Les signaux périodiques en médecine. Exercices. |
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Mots clés : Cours de physique seconde Signaux périodiques, période, fréquence, électrocardiogramme, ECG, échographie, phénomène périodique, période, fréquence, tension maximale, tension minimale,mesure de la vitesse du son, Uultrasons, sons, ondes électromagnétiques, rayons X, ... |
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I-
Exercice 4 : Test d’effort.
II- Exercice 5 :
Période et fréquence.
III- Exercice
9 : Propagation des ultrasons.
IV- Exercice
13 : La sonnerie secrète des jeunes. |
Énoncé : Lors d’un test
d’effort, on a relevé les pulsations cardiaques d’un cœur durant 3
phases différentes : Au repos avant
l’effort (phase A), pendant l’effort (phase B) ; en période de
récupération (phase C). Ces
enregistrements sont représentés sur le document ci-dessous avec les
mêmes échelles sur les deux axes.
1)-
Classer par ordre de fréquence
cardiaque croissante les trois phases du test à l’effort (A,
B et
C). 2)-
Attribuer chaque enregistrement à
une phase de test en justifiant la réponse. |
1)-
Classement par ordre de fréquence
cardiaque croissante les trois phases du test à l’effort (A,
B et
C) :
-
Fréquence cardiaque la plus faible : Phase
A
-
Fréquence cardiaque intermédiaire : Phase
C
-
Fréquence cardiaque la plus élevée : Phase
B.
-
Phase
A <
Phase C <
Phase B 2)-
Attribution des enregistrements : - Remarque :
- Plus la fréquence cardiaque augmente et plus les pics se
rapprochent. - Phase A : - Elle correspond à l’enregistrement 1. Le patient est au repos.
- En conséquence sa
fréquence cardiaque est la plus faible et sa période la plus grande
(environ 4 divisions). - Phase B : - Elle correspond à l’enregistrement 3. - Le patient produit un effort physique.
- En conséquence sa fréquence cardiaque est la plus
élevée et sa période la plus faible (environ 3 divisions). - Phase C : - Elle correspond à l’enregistrement 2. - Le patient récupère de l’effort physique.
- En conséquence sa fréquence cardiaque est
intermédiaire ainsi que sa période (environ 2 divisions). |
On a représenté
sur le document ci-dessous le signal électrique correspondant à une
onde ultrasonore. Les fréquences
des ondes ultrasonores utilisées en échographie sont comprises entre
2 MHz et 13 MHz.
1)-
Quelle est la période
T de cette onde
ultrasonore ? 2)-
Calculer la valeur sa fréquence
f. 3)-
La fréquence
f appartient-elle au
domaine de fréquences utilisées en échographie ? |
1)-
Période
T de cette onde
ultrasonore
-
La
lecture graphique donne : T ≈ 250 ns 2)-
Valeur sa fréquence
f.
-
3)- La fréquence f appartient au domaine de fréquences utilisées en échographie :
2 MHz < f <
13 MHz. |
Lors d’une séance de travaux pratiques, Claire et Rémi doivent réaliser la mesure de la vitesse des ultrasons dans l’air. Ils disposent d’un
émetteur et d’un récepteur à ultrasons ainsi que d’un système
d’acquisition. 1)-
Schématiser le dispositif
expérimental permettant cette mesure. 2)-
Indiquer sur quelles voies doivent être branchés l’émetteur et le récepteur pour obtenir
l’enregistrement ci-dessous.
3)-
Mesurer le décalage temporel
Δt
entre l’émission et la réception du signal. 4)- À quelle distance d sont situés l’émetteur du récepteur sachant que, dans ce cas, la valeur de la
vitesse de propagation des ultrasons dans l’air est v = 250 m / s ? 5)-
Quelles différences Claire et Rémi
auraient-ils observées s’ils avaient réalisé cette expérience : a)-
Dans l’eau ? b)-
Dans le
vide ? |
1)-
Schéma du montage :
2)-
Les Branchements :
-
L’émetteur E est branché sur la voie YA.
-
Le
récepteur R est branché sur la voie YB.
-
Car
l’émission précède la réception. 3)-
Décalage temporel
Δt
entre l’émission et la réception du signal :
-
Le
décalage temporel est d’environ 4 divisions :
-
Δt
≈ 4,0
× 250
× 10
– 6
s
-
Δt
≈ 1,0
× 10
– 3
s 4)-
Distance
d sont situés
l’émetteur du récepteur :
-
d
= v . Δt
-
d
= 350
× 1,0
× 10
– 3
-
d
≈ 0,35 m 5)-
Les différences :
a)- Dans l’eau : - Les ultrasons se déplacent plus vite dans l’eau que dans l’air (environ 1500 m / s). - En conséquence, le décalage temporel est plus
petit dans l’eau que dans l’air. b)- Dans le vide : - Les ultrasons ne se propagent pas dans le vide. - On n’observe
aucun signal au niveau du récepteur. |
Les courbes
ci-dessous représentent l’évolution de la sensibilité de l’oreille
humaine en fonction de l’âge. L’ordonnée est la « perte d’audition ». Cette grandeur s’exprime en décibel (dB) ;
elle est égale à zéro pour une oreille « normale ». 1)-
Différences : a)-
L’écart
d’audition entre les jeunes et les personnes plus âgées est-il plus
important pour les grandes ou pour les petites fréquences ? b)-
Pour les
sons de quelles fréquences, une personne de 60 ans a-t-elle perdu
plus de 20 dB d’audition ? 2)- Un lycéen a téléchargé sur son téléphone portable une sonnerie « spécial jeunes ». Le signal
électrique correspondant est représenté ci-dessous. a)-
Quelle est
la période du son correspondant ? b)-
Ce son
est-il entendu par un jeune de 20 ans à l’oreille « normale » ? c)-
Pourquoi
cette sonnerie est-elle appelée « sonnerie secrète des jeunes » ? |
1)-
Différences : a)-
L’écart
d’audition entre les jeunes et les personnes plus âgées est le plus
important pour les hautes fréquences. b)-
Par lecture
graphique, une personne de 60 ans a perdu plus de 20 dB pour les
sons de fréquences supérieures à 200 Hz. 2)-
Sonnerie jeune : a)-
Période du
signal :
- Exploitation de l’oscillogramme :
- 3
T ≈ 200 μs
- T
≈ 67 μs b)-
Son et jeune
de 20 ans.
- Fréquence du signal :
-
- Ce son est entendu par un jeune de 20 ans qui a une oreille normale car in n’a pas perdu d’audition.
- Sa perte auditive est nulle. c)- On remarque que pour f ≈ 15 kHz, la perte auditive est supérieure à 15 dB pour une personne de 40 ans, elle est supérieure à 20 dB pour une personne de 50 ans et
supérieure à 40 dB pour une personne de 60 ans.
-
Comme
la perte auditive est importante, les personnes âgées n’entendent
pas ce type de sonnerie. |
Cet exercice est proposé à deux niveaux de difficulté. Dans un premier temps, essayer de résoudre l’exercice de niveau 2. En cas de difficultés,
passer au niveau 1. On propose de
retrouver la valeur de la vitesse des ondes sonores dans l’air à
l’aide du dispositif opératoire du document suivant.
Les deux micros sont séparés d’une distance d = 1,0 m et sont reliés au système d’acquisition d’un ordinateur. On obtient l’acquisition ci-dessous. 1)-
Quelle est la durée de parcours du
son dans l’air ? 2)-
Calculer la valeur de la vitesse du
son dans l’air. 1)-
Exploitation de l’oscillogramme : a)-
À quoi
correspondent les dates t1
et t2
sur l’enregistrement ? b)-
Expliquer
pourquoi la durée de parcours de l’onde sonore entre les deux micros
se calcule à l’aide de l’expression (t2
– t1) ? c)-
Quelle est
la valeur de la durée de ce parcours ? 2)-
Valeur de la vitesse du son dans
l’air. a)-
Quelle est
la distance parcourue par le son entre
t1 et
t2 ? b)-
Convertir la
durée de parcours et la distance parcourue dans les unités du
système international. c)-
Quelle est
la relation entre la distance parcourue, la durée du parcours et la
valeur de la vitesse du son ? d)-
En déduire
la valeur de la vitesse du son dans l’air lors de l’expérience |
1)-
Durée de parcours du son dans
l’air :
-
Δt
= (t2 – t1)
-
Δt
≈ 5,6 – 2,7
-
Δt
≈ 2,9 ms = 2,9
× 10
– 3
s 2)-
Valeur de la vitesse du son dans
l’air :
-
1)-
Exploitation de l’oscillogramme : a)- La date
t1 est la
date à laquelle le son arrive au micro 1 et la date
t2, celle
où il arrive au micro 2. b)- L’onde émise par le clap se propage dans l’air, elle arrive au micro 1 à la date t1 et au micro 2 à la date t2. L’intervalle de temps (t2 – t1) correspond à la durée de propagation de l’onde du micro 1 au micro 2. Pendant
cette durée, le son parcourt la distance
d. c)-
Durée du
parcours :
-
Δt
= (t2 – t1)
-
Δt
≈ 5,6 – 2,7
-
Δt
≈ 2,9 ms 2)-
Valeur de la vitesse du son dans
l’air : a)-
Pendant la
durée Δt
= (t2
– t1),
le son parcourt la distance
d. b)-
Dans le
système international :
-
Δt
≈ 2,9 ms = 2,9
× 10
– 3
s
-
d
= 1,0 m c)-
Relation :
d =
v .
Δt d)-
Valeur de la
vitesse du son dans l’air pour l’expérience :
-
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François ARAGO
en 1822, détermine la valeur de la vitesse du son entre le donjon de
la tour de Montlhéry et l’observatoire de Villejuif. Un coup de canon tiré en haut de la tour, de nuit, était entendu à Villejuif distant de 18,612 km. ARAGO mesure une durée de 54,6 s séparant la
lueur du canon (instant où le coup de canon est donné) du son
entendu. 1)-
Quelle est la relation entre la
vitesse du son, la distance parcourue par le son et la durée
nécessaire pour la parcourir ? 2)-
Calculer la valeur de la vitesse du
son à partir des mesures d’ARAGO. 3)-
Pour faire la lumière : a)-
Quelle
propriété de la lumière est implicitement utilisée pour répondre à
la question ? b)-
Montrer par
un calcul que la durée de propagation de la lumière est négligeable
lors de cette expérience. |
1)-
Relation entre la vitesse du son, la
distance parcourue par le son et la durée nécessaire pour la
parcourir :
-
d
= v . Δt 2)-
Valeur de la vitesse du son à partir
des mesures d’ARAGO.
-
3)-
Pour faire la lumière :
a)- Lors du calcul précédent, on considéré que la propagation de la lumière est instantanée. On néglige la durée de propagation de la lumière devant
celle du son. b)-
Durée de
propagation de la lumière :
-
-
En
conséquence, l’approximation précédente est correcte :
-
Δt’
<< Δt.
-
Avec
la précision sur le temps, on peut négliger la durée de propagation
de la lumière devant celle du son. |
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