DS. N° 11

Description d'un fluide au repos.

Cours.


 
 
logo

 

DS N° 01 (30 min) : La manœuvre de Valsalva
 
DS N° 02 (30 min): Le parachute de palier 


 

La manœuvre de Valsalva :

 

Lorsqu’on s’immerge, la pression de l’eau au niveau de l’oreille externe augmente.

Elle devient supérieure à la pression de de l’air dans l’oreille moyenne égale à la pression atmosphérique.

Le tympan se déforme ce qui provoque une douleur vive.

Pour pallier ce phénomène, il existe la manœuvre de VALSALVA.

Elle consiste à souffler par le nez tout en le pinçant et en maintenant la bouche fermée.

La trompe d’Eustache s’ouvre et de l’air entre dans l’oreille moyenne.

Les pressions entre les oreilles externe et moyenne s’équilibrent.

 oreille

Les coordonnées verticales des positions sont repérées sur un axe Oz orienté vers le haut et dont l’origine est la surface de l’eau.

1.  Un plongeur s’immerge en position B et se stabilise à une profondeur de 10 m.

Calculer la pression PB à la position B en utilisant la loi fondamentale de la statique des fluides :

-  PBPA = ρ . g (zAzB)

2.  Calculer la valeur F de la force pressante exercée par l’eau sur le tympan du plongeur dont la surface  est S = 80 mm2.

3.  Représenter en indiquant l’échelle choisie la force pressante vecteur force qui s’exerce sur le tympan.

4.  On suppose que la trompe d’Eustache du plongeur ne s’ouvre pas  lors de son immersion.

a.  Calculer la valeur F’ de la force pressante exercée par l’air de l’oreille  moyenne sur le tympan avant d’effectuer la manœuvre de VALSAVA.

b.  Justifier la déformation du tympan à l’origine de la douleur.

-  Données :

-  Masse volumique de l’eau : ρeau = 1,0 × 103 kg . m–3

-  Intensité de la pesanteur : g = 9,81 N . kg–1.

-  La pression atmosphérique :  Patm = 1,013 × 105 Pa.

 

 Correction

haut

DS N° 02 (30 min): Le parachute de palier 

Un parachute de palier permet de signaler à la surface de l’eau la présence d’un groupe de plongeurs prêts à faire surface.

parachute de palier

Il existe deux types de parachutes de palier.

-  Les parachutes de palier sans soupape qui sont ouverts à une de leurs extrémités.

Ceci permet au plongeur d’y injecter de l’air. Lorsque le parachute de palier remonte, le volume d’air qu’il contient augmente.

Si ce volume est supérieur au volume maximal du parachute, une certaine quantité d’air s’évacue par l’ouverture du parachute.

 Les coordonnées verticales des positions sont repérées sur un axe Oz orienté vers le haut et dont l’origine est la surface de l’eau.

-  Les parachutes de palier avec soupape. Le principe est le même sauf que l’air injecté reste emprisonné dans le parachute de palier

tant que la pression de cet air ne dépasse pas une certaine valeur.

Si cette valeur est dépassée, la soupape s’ouvre afin de libérer une certaine quantité d’air.

-  La température de l’eau est considérée comme constante.

1.  À 8,0 m de profondeur à la position B, un plongeur injecte un volume VB = 6,2 L d’air dans le parachute de palier sans soupape

et le laisse remonter à la surface la pression de l’air dans le parachute de palier est égale à la pression de l’eau qui l’entoure.

a.  À l’aide de la loi fondamentale de la statique des fluides :

PBPA = ρ . g (zAzB), calculer la pression PB à 8,0 m de profondeur.

b.  En déduire la pression de l’air dans le parachute de palier à cette profondeur.

c.  Calculer le volume qu’occupe l’air injecté dans le parachute de palier lorsqu’il atteint la surface.

2.  Dans les mêmes conditions, le plongeur utilise un parachute de palier à soupape dont le volume peut atteindre au maximum une valeur V’ = 9,0 L.

Calculer la pression de l’air contenu dans le parachute de palier à soupape lorsque la soupape s’ouvre.

3.  Quelle est l’origine microscopique de la pression ?

-  Données :

-  Masse volumique de l’eau : ρeau = 1,0 × 103 kg . m–3

-  Intensité de la pesanteur : g = 9,81 N . kg–1.

-  La pression atmosphérique :  Patm = 1,013 × 105 Pa.

 Correction

haut

La manœuvre de Valsalva :

 

1.  Valeur de la pression PB à la position B en utilisant la loi fondamentale de la statique des fluides :

-  Schéma :

 pression et profondeur

-  PBPA = ρ . g (zAzB)

-  En sachant que pour z = 0, P0 = Patm

-  PP0 = ρ . g (0 – z)

-  PPatm  – ρ . g . z

-  Dans ce cas :

-  zB = – 10 m

-  PPatm  – ρ . g . z

-  PB =  1,013 × 105  – 1,0 × 103 × 9,81 × (– 10)

-  PB ≈ 1,99 × 105  Pa

-  PB ≈ 2,0 × 105  Pa

 

2.  Valeur F de la force pressante exercée par l’eau sur le tympan du plongeur.

-  Surface du tympan : S = 80 mm2

F = P . S

P : Pression en N . m–2 ou pascal (Pa)

S : Surface de contact en m2

F ; force pressante en newton (N)

-  F = PB . S

-  F = PB . S

-  F ≈ 2,0 × 105 × 80 × 10–6

-  F ≈ 15,9 N

-  F ≈ 16 N

3.  Représentation de la force pressante  qui s’exerce sur le tympan.

 

-  Échelle : 1 cm ↔ 4 N

-  Longueur du représentant : F = 4 cm

 schéma de l'oreille

4.  La trompe d’Eustache :

a.  Valeur F’ de la force pressante exercée par l’air de l’oreille moyenne sur le

tympan avant d’effectuer la manœuvre de VALSAVA.

-  La pression dans l’oreille moyenne :

-  P’ = Patm = 1,013 × 105 Pa

-  F’ = P’ . S

-  F’ ≈ 1,013 × 105 × 80 × 10–6

-  F’ ≈ 8,10 N

-  F’ ≈ 8,1 N

b.  La déformation du tympan à l’origine de la douleur.

-  Schéma :

 tympan

-  Le tympan est soumis aux forces  et :

-  De même direction,

-  De sens opposés

-  Avec F > F’.

-  En conséquence, le tympan se déforme sous l’effet de

   la résultante des forces et :

-   force résultante

-  Schéma :

 tympan

-  FR = FF’ = 16 – 8,1

-  FR ≈ 7,9 N

-  La déformation du tympan, due à cette force résultante, est à l’origine

   de la douleur.

haut

DS N° 02 (30 min): Le parachute de palier :

 

1.  Pression et profondeur.

a.  Pression PB à 8,0 m de profondeur :

-  Schéma :

 pression et profondeur

-  À l’aide de la loi fondamentale de la statique des fluides :

-  PBPA = ρ . g (zAzB).

-  En sachant que pour z = 0, P0 = Patm

-  PP0 = ρ . g (0 – z)

-  PPatm  – ρ . g . z

-  Dans ce cas :

-  zB = – 8,0 m

-  PPatm  – ρ . g . z

-  PB =  1,013 × 105  – 1,0 × 103 × 9,81 × (– 8,0)

-  PB ≈ 1,79 × 105  Pa

-  PB ≈ 1,8 × 105  Pa

b.  Pression de l’air dans le parachute de palier à cette profondeur.

-  La pression de l’air dans le parachute de palier est égale à la pression

   de l’eau qui l’entoure.

-  À 8,0 m de profondeur, la pression de l’eau vaut :

-  PB ≈ 1,8 × 105  Pa

-  C’est la pression de l’air dans le parachute de palier.

-  Pair ≈ 1,8 × 105  Pa

c.  Volume qu’occupe l’air injecté dans le parachute de palier lorsqu’il

atteint la surface.

-  Sous la pression PB ≈ 1,8 × 105  Pa, le volume de l’air est VB = 6,2 L

-  À la surface, la pression P0 est égale à la pression atmosphérique.

-  P0 = Patm = 1,013 × 105 Pa

-  En considérant que la température est la même et que la quantité de matière

   est identique, on peut utiliser la loi de Mariotte :

-  À température constante et pour une quantité donnée de gaz, le produit de la

   pression P par le volume V occupé par le gaz est constant :

-  P . V = k = constante.

-  On peut écrire que :

-  PB . VB = P0 . V0

-  V0 = 11 L 

2.  Pression de l’air contenu dans le parachute de palier à soupape lorsque la

soupape s’ouvre

-  Dans les mêmes conditions, le plongeur utilise un parachute de palier à

   soupape dont le volume peut atteindre au maximum une valeur V’ = 9,0 L.

-  La valeur de la pression de l’eau à 8,0 m de profondeur :

-  PB ≈ 1,8 × 105  Pa

-  Le plongeur injecte le volume VB = 6,2 L d’air.

-  À la même température et pour la même quantité de gaz,

-  Le volume occupé par le gaz est alors : V’ = 9,0 L

-  La pression prend alors la valeur P’.

-  On peut utiliser la loie de Mariotte :

-  P . V = k = constante.

-  On peut écrire que :

-  PB . VB = P’ . V’

-  P' = 1,2 E5 Pa

3.  Quelle est l’origine microscopique de la pression ?

-   Du point de vue microscopique, la pression est liée aux chocs des entités,

   ici les molécules de diazote et de dioxygène qui constituent l’air, sur les

   parois du récipient qui les contient.

-  Plus il y a de chocs et plus la pression est élevée.

-  La pression d’un gaz est la manifestation macroscopique du

   comportement microscopique des molécules (diazote et dioxygène)

   qui constituent l’air.

haut