Mouvement dans un champ uniforme |
|
|
QCM N° 12
Mouvement dans un
champ uniforme.
Pour chaque
question, indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s). |
|||||
|
Énoncé |
A |
B |
C |
R |
1 |
L’énergie cinétique
EC
d’un corps de
masse m se
déplaçant
à la vitesse v : |
Est
proportionnelle
à la vitesse
v
du corps |
Est
proportionnelle
à la masse
m
du corps |
Dépend du
référentiel
d’étude |
BC |
2 |
L’énergie
cinétique
EC
d’un corps de
masse m =
400 g se
déplaçant à une
vitesse de norme
v =
10,0 m . s–1 vaut : |
EC
= 20,0 kJ |
EC
= 20,0 J |
EC
= 259 J |
B |
3 |
L’énergie
potentielle
de pesanteur EPP
d’un corps de
masse
m
se situant à l’altitude
y
dans le champ de
pesanteur de
norme g
a pour
expression : |
EPP = m
. g . y |
EPP = m
. g |
EPP = ½
m . y2 |
A |
4 |
L’énergie
mécanique
Em
d’un corps : |
Est la somme
de son énergie
cinétique EC
et de son
énergie
potentielle
de pesanteur
EPP |
Est constante
si le corps
ne subit
que son
poids |
Ne peut
jamais être
négative |
AB |
5 |
Le vecteur
vitesse
est : |
La dérivée
par rapport
au temps t
du vecteur
accélération
|
La dérivée
par rapport
au temps t
du vecteur
position
|
Toujours
tangent à
la trajectoire
au point
considéré |
BC |
6 |
Les coordonnées
du vecteur
vitesse
sont :
|
|
|
|
A |
7 |
Le vecteur
accélération
est :
|
La dérivée
par rapport
au temps t
du vecteur
position |
La dérivée
par rapport
au temps t
du vecteur
vitesse |
Toujours
tangent à
la trajectoire
au point
considéré. |
B |
8 |
Si un système se
déplace du point
A
au point B
en subissant
une force
constante
,
alors le travail
de la force sur le trajet
noté
est égal :
|
Au produit
entre le
vecteur
et le vecteur
déplacement
: |
Au produit : |
Au produit : |
AB |
9 |
D’après le
théorème
de l’énergie
cinétique,
la variation de
l’énergie
cinétique d’un
système
en translation
entre un
point A et
un point B : |
Est égale à
la somme
des travaux
des forces
appliquées
au système |
Peut être
calculée
uniquement
si le système
ne subit que
le poids |
Ne peut
pas être
négative, car
l’énergie
cinétique est
une grandeur
positive |
A |
10 |
Une force, qui
s’applique à un
système,
peut être
conservative
si et seulement
si : |
Son travail
ne dépend
pas du
chemin suivi |
Elle est
constante
tout au
long du trajet |
Elle est
orientée
dans le
sens du
mouvement |
A |
11 |
D’après le
théorème
de l’énergie
mécanique,
si le système ne
subit
qu’une force
conservative
alors son énergie
mécanique : |
Est constante
au cours du
mouvement |
Ne peut
que
diminuer |
Est nulle
à tout
moment |
A |
12 |
Un système se
déplace
d’un point A
à un point
B
(situé en contrebas
du point A).
Il ne subit
que son poids
(qui est
une force
conservative). |
L’énergie
mécanique
en A
est égale
à l’énergie
mécanique
en B |
L’énergie
mécanique
en A est
nécessairement
plus faible
que celle
en B
(Em
(A) < Em (B)
car le système
descend |
Le théorème
de l’énergie
mécanique
implique que :
EC
(B) =
EPP (A)
+ EC
(B)
– EPP (B) |
AC |
13 |
La deuxième loi
de
Newton ne
s’applique
que si : |
Le référentiel
est qualifié
de galiléen. |
Les forces qui
s’appliquent
ont une somme
vectorielle nulle |
Le système
ne subit
que son
poids |
A |
14 |
D’après la
deuxième loi de Newton, un corps de masse m subissant un ensemble
de
forces
accélération : |
Égale à la
somme des
forces
appliquées |
Inversement
proportionnelle
à sa masse m,
pour un même
ensemble de
forces |
Telle que |
AC |
QCM réalisé avec le logiciel Questy
Pour s’auto-évaluer
Énergie cinétique d’un système :
-
L’énergie cinétique
est l’énergie que possède un solide du fait de son mouvement.
-
Elle dépend de la
vitesse et de la masse du solide.
-
Pour un solide animé
d’un mouvement de translation, tous les points du solide ont à chaque instant la
même vitesse que le centre d’inertie du solide :
-
L’énergie cinétique
EC
d’un système en mouvement de translation est égale au demi-produit de la masse
m
du solide par le carré de la vitesse
v2
du système.
-
On écrit :
Relation |
Unités |
|
EC
en joule (J) |
m
en kilogramme (kg) |
|
v
en mètre par seconde m . s–1 |
-
L’énergie cinétique
caractérise un système en mouvement.
-
Elle est
-
Proportionnelle à la
masse m du
solide
-
Proportionnelle au carré de la vitesse
v
du système.
-
Elle dépend du
référentiel d’étude.
Calcul de la valeur de l’énergie cinétique d’un corps :
-
-
Les
unités :
Unités |
EC
en joule (J) |
m
en kilogramme (kg) |
v
en mètre par seconde m . s–1 |
Chap N°
14 (Classe de première) : Aspects
énergétiques des phénomènes mécaniques
Énergie potentielle de pesanteur :
-
On peut en déduire
l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur d’un système
S de masse m
situé à l’altitude y :
-
EPp
= m .
g . y
EPp
= m . g . y |
EPp :
énergie potentielle en joule (J) |
m
: masse du système en kilogramme (kg) |
|
y
: altitude du système en mètre (m) |
|
g
facteur d’attraction terrestre :
g
= 9,81 N . kg–1 ou
g = |
-
Il existe une origine des altitudes
choisie comme référence :
-
De façon générale, on choisit l’origine
des altitudes qui simplifie les calculs.
-
À l’altitude
y = 0 m , EP
= 0 J.
-
L’axe
Oy est orienté vers le haut.
-
L’énergie potentielle est définie à une
constante additive près.
-
La différence d’énergie potentielle ne
dépend pas du choix de l’origine.
-
Pour les exercices, on choisit
l’origine la plus commode, celle qui simplifie les calculs.
-
L’énergie potentielle de
pesanteur d’un système de masse m
est l’énergie qu’il possède du fait de son interaction avec la Terre.
-
La valeur de cette énergie dépend de la
position du système par rapport à la Terre.
Énergie mécanique d’un système.
-
L’énergie mécanique
Em
d’un système S de masse
m est égale à la somme de son
énergie cinétique EC
et de son énergie potentielle EP.
-
Em
= EC
+ EPp
-
L’énergie mécanique
Em
d’un système S de masse
m dépend de la valeur de la
vitesse v du système et de sa
position dans le référentiel d’étude.
-
-
La variation de
l’énergie mécanique d’un système S
en mouvement d’une position A
à une position B est égale à
la somme des travaux des forces non conservatives
appliquées
au système S.
-
-
Le poids, étant est une
force conservative, on lui associe une énergie potentielle de pesanteur
EPp.
-
Si un système est soumis à son poids et
à d’autres forces dont le travail est nul au cours du mouvement, alors l’énergie
mécanique de ce système est constante.
Chap N° 11 Mouvement et deuxième
loi de Newton
Vecteur position, vecteur vitesse, vecteur
accélération :
Vecteur
position |
Vecteur
vitesse |
Vecteur
accélération |
|
|
|
Le vecteur vitesse :
- Caractéristiques du vecteur vitesse.
- Origine
: position occupée par le point mobile à l'instant
considéré
t.
- Direction
: tangente à la trajectoire au point considéré.
- Sens
: celui du mouvement à cet instant.
- Valeur
: celle de la vitesse instantanée à cet instant.
Définition :
|
Ou plus simplement |
|
Valeur en mètre (m) |
dt |
Valeur en seconde (s) |
|
Valeur en mètre par seconde (m . s–1) |
►
Représentation du vecteur vitesse.
-
Le vecteur vitesse est tangent à la
trajectoire au point considéré.
Les coordonnées du vecteur vitesse :
-
Pour connaître les coordonnées du
vecteur vitesse, on dérive le vecteur position par rapport au temps :
|
|
Valeur du vecteur vitesse : |
Vecteur
vitesse |
|
Le vecteur accélération :
-
Dans un référentiel
R donné, le vecteur
accélération
d’un
point M à l’instant
t, est égal à la dérivée , par
rapport au temps, du vecteur vitesse
à
cet instant :
|
Ou plus simplement |
|
Valeur en mètre (m . s–1) |
dt |
Valeur en seconde (s) |
|
Valeur en
mètre par seconde au carré (m . s–2) |
Vecteur accélération |
|
-
Le vecteur accélération traduit les variations du vecteur vitesse.
Coordonnées du vecteur accélération.
-
Pour connaître les coordonnées du
vecteur accélération, on dérive le vecteur vitesse par rapport au temps :
|
|
Valeur du
vecteur accélération : |
Chap N°
14 (Classe de première) : Aspects
énergétiques des phénomènes mécaniques
Travail d’une force constante :
-
Le travail d’une force constante
dont
le point d’application M se
déplace de la position A à la
position B sur le segment
[AB]
est égal au produit scalaire du vecteur force
par
le vecteur déplacement
. On note :
Relation |
|
Unités |
|
en
joule (J) |
|
F
valeur de la force en newton
(N) |
|
AB
longueur du
déplacement en mètre (m) |
|
α
angle (rad ou °) entre les vecteurs
et
cos
α
: sans unité |
-
Schéma :
-
Application :
Calcul du travail d’une force
le long du trajet
ℓ.
-
Premier chemin :
-
Calculer le travail de la force
-
Sachant
que : F
= 10,0 N,
ℓ
=
-
- Deuxième chemin :
-
Le travail d’une force
constante, lors du déplacement de son point d’application
M entre A
et B ne dépend pas du chemin
suivi entre A et
B.
-
On est en présence d’une
force conservative.
-
Forces
conservatives.
-
Une force appliquée à un
système S est conservative si
son travail ne dépend pas du chemin suivi.
-
Son travail dépend seulement de la
position de départ et de la position d’arrivée.
-
Elle ne dépend pas de la trajectoire
suivie entre les positions de départ et d’arrivée.
Théorème de l’énergie cinétique :
- La variation de l’énergie cinétique d’un système S en mouvement, d’une position A à une position B, est égale à la somme des travaux de toutes les forces appliquées au
système
S
entre A
et B :
|
-
Les unités :
|
Variation de l’énergie cinétique en joule (J) |
ECA et ECB |
Énergie cinétique en joule (J) |
m |
La masse en
kilogramme (kg) |
v |
La vitesse en
mètre par seconde (m . s–1) |
|
Travail de la force
en joule (J) |
F |
Valeur de la
force en newton (N) |
AB |
Longueur du
déplacement en mètre (m) |
cos α |
α
angle (rad ou °) entre les vecteurs
et
cos
α
: sans unité |
-
Le travail des forces
appliquées au système S peut
faire varier l’énergie cinétique du système.
-
On dit que le travail mécanique est un
mode de transfert de l’énergie.
-
Si
-
Si la somme des travaux des forces
appliquées au système est positive, son énergie cinétique augmente et la vitesse
du système augmente.
-
Si
-
Si la somme des travaux des forces
appliquées au système est négative, son énergie cinétique diminue et la vitesse
du système diminue.
Forces conservatives :
-
Une force appliquée à un
système S est conservative si
son travail ne dépend pas du chemin suivi.
-
Son travail dépend seulement de la
position de départ et de la position d’arrivée.
-
Elle ne dépend pas de la trajectoire
suivie entre les positions de départ et d’arrivée.
-
Exemple : travail du poids
-
Ainsi, le poids
est une force
conservative.
-
Expression du travail du poids :
-
-
Le travail du poids
pour
un déplacement du point A au
point B dépend :
-
de l’altitude
zA de
l’altitude du point de départ A
-
et de celle de
l’altitude zB
du point d’arrivée B.
-
Le poids, étant est une
force conservative, on lui associe une énergie potentielle de pesanteur
EP.
-
On considère le système
S, de masse
m qui se déplace du point
A au point B.
-
Représentation schématique :
-
Expression de la variation de l’énergie
potentielle de pesanteur :
-
-
D’autre part, on connaît l’expression
du travail du poids lors de ce déplacement :
-
-
On en déduit la relation suivante :
-
-
-
Il découle de cette expression :
-
EPB =
m .
g . zB
et EPA =
m .
g . zA
-
On peut en déduire
l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur d’un système
S de masse m
situé à l’altitude z :
-
EP
= m .
g . z
EP
= m . g . z |
EP :
énergie potentielle en joule (J) |
m
: masse du système en kilogramme (kg) |
|
z
: altitude du système en mètre (m) |
|
g
facteur d’attraction terrestre :
g
= 9,81 N . kg–1 ou
g = |
Théorème de l’énergie mécanique :
-
La variation de
l’énergie mécanique d’un système S
en mouvement d’une position A
à une position B est égale à
la somme des travaux des forces non conservatives
appliquées
au système S.
-
-
Si un système est soumis à son poids et
à d’autres forces dont le travail est nul au cours du mouvement, alors l’énergie
mécanique de ce système est constante.
Travail d’une force conservative :
-
Si un système est soumis à son poids et
à d’autres forces dont le travail est nul au cours du mouvement, alors l’énergie
mécanique de ce système est constante.
-
Em
= EC
+ EPP =
cte
-
ΔEm
= ΔEC
+ ΔEPP =
0
-
ΔEC
= – ΔEPP
-
EC
(B) –
EC
(A)
= – (Epp
(B) –
EPP (A))
-
EC
(B) –
EC
(A)
= EPP (A)
– EPP (B)
-
Exemple : étude de la chute libre d’une
balle de golf :
-
Référentiel d’étude : le sol :
référentiel terrestre supposé galiléen.
-
Le système d’étude
S : la bille d’acier.
-
Bilan des forces : Le poids
(chute
libre)
-
Schéma de la situation :
Deuxième loi de Newton et référentiel galiléen :
-
Un référentiel dans lequel, le centre
d’inertie d’un solide, soumis à des forces qui se compensent, est animé d’un
mouvement rectiligne uniforme est dit galiléen.
-
Un référentiel galiléen est un
référentiel dans lequel le centre d’inertie d’un solide, soumis à des forces qui
se compensent, a un mouvement rectiligne uniforme.
-
Un référentiel galiléen est un
référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.
- Tout référentiel, animé d’un
mouvement rectiligne uniforme par rapport à un référentiel galiléen, est
galiléen.
-
Si l’expérience est
suffisamment courte, on peut considérer que le référentiel terrestre est
galiléen avec une bonne approximation (précision de l’ordre de 10−2
à 10−3)
-
Les lois de Newton ne
s’appliquent que si le référentiel utilisé est galiléen.
Deuxième loi de Newton :
Dans un référentiel galiléen, la
somme des forces de
masse m et de centre de masse G, est égal au produit de sa masse m
par le vecteur accélération |
|
Valeur des forces F en newton
(N) |
Valeur de la masse m en
kilogramme (kg) |
|
Valeur de l’accélération aG
en mètre par seconde au carré (m . s–2) |
-
Autre écriture :
-
-
L’accélération est inversement
proportionnelle à la masse m
du système.
|