La réfraction de la lumière. Enoncé. |
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1)-
Dispositif expérimental.
Il
comprend : une source lumineuse, un disque qui permet la mesure des différents
angles, un demi-disque en Plexiglas.
- Faire le schéma du dispositif expérimental.
2)-
Mesures.
- On fait varier
l’angle d’incidence i1
en tournant le disque et pour chaque valeur de
i2, on note les valeurs, de l’angle de réflexion r
de l’angle de réfraction
i2.
Reproduire
et compléter le tableau suivant :
Animation
CabriJava pour réaliser les mesures.
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0 |
5,0 |
10 |
15 |
20 |
25 |
30 |
35 |
40 |
i2
en
° |
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sin
i1
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sin
i2
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45 |
50 |
55 |
60 |
65 |
70 |
75 |
80 |
85 |
90 |
i2
en
° |
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sin
i1
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sin
i2
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III-
Exploitation
des mesures.
1)-
Hypothèses.
Depuis l’Antiquité, de nombreux savants se sont penchés sur le phénomène de réfraction.
Ils
ont cherché à établir la loi physique reliant les angles i1
et i2.
a)- Pour
Ptolémée (Grec 200 ans
AV JC) :
- Soient
i1 et
i'1 deux angles d’incidence
et, i2 et
i'2 les angles de réfraction correspondants.
- Si
i1 >
i'1
alors
i2 >
i’2
.
b)- Pour
Grosseteste (Anglais 12
ième – 13
ième siècle).
-
c)- Pour
Kepler (Allemand 15
ième
– 16 ième siècle).
- i1 = k . i2
d)- Pour Descartes (Français) et Snell (Hollandais) (16 ième – 17 ième siècle).
- sin
i1 =
k . sin i2
2)- Questions.
a)- Tester la validité des hypothèses précédentes à l’aide de quelques valeurs
du tableau.
b)- Graphe :
sin i1 =
k . sin i2.
Tracer la courbe
sin i1 = k . sin i2.
- Calculer
le coefficient directeur
k de la droite moyenne. Donner
son unité.
- En
déduire la relation liant sin i1 et
sin i2.
- Conclusions :
Donner la loi de la réfraction.
3)-
Interprétation.
L’indice
de réfraction n :
par définition, l’indice de réfraction n d’un milieu transparent et homogène est égal au quotient de la vitesse de la lumière c dans le vide
par la vitesse v de la lumière dans le milieu
considéré. |
- Relation :
n = |
c
|
: n est un nombre qui n’a pas d’unité et n ≥ 1 |
|
||
v
|
- Remarque :
nvide
≈ nair
≈ 1,0
- Le coefficient k est égal au quotient de n2, indice de réfraction du milieu 2 (le Plexiglas) par n1, indice de réfraction du milieu 1 (l’air).
- En conséquence :
k = |
n1 |
|
|
||
n2 |
En déduire la valeur du coefficient de réfraction du Plexiglas.
Le Plexiglas
est-il plus réfringent que l’air ?
IV- Application 1.
(Si le temps le permet).
1)-
Passage du milieu 1 (l’air) au milieu 2 (le Plexiglas).
- Remarque :
le milieu 1 (l’air) est moins réfringent que le milieu 2 (le Plexiglas).
Comparer les valeurs de i1
et
i2 lorsque la lumière passe du milieu 1 (l’air) au milieu
2 (le Plexiglas).
- Quelle
est la valeur prise par i2
lorsque
i1=
90 ° ?
2)-
Passage du milieu 1 (le Plexiglas) au milieu 2 (l’air).
- Il
suffit pour passer du milieu 1 (le Plexiglas) au milieu 2 (l’air) de tourner le
demi-disque de Plexiglas de 180°.
- Ainsi,
le rayon lumineux traverse d’abord le milieu 1 (le Plexiglas) puis le milieu 2
(l’air).
- Remarque :
le milieu 1 (le Plexiglas) est plus réfringent que le milieu 2 (l’air).
Comparer les valeurs de
i1 et
i2 lorsque la lumière passe du milieu 2 (le Plexiglas)
au milieu 1 (l’air).
- Que
se passe-t-il lorsque l’angle
i2 devient trop grand ?
- En déduire la valeur limite ilim qui permet la réflexion totale du rayon lumineux.
a)- L’indice de
réfraction :
par définition, l’indice de réfraction n d’un milieu transparent et homogène est égal au quotient de la vitesse de la lumière c dans le vide
par la vitesse v de la lumière dans le milieu considéré.
|
- Relation :
n = |
c |
: n est un nombre qui n’a pas d’unité et n ≥ 1 |
|
||
v |
- Remarque :
nvide
≈
nair
≈
1,0
- Le coefficient k est égal au quotient de n2, indice de réfraction du milieu 2 (le Plexiglas) par n1, indice de réfraction du milieu 1 (l’air).
- En conséquence :
k = |
n1 |
|
|
||
n2 |
En
déduire la valeur du coefficient de réfraction du Plexiglas.
- Le Plexiglas est-il
plus réfringent que l’air ?