La réfraction de la lumière : Correction. |
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- SI : rayon incident et IR rayon réfracté. - I : le point d’incidence. - NI : normale à la surface de séparation. - Le plan d’incidence : - On appelle plan d’incidence, le plan qui contient : - Le rayon incident (SI) et - La normale ( IR) au point d’incidence I. |
- Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence. |
- Tableau de mesures :
Tableau : année scolaire 2006 - 2007
i1 |
i2 |
sin
i1 |
sin
i2 |
0 |
0 |
0,000 |
0,000 |
10 |
6,5 |
0,174 |
0,113 |
15 |
10 |
0,259 |
0,174 |
20 |
13 |
0,342 |
0,225 |
25 |
16 |
0,423 |
0,276 |
30 |
19,5 |
0,500 |
0,334 |
35 |
22,5 |
0,574 |
0,383 |
40 |
25 |
0,643 |
0,423 |
45 |
28 |
0,707 |
0,469 |
50 |
30,5 |
0,766 |
0,508 |
60 |
35 |
0,866 |
0,574 |
70 |
39 |
0,940 |
0,629 |
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III-
Exploitation
des mesures.
1)-
Hypothèses.
Depuis L’Antiquité, de nombreux savants se sont penchés sur le phénomène de réfraction.
Ils ont cherché à établir la loi physique reliant les angles
i1
et i2.
a)- Pour
Ptolémée (Grec 200 ans AV JC) :
- Soient
i1
et
i’1
deux angles d’incidence et, i2
et i’2,
les angles de réfraction correspondants.
- Si i1 > i’1 alors i2 > i’2 .
- On peut affirmer que lorsque l'angle d'incidence augmente,
l'angle de réfraction augmente aussi (voir le tableau de valeurs)
- Cette hypothèse est vérifiée.
b)-
Pour
Grosseteste (Anglais 12
ième – 13
ième
siècle).
-
- Exemple
:
- L'angle de réfraction n'est pas toujours égal à la moitié de l'angle d'incidence.
- On peut affirmer que cette hypothèse est fausse.
c)- Pour
Kepler (Allemand 15
ième – 16
ième
siècle).
- i2 = k . i1
- Si on prend les couples :
i1
° |
0,0 |
10,0 |
15,0 |
20,0 |
25,0 |
30,0 |
35,0 |
40,0 |
45,0 |
50,0 |
60,0 |
70,0 |
i2 ° |
0,0 |
6,5 |
10 |
13 |
16 |
19,5 |
22,5 |
25 |
28 |
30,5 |
35 |
39,0 |
k
= i2 / i1 |
? |
0,65 |
0,67 |
0,65 |
0,64 |
0,65 |
0,64 |
0,63 |
0,642 |
0,61 |
0,59 |
0,56 |
- On peut tracer le graphe : i2 = f (i1)
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- Cette hypothèse est quasiment vérifiée pour les petits angles.
- Elle n'est plus valable lorsque la valeur de l'angle d'incidence devient trop grande.
- Les points s'écartent de la droite pour les angles d'incidence supérieurs à 35 °.
- Cette hypothèse est fausse.
d)-
Pour
Descartes (Français) et
Snell
(Hollandais) (16 ième – 17
ième siècle).
- L’angle de réfraction i2 est généralement différent de l’angle d’incidence i1. - Lorsque l’on trace sin i1= f (sin i2), la courbe obtenue est une droite qui passe par l’origine. - En conséquence : sin i1= k . sin i2 |
-
-
- En conséquence : k’ ≈ k.
- Pour tirer une conclusion, il faut faire une étude plus fine.
- On fait un traitement statistique des mesures effectuées.
- Cette étude est faite avec un tableur (Excel).
2)-
Questions.
a)- Tester la
validité des hypothèses précédentes à l’aide de quelques valeurs du
tableau.
b)- Graphe sin i1 = f (sin i 2)
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- Le traitement statistique à l'aide du tableur permet de dire que le modèle choisi est adapté à l'étude.
- Le coefficient de détermination R2 ≈ 0,9998 ≈ 1,0.
- La concordance est bonne entre le modèle choisi et la série de mesures effectuées.
- On peut tirer la conclusion suivante : sin i1 = k sin i2 avec k ≈ 1,5
- Calculer le
coefficient directeur k de la droite
moyenne. Donner son unité.
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- étude à partir du graphique tracé : on trace la droite moyenne et on détermine la valeur du coefficient directeur a.
- On obtient une droite qui passe quasiment par l’origine : le coefficient directeur a = k.
-
- Relation : sin i1 = k sin i2 avec k ≈ 1,5
- Loi de la réfraction :
- L’angle de réfraction i2 est généralement différent de l’angle d’incidence i1.
- Lorsque l’on trace sin i1= f (sin i2), la courbe obtenue est une droite qui passe par l’origine.
- En conséquence :
sin i1 = k . sin i2
- Ceci constitue la deuxième loi de Descartes.
- Additif :
- Pour une radiation donnée, un milieu transparent homogène est caractérisé par un indice de réfraction n.
- Relation :
n = |
c |
|
|
v |
n est un nombre qui n’a pas d’unité et n ≥ 1 |
n indice de réfraction |
c vitesse de la lumière dans le vide (m / s) |
v vitesse de la lumière dans le milieu considéré (m / s) |
- Remarque :
comme
c
≥
v alors
n ≥
1.
- Retour sur la relation précédente : sin i1 = k . sin i2
- Question : que représente la grandeur k ?
- Le rayon lumineux passe du milieu 1 d’indice n1 au milieu 2 d’indice n2.
- Le coefficient k représente le quotient de l’indice de réfraction du milieu 2 et de l’indice de réfraction du milieu 1.
- On écrit :
k = |
n 1 |
|
|
||
n 2 |
- La deuxième loi de Descartes s’écrit : n1 . sin i1 = n2 . sin i2 (1).