument

-  Expression de la solution générale :

-  x = ρ . e i . φ . e i . ω0 . t + ρ . e i . φ . e i . ω0 . t

-  solution générale    

 

haut

3)- L’amortissement n’est pas nul :

-  On se place dans le cas : λ ≠ 0

-  On obtient l’équation différentielle suivante :

-  équation différentielle :

-  On recherche une solution sous la forme suivante :

-  x = A . e α . t

-  On tire, l’expression de la dérivée première :

- dérivée première  

-  Et de la dérivée seconde :

- dérivée seconde  

-  L’équation suivante doit être vérifiée ceci quel que soit x :

-  vérification 

-  En conséquence :

-  relation 

-  On obtient une équation du second degré en α :

-  On calcule de discriminant réduit :

-  Δ’ = λ2ω02

haut

a)-  1ier cas : Δ’ > 0 : Régime apériodique. (λ > ω0)

-  λ2 > ω02

-  On est dans le cas où l’amortissement est grand.

-  On pose : λ2ω02 = ω2

-  L’équation admet deux solutions :

-  α = – λ + ω et α’’ = – λω

-  La solution générale est une combinaison linéaire du type :

-  solution 

-  Les grandeurs A et B sont liées aux conditions initiales :

-  On choisit comme conditions initiales :

Au temps t = 0 s

x = xm

 

 

 condition initiale

 

-  On en déduit les relations suivantes :

-  relation 

-  Détermination de  :

- détermination des constantes  

- solution  

-  Il faut exprimer les grandeurs A et B en fonction des caractéristiques du système λ, ω et xm.

-  Remarque : ne pas oublier que λ2ω02 = ω2.

- expressions  

-  On obtient la solution générale suivante :

-  solution générale 

-  On peut l’écrire sous la forme suivante :

-  solution générale avec λ > ω0

-  L’amplitude du système décroit au cours du temps sans oscillations.

 

haut

b)-  2ième cas : Δ’ > 0 : λ2 < ω02 : Régime pseudo-périodique (λ < ω0)

-  λ2ω02 < 0 => ω02λ2 >0

-  On est dans le cas où l’amortissement est faible.

-  Posons : ω2 = ω02λ2

-  amortissement faible 

-  L’équation donne deux solutions imaginaires :

-  α = – λ + i . ω et α’’ = – λ – i . ω

-  La solution générale est une combinaison linéaire du type :

- solution générale  

-  Les grandeurs A et B sont liées aux conditions initiales :

-  On choisit comme conditions initiales :

Au temps t = 0 s

x = xm

 

 

 condition initiale

 

-  On en déduit les relations suivantes :

- relation  

-  Détermination de   :

- relation  

- relation  

-  Il faut exprimer les grandeurs A et B en fonction des caractéristiques du système λ, ω et xm.

-  Remarque : ne pas oublier que ω2 = ω02λ2.

-  expression des constantes 

-  Solution générale :

- solution générale  

- solution générale  avec λ < ω0

-  L’amplitude du système décroit au cours du temps et on observe des oscillations.

-  On peut écrire x sous deux autres formes :

- solution générale  

- solution générale  

-  Les grandeurs xm, φ et ϕ sont liées aux conditions initiales.

-  La grandeur xm représente l’amplitude du système.

-  Les grandeurs φ et ϕ représentent la phase à l’instant initial.

 

  Remarque :

-  Si l’amortissement λ est très faible, alors ω ≈ ω0

-  La grandeur ω représente la pseudo-pulsation.

-  On observe un régime périodique amortie de pseudo-période ω.

c)-  3ième cas : Δ’ > 0 : Régime critique.

-  α = – λ

-  La solution générale peut se mettre sous la forme suivante :

-   

-  Expression de la dérivée première :

- dérivée première  

-  Expression de la dérivée seconde :

-  dérivée seconde 

-  L’équation générale est la suivante :

- équation différentielle  

-  On remplace expression par leurs expressions respectives dans l’équation générale :

-  relation 

-  On tire :

- relation  

-  Cette équation est vérifiée, si et seulement si :

-  expression 

-  Les constantes A et B dépendent des conditions initiales :

-  On choisit comme conditions initiales :

Au temps t = 0 s

x = xm

 

 

condition initiale 

 

-  On en déduit les relations suivantes :

- relation  

-  Au temps t = 0 s, x (0) = xm.

-  x (0) = xm = A

- expression des constantes  

-  La fonction de x est la suivante :

-  expression de x 

-  Expression de la dérivée première :

-  dérivée première 

-  Le système regagne sa position d’équilibre le plus rapidement possible.

-  C’est l’amortissement critique.

haut

III- Visualisation des différents régimes :

-  Visualisation avec le tableur Excel :

tableur Excel

Simulation avec Excel : Oscillations libres amorties u, i,  

- Influence de la valeur de R, résistance du circuit.

-  Régime apériodique : l’amortissement est grand, R > RC (résistance critique) : On choisit : R = 350 Ω

 amortissement grand

-  Régime pseudo-périodique :

 amortissement faible

-  Si l’amortissement est faible ( R = 1 Ω), la valeur de la pseudo-pulsation est proche de la période propre.

-  ω ≈ ω0

-  Si l’amortissement est nul ( R = 0 Ω) , on observe des oscillations libres :

 amortissemnt nul

-  Régime critique : R = RC (résistance critique)

 régime critique

 haut

Animation : https://phyanim.sciences.univ-nantes.fr/Meca/Oscillateurs/Oscillat1_FJ.php

 

  Exemple de l’oscillateur mécanique horizontal :

Oscillateur mécanique horizontal : Le pendule élastique

-  Schéma :

Osillateur mécanique amorti (Exercice)

oscillateur mécanique horizontal

ou

oscillateur mécanique horizontal 

 

Vidéo :

 oscillateur mécanique horizontal

 

-  Régime pseudo-périodique :

Amination :

régime pseudo-périodique

 

-  Régime apériodique :

 Régime apériodique

-  Régime critique :

Régime critique 

Les phénomènes oscillants

 

haut