Travail et énergie Cours. |
|
P |
Exercices : Énoncé et correction a)- Exercice
9 page 199 : Calculer le travail d’une force
constante. b)- Exercice
10 page 199 : Calculer le travail d’une force
électrostatique. c)- Exercice
12 page 199 : Identifier les différentes formes
d’énergie. d)- Exercice
13 page 199 : Utiliser les transferts d’énergie pour
calculer une vitesse. e)- Exercice
18 page 200 : Utiliser la non-conservation de
l’énergie mécanique. f)- Exercice
24 page 202 : Service au tennis. g)- Exercice
27 page 203 : Le pendule de Foucault. h)- Exercice
28 page 204 : Les dominos. |
I-
Travail d’une force constante.
1)- Notion de travail d’une force.
a)-
Caractéristiques d’une force :
-
Schéma :
-
Ressort que l’on tend à l’aide d’une ficelle.
-
La force exercée par la ficelle (L) sur le ressort
(R) peut être modélisée par un vecteur noté
.
-
Ce vecteur indique la direction et le sens de l’action
exercée par L sur
R.
-
La norme du vecteur est égale à l’intensité de la force,
la valeur de la force que l’on note :
-
Elle s’exprime en newton N
-
Pour représenter le vecteur force, une échelle est
nécessaire. Exemple :
-
Représenter la force
sachant
que FL/R = 5,0 N
-
L’origine : point d’application de la force, point où
l’on considère que la force s’exerce (ici point
A).
-
La direction et le sens sont ceux de la force (ici la
droite (AB) pour la direction et de
A vers
B
pour le sens).
-
La longueur du représentant est proportionnelle à la
valeur de la force.
-
L’unité de force est le newton (N).
-
La valeur d’une force se mesure à l’aide d’un
dynamomètre.
-
Une force qui s’exerce sur un corps peut mettre cet objet
en mouvement, modifier sa trajectoire, modifier sa vitesse.
-
L’effet d’une force sur le mouvement d’un système est
d’autant plus grand que la masse du système est faible.
c)-
Notion de travail d’une force :
-
Le travail est une grandeur algébrique qui permet
d’évaluer l’effet d’une force sur l’énergie d’un objet en
mouvement.
-
Dans la vie de tous les jours, on associe la notion de
travail à la notion d’effort.
-
Lorsque la force exercée sur un mobile a un effet sur la
valeur de la vitesse du mobile, on dit qu’elle travaille.
-
Une force travaille, si son point d’application se
déplace dans une direction qui n’est pas perpendiculaire à celle
de la force.
-
Une force ne travaille pas si :
-
Sa direction est perpendiculaire à la trajectoire de son
point d’application.
-
Son point d’application ne se déplace pas.
- Le travail constitue un mode de transfert de l’énergie.
- L’unité de travail est le joule (J).
2)- Travail d’une force constante
Travail d'une force
constante : au produit scalaire du vecteur
force par le vecteur
déplacement
. |
-
On note :
|
: Travail de la force, joule (J) |
FAB : Valeur
de la force, newton (N) |
|
AB : longueur du
déplacement, mètre (m) |
|
α : angle entre les
vecteurs |
-
Schéma :
-
Calculer le travail de la force
sachant que :
F =
10 N, ℓ =
-
-
Remarque :
-
Si le déplacement n’est pas rectiligne, la définition du
travail reste la même.
-
Cas particuliers :
α = 0 ° cos α = 1 |
|
|
La force est : Parallèle à la trajectoire
rectiligne ; Elle est dans le sens du
mouvement. Le travail est positif Le travail est moteur |
α = 90 ° cos α = 0 |
|
|
La force ne travaille pas. Le travail de la force est nul |
α = 180 ° cos α = –1 |
|
|
La force est : Parallèle à la trajectoire
rectiligne ; Elle est dans le sens inverse du mouvement. Le travail est négatif Le travail est résistant |
-
En conséquence :
-
Sur une zone étendue à quelques kilomètres, on peut
considérer le vecteur poids
est
une force constante.
-
La valeur du poids
P =
m.g.
-
La grandeur g dépend de l’altitude et de la
latitude.
-
Pour un déplacement de quelques kilomètres on peut
considérer que g = cte.
-
Exemple : Solide sur un plan incliné.
-
Considérons un mobile autoporteur de masse
m =
-
Que peut-on dire du travail de la force
, réaction du support sur
le même trajet AB ?
-
Donner l’expression du travail du poids
sur le trajet
AB.
-
Utiliser le fait que le vecteur
est une force constante.
-
En déduire l’expression du travail du poids
sur le trajet
AB en
fonction de la dénivellation h entre les positions
A
et B du mobile.
-
Le travail du poids
sur
le trajet AB est-il moteur ou résistant ?
-
On choisit un axe vertical
Oz, vertical, orienté
vers le haut et d’origine O.
-
Lorsque le mobile occupe la position
A, il a
l’altitude zA et lorsqu'il occupe la position
B, il a
l’altitude zB.
-
Exprimer le travail du poids
sur le trajet
AB en
fonction de zA et
zB. Conclusion.
-
Calculer la valeur du travail du poids
sur le trajet
AB
sachant que AB =
-
Le travail de la force
, réaction du support, sur
le même trajet AB est nul car la réaction du support est
perpendiculaire au support.
-
Les frottements sont négligeables (mobile autoporteur)
-
Expression du travail du poids
sur le trajet
AB.
-
-
On va utiliser deux propriétés du poids :
-
La direction du poids est la verticale du lieu et la
valeur du poids est constante.
-
Le poids est une force constante.
-
On choisit le chemin suivant :
AH et
HB.
-
-
Avec h =
AB . cos
α
-
Le travail du poids
sur
le trajet AB est un travail moteur :
-
-
Pour donner le travail du poids en fonction de
zA et
zB, il faut donner l’expression des vecteurs
et
en utilisant l’axe
Oz
et le vecteur unitaire
.
-
On peut écrire que :
-
(1)
-
(2)
-
En conséquence :
-
-
Conclusion :
-
Lorsque le centre de gravité
G d’un corps passe
d’un point A à un point
B, le travail du poids ne
dépend que de l’altitude zA du point de départ et de l’altitude
zB
du point d’arrivée :
-
-
Le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi.
Si
le travail d’une force est indépendant du chemin suivi,
c’est-à-dire s’il ne dépend que des positions du point de départ
A et du point d’arrivée
B, on dit que la force est
conservative.
Le
poids est une force conservative.
Une
force est conservative si le travail de cette force est
indépendant du chemin suivi, c’est-à-dire s’il ne dépend que des
positions du point de départ A et du point d’arrivée
B.
-
-
Remarques :
-
Si zA
> zB,
l’altitude du point G a diminué : le travail du poids est
moteur.
-
Si zA
< zB,
l’altitude du point G a augmenté : le travail du poids
est résistant.
-
Si zA
= zB,
l’altitude du point G n’a pas changé : le travail du
poids est nul.
-
Pour déterminer la valeur du travail du poids, on peut
utiliser la relation suivante :
-
-
Attention au signe :
-
Pour utiliser cette relation, il faut savoir si le
travail est résistant ou moteur :
-
Si le travail est moteur :
-
-
Si le travail est résistant, alors :
-
-
Valeur du travail du poids :
-
4)- Travail d’une force
électrostatique.
a)-
Expression du travail de la force électrostatique.
-
Considérons une particule de charge
q, assimilée à
un point matériel M, qui se déplace d’un point
A à
un point B dans un champ électrostatique uniforme
.
-
Dans un champ électrostatique uniforme
,
la particule M est soumise à une force
électrostatique constante :
-
-
Expression du travail de la force électrostatique
sur le trajet AB ?
-
Schéma : On considère le cas où la charge
q > 0
pour pouvoir représenter la force
.
-
Lorsque la particule, de charge
q se déplace du
point A au point
B, dans l’espace où règne le
champ électrostatique uniforme
,
le travail de la force électrostatique est donné par la
relation :
-
-
Avec ℓ =
AB . cos α
-
-
Schéma :
Par
définition, la différence de potentiel entre deux points
M
et N placés dans un champ électrostatique uniforme
est
donnée par la relation :
-
-
cette
différence de potentiel dépend : du champ électrostatique
uniforme
et des positions
des points M et
N.
c)-
Retour sur l’expression du travail de la force
électrostatique :
-
Autre expression du travail de la force électrostatique :
-
-
Une particule de charge
q, placée dans un champ
électrostatique
est
soumise à une force
.
-
Lorsque cette particule se déplace d’un point
A à
un point B, le travail de la force est donnée par la
relation :
-
-
Remarque : Cette écriture se rapproche de celle du
travail du poids sur le trajet AB :
-
-
Dans un champ électrostatique uniforme, le travail de la
force électrostatique
à laquelle
est soumise la particule ne dépend que des potentiels
électriques (liés aux positions) de son point de départ et de
son point d’arrivée.
-
La force électrique
est une
force conservative.
-
Le travail de la force électrostatique
ne dépend
pas du chemin suivi.
-
Grandeurs |
Expression |
Unité |
Travail de la force électrique |
|
joule (J) |
Force
électrostatique |
|
newton (N) |
Charge
électrique |
q |
coulomb (C) |
Champ
électrostatique uniforme |
|
V . m–1 |
Tension
électrique |
UAB |
volt (V) |
Potentiel
électrique |
VA |
volt (V) |
5)- Force non-conservative : cas des
forces de frottements.
On lance avec une vitesse
un
palet sur un sol lisse. Le palet glisse, sa vitesse diminue,
puis le palet s'arrête.
-
Que se passe-t-il ? Quelles sont les actions mécaniques
que subit le palet ?
-
Comme la vitesse du palet diminue, le palet n'est pas
pseudo isolé, il n'est pas soumis à des forces dont les effets
se compensent.
-
La réaction du support
n'est pas
perpendiculaire au support, elle s'oppose au mouvement du palet.
-
On peut décomposer cette réaction :
-
En une réaction normale
qui compense le poids
-
Et en une réaction tangentielle
, due aux forces de
frottement qui ralenti le palet.
-
Avec
-
On se limite à l’étude d’un mouvement rectiligne, sur le
trajet AB, au cours duquel l’intensité de la force de
frottement
est supposée
constante.
-
Le travail de la force est donné par définition, par la
relation :
-
-
Dans le cas présent, la force de frottement s’oppose au
déplacement du palet, elle est de sens opposée au vecteur
déplacement :
-
On dit que ce travail est résistant.
-
Le travail de la force de frottement dépend du chemin
suivi : la force de frottement est une force non conservative.
II-
Les transferts énergétiques.
1)- Forces conservatives et énergies
potentielles.
a)-
Énergie potentielle de pesanteur.
-
À toute force conservative, on associe une énergie
potentielle.
-
Dans le cas de la force de pesanteur :
-
Lorsque le centre de gravité
G d’un corps passe
d’un point A à un point
B, le travail du poids ne
dépend que de l’altitude zA du point de départ et de l’altitude
zB
du point d’arrivée :
-
-
L’axe (Oz) est un axe vertical orienté vers le
haut.
-
L’énergie potentielle de pesanteur
EPP
d’un système S de masse
m est l’énergie qu’il
possède du fait de sa position par rapport à la Terre,
c’est-à-dire du fait de son altitude.
-
Un solide de masse
m est soumis à son poids sur
la Terre.
-
L’énergie potentielle
de pesanteur d’un système
S
est l’énergie qu’il possède du fait de son interaction avec la
Terre.
-
La valeur de cette
énergie dépend de la position du système
S
par rapport à la Terre.
-
Expression :
EPP
= m .
g .
z.
EPP
= m . g . z |
EPP :
énergie potentielle de pesanteur joule (J) |
m : masse de l’objet en
kilogramme (kg). |
|
g : facteur d’attraction
terrestre : g = 9,81 N / kg ou g
= |
|
z : altitude du centre
d’inertie de l’objet en mètre (m). |
-
Remarque 1 :
-
La valeur de l’énergie potentielle de pesanteur dépend de
la valeur de z, elle dépend du choix de l’origine des
altitudes.
-
L’énergie potentielle est définie à une constante
additive près.
-
La différence d’énergie potentielle ne dépend pas du
choix de l’origine.
-
Pour les exercices, on choisit l’origine la plus commode,
celle qui simplifie les calculs.
-
-
Le travail du poids d’un système
S se déplaçant
entre deux points A et
B est égal à l’opposé de la
variation de son énergie potentielle de pesanteur entre ces deux
points.
b)-
Énergie potentielle électrique.
-
Cas de la force électrostatique :
-
-
Par analogie avec la force de pesanteur, en choisissant
une origine des potentiels, on peut définir l’énergie
potentielle électrique d’une particule de charge
q en un
point de potentiel V.
-
EPe =
q . V
EPe
= q . V |
EPe : énergie
potentielle électrique joule (J). |
q : charge électrique
coulomb (C) |
|
V : potentiel électrique
volt (V) |
-
En conséquence :
-
-
Le travail de la force électrostatique exercée sur un
système se déplaçant d’un point A à un point
B est
égal à l’opposé de la variation de son énergie potentielle
électrique entre ces deux points.
-
La variation d’énergie potentielle d’un système se
déplaçant d’un point A à un point
B est égale à
l’opposé du travail effectué par les forces conservatives de
somme
qui s’exercent sur
ce système :
-
2)- Conservation de l’énergie
mécanique.
a)-
Expression de l’énergie mécanique d’un système
S :
► Énergie potentielle de pesanteur :
-
On choisit de façon arbitraire :
EPP (O)
= 0
-
Le solide S de masse
m, à l’altitude
zA
possède l’énergie potentielle de pesanteur :
-
EPP
(A) =
m .
g
. zA
► Énergie cinétique :
L’énergie
cinétique EC d’un solide en mouvement de
translation est égale au demi-produit de la masse
m du
solide par le carré de la vitesse v2
du
solide.
-
On écrit :
-
-
Unités :
EC en joule
(J) |
m en kilogramme (kg) |
v en mètre / seconde (m
/ s) |
-
L’énergie cinétique caractérise un solide en mouvement.
-
Elle est :
-
Proportionnelle à la masse
m du solide
-
Proportionnelle au carré de la vitesse
v du
solide.
-
Elle dépend du référentiel d’étude.
-
C’est une grandeur supérieure ou égale à zéro.
► Énergie mécanique d’un solide.
L’énergie
mécanique d’un solide est la somme de son énergie cinétique et
de son énergie potentielle.
-
Relation :
-
Em = EC
+ EP.
-
Unité : joule (J)
b)-
Étude énergétique de la chute libre.
Expérience :
-
On filme, à l’aide d’une WebCam, la chute d’une balle de
golf de masse m = 44 g.
-
Tableau de valeurs et pointages :
-
On réalise les pointages à l’aide du logiciel
AVIMECA
2.7.
|
|
-
Les propriétés du clip sont les suivantes :
-
Pour connaître la valeur de la vitesse à chaque instant à
l’aide du tableur, on calcule la vitesse moyenne pendant un
intervalle de temps très court (ici 80 ms) encadrant l’instant
considéré :
-
On utilise la colonne
E pour l’étude de la vitesse
da bille.
-
On prend modèle sur les autres colonnes pour la mise en
forme.
- La vitesse initiale (au temps t = 0 s) :
-
on lâche la balle
sans vitesse initiale : la vitesse initiale est nulle.
-
Pour calculer la valeur de la vitesse du point N° 2, on
utilise la méthode déjà utilisée :
-
On calcule la vitesse moyenne pendant un intervalle de
temps très court encadrant l’instant considéré :
-
On tape la formule suivante dans la cellule
E8 : =
ABS (D9 – D7) / 0,08
-
Le signe égale : pour signifier à Excel que l’on tape une
formule
-
ABS () car on calcule la valeur de la vitesse qui
est une grandeur positive
-
L’intervalle de temps vaut : 2
t = 80 ms.
-
On recopie cette formule vers le bas autant que
nécessaire avec la souris (copier – glisser)
-
On représente sur un même graphe, les variations de
l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle et le l’énergie
mécanique en fonction du temps.
-
On choisit comme origine de l’énergie potentielle la
position initiale de la balle.
-
Tableau de valeurs :
t |
x |
y |
v |
EC |
EP |
Em |
s |
m |
m |
m |
J |
J |
J |
0 |
-4,80E-03 |
4,80E-03 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,04 |
0,00E+00 |
4,80E-03 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,08 |
0,00E+00 |
4,80E-03 |
0,06 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,12 |
0,00E+00 |
0,00E+00 |
0,48 |
0,01 |
0,00 |
0,01 |
0,16 |
4,80E-03 |
-3,36E-02 |
0,90 |
0,02 |
-0,01 |
0,00 |
0,2 |
4,80E-03 |
-7,20E-02 |
1,21 |
0,03 |
-0,03 |
0,00 |
0,24 |
0,00E+00 |
-1,30E-01 |
1,63 |
0,06 |
-0,06 |
0,00 |
0,28 |
4,80E-03 |
-2,02E-01 |
2,10 |
0,10 |
-0,09 |
0,01 |
0,32 |
0,00E+00 |
-2,98E-01 |
2,45 |
0,13 |
-0,13 |
0,00 |
0,36 |
-4,80E-03 |
-3,98E-01 |
2,88 |
0,18 |
-0,17 |
0,01 |
0,4 |
-4,80E-03 |
-5,28E-01 |
3,25 |
0,23 |
-0,23 |
0,00 |
0,44 |
-9,60E-03 |
-6,58E-01 |
3,66 |
0,30 |
-0,28 |
0,01 |
0,48 |
-9,60E-03 |
-8,21E-01 |
4,14 |
0,38 |
-0,35 |
0,02 |
0,52 |
-9,60E-03 |
-9,89E-01 |
4,36 |
0,42 |
-0,43 |
-0,01 |
0,56 |
-4,80E-03 |
-1,17E+00 |
4,76 |
0,50 |
-0,51 |
-0,01 |
0,6 |
-4,80E-03 |
-1,37E+00 |
5,13 |
0,58 |
-0,59 |
-0,01 |
0,64 |
-4,80E-03 |
-1,58E+00 |
5,63 |
0,70 |
-0,68 |
0,01 |
0,68 |
-4,80E-03 |
-1,82E+00 |
6,13 |
0,83 |
-0,79 |
0,04 |
0,72 |
-4,80E-03 |
-2,07E+00 |
6,38 |
0,89 |
-0,89 |
0,00 |
0,76 |
-9,60E-03 |
-2,33E+00 |
|
|
|
|
-
Graphe 1 : E =
f (t)
► Remarque :
-
L’énergie cinétique
EC
augmente au cours du temps, l’énergie
potentielle EP
► Conclusion :
-
Le système S, au cours de la chute, est soumis à
son poids
.
-
Les forces de frottements sont négligeables dans les
conditions de l’expérience (balle de petite dimension et hauteur
de chute de faible dimension)
-
L’énergie mécanique d’un système
S soumis à des
forces conservatives est constante, elle se conserve.
-
Au cours du mouvement, la variation de l’énergie
mécanique : ΔEm = 0
-
ΔEC +
ΔEP = 0
=>
ΔEC = –
ΔEP
-
Lorsqu’il y a conservation de l’énergie mécanique, il y a
transfert total de l’énergie potentielle en énergie cinétique.
3)- Non-conservation de l’énergie
mécanique.
On filme, à l’aide d’une WebCam la chute d’une
bille dans l’huile contenue dans une éprouvette graduée de
-
On obtient le fichier :
bille50
-
Données :
Rayon de la
bille : r = |
Masse de la bile m = |
Masse volumique de la bille ρ = |
Masse volumique de l’huile ρ 0
= |
Distance (graduations 50 mL et 500 mL) : D = |
Intervalle de temps entre 2 images : τ = 20 ms |
-
Propriétés du clip :
-
Tableau de valeurs :
|
Pointages AviMéca |
|
||
|
t |
x |
y |
v |
point N° |
s |
m |
m |
m / s |
1 |
0,000 |
0,000 |
0,000 |
0,000 |
2 |
0,020 |
0,000 |
-0,004 |
0,248 |
3 |
0,040 |
0,000 |
-0,010 |
0,357 |
4 |
0,060 |
0,000 |
-0,018 |
0,468 |
5 |
0,080 |
0,000 |
-0,029 |
0,558 |
6 |
0,100 |
0,000 |
-0,041 |
0,640 |
7 |
0,120 |
0,000 |
-0,055 |
0,710 |
8 |
0,140 |
0,000 |
-0,069 |
0,770 |
9 |
0,160 |
0,000 |
-0,085 |
0,823 |
10 |
0,180 |
0,000 |
-0,102 |
0,843 |
11 |
0,200 |
0,000 |
-0,119 |
0,850 |
12 |
0,220 |
0,000 |
-0,136 |
0,875 |
13 |
0,240 |
0,000 |
-0,154 |
0,900 |
14 |
0,260 |
0,000 |
-0,172 |
0,900 |
15 |
0,280 |
0,000 |
-0,190 |
0,925 |
16 |
0,300 |
0,000 |
-0,209 |
0,950 |
17 |
0,320 |
0,000 |
-0,228 |
0,925 |
18 |
0,340 |
0,000 |
-0,246 |
0,925 |
19 |
0,360 |
0,000 |
-0,265 |
0,950 |
20 |
0,380 |
0,000 |
-0,284 |
0,950 |
21 |
0,400 |
0,000 |
-0,303 |
0,925 |
22 |
0,420 |
0,000 |
-0,321 |
|
-
Graphe 1 : v =
f (t).
-
Dans un premier temps, la vitesse de la bille augmente au
cours du temps, son énergie cinétique augmente aussi alors que
l’énergie potentielle de pesanteur diminue.
-
Dans un deuxième temps, la vitesse de la bille se
stabilise pour atteindre une valeur limite :
-
vlim ≈
0,94 m / s
-
De même, son énergie cinétique se stabilise, alors que l’énergie
potentielle de pesanteur diminue toujours.
-
Tableau de valeurs :
|
t |
x |
y |
vy |
EC |
EP |
Em |
N ° |
s |
m |
m |
m / s |
mJ |
mJ |
mJ |
0 |
0 |
0,00E+00 |
0,00E+00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
1 |
0,02 |
2,75E-04 |
-4,40E-03 |
-0,27 |
0,15 |
-0,18 |
-0,03 |
2 |
0,04 |
-2,75E-04 |
-1,07E-02 |
-0,37 |
0,28 |
-0,43 |
-0,15 |
3 |
0,06 |
-2,75E-04 |
-1,92E-02 |
-0,48 |
0,46 |
-0,77 |
-0,31 |
4 |
0,08 |
-1,37E-03 |
-2,97E-02 |
-0,56 |
0,63 |
-1,19 |
-0,55 |
5 |
0,1 |
-1,65E-03 |
-4,15E-02 |
-0,64 |
0,84 |
-1,66 |
-0,83 |
6 |
0,12 |
-1,10E-03 |
-5,53E-02 |
-0,71 |
1,02 |
-2,21 |
-1,19 |
7 |
0,14 |
-1,10E-03 |
-6,98E-02 |
-0,76 |
1,16 |
-2,79 |
-1,63 |
8 |
0,16 |
-1,37E-03 |
-8,55E-02 |
-0,81 |
1,32 |
-3,42 |
-2,10 |
9 |
0,18 |
-1,10E-03 |
-1,02E-01 |
-0,84 |
1,43 |
-4,08 |
-2,65 |
10 |
0,2 |
-1,37E-03 |
-1,19E-01 |
-0,88 |
1,56 |
-4,76 |
-3,20 |
11 |
0,22 |
-1,37E-03 |
-1,37E-01 |
-0,90 |
1,65 |
-5,48 |
-3,83 |
12 |
0,24 |
-1,10E-03 |
-1,55E-01 |
-0,90 |
1,65 |
-6,20 |
-4,55 |
13 |
0,26 |
0,00E+00 |
-1,73E-01 |
-0,90 |
1,65 |
-6,92 |
-5,27 |
14 |
0,28 |
0,00E+00 |
-1,91E-01 |
-0,93 |
1,75 |
-7,64 |
-5,90 |
15 |
0,3 |
-2,75E-04 |
-2,10E-01 |
-0,93 |
1,75 |
-8,41 |
-6,66 |
16 |
0,32 |
-2,75E-04 |
-2,28E-01 |
-0,92 |
1,75 |
-9,13 |
-7,38 |
17 |
0,34 |
0,00E+00 |
-2,47E-01 |
-0,93 |
1,75 |
-9,89 |
-8,14 |
18 |
0,36 |
0,00E+00 |
-2,65E-01 |
-0,95 |
1,84 |
-10,61 |
-8,77 |
19 |
0,38 |
2,75E-04 |
-2,85E-01 |
-0,92 |
1,75 |
-11,41 |
-9,66 |
20 |
0,4 |
2,75E-04 |
-3,02E-01 |
-0,93 |
1,75 |
-12,09 |
-10,34 |
21 |
0,42 |
2,75E-04 |
-3,22E-01 |
|
|
|
|
-
Graphe 2 : E =
f (t).
-
On remarque qu’au cours de la chute de la bille :
-
L’énergie cinétique du système augmente puis se
stabilise.
-
L’énergie potentielle de pesanteur diminue.
-
L’énergie mécanique du système diminue aussi.
-
En conséquence, l’énergie mécanique de la bille ne se
conserve pas.
Conclusions :
-
Un solide en chute dans un fluide est soumis à des
frottements exercés par le fluide.
-
Son énergie mécanique diminue au cours de la chute.
-
De l’énergie est transférée de la bille vers le fluide.
-
Le système S est soumis aux forces suivantes :
|
Le poids de la
bille
r :
masse volumique du solide |
La poussée
d’Archimède
r0
: masse volumique du fluide |
|
La force de
frottement : |
Lorsqu’un
système est soumis à des forces non conservatives qui
travaillent, son énergie mécanique Em ne se
conserve pas.
-
Sa variation est égale au travail des forces non
conservatives.
-
-
Dans le cas présent, le travail de la force de frottement
est résistant, l’énergie mécanique diminue au cours du mouvement
du système.
-
Lorsqu’il y a non-conservation de l’énergie mécanique, il
y a transfert partiel
de l’énergie potentielle en énergie
cinétique ou inversement.
1)- Étude énergétique du pendule
simple.
-
Un pendule simple est constitué
d’un objet sphérique de masse m suspendu à un fil inextensible
de longueur ℓ.
-
Remarque : la masse du fil est
négligeable devant celle de l’objet.
-
La longueur ℓ est grande devant
celle de l’objet.
-
Dans le cas contraire, on dit que
le pendule est pesant.
Étude à l’équilibre :
-
Exprimer la valeur de la tension
T exercée par le fil sur l’objet de masse
m.
-
A l’équilibre, le solide de masse
m est soumis à des forces dont les effets se compensent.
-
Le centre d’inertie du solide est
immobile, la réciproque du principe de l’inertie permet d’écrire
que :
-
étude lorsque le
solide est en mouvement.
-
On écarte le solide de sa
position d’équilibre d’un angle θ0 < 10°.
-
On laisse le pendule osciller librement et on fait une
représentation à un instant t
quelconque.
-
Expression de la valeur de la
tension T en fonction de
θ,
v,
m et
g à l’instant
t.
-
On travaille dans le repère de
Frenet :
-
On donne les coordonnées de
chaque vecteur force dans ce repère :
-
-
La deuxième loi de Newton permet
d’écrire :
-
Considérons le système :
S :
objet de masse m considéré comme ponctuel.
-
On néglige dans un premier temps
les forces de frottements.
► énergie
cinétique :
-
dans le
référentiel terrestre le système S se déplace à la
vitesse v :
-
► Énergie potentielle :
-
L’altitude du centre d’inertie de
l’objet varie au cours du temps.
-
L’énergie potentielle de
pesanteur du système S varie au cours du temps :
-
EP = m . g . z +
cte.
-
En adoptant comme niveau de
référence, le plan horizontal contenant la position d’équilibre
du point G de l’objet
zE = 0 :
-
EP = m . g . z
-
Travaux des forces sur le chemin
M0E :
-
Travail de la tension
pour passer de M0 à
E :
-
car la force
est perpendiculaire au
déplacement.
-
Travail du poids
pour passer de M0 à
E :
-
-
Le poids
est une force
conservative.
-
Les forces de frottements sont
négligeables dans les conditions de l’expérience.
-
L’énergie mécanique d’un système
S soumis à des forces conservatives est constante, elle
se conserve.
-
Au cours du mouvement, la
variation de l’énergie mécanique :
ΔEm = 0
-
ΔEC +
ΔEP
= 0 =>
ΔEC = –
ΔEP
-
Lorsqu’il y a conservation de
l’énergie mécanique, il y a transfert total de l’énergie
potentielle en énergie cinétique.
-
Autre expression de l’énergie
potentielle de pesanteur :
-
-
Expression de l’énergie
mécanique :
-
-
Son énergie mécanique se
conserve, elle reste constante.
-
Em = EP
+ EC = cte
► Représentation graphique :
-
Données :
Angle initial |
θ0
= 4,0 ° |
Longueur du
pendule |
ℓ = 1,00
m |
Masse du pendule |
m = 100 g |
Accélération de la
pesanteur |
g = 9,81
m . s–2 |
Période du pendule
simple |
|
Période |
T = 2,0 s |
2)-
Étude énergétique du pendule simple
amorti (amortissement fluide).
► Représentation graphique :
-
Données :
Angle initial |
θ0
= 4,0 ° |
Longueur du
pendule |
ℓ = 1,00 m |
Masse du pendule |
m = 100 g |
Accélération de la
pesanteur |
g = 9,81 m
. s–2 |
Pseudo-Période du
pendule simple |
|
Période |
T = 2,0 s |
-
Dans le cas présent, le travail de la force de frottement
est résistant, l’énergie mécanique diminue au cours du mouvement
du système.
-
Lorsqu’il y a non-conservation de l’énergie mécanique, il
y a transfert partiel
de l’énergie potentielle en énergie
cinétique ou inversement.
-
Lorsqu’un système est soumis à des forces non
conservatives qui travaillent, son énergie mécanique
Em
ne se conserve pas.
-
Sa variation est égale au travail des forces non
conservatives.
-
-
Calculer le travail effectué par la force de frottement
lors de la première seconde du mouvement.
-
Au temps t = 0 s, le pendule est écarté de sa position
d’équilibre d’un angle de 4 ° et il est lâché sans vitesse
initiale.
-
Il possède de l’énergie potentielle de pesanteur :
|
Epp0 = 9,6
x 10–3 J |
|
Epp1 = 7,1
x 10–3 J |
Position M0 |
Ec0 = 0 J |
Position M1 |
Ec1 = 0 J |
|
Em0 = 9,6
x 10–3 J |
|
Em1 = 7,1
x 10–3 J |
-
ΔEm = – 2,5
x 10–3 J
- Le travail de la force de frottement est négatif, il est résistant.
- La force de frottement s’oppose au déplacement.
-
3)- QCM :
P |
4)- Exercices : Exercices : Énoncé et correction
a)-
Exercice 9 page 199 : Calculer le travail d’une force
constante.
b)-
Exercice 10 page 199 : Calculer le travail d’une force
électrostatique.
c)-
Exercice 12 page 199 : Identifier les différentes formes
d’énergie.
d)-
Exercice 13 page 199 : Utiliser les transferts d’énergie
pour calculer une vitesse.
e)-
Exercice 18 page 200 : Utiliser la non-conservation de
l’énergie mécanique.
f)-
Exercice 24 page 202 : Service au tennis.
g)-
Exercice 27 page 203 : Le pendule de Foucault.
h)-
Exercice 28 page 204 : Les dominos.
|