Chap. N° 09 |
Temps et évolution chimique : cinétique et catalyse. Exercices. |
|
I-
Exercice 8 page 244 : Analyser des facteurs
cinétiques.
La réaction des ions
peroxodisulfate
S2O82–
(aq) avec les ions iodure
I–
(aq) a pour équation :
S2O82–
(aq)
+
2
I– →
I2
(aq) +
2
SO42– (aq) Au fur et à mesure que la
réaction se produit, on détermine, par titrage, la
quantité de diiode
n (I2)
produite pendant des durées
Δti
identiques.
Cette manipulation est réalisée
avec deux mélanges initiaux (I)
et (II)
identiques, l’un pris à 20 ° C et l’autre à 35 ° C. Les résultats expérimentaux
sont rassemblés dans le tableau ci-dessous :
1)- Montrer que les résultats obtenus pour le mélange (I) (ou le mélange(II)) mettent en évidence le
rôle de la concentration des réactifs sur la
rapidité d’évolution du système. 2)-
Justifier que les résultats de ces deux expériences
permettent d’analyser le rôle de la température sur
la cinétique de la réaction. |
1)-
Influence de la concentration des réactifs.
- Étude de l’expérience
(I) : - Au cours de l’avancement de la réaction, la quantité de matière de diiode,
donc la concentration de diiode diminue
ainsi que la rapidité d’évolution de la réaction.
- Il disparaît plus de
diiode pendant la durée Δt1 que
pendant la durée Δt2 et que
pendant la durée Δt3. 2)-
Influence de la température.
- Lorsque la
température augmente, la rapidité d’évolution de la
réaction augmente.
- Ainsi pour une même
durée Δt1, il disparaît plus de
diiode à la température de 35 ° C qu’à celle de 20 °
C. |
II-
Exercice 9 page 244 : Repérer des facteurs
cinétiques.
L’eau de Javel est une solution aqueuse de chlorure de sodium {Na+ (aq) + Cl– (aq)} et d’hypochlorite de sodium {Na+
(aq) + ClO–
(aq)}. Les propriétés désinfectantes
de l’eau de Javel sont dues à l’ion hypochlorite
ClO–
(aq). La concentration d’une eau de
Javel est définie par le degré chlorométrique
(°Chl) :
-
Plus le degré
chlorométrique est élevé, plus la concentration en
ions hypochlorite est grande.
-
Les ions hypochlorite
réagissent en présence d’eau en milieu basique selon
l’équation : 2
ClO–
(aq) →
O2
(g) +
2
Cl–
(aq) Le graphique représente
l’évolution du degré chlorométrique en fonction du
temps : 1)-
Facteurs cinétiques : a)- Un facteur cinétique est mis
en évidence : lequel ? b)-
La recommandation : « À
conserver au frais » vous semble-t-elle justifiée ? 2)- Aucun délai d’utilisation ne figure sur les flacons d’eau de Javel (12 ° Chl) contrairement aux berlingots (48 ° Chl). Justifier la différence. Quel
facteur cinétique est alors mis en évidence ? 3)-
Autres facteurs cinétiques : a)-
L’eau de Javel est
commercialisée dans des récipients opaques.
Pourquoi ? b)-
Quel facteur cinétique est
mis en évidence ? c)- Quelle recommandation
mentionnée sur l’étiquette est en accord avec cette
observation ? |
1)-
Facteurs cinétiques : a)- Facteur cinétique mis en évidence :
- La courbe donnée
représente les variations du degré chlorométrique en
fonction du temps.
- La réaction qui se
produit est la suivante : 2
ClO– (aq)
→
O2
(g) +
2
Cl–
(aq)
- Le degré
chlorométrique est lié à la concentration en ion
hypochlorite ClO– (aq).
- En conséquence, on
remarque que la concentration en ion hypochlorite
diminue au cours du temps. - On s’aperçoit que pour une même durée (exemple : t1 = 8 semaines), la concentration en ion hypochlorite est
d’autant plus petite que la température est
élevée.
- C1
> C2 > C3.
- Le facteur cinétique
mis en évidence est la température. b)-
La recommandation : « À
conserver au frais » : - La recommandation est justifiée car plus la température est élevée,
plus
la concentration en ion hypochlorite (agent actif de
l’eau de Javel) diminue rapidement. 2)-
Facteur cinétique mis en évidence :
- Eau de Javel (12 °
Chl) et berlingots (48 ° Chl) :
- Pour les berlingots,
la concentration des ions hypochlorite est
multipliée par 4. - Comme la rapidité d’évolution d’une réaction dépend de la concentration des réactifs,
l’eau de Javel à (12 °
Chl) évolue moins vite que les berlingots à (48
° Chl).
- Le facteur cinétique
mis en évidence est la concentration des réactifs. 3)-
Autres facteurs cinétiques : a)-
Récipients opaques :
- Pour accélérer
certaines réactions, on peut utiliser l’énergie
lumineuse.
- L’éclairement d’un
milieu réactionnel avec une radiation de longueur
d’onde appropriée peut accélérer une réaction
chimique.
- Les récipients
opaques permettent d’éviter que la réaction soit
accélérée par la présence de radiations UV. b)-
Facteur cinétique mis en
évidence :
- Le facteur cinétique
mis en évidence est l’éclairement. c)-
Recommandation mentionnée
sur l’étiquette :
- La recommandation :
« À conserver à l’abri de la lumière » est
accord avec cette observation. |
III-
Exercice 12 page 245 : Repérer des catalyseurs.
- Chauffé en présence
de cuivre solide Cu (s), l’éthanol C2H5OH
(g) produit de l’éthanal CH3–CHO
(g) et du dihydrogène H2 (g).
- Chauffé en présence
d’alumine Al2O3
(s), l’éthanol C2H5OH
(g) produit de l’éthène C2H4 (g) et de l’eau H2O (g).
- Chauffé en solution
homogène en présence d’acide sulfurique concentré
H2SO4 (ℓ),
l’éthanol C2H5OH
(ℓ) produit de l’éthoxyéthane ou éther (C2H5)2O
(ℓ) et de l’eau H2O (ℓ). 1)-
Écrire les équations des trois réactions chimiques
mises en jeu. En déduire le rôle du cuivre, de
l’alumine et de l’acide sulfurique. 2)- Caractériser
ces trois types de catalyse en utilisant les
adjectifs homogène et hétérogène. 3)-
Quelle propriété des catalyseurs ces trois réactions
réalisées à partir d’un même réactif
illustrent-elles ? |
1)- Équations des trois réactions chimiques mises en jeu. Rôle du cuivre, de l’alumine et de l’acide
sulfurique et le type de catalyse.
- Le cuivre, l’alumine et l’acide sulfurique favorisent les réactions, mais n’apparaissent pas dans le bilan des réactions :
- Ce sont des catalyseurs. 2)-
Types de catalyse.
- Voir au-dessus. 3)-
Propriété des catalyseurs mise en évidence. - Un catalyseur est sélectif si, à partir d’un système initial susceptible d’évoluer selon plusieurs réactions spontanées,
il accélère préférentiellement l’une
d’elles.
- Un catalyseur est
spécifique à une réaction chimique. |
IV-
Exercice 14 page 245 : Déterminer une durée de
réaction et un temps de demi-réaction.
Le document ci-dessous donne l’évolution en fonction du temps des concentrations d’ions fer II Fe2+ (aq) et argent
I Ag+
(aq) au cours de la réaction d’équation :
2
Ag+
(aq) +
Fe
(s) →
Fe2+
(aq) +
2 Ag
(s) Le métal fer est en excès. 1)-
Déterminer la durée de la réaction, tf. 2)- La comparer au temps de demi-réaction, t1/2 . |
1)- Durée de la réaction, tf .
- La durée d’une
réaction chimique est le temps tf
nécessaire à la consommation totale du réactif
limitant.
- Pour t = tf,
l’avancement x atteint la valeur maximale
xmax.
-
Exploitation
graphique :
- tf
≈ 70 min 2)-
Temps de demi-réaction, t1/2.
- Le temps de
demi-réaction, noté
t1/2, est la durée nécessaire
à la disparition de la moitié du réactif limitant.
- Pour t =
t1/2, l’avancement, noté
x1/2, a atteint la moitié de
sa valeur maximale xmax.
- t1/2 ≈
10 min
- tf
≈ 7
t1/2 |
V-
Exercice 15 page 246 : De la concentration au
temps de demi-réaction.
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la concentration des ions permanganate MnO4– (aq) lors de la
réaction de ces ions avec l’acide oxalique
H2C2O4
(aq). L’équation de la réaction
s’écrit : 2
MnO4–
(aq) +
5 H2C2O4
(aq) +
6 H+
(aq) →
2 Mn2+
(aq) +
10 CO2
(aq) +
8 H2O
(ℓ)
1)- Proposer une méthode physique permettant de suivre l’évolution de cette réaction sachant que la coloration violette de la solution est due aux ions
permanganate MnO4–
(aq). 2)-
Tracer le graphique [MnO4–
(aq)] = f (t).
3)-
Les durées particulières : a)- En déduire la durée de la
réaction, tf et le temps de
demi-réaction, t1/2. b)- Les comparer. |
1)-
Méthode physique permettant de suivre l’évolution de
cette réaction : - Comme la seule espèce colorée présente dans la solution est l’ion permanganate MnO4– (aq),
on peut utiliser la mesure de l’absorbance du
mélange réactionnel ou la spectrophotométrie. 2)-
Graphique [MnO4– (aq)]
= f (t).
3)-
Les durées particulières : a)-
Durée de la réaction, tf
et temps de demi-réaction, t1/2.
- Le réactif limitant
est l’ion permanganate : il disparaît totalement en
fin de réaction.
- Par exploitation
graphique, on trouve :
- La durée d’une
réaction chimique est le temps tf
nécessaire à la consommation totale du réactif
limitant.
- tf
≈ 180 s
- t1/2 ≈ 69 s b)-
Comparaison.
- tf
≈ 2,6 tf - L’expérience montre qu’un système siège d’une réaction caractérisée par le temps de réaction t 1/2
cesse pratiquement
d’évoluer au bout d’une durée de l’ordre de quelques
t 1/2 (4 à 7 suivant la
précision recherchée).
- Pour cette réaction
ce n’est pas le cas car cette réaction est
autocatalysée.
- Cette réaction est
catalysée par les ions Mn2+ (aq)
qui sont à la fois le catalyseur et un produit de la
réaction.
- Une réaction est
autocatalysée lorsque l’un des produits de la
réaction est un catalyseur de cette réaction.
- Remarque : en toute
rigueur, le terme autocatalyse est un terme impropre
car le catalyseur apparaît dans le bilan de la
réaction.
- Lors d’une
autocatalyse, deux facteurs agissent en sens inverse
sur la cinétique de la réaction :
- L’augmentation de la
concentration du produit catalyseur qui accélère la
réaction.
- La diminution de la
concentration des réactifs qui ralentit la réaction.
- Au début, la réaction
s’accélère car l’effet catalytique est important et
il y a beaucoup de réactifs.
- Puis la vitesse
diminue à cause de la diminution de la concentration
des réactifs. |
VI-
Exercice 17 page 246 : Utilisation de la
volumétrie.
On étudie
l’évolution temporelle de la décomposition du
peroxyde d’hydrogène
H2O2
en eau et dioxygène, en présence d’un catalyseur. À l’instant
t = 0 s,
la concentration en
H2O2
est égale à 0,100 mol . L–1. La température du système est maintenue constante pendant la durée de l’expérience. On mesure le volume
V (t)
de dioxygène dégagé, sous une pression constante
égale à 101,3 kPa. Pour un volume Vs = 20,0 mL, on obtient les résultats suivants :
1)-
Écrire l’équation de la réaction de décomposition du
peroxyde d’hydrogène avec les nombres
stœchiométriques entiers les plus petits possibles. 2)- a)- Établir le tableau d’avancement de la réaction, puis déterminer l’avancement x (t) de la réaction aux divers instants considérés dans le tableau
ci-dessus. b)-
Montrer que n (H2O2)
(t) = n (H2O2)
(0) – 2 x (t) 3)- Tracer sur papier millimétré, ou à l’aide d’un tableur, le graphique n (H2O2) (t) = f (t) et en déduire le
temps de demi-réaction t1/2.
- Donnée : Dans les
conditions de l’expérience, une mole de gaz occupe
un volume Vm = 24,0 L. |
1)- Équation de la réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène avec les nombres stœchiométriques entiers les plus petits possibles.
2)- a)-
Tableau d’avancement de la
réaction.
- Tableau
d’avancement :
- Quantité de matière
d’eau oxygénée à l’instant initial :
- n0
= C . VS = n (H2O2)
(0)
- n0
≈ 0,100
× 20
× 10–3
- n0
≈ 2,0
× 10–3 mol
- n0
≈ 2,0 mmol
- Tableau des valeurs :
- Pour remplir la
colonne x du tableau, on utilise le
fait que :
-
- Graphique : x
= f (t) : b)-
Relation :
- D’après le
tableau d’avancement et en utilisant les notations
de l’énoncé :
- n = n0
– 2 x
- n (H2O2)
(t) = n (H2O2)
(0) – 2 x (t) 3)-
Graphique n (H2O2)
(t) = f (t) et temps de
demi-réaction t1/2.
- Par exploitation
graphique :
- Le réactif limitant
est le peroxyde d’hydrogène (le seul réactif de la
réaction) :
- Le temps de
demi-réaction, noté
t1/2, est la durée nécessaire
à la disparition de la moitié du réactif limitant.
- t1/2 ≈ 11,5 min.
- À partir de la
courbe : x = f (t) :
- Pour t =
t1/2, l’avancement, noté
x1/2, a atteint la moitié de
sa valeur maximale xmax.
- xmax
≈ 1,0 mmol |
VII-
Exercice 18 page 247-247 : Exploitation de
l’avancement.
À 25 ° C, une
solution contenant des ions peroxodisulfate
S2O82–
(aq) et des ions iodure
I–
(aq) évolue lentement. Le tableau ci-après traduit l’évolution d’un système contenant initialement 10,0 mmol de peroxodisulfate d’ammonium et 50,0 mmol d’iodure de potassium.
1)- Écrire, avec les nombres stœchiométriques entiers les plus petits possibles, l’équation de la réaction sachant qu’elle fournit du diiode I2
(aq) et des ions sulfate SO42–
(aq). 2)-
Proposer une méthode physique permettant de suivre
l’évolution du système. 3)- a)-
Établir le tableau
d’avancement. b)- Exprimer l’avancement x (t) en fonction de n (S2O82-) et de n0(S2O82-),
puis compléter le tableau précédent après l’avoir
recopié. c)- Tracer sur papier millimétré, ou à l’aide d’un tableur, le graphe x = f (t) et en déduire le temps de
demi-réaction t1/2 après avoir
rappelé sa définition. |
1)-
Équation de la réaction.
2)- Méthode physique permettant de suivre l’évolution du système. - Comme la seule espèce colorée présente dans la solution est le diiode I2 (aq),
on peut
utiliser la mesure de l’absorbance du mélange
réactionnel ou la spectrophotométrie.
- Méthode physique :
spectrophotométrie. 3)- a)-
Tableau d’avancement.
b)-
Expression
l’avancement x (t) en fonction de
n
(S2O82-)
et de n0
(S2O82-),
puis tableau complété.
- D’après le tableau
d’avancement de la réaction :
- n (S2O82–)
= n0 (S2O82–)
– x
- Tableau :
c)-
Graphe x = f (t)
et temps de demi-réaction t1/2.
- Valeur de xmax
et réactif limitant :
- Hypothèse 1 :
On suppose que le réactif limitant est l’ion
peroxodisulfate :
- On trouve xmax1
:
- 10 – xmax1
= 0 =>
xmax1 = 10 mmol.
- Hypothèse 2 :
On suppose que le réactif limitant est l’ion
iodure :
- On trouve xmax2
:
- 50 –
2 xmax2
= 0 =>
xmax2
= 25 mmol
- L’avancement maximal xmax
est égal à la plus petite des deux valeurs
trouvées :
- xmax
= xmax1 = 10 mmol < 25mmol = xmax2
-
Le réactif limitant
de la réaction est l’ion peroxodisulfate S2O82–
(aq).
- Par exploitation
graphique, le temps de demi-réaction :
- t1/2 ≈ 23,5 min. |
VIII-
Exercice 25 page 250 : Suivi par spectrométrie.
Les ions iodure
I– (aq)
réagissent avec les ions peroxodisulfate
S2O82–
(aq) selon la réaction :
À l’instant t = 0 s, on réalise un mélange réactionnel S à partir d’un volume V1 = 10,0 mL de solution aqueuse d'iodure de potassium {K+ (aq) + I– (aq)}, de concentration molaire C1 = 5,0 × 10–1 mol . L–1 et d’un volume V2 = 10 mL de la solution aqueuse de peroxodisulfate de sodium {2 Na+ (aq) + S2O82– (aq)},
de concentration molaire
C2
= 5,0
× 10–3 mol . L–1. On étudie par
spectrophotométrie, la formation, au cours du temps,
du diiode, seule espèce colorée. Les résultats des mesures
d’absorbance en fonction du temps sont rassemblés
dans le tableau ci-dessous :
1)- La mesure de l’absorbance A de solutions aqueuses de diiode de différentes concentrations molaires C montre que l’absorbance A est proportionnelle à la concentration C. On
détermine le coefficient de proportionnalité k
à partir du couple de valeurs C = 5,0
× 10–3 mol . L–1 et
A = 1,60. a)- Pourquoi dit-on que la solution étudiée suit la loi de Beer-Lambert ?b)- Déterminer la valeur de k en précisant son unité.c)- Montrer que, pour le mélange réactionnel S réalisé au début de l’étude, la quantité de matière dediiode formé à l’instant t
s’exprime sous la forme : d)-
Calculer la quantité de
matière (en μmol) de diiode formé à chaque instant
t et compléter le tableau ci-dessus après
l’avoir recopié. 2)-
On note x (t) l’avancement de la
réaction à l’instant t. a)-
Relier n (I2)
(t) et x (t). b)-
Tracer, sur papier
millimétré ou à l’aide d’un tableur, le graphique
x (t) = f (t). c)-
Définir le temps de
demi-réaction t1/2. Le déterminer
graphiquement et le comparer à la durée de la
réaction tf. |
1)-
Absorbance de la solution. a)- Loi de Beer-Lambert.- On peut lire dans l’énoncé :
« La mesure de l’absorbance A de
solutions aqueuses de diiode de différentes
concentrations molaires C montre que
l’absorbance A est proportionnelle à la
concentration C ».
- La solution suit bien
la loi de Beer-Lambert
- D’après la loi de
Beer-Lambert, l’absorbance A d’une solution
est proportionnelle à la concentration C de
l’espèce colorée (pour les solutions diluées).
- A = k .
C b)-
Valeur de k et unité.
- c)-
Relation donnant la quantité
de matière de diiode n (I2)
:
-
- La grandeur V
représente le volume de la solution : V =
V1 + V2
-
- En utilisant la
notation de l’énoncé : - d)-
Quantité de matière (en
μmol) de diiode formé à chaque instant t et
tableau complété.
2)-
On note x (t) l’avancement de la
réaction à l’instant t. a)-
Relation entre n (I2)
(t) et x (t).
- D’après le tableau
d’avancement de la réaction :
- n (I2)
(t) = x (t) b)-
Graphique x (t)
= f (t). c)-
Temps de demi-réaction t1/2
et durée de la réaction tf.
- Le temps de
demi-réaction, noté
t1/2, est la durée nécessaire
à la disparition de la moitié du réactif limitant.
- Pour t =
t1/2, l’avancement, noté
x1/2, a atteint la moitié de
sa valeur maximale xmax.
-
- Temps de
demi-réaction
- t1/2 ≈ 8,5 min
- Durée de la réaction
tf
- tf
≈ 60 min
- Comparaison :
- tf
≈ 7
t1/2 |
IX-
Exercice 26 page 251 : Saponification d’un
ester : suivi par conductimétrie.
À un instant choisi comme date t = 0 s, on introduit de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher contenant une solution de soude. On obtient un volume V = 100,0 mL de solution, où les concentrations de l’ester, des ions Na+ (aq)
et des ions
HO–
(aq) valent
C0 = 1,00
× 10–2 mol . L–1. La température est maintenue à 30 ° C. On plonge dans le mélange la sonde d’un
conductimètre qui mesure, à chaque instant
t, la
conductivité
σ de la solution. Le tableau ci-dessous regroupe
quelques valeurs :
1)- Soit x (t) l’avancement de la réaction à l’instant t. Etablir le tableau d’avancement de la réaction en s’intéressant aux instants t = 0 s et t∞. Dans ce tableau, t∞ correspond à
un instant de date très grande où la transformation
est supposée terminée. 2)- La conductivité σ (en S . m–1) de la solution s’exprime en fonction des conductivités molaires ioniques des ions λi (en S . m2 . mol–1) et leurs concentrations Ci (en mol . m3) par la relation :
- σ = λ1
. C1 + λ2 . C2
+ … + λn .
Cn
- Les ions spectateurs
contribuent à la conduction du courant électrique. a)-
Quelles sont les espèces
chimiques responsables du caractère conducteur de la
solution ? b)-
En analysant la nature des
espèces consommées et formées, justifier que la
conductivité diminue. 3)- a)-
Exprimer σ (t),
valeur de la conductivité de la solution à l’instant
t en fonction de C0, V,
x (t) et des conductivités molaires
ioniques. b)-
Les expressions de σ0
et σ∞ valeurs de la conductivité
de la solution à l’instant t = 0 s et au bout
d’une durée très grande sont :
- σ0
= [λ (Na+) + λ (HO–)]
. C0 et σ∞ = = [λ
(Na+) + λ (CH3CO2–)]
. C0
- Justifier ces
expressions. c)-
Montrer que l’avancement
x (t) peut s’écrire : 4)- À l’aide de cette relation, calculer les valeurs de l’avancement x (t) à chaque instant. Tracer le graphique représentant l’évolution de
l’avancement x (t) en fonction du
temps. a)-
Calculer l’avancement
maximal. b)-
Définir le temps de
demi-réaction. Trouver sa valeur à l’aide du
graphique.
- Données :
- Conductivité molaires
ioniques λi (en S . m2
. mol–1) :
- Ion Na+
(aq) : 5,0
× 10–3 ; Ion HO–
(aq) : 2,0
× 10–2
- Ion CH3CO2–
(aq) : 4,1
× 10–3 |
1)- Tableau d’avancement de la réaction.
- On est en présence
d’un mélange équimolaire.
- On est en présence
d’un mélange stœchiométrique. 2)-
Conductivité de la solution : a)-
Ions responsables de la
conductivité de la solution.
- Les ions hydroxyde
HO– (aq) ; - Les ions sodium Na+ (aq) (ils ne participent pas à la réaction de saponification,
mais ils sont présents dans la
solution et participent à la conduction de la
solution)
- Les ions éthanoate
CH3CO2–
(aq). b)-
Justification de la
diminution de la conductivité de la solution.
- Au cours de la
réaction de saponification,
-
La concentration des
ions sodium Na+ (aq) ne varie pas.
Elle reste constante. - La concentration des ions hydroxyde HO– (aq) diminue.
- Les ions hydroxyde disparaissent au cours de la
réaction. - La concentration des ions éthanoate CH3CO2– (aq) augmente.
- Les ions éthanoate CH3CO2–
(aq) se forment au cours de la réaction.
-
λ (HO–)
> λ (CH3CO2–) - Comme la conductivité molaire ionique des ions hydroxyde est supérieure à la conductivité molaire ionique des ions éthanoate,
la conductivité de la solution diminue au cours du
temps. 3)- a)-
Expression de la
conductivité de la solution :
- On utilise le fait
que : σ = λ1 . C1
+ λ2 . C2 + … +
λn . Cn
- b)-
Expressions de σ0
et σ∞ :
- On utilise le tableau
d’avancement de la réaction :
- Au temps t = 0
s, x = 0 mmol :
-
- Au temps t∞
= 0, x∞ = C0 . V
= 1,00 mmol
- c)-
Expression de l’avancement à
chaque instant x (t).
-
-
Pour faire apparaître
σ∞, on ajoute et on retranche λ
(Na+) dans l’expression (2) : - 4)-
Calcul de l’avancement à chaque instant. Tracé du
graphe x = f (t)
- Tableau de valeurs :
- σ0
= [λ (Na+) + λ (HO–)]
. C0
- σ0
≈ (5,0
× 10–3 + 2,0
× 10–2)
× 1,00
× 10–2
× 103
- σ0
≈ 0,250 S . m–1
- σ∞
= = [λ (Na+) + λ (CH3CO2–)]
. C0
- σ∞
≈ (5,0
× 10–3 + 4,1
× 10–3)
× 1,00
× 10–2
× 103
-
σ∞
≈ 0,091 S . m–1
- C’est résultats sont
en accord avec les valeurs du tableau.
- Graphe : a)-
Avancement maximal :
- x∞ = xmax
= C0 . V ≈ 1,00 mmol b)-
Temps de demi-réaction :
- Le temps de
demi-réaction, noté
t1/2, est la durée nécessaire
à la disparition de la moitié du réactif limitant.
- Pour t =
t1/2, l’avancement, noté
x1/2, a atteint la moitié de
sa valeur maximale xmax. -
- Temps de
demi-réaction par exploitation graphique :
- t1/2 ≈ 16 min |
|